samedi 31 mai 2014

Centrafrique : Flambée de violences à Bangui : « Peut-être qu'on attendait trop de Sangaris »




Colère montante contre les forces internationales


« SANGARIS DÉGAGEZ ! SAMBA-PANZA DÉMISSION »

Comme les soldats tchadiens auparavant, le bataillon venu du Burundi est accusé de ne protéger que la communauté musulmane. Ses tirs à balles réelles, qui ont provoqué la mort, vendredi, d'au moins deux manifestants (qui « n'étaient pas tous mains nues », selon le général Martin Tumenta Chomu, commandant de la force africaine) n'ont pas amélioré sa cote de popularité auprès des protestataires.

La France et la présidente de transition, Catherine Samba-Panza, perçue comme sa « protégée », sont également vilipendées par une partie de la foule. Alors que le centre-ville, paralysé, s'est réveillé au son d'un concert de casseroles, des graffitis badigeonnés à la hâte (« Sangaris dégagez ! Samba-Panza démission ») sont apparus sur les murs. Des soldats français ont été visés par des tirs. Les forces internationales ont annoncé qu'elles réagiraient « avec la plus grande détermination à toute prise partie » de leurs soldats ou à des menaces contre des habitants.

Il y a six mois, Bangui attendait pourtant avec impatience le déploiement des forces françaises. La paix, espérait-on ici, était au bout du fusil des militaires français, censés connaître la Centrafrique sur le bout des doigts. La réalité s'est avérée bien plus complexe.

La Séléka au pouvoir et la minorité musulmane ont été les premières à contester l'intervention lancée en urgence le 5 décembre 2013. Bangui venait de connaître un assaut des milices anti-balaka et la contre-attaque féroce de la Séléka. La mission des militaires français, chargés d'appuyer les contingents sous mandat de l'Union africaine, ne pouvait commencer dans des conditions plus périlleuses. En lançant tout d'abord des opérations de désarmement et de cantonnement des combattants Séléka, les musulmans se sont retrouvés livrés à la vindicte des anti-balaka. Il y a quelques jours, une source officielle française reconnaissait sa crainte de voir un jour Paris subir « le faux procès d'avoir favorisé l'épuration confessionnelle en Centrafrique ».

vendredi 30 mai 2014

François Hollande : 93% Des Français pour Sa Démission 3% Pour Sa Réélection!

Deux sondages et deux gifles pour François Hollande






Hervé Morin, ancien ministre de la Défense qui, en plus de reclamer la dissolution de l'Assemblée Nationale, demande à François Hollande de démissionner

"Je demande la dissolution de l'Assemblée nationale ou mieux encore, la démission de François Hollande", a-t-il expliqué.  "Le score minable du PS témoigne de la défiance des Français à l'égard de François Hollande". La France est "désespérée, déboussolée et économiquement exsangue", a-t-il argumenté pour appuyer sa demande.

François Bayrou y va de sa petite prédiction (video): pour lui, François Hollande n'ira pas au bout de son mandat «Je ne devrais pas le dire, mais je vais le dire quand même:On ne peut pas durer trois ans comme ça», juge le patron du MoDem, qui fustige l'allocution «calamiteuse» du chef de l'État.


La presse évoque le départ de Hollande, parce que son impopularité bat des records. Mais, du coup, répétée, reprise, l'idée du départ fait son chemin. La presse est généralement opportuniste et panurgienne. Souvenons-nous de l'époque de Nicolas Sarkozy, d'abord porté aux nues, ensuite jeté aux orties. 
La mode est au Hollande-bashing, pratiqué jusqu'à l'intérieur du PS (au moins dans les couloirs). 

Ce qui se joue : battre marine Le Pen en 2017 avec un grand parti allant des "solfériniens" jusqu'à François Fillon en englobant le centre. mais avant il fallait éliminer Copé et renvoyer sa droite forte chez les "gars de la Marine" (laquelle n'en demandait pas tant!).
Valls pense être maître de ce jeu là et donc accéder au pouvoir suprême en 2017.

