vendredi 20 décembre 2013

François Hollande Echappera t il à une demission humiliante ?

La crise depuis 1974 !


La crise actuelle est le résultat d'un double choc pétrolier, les montagnes de dettes étant héritées de la période post deux premiers chocs (pour retrouver la croissance « trente glorieuses » d’avant).

Mais de toute évidence l’époque tweeto facebookienne préfère la valse des étiquettes financières diverses et variées (« subprimes », « des banques », « de la dette » , « de la Grèce »,  «CDS», « de l’euro », etc), sorte de phase Alzheimique de la civilisation industrielle sans doute.

Ce n'est donc pas un problème d'alternance droite gauche. Les deux partis menant depuis des années la même politique économique et se départageant sur la question des moeurs. 
On devrait d'ailleurs apeller le PS le "Parti des Séxualités"!

La vérité est plus simple. Hollande est très vite (voir les sondages) apparu aux yeux des français au mieux comme un incompétent et au pire comme un imposteur.

Malheureusement pour Hollande, la suite des faits est venu confirmer le sentiment que nourrissaient les français à son égard. C’est cela qui paralyse hollande. Il sait, au travers des nombreux sondages, le peu d’estime que lui portent les français. Et il sait aussi que la réalité économique ne lui offre aucune possibilité sérieuse de rectifier cette image qui ne peut au contraire que s’abîmer encore un peu plus.


Mensonge avant le 6 mai, trahison après...


 François Hollande s’est visiblement trompé (volontairement ou non), et toute la gauche avec lui. Globalement, grossièrement. C’est devenu évident!

L'électeur de gauche ne savait pas qu’une politique de gauche consistait à flexibiliser le marché du travail pour rendre le travail plus précaire, à faire des réformes des retraites dans le même esprit que la droite, à s’aligner sur le principe libéral de la règle d’or alors que partout où elle est appliquée, l’austérité aggrave la récession et la crise, et plus fondamentalement encore, augmente la dette et oblige à rehausser continuellement les prévisions de déficits.

C'est désormais toute une génération qui vient de divorcer avec le Parti Socialiste. Elle ne votera pas UMP ou FN pour autant, elle s'abstiendra en masse et a déjà commencé à le faire!





Le déni accusateur


Logiquement quand on fait une erreur de ce type, on cherche à savoir où l'on s’est trompé. Donc on accueille les critiques avec bienveillance. Car visiblement, les critiques, elles, ne se sont pas trompées. 

Or, c’est la même fermeture qu’avant ! Toujours le même refus d’écouter, d’émettre des arguments. Non , même aujourd’hui, la gauche reste la gauche ; elle n’écoute pas, elle est le bien ! 

On ne parle pas avec la droite, on la dénonce ... 


Aussi, le mieux que puisse désormais espérer notre président à la dérive c’est de finir son mandat "cahin-caha" et échapper à une démission humiliante.

il ne lui reste donc pas d'autres choix que d'opter pour un conservatisme absolu du système jusqu'en 2017 !


Jean Marc Ayrault refait le coup de Chaban Delmas : 1972 Le Retour !


N'en déplaise à l' arrogant Arnaud Montebourg, Mme Fressoz n'a pas un problème avec son cerveau. Bravo à elle d'avoir découvert le "retour vers le passé" de JM Ayrault qui nous refait le coup de Chaban Delmas!


Ayrault dans les pas de Chaban

Le 19 heures de Françoise Fressoz 


«Ayrault refait le coup de Chaban ! » Cette semaine, un lecteur avisé nous pousse à revisiter l'histoire. Amusé, il compare l'offensive fiscale menée ces derniers jours par Jean- Marc Ayrault à celle que l'ancien premier ministre de Georges Pompidou avait osée en 1972 pour tenter de prolonger son bail à Matignon,

Le héraut de «la nouvelle société », qui sentait s'amollir le soutien présidentiel avait demandé un vote de confiance à l'Assemblée nationale et l'avait obtenu. Mais, au moment même où il se croyait sauvé, il avait perdu la partie. Quelques jours plus tard, Pompidou exigeait le départ de Chaban et l'obtenait .

