dimanche 9 février 2014

François Hollande Doit Trouver 50 Milliards Pour le MEDEF : Isolé et Impopulaire Un Atout Fantastique?

Hollandreou et les 50 milliards du MEDEF



RETIRER 50 MILLIARDS (du modèle social)


Pour l’État et les organismes sociaux, ça paraît "mission impossible". 

Outre le fait que beaucoup de budgets sont pluriannuels, ils sont consacrés pour plus de 90 % aux dépenses de fonctionnement (rémunérations et retraites) ou alors aux aides et prestations. 

Tout euro supprimé dans la sphère publique entraînera des cris et des pleurs. Tout euro supprimé peut provoquer des drames locaux et des injustices. Il faut donc assumer tout cela. Les hommes politiques n’ont jamais pu le faire. Ils n’ont jamais osé. A droite comme à gauche.


François Hollande n’a plus rien à perdre (version "libéraloptimiste")


François Hollande a un énorme avantage sur tous ses prédécesseurs pour aller de l’avant. Énorme. Inespéré. Cet avantage, c’est son taux de popularité de 19 %. Jamais un président  de la République n’est tombé aussi bas dans les sondages. 

Jamais un président  n’a autant découragé l’opinion publique et désespéré ses propres électeurs. Jamais.

Le président est seul. Le roi est nu. C’est un atout fantastique, au poker c’est une main  qu’on ne touche qu’une seule fois dans sa vie... Avec une telle carte, François Hollande n’a plus rien à perdre. Il ne doit plus rien à personne. Il a les mains libres. Il peut même gouverner sans le Parlement. Les institutions le lui permettraient. Il n’a plus de dettes électorales. Il a de moins en moins d’amis. Il n’a même plus de compagne ou de conjointe. 

C’est tout dire !


La Hollandie délire (plus réaliste)


Avec 81 % d'impopularité, hollande n'a plus aucun pouvoir d'action.

Voyez l'affaire de la loi sur la famille. C'est lui qui, prenant peur devant la détermination des manifestants, a ordonné le retrait du texte. Mais c'est Ayrault qui, là encore, comme dans l'affaire de la remise à plat fiscale, a désobéi à hollande en accueillant favorablement la réintroduction du projet sous une autre forme.

Comment voulez vous qu'il agisse dans un tel climat. C'est impossible.

Hollande est au bout du rouleau. Il voudrait dissoudre l'Assemblée Nationale pour se donner de l'air et jouer la main qu'avait jouée Mitterrand entre 86 et 88, mais ses députés ne le veulent pas. Ils refusent d'être sacrifiés. 

Alors Hollande devra boire le calice jusqu'à la lie, à commencer par avaler les couleuvres que le MEDEF lui prépare dans le cadre de ce pacte avec lequel il pensait diviser la droite mais qui, quelques semaines plus tard, apparaît comme le plus redoutable diviseur de la gauche.

Voyez comme JC Mailly, adversaire déterminé du pacte, a pris langue avec Martine Aubry. Ne me dites pas que c'était pour prendre le thé....

Non, "flanby" Hollande est cuit, lessivé et les médias ne peuvent plus rien pour lui. 

Il est seul désormais.

Hollande joue son quinquennat - SudOuest.fr

Mais où Hollande va-t-il trouver 50 milliards d’euros d’ici à 2017? - 20minutes.fr

François Hollande engage l’âpre bataille des économies, Actualités

Journalistes De Libération Insurgés : Un Lecteur Du Journal Leur Répond...


Rédaction de "libé" un exemple de diversité façon années 70


Les journalistes de Libé ne veulent pas devenir des serveurs ou des barmans


Les salariés de Libération ont cessé la grève qui avait empêché la sortie du journal vendredi. A la Une et sur cinq pages dans l'édition en kiosque ce samedi, ils expliquent leur colère face au projet présenté par les actionnaires du journal, et qu'ils ont reçu par mail dans l'après-midi de vendredi. 

Un projet qui prévoit de déménager la rédaction en banlieue et, avec l'éventuelle collaboration du designer vedette Philippe Starck, de transformer l'immeuble qui l'abrite actuellement, dans le quartier de la République, en un "espace culturel et de conférence" avec bar, restaurant etc.. sous "la marque Libération".


Un lecteur abonné de "libé" livre ses "quatres vérités"


"Je lis libé tous les jours ( sauf les jours de gréve ;) ) depuis 79. Autrefois je lisais tout. Ou presque depuis l 'édito jusqu'à la dernière page. Aujourd'hui je commence par la fin: le portrait, les pages culturelles, et puis parfois les pages rebond, et puis encore moins l'édito Je lis les gros titres des articles ; ils sont encore bons. Il n'y plus de véritables articles de fond.

Par exemple lundi grève des dentistes, pas d’enquête sur le pourquoi, alors que ce sont des gens qui ne descendent pas dans la rue pour un oui ou pour un non. Cela devrait interpeller. Une nouvelle convention devrait bientôt être mise en place, la SS se désengage de plus en plus, les mutuelles vont imposer leur dictats, et pas un mot sur ce changement de paradigme. Vous passez à côté des vagues de fond qui ont lieu actuellement. Comment le citoyen lambda peut-il être réellement informé si le degré d'information ne dépasse pas celui d'un gratuit? 
C'est pourtant votre boulot.