En dépit de la force des institutions, l'hypothèse de voir François Hollande démissionner est désormais renforcée et même crédibilisé.

jean Lassalle  « Je ne vois pas Hollande finir son mandat […] » - Le Bien Public

Jean-Marie le Pen, le 08/01/2013 prédisait que François Hollande, devrait démissionner. Notez la réaction paniquée de Jean-Pierre Elkabbach!




Nous nous demandions sur ce blog dès 2012  François Hollande finira t il son mandat ? 


Et si Hollande n'allait pas au bout de son mandat ?

François Hollande À Rodez Déclenche Un Trouble À L'ordre Public!

Le Président "il parle pas à toi!"



François provoque une émeute et fait donner la garde!


Des membres de la Confédération paysanne soutenus par des intermittents du spectacle et des chômeurs avaient décidé de demander au "conseiller agriculture" de françois Hollande la libération d'un des leurs... 

Devant l'enfumage maison de ce hollandais, ils ont décidé de le séquestrer!


François Hollande qui pensait que son conseiller allait réussir à "déminer" sa visite a eu donc droit à un déplacement plutôt agité, puisque des CRS ont été contraints de faire usage de lacrymogènes pour tenir à distance 200 à 300 manifestants – intermittents, précaires, agriculteurs et métallurgistes – déterminés à expliquer "leur vision des choses" au Président de la République.




Les manifestants ont tenté de forcer le barrage de gendarme en amont du musée Soulages

 F. HOLLANDE chaudement reçu à Rodez.. son conseiller à l'agriculture est séquestré!

Au fait c'est bien François Hollande qui se moquait de Nicolas Sarkozy: " il ne peut plus aller nulle part!".

Facile d'aller partout quand on a rien fait, dès qu'on gouverne, ça devient nettement plus compliqué (et c'est valable pour Marine également!).

Quand François Hollande aura terminé son quinquennat, ce qui semble aujourd'hui impossible, il pourra tirer un premier bilan.

Après JF Copé...François Hollande? Grandes Manoeuvres Pour 2017!

Comme pour Berlusconi et Papandreou quand l'UE exige des tètes!



Hollande, tu ne le verras plus !


Après le vote historique aux élections européennes (FN jamais aussi haut et PS jamais aussi bas), les  deux hommes sont la cible de toutes les attaques internes.

François Hollande et Jean-François Copé, les deux personnalité politiques les plus haïs des français (sous les 20% ce n'est plus de la méfiance mais un rejet inconditionnel) sont hors-jeu pour 2017.

En cas d'impopularité durable comme c'est le cas actuellement, les études d'opinion vont tester manuel  Valls, Aubry, Montebourg de plus en plus souvent dans l'opinion. 

Toutes les études donnent François Hollande perdant à tous les coups pour 2017. Pour l'instant un socialiste pourrait (peut-ètre) conserver une chance l'emporter, une incroyable pression s'exerce donc  sur le "Président fantôme", pression à laquelle il lui sera impossible de résister.



( les sympathisants socialistes voteraient François Hollande à seulement 15 %, Manuel Valls pour sa part recueillerait 40 %!).


"La relation de François Hollande avec les Français pose un vrai problème,c'est lui rendre service de le lui dire" (Guy Delcourt député PS)


François Hollande, son rejet est général, il est discrédité, inaudible et considéré comme parfaitement incompétent. 

Sa démission seule permettrait de faire renaître l'espoir et la confiance des citoyens pour un avenir meilleur.




Berlin averti Hollande: "l'UE tu l'aimes et tu la quittes...pas!"



François Hollande annonce un délai pour les 3% il est aussitôt désavoué par ses ministres qui après avoir essuyé un refus claironnent que non:il n'ont demandé aucun délai!

François Hollande récidive au lendemain du scutin dantesque que tous nomment déjà "le 21 avril des européennes":il va appeler les dirigeants européens à «réorienter l’Europe»...et se fait encore envoyer  paître!


Angela Merkel a refusé à françois Hollande toute réorientation économique de l'UE! 

