samedi 18 janvier 2014

L'Émission de Débat de Frédéric Taddéï Supprimé : La Censure Anti Dieudonné ?

Quand Alain De Greef démonte le service public audiovisuel...

Censure!

Alors que le journaliste a réalisé son record d’audience, la semaine dernière avec près de 1,3 millions de téléspectateurs pour « Ce soir ou jamais », la chaine a décidé de remplacer son émission de deuxième partie de soirée, par le talk-show que prépare depuis plusieurs semaines Alessandra Sublet.
C’est un coup dur pour le journaliste que la chaine avait déjà transféré de France 3 à France 2, et qui devrait désormais se retrouver le vendredi à minuit, à moins que France 2 ne lui trouve une autre tranche horaire.
Bref, cette décision de France 2 risque de faire beaucoup parler dans les prochains jours dans les couloirs de France 2

Le "cerveau malade" de Patrick Cohen a eu la peau de Taddei.

Fukushima : C'Est Devenu tellement Grave Qu'Il Est Interdit d'En Parler


Non,  le désastre de Fukushima n'est pas circonscrit au Japon. Une étude médicale américaine atteste déjà d'une nette augmentation de cas d'hypothyroïdie chez environ 20% des bébés nés en Californie après l'accident de Fukushima.

Une catastrophe sans précédent semble se dérouler dans le Pacifique nord dans une indifférence quasi générale. Depuis le 12 mars 2011, soit presque trois ans déjà, des quantités importantes de matières radioactives s’échappent de la centrale nucléaire de Fukushima, suite au tremblement de terre et au tsunami qui ont balayé cette région du Japon et détruit une partie des installations. L’accident a été classé au plus haut niveau de dangerosité, soit le niveau 7, identique à celui de Tchernobyl. Cependant, il semblerait que la radioactivité soit bien plus importante et la catastrophe qui s’annonce plus terrible encore. Malgré des déclarations, qui se veulent rassurantes, de la part du gouvernement japonais, la situation n’est absolument pas sous contrôle et ne permet toujours pas le redémarrage des réacteurs et cela 3 ans après les faits. 
  
Les observations démontrent au contraire, une augmentation anormale du niveau de rayonnement sur le site, depuis le mois d’août dernier. Il est à ce jour, près de 8 fois plus élevé que la norme. Le taux autorisé de radionucléides émetteurs de rayons bêta dans l'eau est de 10 becquerels par litre. Il avoisinerait aujourd’hui le niveau record de 2,1 millions de becquerels par litre, pour les eaux souterraines qui se déverseraient dans l’océan. L’entreprise TEPKO tente d’expliquer cette hausse, par les pluies torrentielles qui se sont abattues cet été et qui auraient provoqué de nouvelles fuites d’eau radioactive, malgré les cuves souterraines de stockage spécifiquement adaptées. Une explication qui ne convint guère les spécialistes, notamment les spécialistes russes, qui s’inquiètent des conséquences d’une mauvaise gestion de la situation par les techniciens japonais, visiblement dépassés par l’ampleur de l’accident. 
  
Apparemment, quelque chose s'est passé au sein de l’usine depuis le mois d’août dernier, quelque chose qui n’a pas été révélé au public. Le Ministère de la Défense russe affirme avoir détecté le 31 décembre 2013, deux explosions atomiques souterraines de «  bas niveau » dans la zone de la catastrophe de Fukushima. La première explosion mesurée à 5.1 d’intensité, a été suivie d'une plus petite évaluée elle, à 3,6 sur l'échelle de Richter. A titre de comparaison, la bombe atomique larguée sur Hiroshima en 1945 par les Etats-Unis, représente 16 kilotonnes de TNT, soit un séisme de magnitude 6 sur l’échelle de Richter. Ce rapport rappelle en outre, que l'architecte du réacteur 3 de Fukushima, avait averti dès le 17 Novembre 2011 qu'une explosion hydro-volcanique  était « inévitable » en raison du combustible atomique fondu qui s’échappe de la cuve de stockage. 
  

