L'Ukraine, corridor énergétique de l'Europe, par Philippe Rekacewicz (Le Monde diplomatique)
De l'eau dans le gaz...
A propos de l’UE, l’intérêt pour l’Ukraine est bien souligné par la Politique de voisinage et le Partenariat oriental. Cette politique est entre autres influencée par la question énergétique qui représente un élément fondamental.
L’Ukraine peut être considérée comme un pays de transit pour le réseau qui apporte l’énergie de la Russie à l’UE. En ce sens, les relations entre l’Ukraine et l’UE passent par la Russie qui est un acteur central dans la région. La question de l’approvisionnement énergétique a toujours représenté un problème dans les relations entre Kiev et Moscou comme le démontrent les crises gazières de 2006 et 2009.
Forte du fait d’être un partenaire plutôt important pour l’UE, en particulier pour l’Allemagne et l’Italie, la Russie a été capable de bien utiliser cette situation en se concentrant sur l’absence de véritable politique énergétique européenne et en marginalisant l’Ukraine.
La position de Kiev a été affaiblie par la création du gazoduc Nord Stream avec une participation de capitaux allemands et le projet South Stream avec une participation financière italienne. Ces deux projets ont bien réduit l’importance stratégique pour Rome et Berlin du projet européen Nabucco en soulignant la primauté des intérêts nationaux face à une politique énergétique européenne pas encore réalisée.
Ukraine entre Union Européenne et Russie : le spectre du gaz |
UKRAINE Kiev centre-ville après les combats ... c'est l' HORREUR!
Moi Président de ma république bananière
Moi Président, j’ai maintenu la condamnation des syndicalistes qui refusaient le prélèvement de leurs empreintes génétiques.
Moi Président, j’ai refusé l’asile politique à Edward Snowden, ex agent de la NSA qui révéla l’ampleur monstrueuse de l’espionnage clandestin américain… pour ne pas froisser mes amis américains.
Moi Président, j’ai arraisonné l’avion du Président de l’équateur, allant à l’encontre de toutes les usages diplomatiques et, là encore, pour ne pas froisser mes amis américains.
Moi Président, je vais signer, sans me poser de question, un nouvel accord de libre échange avec les USA qui dorénavant, permettra aux trusts d’êtres plus puissants que les états.
Moi Président, j’ai fait voter par le parlement un amendement au Code de la Sécurité Intérieure j’autorise la collecte de données numériques personnelles sans recours à un juge.
Moi Président, j’ai laissé mon ministre de l’intérieur utiliser le conseil d’état pour restreindre la liberté d’expression.
Moi Président, j’ai intimé l’ordre au conseil d’état de répondre sous un délai d’une heure et l’ai contraint à prendre la décision que je souhaitais. Discréditant à jamais cette institution.
Moi Président, j’ai donné des milliards au MEDEF, sans consultation du parlement, sans l’avis des français et sans aucune contrepartie. C’est le plaisir d’offrir, la joie de décevoir!
Moi Président, j’ai augmenté les taux de TVA principalement sur les taux réduits, c’est à dire ceux qui touchent les plus modestes.
Moi Président, je vire mes ministres écolo quand ils deviennent trop….écologistes. Non mais!
Moi Président, j’enfile ma tenue de combat pour montrer mes muscles et je vais faire une petite guerre en Afrique, c’est un peu cher, mais pour se refaire une santé faut pas hésiter.
Moi Président, je suis un social traître, je renonce à toutes mes promesses, et je représente maintenant la deuxième droite.
Voilà où nous entraîne notre pseudo démocratie : avoir le choix entre la peste hongroise, le choléra néerlandais et, bientôt la chtouille espagnole.
Le PS à droite de l' UMP...
Aux dernières nouvelles vous auriez majoritairement voté pour une alternance à gauche en 2012 (sic!).
C'est un peu comme si l' UMP en 2002 ou 2007 avait voté les 32 heures ou embauché un million de fonctionnaires supplémentaires...et augmenté le RSA!
Lors de l'émission "Ce soir ou jamais" Michel Collon revient sur le conflit en Syrie nous explique ce qu'est la propagande de guerre et ses 5 principes majeurs grâce auxquels les Etats-Unis par exemple justifient systématiquement leur entrée en guerre.