samedi 21 décembre 2013

Regardez Comment Merkel Envoie Paître Hollande à Propos De la Centrafrique!

La France a décidé toute seule!


Angela Merkel dans une conférence de presse jeudi soir à Bruxelles lors d'un sommet de l'UE: 



« La France s’est efforcée d’obtenir un mandat de l’ONU pour la Centrafrique, mais si l’on veut que l’Europe prenne certaines responsabilités, il faut dire : « Nous avons besoin d’un Conseil des ministres des affaires étrangères ou de la défense où il sera décidé : est-ce qu’il y a une responsabilité européenne pour une telle mission ? Si c’est oui, on trouvera plusieurs participants, certainement pas toujours tous, mais il y aura une responsabilité commune. 

Jusqu’à présent, la France s’était sûrement dit : De toute façon, l’Europe ne va se décider vite, nous devons nous décider vite. Mais si on veut agir ensemble il faut aussi une base politique commune. Nous ne pouvons pas financer une opération militaire dans laquelle nous n’avons pas eu notre mot à dire. Il y avait cependant de bonnes raisons pour intervenir en Centrafrique. Au Mali, par exemple nous participons à la formation des soldats. Mais j’ai dit très clairement que nous devons revoir ce fonctionnement. Nous devons décider plus vite mais ce doit être des décisions européennes ».


L'Intervention De François Hollande En Centrafrique Va t Elle Déclencher La Guerre Civile au Tchad ?

François Hollande Se Rend il Compte des drames humains qu'entraînent ses décisions?


Hollande: après la Centrafrique, le Tchad ?


L'opération de l'armée française, "Sangaris" (petit papillon rouge) en Centrafrique déclenchée par François Hollande, va-t-elle propager la guerre civile au Tchad ? François Hollande est peut-être pire que Bush. Les massacres sont de plus en plus nombreux en Centrafrique après la lubie de François Hollande d'envoyer l'armée. Le FROCCA (Front pour le retour à l’Ordre Constitutionnel en Centrafrique), un mouvement dirigé par François Bozizé et créé après sa chute du pouvoir, s'en prend au Tchad. Le FROCCA accuse le Tchad de couvrir un génocide en soutenant une "horde de rebelles islamistes tchadiens et soudanais" et que la Centrafrique "n'est pas un espace de prédation". Le mouvement de François Bozizé critique également Ahmat All-Amy, le secrétaire général de la CEEAC (Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale), en affirmant que «François Bozizé est responsable du chaos en Centrafrique». Nicolas Tiangaye a également imputé la responsabilité de la crise en Centrafrique à François Bozizé. Michel Djotodia va plus loin et donne des précisions sur la prise en filature d'un "agitateur", à Entebbe en Ouganda et à Douala au Cameroun... François Hollande devra-t-il intervenir au Tchad où l'armée française est déjà présente ? Le Tchad fut un protectorat français à partir de 1900, érigé en colonie en 1920 dans le cadre de l'AEF (Afrique-Équatoriale française). Devenu république autonome en 1958, le Tchad accéda à l'indépendance le 11 août 1960 sous la présidence de François Tombalbaye. Celui-ci dut faire face à la révolte des populations du Nord, en majorité musulmanes, et demanda l'aide des troupes françaises en 1968.

Après l'assassinat de Tombalbaye en 1975, le pouvoir échut au général Félix Malloum, qui dut céder la place à Goukouni Oueddei à la suite de la première bataille de Ndjamena en 1979. En 1980, la seconde bataille de Ndjamena permit à Goukouni Oueddei d'évincer son rival, Hissène Habré, avec l'aide de la Libye de Mouammar Kadhafi. Après l'échec d'un projet de fusion entre le Tchad et la Jamahiriya arabe de Libye en 1981, les troupes libyennes se retirèrent dans le cadre d'un accord conclu avec la France. En 1982, Goukouni Oueddei fut renversé à son tour par Hissène Habré, qui dut faire appel en 1983 aux forces françaises. En 1987, une contre-offensive des forces tchadiennes contraignit les troupes libyennes à évacuer le pays, à l'exception de la bande d'Aozou qui ne fut restituée au Tchad qu'en 1994. En 1990, Hissène Habré fut renversé du pouvoir par Idriss Déby (toujours en place). Idriss Déby bénéfice du soutien de la France et de la Libye, face aux divers mouvements de rébellion qui seraient plus ou moins encouragés par le Soudan en liaison avec le conflit du Darfour. En 1999, le Tchad s'engage dans la deuxième guerre du Congo, en soutenant le gouvernement de Kinshasa. Nous le voyons bien, si François Hollande, tout droit venu de sa Corrèze, veut régler toutes les rebellions en Afrique, il y a du boulot. Car chaque intervention militaire, au Mali comme en Cenrtrafrique, attise encore plus les règlements de compte.