«Cas d'école de la prépotence présidentielle » commentait quelques années plus tard Edouard Balladur qui était à l'époque secrétaire général adjoint de l'Elysée .Sous la Vème République, le président de la République ne peut accepter que le premier ministre s'appuie sur le parlement contre lui.

On n'en est certes pas là. Jean- Marc Ayrault n'a pas demandé de vote de confiance à l'Assemblée nationale. En revanche,, le premier ministre, avant de lancer son offensive fiscale, s’est assuré du soutien de ceux qui réclament depuis le début du quinquennat une vraie réforme fiscale. Or ,ils sont nombreux : cela va des Verts aux communistes en passant par les radicaux de gauche et une bonne partie du parti socialiste.

Ayrault n’a pas, contrairement à Chaban, développé un projet ou une vision opposés à ceux  du président de la République puisque la réforme fiscale faisait partie des engagements de campagne du candidat Hollande. En revanche, le premier ministre a clairement pris le parti de porter la réforme au moment où le président de la République penchait  lui pour mettre les freins .

Depuis la rentrée, François Hollande insistait  sur « la pause fiscale», poussé par une grande partie de ses conseillers et de ses ministres qui lui recommandaient d’abandonner le terrain fiscal pour ne pas ajouter à l’allergie ambiante .

Le couple exécutif n’a pas divorcé mais il ne tire plus exactement dans le même sens . Le premier ministre est à l’offensive sur un projet auquel il croit. Le président de la République en retrait sur une vision qu’il peine à définir. La puissance présidentielle en prend forcément un coup.

Elle est d’autant plus atteinte que François Hollande est trop bas dans les sondages pour pouvoir oser une réplique alors que Jean- Marc Ayrault s’emploie à bâtir ce qui lui avait été refusé au début du quinquennat , lorsqu’il avait cherché l’ alliance avec Martine Aubry : la possibilité de disposer à l’intérieur du parti socialiste d’une majorité qui le soutienne.

Cette situation inédite renvoie aux conditions elles même inédites de l’élection de François Hollande . Le champion de la primaire socialiste avait remporté la mise en dépassant le strict cadre de son parti dans lequel il n’était plus majoritaire. Depuis, il cherche à fabriquer la majorité hollandaise susceptible de l’affermir mais sa politique, dans la crise,  est devenue si illisible et si impopulaire qu’elle le laisse aujourd’hui à découvert.

Union bancaire : and the winner is ... "le contribuable allemand" !

On prend les mêmes et on recommence!


Chut! Il ne faut pas gâcher le noël de françois!


L’accord sur l’union bancaire auxquels sont parvenus les 27 hier n’est en aucun cas historique. D’abord, il ne résoud pas grand chose avec son fond ridicule de 55 milliards. Mais en plus, il consacre la toute-puissance de Berlin, qui y trouve un moyen de défaire en partie ce qui avait été fait avec le MES.

Il y a un grand vainqueur dans cette négociation sur l’union bancaire : le contribuable allemand. Berlin a réussi à bien mieux le protéger que cela avait été fait au moment du MES. Et comme sous Nicolas Sarkozy, l’Allemagne dicte ses conditions à une France qui accepte toutes les contraintes bien sagement.

L’Allemagne obtient tout ce qu’elle veut


Il est assez étonnant que cela ne soit pas tellement souligné dans l’analyse médiatique de l’accord trouvé par les ministres de l’économie des 27 mercredi. Dans le détail, les membres de l’Union Européenne, après s’être mis d’accord pour faire de la BCE l’instance de régulation des grandes banques de la région,  se sont accordés sur des règles communes pour renflouer ou liquider les banques européennes qui en auraient le besoin. L’Allemagne a bien protégé ses intérêts en obtenant que le seuil retenu pour la supervision des banques épargne ses caisses d’épargne régionales, qui financent l’industrie.