Alors comment expliquer le silence des médias traditionnels sur un sujet aux conséquences si dramatiques pour l’humanité ? 


Certainement en raison des consignes émanant des pouvoirs politiques qui, comme à l’époque de Tchernobyl, tente d’éviter la panique des populations. Souvenez-vous que lors de cette catastrophe, qui a coûté tant de vies, les pouvoirs publics occidentaux avaient nié la dangerosité du nuage radioactif qui s’était propagé sur l’Europe, se refusant même à publié officiellement les études à posteriori, traitant de l’apparition des tumeurs ou des pics de cancers divers (sang, poumons, foie, gorge, thyroïde, et ainsi de suite) qui s’étaient déclarés dans les années qui suivirent. 

A quoi bon paniquer des populations et céder à un quelconque « catastrophisme ». En témoigne une vidéo saisissante, postée sur Youtube pendant le réveillon de Noël, d’un homme utilisant un compteur Geiger dans une ville côtière de la côte ouest américaine. Le rayonnement mesuré atteint jusqu'à cinq fois le niveau normal. Réalité ou faux grossier, les agences officielles qui ont effectué de nouveaux tests ont annoncé qu’elles n’avaient pas constaté de « danger pour le public ». Un bel euphémisme. A noter, que la faune maritime directement touchée, comme les poissons ou les crustacés consommés par les populations, ne rentraient pas dans le cadre de ces études. 
  
Un fait troublant demeure cependant. Les Etats-Unis semblent avoir passé commande, dès le 6 décembre, de près de 14 millions de doses d'iodure de potassium, un composé qui protège le corps contre l'empoisonnement radioactif à la suite d'accidents nucléaires graves. Un nombre de doses, qui est loin de couvrir les besoins de la population entière. Elles seront livrées en février 2014, et pourraient être utilisées préventivement pour une partie de la population, directement exposée aux déchets nucléaires et aux eaux radioactives rejetées dans l’océan. 

Les grands médias, pourtant si prompts à exploiter la moindre vidéo sur internet, dès lors qu’elle sert à illustrer la version officielle en cours, ont été remarquablement silencieux et ne l’ont même pas mentionné. Surtout pas de panique ! 

La décontamination de la centrale nucléaire de Fukushima devrait prendre au moins trente ans et coûter 125 milliards de dollars (environ 100 milliards d’euros). De quoi recruter tous les sans-domicile-fixe de la planète, en plus de ceux du Japon, déjà engagés pour nettoyer le site. Une solution comme une autre de résoudre un problème l’un après l’autre. 

by ProRussia.tv

François Hollande Fait Son Outing Libéral : L'Adieu À La Gauche Et À Ses Électeurs

La Capitulation!



L’outing libéral de Hollande : dans l’ordre logique de la « Grande perdition »


Stupéfiante, la stupéfaction des observateurs après la conférence de presse la plus pitoyable qu’ait pu donner un président de la Ve République, en plein « outing » libéral (et non, non, rien à voir avec son libertinage privé).
Ainsi donc François Hollande aurait fait « ses adieux à la gauche », serait passé du camp « socialiste » à celui de la « social-démocratie », aurait rejoint la secte des adorateurs du réel (de droite)...

Remarquons que comme tout « outing », celui-ci consacre un état de fait patent plutôt que de marquer un inédit revirement de mœurs.

La capitulation est totale


Cette revendication d’une social-démocratie à la Clinton, Blair ou Schroeder (avec les séquelles graves qui s’ensuivirent pour les salariés), un certain Leoned les conteste furieusement sur le blog de Paul Jorion. Une arnaque grossière, selon lui.
« Pire qu’une arnaque, c’est un masque. »
Aucune gymnastique intellectuelle n’y peut mais pour soulager ce qui reste de vague conscience de gauche. La politique de l’offre est « un des postulats fondamentaux du libéralisme, un de ses piliers », formulée par la loi de Say : « L’offre crée sa propre demande. » Leoned :
« La capitulation est totale. »