En réalité, tout cela est le résultat d'une décolonisation ratée. La Ve République a voulu continuer à tirer les ficelles en organisant des révoltes et en destituant, en plaçant ou remplaçant "ses chefs" dans tel ou tel pays. Or que fait François Hollande ? Il continue, comme ses prédécesseurs et ceux qui le suivront, à mener la politique post-coloniale de la Ve République. Ce qu'il aurait fallu faire, et dès 1958, c'était aider les ex-colonies à devenir des démocraties autonomes, non pas en y maintenant l'armée et en organisant des opérations militaires, mais avec un "plan Marshall" pour l'Afrique.

La France est intervenue dans ses anciennes colonies (essentiellement en Afrique), au Rwanda en 1994 (opération Turquoise), depuis 2002 en Côte d'Ivoire (opération Licorne), dans le cadre d'une coalition à la guerre du Golfe en 1991, à la guerre du Kosovo en 1999, en 2001 en Afghanistan, en 2003 en République démocratique du Congo (opération Artémis) ou lors de la guerre civile en Libye en 2011. Jusque là, les opérations militaires françaises en pays étrangers étaient estimées à 867 millions d'€ (budget consacré aux OPEX). La France est aussi intervenue en 2013 au Mali (opération Serval). En 2013, nous voilà donc dans la seconde guerre de François Hollande en Afrique (opération Sangaris en Centrafrique). Entre 1963 et 2011, il y a eu 228 opérations extérieures au Mali, en Afghanistan, en Somalie, au Liban, au Tchad, en Côte d'Ivoire, en Centrafrique, au Kosovo ou à Djibouti. Les coût total des opérations extérieures est de 1,25 milliards d'€ dont 646,6 millions pour le Mali. Il faudra ajouter la Centrafrique. La France a-t-elle les moyeens pour jouer à la guerre partout ? Ne désespérons pas, Nicolas Sarkozy sera réélu en 2017 et tout continuera.

Hollande: après la Centrafrique, le Tchad ? | Tchadonline

2014 : Les 10 Prévisions Choc! "La France Sera l' Éléphant Dans Le Magasin De Porcelaine"




2014: "Le French Malaise"


1. La déflation et le manque de croissance provoqueront la panique chez les responsables politiques. La Commission européenne décidera de taxer l’épargne des citoyens afin de réduire les inégalités. Les dépôts supérieurs à 100.000 euros pourraient être taxés entre 5 et 10%. L’Europe prendra de plus en plus le chemin d’un état totalitaire rappelant l’Union Soviétique.

2. Les élections européennes de mai verront la victoire massive de partis anti-européens qui deviendront la première force au sein du Parlement avec une majorité de plus de 275 sièges. Cela provoquera une crise économique et politique.

3. Une poignée de valeurs technologiques, les " fat fives ", seront négociées en Bourse avec une prime de 700% créant une bulle dans une ancienne bulle. Ces cinq actions sont Amazon, Netflix, Twitter, Pandora Media et Yelp.

4. Après la chute du yen face au dollar, la banque centrale du Japon effacera sa dette souveraine par un artifice comptable afin d’échapper au piège de la déflation dans lequel le pays se trouve coincé depuis deux décennies.

5. Aux Etats-Unis, les ventes de maisons neuves atteignent un plus bas de l’année en juillet et la croissance des salaires est nulle. L’emploi et la confiance des consommateurs sont en berne. Cela provoquera une baisse de l’inflation et des risques de déflation.