Comme le rapporte ce papier du Monde, les pertes seront d’abord imposées aux actionnaires, puis aux créanciers, en fonction de leur niveau d’assurance (des moins bien assurés jusqu’aux plus seniors) et en dernier recours aux déposants, au-delà de 100 000 euros. Ensuite, pourront être sollicités des fonds nationaux de résolution, financés par les banques et enfin des ressources soit nationales, soit européennes. Un fond de 55 milliards sera monté d’ici à 2025 par des prélèvements sur les banques, mais cette somme est totalement ridicule au regard de la crise de la 2008. Après 2025, le MES pourrait servir, mais les conditions sont encore très floues, et cela est très lointain.

En fait, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Finlande voulaient absolument éviter tout recours à l’argent public. En clair, les pays créanciers voulaient quelque part revenir sur les engagements pris avec le MES, qui permettaient d’utiliser l’argent pour les banques de tous les pays. Avec ce nouveau mécanisme, il devient extrêmement peu probable que les contribuables allemands puissent être mis à contribution pour le sauvetage d’une banque étrangère. Non seulement Angela Merkel a réussi à éviter d’engager son pays plus encore, mais elle a réussi à faire reculer ses engagements !

Union bancaire : la victoire par KO de Berlin - AgoraVox le média citoyen

Centrafrique : Insurrection Armée Contre Les Tchadiens (Nos Alliés)



APRÈS PLUSIEURS JOURS DE CALME, ÉCHANGES DE TIRS HIER SOIR


source : A la Une | Actualité - Vosges Matin

VIOLENTS COMBATS À BANGUI


Flambée sans lendemain ou reprise des tueries ? Des tirs d’armes lourdes retentissaient dans la capitale centrafricaine hier soir. Aucun bilan n’était disponible après ces combats nocturnes.

À la tombée de la nuit, hier soir, des affrontements violents ont éclaté dans la capitale centrafricaine. Dans le quartier nord de Gobongo, à PK12, à la sortie de la ville, des groupes ont échangé des tirs d’armes automatiques, de mitrailleuses 12-7 et de roquettes. Des détonations plus fortes retentissaient, laissant supposer que des armes plus lourdes étaient employées. Alors que le couvre-feu était en vigueur et que l’intensité des tirs redoublait, il était impossible d’approcher de la zone de combat qui semblait s’étendre vers le quartier de Miskine, en direction du centre.

Selon les premiers témoignages recueillis sur place, le premier incident aurait éclaté alors que des individus armés, identifiés comme des Tchadiens, emportaient des civils dans leur pick-up, pour une destination inconnue mais sans doute funeste. Des milices chrétiennes anti-balaka, très présentes dans les faubourgs, auraient répliqué, déclenchant l’enchaînement des violences. L’armée française et la force africaine Misca se dirigeaient sur les lieux en soirée mais n’ont pas communiqué officiellement. Aucun bilan n’était disponible.

Plus tard, des tirs puissants étaient audibles depuis l’hypercentre de Bangui qui s’apprêtait à passer une nuit agitée. Les 5 et 6 décembre, une flambée de violences avait déjà semé la mort dans la ville. Les ONG estiment à près d’un millier de tués, par balles et machettes, le nombre des victimes.

Climat exacerbé
Il ne sera possible de constater l’ampleur de ces nouveaux affrontements que ce matin. En pleine nuit, dans une ville qui n’est qu’un lacis de pistes et de ruelles sans éclairage, il est parfaitement impossible, même pour des militaires entraînés, de pénétrer profondément dans les quartiers d’où les tirs viennent de partout. Flambée de violence sans lendemain ou vrai reprise des combats ? Il est trop tôt pour le dire dans un climat où les haines entre chrétiens et musulmans sont exacerbées.