Le déni compulsif


Pas un média du microcosme, si peu de brillant « spécialistes » pour relever qu’aucune politique de l’offre ne fitjamais échapper à la récession. Qu’aucun « pacte de responsabilité » (ah, niaises fumées !) n’aboutit jamais à la moindre création d’emplois (souvenez-vous à ce sujet la lamentable affaire de la TVA dans la restauration).
Quelqu’un pour faire observer que le New Deal de Roosevelt, lors de la précédente crise planétaire, transforma une politique de l’offre inopérante en une politique de la demande dont on se rappelle encore aujourd’hui les effets positifs ?
Il est vrai que la confusion ambiante rajoute au déni compulsif qui saisit les esprits égarés. N’en est-il pas encore qui croit dur comme fer à la reprise américaine (alors que celle-ci est financée artificiellement par la planche à billets de la Fed) ou au miracle allemand (alors que la reprise de nos voisins d’outre-Rhin a fait long feu en 2013).

Un processus d’autodestruction logique


Le peuple de gauche se lamente aujourd’hui de la descente aux enfers promise par la soumission piteuse d’un président dépassé à un système obsolète. Il a tort. Il faudrait au contraire s’en féliciter. Il s’agit de fait d’un processus d’autodestruction des plus classiques.

Quoi que nous fassions aujourd’hui, nous n’échapperons pas à une période transitoire douloureuse. Les grandes transformations historiques des sociétés humaines se font toujours sur les décombres fumantes de nos « splendeurs » passées.

L’intelligence humaine a dans ces cas-là toujours un peu de retard à l’allumage et ne se déclenche que poussée au cul par le péril des situations désespérées.

Par sa bêtise, son inconséquence, son impuissance, mais aussi sa servilité à un modèle moribond et aux intérêts crapuleux des milieux financiers, le président galipette ne peut que précipiter l’incontournable transition. Un mal inévitable pour (peut-être) un bien.


Affaire Gayet Hollande : Vie Privée Et Fonds Publics


«Vie privée» des politiques et écran de fumée


L’indifférence des Français aux escapades « sentimentales » des princes qui les gouvernent est le pendant de leur tolérance à l’égard de la corruption de la classe politique. C’est la marque d’un profond et récurrent déficit démocratique.

L’indifférence des Français, attestée par les sondages, aux escapades « sentimentales » des princes qui les gouvernent est le pendant de leur tolérance, illustrée par leurs votes, à l’égard de la corruption de la classe politique. Qu’elle soit individuelle ou institutionnelle, active ou passive, qu’elle relève du népotisme ou du clientélisme. C’est la marque d’un profond et récurrent déficit démocratique. 

Ici n’est pas le lieu d’en tracer les origines, à supposer même qu’on en ait la compétence : monarchisme d’Ancien Régime en dépit d’une histoire révolutionnaire qui se pousse volontiers du col ; schizophrénie ou hypocrisie catholique chez la « fille aînée de l’Église » ; « latinité » qui arrime la France aux pays du sud de l’Europe ; individualisme congénital et manque d’esprit civique qui contredisent, par les comportements individuels et collectifs, le slogan inscrit dans la pierre au fronton des monuments « républicains » ?

Dans la revendication par les hommes (et femmes) publics d’un droit à la « protection de la vie privée », il y a d’abord une manipulation assez grossière : « leur » droit serait la garantie de celui légitimement revendiqué par les citoyens ordinaires. Alors que tout, dans sa composition sociale, sa formation, son train et son style de vie, sa « professionnalisation », sa longévité au pouvoir occupé souvent à vie (même par alternance), éloigne irrésistiblement la caste politicienne du vulgum pecus. Sans oublier que sous le régime de la Ve République, une « exception française » qui fait tache au cœur de l’Europe démocratique, parler de « présidence normale » est un oxymore. Ce, sans même souligner, comme cela ne cesse d’être fait légitimement par ailleurs, que la caste en question s’abandonne avec délice à la société du spectacle lorsqu’elle y voit le moyen de faire prospérer sa cause.