6. Alors que le consensus table sur un baril de pétrole à 105 dollars en 2014, une production supérieure aux attentes va inonder le marché. Les fonds spéculatifs prendront une position " short " majeure sur l’or noir pour la première fois depuis des années entraînant une chute du prix du baril jusqu’à 80 dollars.

7. L’économie allemande qui a surperformé celles des autres membres de la zone euro au cours des dernières années va entrer en récession en 2014. En cause, notamment, la baisse de la compétitivité en raison de la hausse des salaires, la baisse des prix de l’énergie aux USA poussant les entreprises allemandes à produire là-bas, la volonté de la Chine de se replier sur sa consommation domestique,…

8. Non seulement l’assouplissement monétaire sera toujours en place mais il montera en puissance et ciblera l’immobilier. Le " quantitative easing " se transformera à 100% en programme de rachat d’emprunts hypothécaires avec un volume de 100 milliards de dollars par mois.

9. Le malaise s’accroît en France où les dirigeants ne trouvent pas de parade au manque de compétitivité et échouent à relancer l’économie. Les prix de l’immobilier s’effondrent affectant la consommation et la confiance. Le CAC 40 chutera de 40% par rapport à ses plus hauts de 2013.

10. Enfin cinq pays –le Brésil, l’Inde, l’Afrique du Sud, l’Indonésie et la Turquie- vont voir leurs devises chuter de 25% par rapport au dollar.

Centrafrique : des civils continuent d'être tués quotidiennement 90 personnes tuées depuis le 8 décembre







Le conflit inter-religieux qui larve la Centrafrique aurait déjà fait près d'un millier de morts depuis le 5 décembre, relève Amnesty International.

Les dernières violences inter-religieuses ont fait près d'un millier de morts depuis début décembre en Centrafrique, a affirmé Amnesty International. L'organisation relève que "des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité sont commis par les deux parties en conflit" et que les tueries continuent.

La plupart des victimes ont été tués dans les représailles de l'ex-rébellion Séléka à Bangui, mais également dans les atrocités des milices d'autodéfense villageoises en province, plus particulièrement dans la région de Bossangoa, selon Amnesty.

Au matin du 5 décembre, les milices chrétiennes "anti-balaka" (anti-machettes) "ont fait du porte-à-porte" dans certains quartiers de la capitale et "ont tué jusqu'à environ 60 hommes musulmans", a expliqué Amnesty.

Les forces de l'ex-rébellion Séléka (au pouvoir depuis mars 2013) "ont mené des représailles à grande échelle contre les chrétiens, tuant près de 1000 hommes en deux jours et pillant systématiquement les maisons des civils", selon Amnesty. Elle précise qu'un "petit nombre de femmes et d'enfants ont également été tués".

Chrétiens contre musulmans

La Centrafrique est plongée dans l'anarchie et le chaos depuis la prise du pouvoir en mars 2013 par la Séléka, une coalition hétéroclite de groupes armés musulmans venus du nord du pays.

Les violences entre chrétiens et musulmans se sont déchainées le 5 décembre, avec l'offensive anti-balaka sur Bangui. Elles ont précipitant l'intervention militaire de la France qui tente depuis lors de désarmer les belligérants et opère en appui à une force africaine, la Misca.

"Malgré la présence" de ces troupes françaises et africaines, "des civils continuent d'être tués quotidiennement, avec au moins 90 personnes tuées depuis le 8 décembre", toujours selon Amnesty.

Poussée de violence

Ces "atrocités sectaires s'intensifient", s'est même alarmé de son côté Human Rights Watch (HRW), dans un rapport également publié jeudi. Elle parle de "plusieurs centaines de morts" et évoque plus particulièrement la situation à Bossangoa.

Les enquêteurs d'HRW y ont observé depuis septembre 2013 "une poussée de violence de la part des milices anti-balaka", qui "ont tué plusieurs centaines de musulmans", entrainant les représailles de la Séléka et de "nombreux crimes contre les chrétiens".