En tout cas, ce nouvel épisode dramatique tranche fortement avec les propos rassurants du général Soriano, patron de l’opération française Sangaris, qui deux heures avant, au camp français de l’aéroport M’Poko, évoquait « le pacte de confiance » passé avec les autorités de transition. « Les éléments armés sont cantonnés dans les casernes avec interdiction de sortir en ville », expliquait-il : « La situation s’améliore jour après jour. La vie économique reprend. Le désarmement se poursuit, quartier par quartier ».

Calme trompeur ? Le jour même, nous étions passés en 4x4 au PK 12, là où les affrontements se déroulaient hier soir. Tout semblait parfaitement tranquille.

De notre envoyé spécial en Centrafrique Ludovic BASSAND

« Les responsables des atrocités devront rendre des comptes. C’est un élément très important pour prévenir de nouvelles violences »

France-Monde | La mise en garde de Washington Washington met en garde - Vosges Matin

Pour cause De Mauvais Temps la Fin Du Monde Est Repoussée à 2014 !


Armageddon de salon

La fin du monde annoncée n'a pas eu lieu, les spectateurs déçus rentrent chez eux dégoutés d'être encore vivants dans ce monde de brutes. Dieu n'a pas encore décidé de tous nous envoyer "ad patres" malgré toutes nos fautes. 

Ce n'était que partie remise, car pour 2014 vont fleurir encore des interprétations erronées souvent volontaires à des fins commerciales. Voyez le nombre de livres parus sur le sujet, notamment. Et les journalistes ne sont pas en reste.
Par contre si le monde continue comme il le fait actuellement, c'est sur et certain que nous irons de pire en pire vers des catastrophes écologiques, économiques, sociales et sécuritaires etc.

Fin du monde : comment la Terre sera (encore) détruite en 2014


La prophétie des Mayas s’est avérée fausse. Les comètes et les météorites sont passées à côté de la Terre sans l’effleurer, à l’exception de celle de Tcheliabinsk. Est-il possible que nous puissions enfin respirer en paix ? Certainement pas. Deux scénarios de fin du monde nous sont proposés pour 2014…
Pour ceux qui l’auraient oublié, il y a d’un côté l’apocalypse, qui s’enracine dans les mythes et légendes d’un peuple qui a depuis longtemps disparu (en 2014, c’est au tour des Vikings de nous effrayer en pronostiquant une fin du monde proche et inévitable) ; de l’autre, il y a la fin du monde « cosmique » (selon les prévisions, l’année prochaine, le monde vivant sera détruit soit par un nuage acide, soit par un nuage de poussières cosmique – les scientifiques n’ont pas encore de certitude – provenant du centre de la galaxie et détruisant tout sur son passage). Quoi qu’il en soit, mieux vaut connaître le visage de son ennemi.

Premier scénario : Ragnarök, le 22 février 2014


Voilà ce que décrit le spécialiste Vadim Chtcherbakov :

« Le 22 février 2014 ne différera en rien de tous les jours suivants ou précédents. Les médias essaient de créer une sorte de frénésie autour de cette date comme dans le cas de la « prophétie des Mayas ». En réalité, dans les mythes de Ragnarök, que l’on traduit souvent comme « la mort des dieux », aucune date précise n’est indiquée. De plus, si vous prenez en compte les événements qui ont précédé la fin du monde germano-scandinave, et que vous les comparez à la situation actuelle, alors il devient clair que tout cela n’est que spéculation. Dans le recueil des chants antiques sur les dieux et héros de la mythologie scandinave « La jeune Edda », « Edda l’ancienne », on évoque un hiver colossal de trois années « Fimbulwinter », qui doit précéder Ragnarök. Or comme nous avons pu le voir, au cours de ces trois dernières années le cycle des saisons s’est poursuivi. »

Cette année, l’année dernière et l’année d’avant, en Russie, tout au moins, il y a eu un été. Ragnarök ne devrait donc pas nous menacer. Mais qui sait ? Peut-être que dans certains pays les gens n’ont pas pu profiter des jours brûlants de juillet et ils sont plus en danger que nous…