Autre exemple; l'affaire du Président normal-Gayet,  ce qui se passe dans la chambre des politiques ne nous regarde pas, c'est vrai, mais à condition que la-dite chambre et la sécurité des courtisanes ne soient pas payé par le contribuable, que le président est une bonne santé sexuelle OK, mais ce n'est pas à nous de lui payer ses préservatifs. Avez-vous enquêté la dessus avant que Closer ne sorte l'affaire? Probablement non, alors que la moitié de ce qui fait Paris le savait.

C'est votre boulot de faire des enquêtes, sinon à quoi servez vous donc?

 Pareil pour l'affaire Cahuzac. Vous vous êtes fait griller par Médiapart. 

Pouvoir, corruption, mensonges et vous restez en retrait.

On pourrait multiplier les exemples ainsi.

Et puis arrêtez donc avec votre refrain du genre : "la droite tous des pourris et la gauche des saints." Partisans OK mais pas à n'importe quel prix, ni de manière aveugle.

Vous dites en première aujourd'hui que vous êtes un journal. OK alors prouvez-le. Il ne vous reste que peu de temps pour le faire, sinon vous allez devenir un simple logo."






Chacun son tour!


Les journaleux de Libération qui faisaient autrefois la morale aux ouvriers (forcement alcooliques machistes et racistes) refusant d'accepter le changement, les évolutions, les sacrifices pour conserver leur emplois. 

Et c'est maintenant les donneurs de leçons qui refusent "le Progrès" quand il doit s'appliquer à leur petite corporation. 

Pitoyables Tartuffe...

Le "Genre" en Communication Politique: Un Classique de la "Valse à Quatre Temps"



Dans l’affaire du « genre » ou de la "théorie du genre", nous ne sommes pas en « Sciences », mais dans la « Communication » politique, autrement dit l’enfumage . 
La « Valse à quatre temps », appliquée à cette affaire éclaire cette question. 

Rappel des différents temps


1er temps : « la provocation »


Ici, quoiqu’on en dise, c’est « la théorie du genre »,
véhiculée dans les sphères des alliances verts et PS (USA friendly) dans la suite du mariage gay pour faire « la nique » aux catholiques et aux partisans des éthiques classiques. Il s’agit de proposer ce qui est inacceptable dans une société donnée.

2ème temps : « la requalification »


Mais Non, il ne s’agit pas de dire ce que certains veulent bien faire croire. Seule une poignée d’extrémistes véhicule cela. 

Ce sont des Sectaires contre la République. 
On peut aller jusqu’à les classer comme anti-républicains, par exemple JF Copé (dixit Vallaud-Belkacem) ou le député Fasquelle ( qui a le mérite de parler clairement).

3ème temps : « la victimisation »


Et oui, le pauvre Vincent Peillon est victime d’une cabale contre lui par les méchants facho néo réacs qui puent les années 30, que personne de moins de 100 ans n'a jamais vécu (pour avoir 20 ans dans les années 30 il faut être né(e) en 1910!) : il faut donc préparer l’opinion publique à la répression de ces dangereux "déviants"...

4ème temps : « l’accaparement »


Vous voyez comme nous sommes meilleurs que ce que vous pensez : il s’agit simplement de l’égalité Homme/Femme ; Garçons/Filles ; rien que du Classique.

Alors, entrent en jeu, les médias ainsi que les « scientifiques », qui interviennent à grand coup de : « la science dit que » , comme le fait Axel Kahn, conseiller de Martine Aubry, de façon très convaincante, en insistant avec raison  sur l’unité fondamentale entre un homme et une femme, ce dont en fait personne de « sensé » ne doute.

Pourtant, c’est bien la ou « les » « théorie du genre » qui a guidé les politiques vers leurs «expérimentations » fumeuses et controversées dans l’Ecole.


"La théorie du genre, qui explique «l'identité sexuelle» des individus autant par le contexte socio-culturel que par la biologie, a pour vertu d'aborder la question des inadmissibles inégalités persistantes entre les hommes et les femmes ou encore de l'homosexualité, et de faire œuvre de pédagogie sur ces sujets."
(Interview Najat Vallaud belkacem du 31 aout 2011)

Pour preuve : l’introduction du genre dans le débat sociétal, les essais pour le placer au parlement, les circulaires et aussi l’orientation partisane des habilitations d’associations pro-LGBT pour intervenir à l’école. 

Et cerise sur le gâteau, pour les municipalités suivistes, le titre honorifique de « conseillère à l’Egalité des Genres » attribué à certains conseillers municipaux en charge d’écoles.


Pas de panique pour autant, car on peut compter sur la grande majorité des Enseignantes et Enseignants (il y en a quand même quelques uns) pour se tenir loin de l’enfumage politique.