Ensuite, et c’est plus grave, parce que la conception de la « vie privée » s’est révélée particulièrement extensive dans la pratique de la classe politique et, malheureusement, dans le traitement d’une presse française respectueuse des puissants qui vient à nouveau de se donner en (triste) spectacle lors de la grand-messe présidentielle mise en scène le 14 janvier à l’Élysée. Vie privée, les dépenses de fonctionnement extravagantes des sénateurs, leur « caisse noire », l’embauche d’épouses ou de rejetons comme collaborateurs rétribués sur fonds publics par des parlementaires ou de « grands » élus locaux ? Vie privée, le détournement des ressources de l’État à usage personnel ou à des fins politiques, et pas seulement en période de campagne électorale ? Vie privée, dans un État « en faillite », la persistance d’un train de vie exorbitant par rapport au sort ordinaire de la population par un personnel politique, national ou local, qui prospère véritablement « hors sol » ?

Ce qui a pu être mis au jour de ces dérives (au cours de la brève existence de Mediapart, notamment) n’est que la partie émergée de l’iceberg. C’est en tout cas la perception qu’en ont ceux qui classent la France parmi les plus corrompus des grands pays développés. Qui affirmerait que c’est à tort ?

Deux exemples, tirés de notre histoire récente, devraient inciter à considérer avec circonspection (le mot est faible) cette revendication d’un droit à la « protection de la vie privée » dû à la classe politique. Celui de François Mitterrand bien sûr, figure tutélaire d’une gauche volontiers moralisatrice, qui pour protéger sa double vie privée, l’existence d’une maîtresse et d’une fille adultérine généreusement entretenues sur fonds publics pendant deux septennats, n’a pas hésité à mettre en œuvre des procédés de basse police afin d’attenter à la vie privée de citoyens ordinaires et de journalistes. En matière de cynisme, on touche ici à la perfection. Et ceci encore, du même personnage : « vie privée », le mensonge d’État maintenu pendant quatorze ans, communiqués médicaux à l’appui, sur l’état de santé d’un détenteur du « feu nucléaire », selon la formule consacrée ?

Et celui de Jacques Chirac qui, au fil d’une existence passée tout entière au crochet de la République, a usé et abusé de l’argent du contribuable, français ou parisien selon l’époque, afin de protéger une « vie privée »passablement agitée. Certes, au regard de l’histoire et du sort du pays, ces peccadilles, assez coûteuses tout de même, étaient moins néfastes que l’immobilisme brejnévien qui a caractérisé l’exercice du pouvoir « suprême » par l’hôte aujourd’hui diminué de la famille Hariri. Les Français, à en croire les sondages, ont la nostalgie du « Chi ». On a les dirigeants que l’on mérite.

Quant au dernier épisode de cette chronique, qui concerne l’actuel détenteur de la même charge, on ne peut qu’approuver ce qui a été écrit excellemment dans ces colonnes (lire ici). Mais qui, comme pour les cas précédents, laisse sans réponse la question de l’impact éventuel de la « vie privée » sur l’action publique, si subalterne soit-elle, comme la nomination d’une actrice de cinéma au jury de la villa Médicis (décision annulée par la ministre de la culture aussitôt qu'elle a été révélée par le Canard enchaîné !).

Faut-il espérer que change un état des mœurs politiques qui indiffère à ce point l’opinion dite publique ? Il y faudrait un changement de paradigme, un vrai (pas comme le « libéralisme » de Hollande) : que la caste politique, réformes institutionnelles à l’appui, renonce à la carrière à durée indéterminée ; que l’État modeste se substitue à la monarchie républicaine, à ses ors et à ses fastes ; que se réconcilient la morale publique et la morale privée (la femme de César doit être insoupçonnable et César aussi, pendant qu’on y est). Et surtout, peut-être, que soit enfin rompu le cordon ombilical entre le monde politique et celui des médias. À lire la dernière promotion de la Légion d’honneur, où des journalistes, comme chaque fois, se donnent l’indignité de recevoir (et donc de réclamer) le hochet à ruban rouge distribué par le gouvernement (pour quels services ?), on se dit que ce n’est pas gagné.


Source : www.mediapart.fr