La chancelière de fer n'entend pas laisser le président français faire porter à l'Europe la responsabilité de son échec. Le premier ministre italien a remporté une victoire spectaculaire aux européennes, malgré son réformisme libéral assumé courageusement, contrairement à François Hollande sans ligne politique ni majorité!

Dans les cercles du pouvoir de Berlin, il est admis de considèr déjà que François Hollande a perdu la présidentielle de 2017, il est grillé et il est urgent de préparer l'avenir. 

Pour autant, il n'est pas question de geler toute initiative. «Ici, on a l'impression que les deux premières années du quinquennat ont été plus ou moins perdues, poursuit Claire Demesmay. Or le gouvernement allemand a aussi le sentiment que la situation est désormais urgente et qu'il n'est pas possible d'attendre trois ans.» 

Berlin ne veut pas se passer de Paris aussi longtemps. Au sein du gouvernement, on sait aussi qu'il faut relativiser les résultats des élections européennes, qui ne sont pas transposables sur une élection nationale.


Valls et Fillon complotent à Matignon

Valls candidat de l'UMPS en 2017?



L’UMP a le même problème que le PS: Restaurer sa crédibilité dans un contexte de lourde défaite électorale, de délitement idéologique, et de division dans ses rangs. Ah oui, une autre similitude: les deux partis doivent se trouver un candidat qui ait une chance de parvenir au second tour dans 3 ans, et pour le moment tous les ténors sont personnellement très faibles, pour l’une ou l’autre raison (exception: Manuel Valls… mais il est déjà sur une pente descendante).

Valls est donc convaincu que 2017 se jouera sur une campagne au centre contre le FN dont il sera le guide naturel! 

La gauche plurielle c'est fini, les français n'en veulent plus. C'est la ligne des "Vallsiens". 

Une main est tendue par les solfériniens. La drague ou la danse du centre est favorisée par un JL Borloo (contraint à la démission sous la menace de révélations d'affaires.)

Dans les cartons, un grand parti (UDI+PS+UMP) épuré des Copéïstes et des socialistes de gauche, Valls, Fillon ou Bayrou en seraient les leaders contre un Front National boosté au maximum dans l'opinion.

2017 ne sera pas économique mais morale, la haine contre le bien, Marine LePen contre celui qui aura perdu le moins de plume en trois ans...

L'Est De l'Ukraine À Feu Et À Sang : Des Cadavres Par Dizaines Comme En Syrie!

Ces morts ukrainiens qui interdisent durablement toute réconciliation!

Pendant ce temps là en Russie l'opinion publique massivement du coté des "révoltés du Donbass" est chauffée à blanc et critique de plus en plus Vladimir Poutine...pour son inaction et sa passivité!

Kiev a lancé une "opération antiterroriste" dans l'Est de l'Ukraine.

"Des unités venues de tout le pays participent. Que Dieu soit avec nous" (ministre de l'Intérieur ukrainien Arsen Avakov).

Le nouveau gouvernement ukrainien n'a pas attendu pour agir! Autrement dit ce gouvernement par intérim, issu d'un coup d'état, qui ne devait gérer que les affaires courantes, tire sur son propre peuple! Mais ce sont des héros de la liberté soutenus par l'UE et les USA ...
































Reportage Photo Au Camp d'entraînement Des Nationalistes Ukrainiens


Ukraine : mobilisation franco-allemande contre la (...) - Solidarité & Progrès

En Ukraine, le fascisme a relevé la tête. Il a un nom et un visage : celui du parti Svoboda et de l’organisation paramilitaire Secteur droit (Pravyï Sektor). Quand un homme goûte au sang de sa propre espèce, qu’il bannisse et qu’il tue, il n’est plus un homme mais un loup, dit Platon dans La République. 

Cette terrible transformation s’est produite en Ukraine. D’abord à la place Maidan, quand des nazillons russophobes sont passés à l’acte, tirant sur les policiers non armés et sur la foule, pour chasser le président légitime Ianoukovitch et prendre le pouvoir. Ensuite, dans l’Ukraine orientale et en particulier à Odessa, le 2 mai, quand les mêmes ont lancé la chasse contre ceux qu’ils appellent « doryphores », provoquant l’incendie de la Maison des syndicats où ont péri, brûlés vifs ou tués par balle, une quarantaine de militants pro-russes qui s’y retrouvaient piégés.
Cet appel à la transgression avait déjà été entendu en 2004 dans le discours du chef de Svoboda et désormais vice-premier ministre d’Ukraine, Oleh Tyahnybok, sur le tombeau des combattants de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) fondée en 1929 par Stepan Bandera, collaborateur des nazis : les combattants de l’UPA « n’avaient pas peur, avait-il dit. Nous ne devons pas avoir peur non plus. Ils ont pris leur fusil et sont allés dans les bois. Ils se sont tenus prêts et ont combattu contre les sales Russes, Allemands, Juifs et autres ordures qui voulaient reprendre notre Etat ukrainien ! Et il faut rendre l’Ukraine aux Ukrainiens ! »

A l’origine de cet ultranationalisme qui a pris corps dans l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) de Bandera, dont l’UPA était la branche armée, l’idéologie de pureté ethnique et le social-darwinisme radical de Dmytro Dontsov (1883-1973). Dans Nationalisme (1926), celui-ci définit une nation comme une espèce biologique et écrit que « même deux d’entre elles ne peuvent s’installer dans la même parcelle de terre sous le Soleil... ». Puis il explique que « la quête pour la vie et le pouvoir se transforme en quête pour la guerre (...) La guerre existe entre les espèces, et donc entre les peuples, les nations, etc. » Il ajoute ce terrible appel : « Soyez agresseurs et occupants, avant de devenir chefs d’Etat ou possédants. Aucune vérité commune humaine n’existe. » Selon le chercheur anglais Andrew Wilson, Dontsov avait concocté sa propre variété d’ultranationalisme avec des emprunts à Nietzsche, Fichte, Pareto, Sorel, mais aussi au nationalisme « intégral » de Maurras. Il plaida pour une Ukraine débarrassée de toute influence juive, polonaise et surtout russe.














Dans les années 1930, les fascistes ukrainiens ont été instrumentalisés par les renseignements britanniques et allemands, le MI6 et l’Abwehr. Winston Churchill imagina d’inclure l’Ukraine dans son Intermarium, une confédération rassemblant les peuples de la Baltique aux mers Egée, Adriatique et Noire, et dans la Ligue prométhéenne des minorités ethniques au sein de l’URSS.

Après la Seconde Guerre mondiale, les fascistes ukrainiens n’ont pas été condamnés et c’est tout naturellement que leurs inspirateurs de jadis, le MI6, la CIA et la BND les ont récupérés, pour les utiliser dans leurs opérations contre l’URSS, au sein du réseau Gladio, l’organisation clandestine de l’OTAN après la guerre. Parmi eux, Bandera, Mykola Lebed, mais aussi Iaroslav Stetsko, Premier ministre d’Ukraine en 1941 sous un gouvernement OUN. Stetsko fut récupéré par le MI6, qui l’installa à Munich, d’où il mena des opérations en Ukraine jusqu’en 1954.

Secteur droit est né en novembre 2013, créé directement par ces groupes. Il a trois composantes : le Trident de Bandera (Trizub), le Patriote ukrainien et l’Assemblée nationale ukrainienne-groupe d’autodéfense (UNA-UNSO). A l’indépendance de l’Ukraine en 1991, Slava Stesko, la veuve de Iaroslav, quitta Munich pour rejoindre l’Ukraine, où elle fonda en 1993 Trizub, lié au Congrès des nationalistes ukrainiens. Vasyl Yvanyshin en fut l’animateur jusqu’à sa mort en 2007, où il fut remplacé par Dmytro Iarosh, l’actuel chef du Secteur droit.

Le 13 juillet 2013, bien avant le Maidan, Iarosh prononçait un discours aux accents « prophétiques » : « Les temps arrivent où nous n’allons pas seulement parler et faire de la propagande (...) Nous devons montrer (…) dans les actes que la cause de Bandera n’est pas celle du passé, mais qu’elle est le présent et le futur. » En filiation directe avec ceux qui ont été battus il y a 69 ans.