Deuxième scénario : un nuage acide mortel le 1er juin 2014


Pour ce qui est du nuage acide géant d’une taille de 16 millions de kilomètres carrés, généré par un trou noir, et venant vers nous à grande vitesse depuis le centre de la galaxie, d’après les données de l’observatoire américain Chandra, il devrait nous atteindre le 1er juin 2014 et détruire toute la civilisation. Aussi étonnant que cela puisse paraître, les chercheurs américains ont constaté que ce nuage détruirait tout sur son passage : les planètes, les étoiles et les astéroïdes. Il est donc impossible de lui échapper. Voilà des nouvelles enthousiasmantes. Je me demande combien de temps prendra l’anéantissement de notre monde. Si l’on en croit les prévisions de cet observatoire, ce nuage se déplace à la vitesse de la lumière. Donc nous n’aurons même pas le temps d’avoir peur et de réaliser ce qui arrive car nous serons déjà morts. Mais les scientifiques russes n’y croient pas.

L’astrophysicien Mikhaïl Odintsov a déclaré à la La Voix de la Russie :

Découverte dès 2005. Ils avaient alors réellement indiqué que des substances gigantesques telles que nous n’en avons jamais vu seraient rejetées par un trou noir. C’est là-dessus que l’histoire s’achève. Des émissions ont eu lieu dans l’amas de galaxies MS 0735 7421 qui se trouve à 2,5 milliards d’années lumière. Et même si l’on suppose que le nuage acide se déplace à la vitesse de la lumière, ce qui est impossible compte tenu de sa masse et d’autres facteurs ne lui permettant pas d’atteindre cette vitesse, alors ce nuage nous atteindra dans un avenir très lointain. Car une année lumière ce sont environ dix trillions de kilomètres. Maintenant calculez : le chiffre de 10 000 000 000 000 km multiplié par 2 500 000 000 années-lumière et vous saurez quand le «nuage» arrivera jusqu’à nous. »

En clair, d’ici le début du mois de juin, il n’arrivera pas jusqu’à nous… Mais tout le monde attend avec impatience qu’au moins l’une des prophéties, qu’elle soit mythologique ou scientifique, se réalise. Il ne faut pas toujours promettre et tricher.

Autrement, nous ne croirons plus aucune annonce de la fin du monde. 

Fin du monde : comment la Terre sera détruite en 2014 - Dernières infos - Société - La Voix de la Russie

Si Une Failltte Bancaire A Lieu Avant 2025 l'Union Bancaire Ne Jouera Pas!



Les contribuables paieront quand même pendant 10 ans


Problème: ce n'est qu'en 2025 que le fonds SRM sera opérationnel et pleinement mutualisé à travers les banques européennes. Pour les 10 ans à venir, il faudra se servir du MES (Mécanisme européen de stabilité) en guise de "filet de sécurité". Rappelez-vous, c'est la super-cagnotte de 500 milliards d'euros, alimentée par les Etats pour éteindre des situations explosives en Grèce ou en Espagne. Mais ce recours n'a pas recueilli tous les suffrages: certains Etats hésitant à fournir encore leurs euros aux banques étrangères.

Les Allemands en font partie. En effet, les Etats ont constitué le MES proportionnellement avec leur poids, ce qui place l'Allemagne au rang de plus gros contributeur du continent. Et elle ne veut pas payer pour les négligences des banques étrangères. "Il faut la comprendre", tempère Michel Barnier sur le blog Coulisses de Bruxelles, "elle sera contributeur important en cas de crise. Ce qui s’est passé en Europe depuis 20 ans a aussi fragilisé la confiance mutuelle".

Les discussions de la nuit de mercredi à jeudi ont porté en grande partie sur ce "filet de sécurité" public à mettre en place pour que le système puisse fonctionner en attendant. Selon un document provisoire qui circulait mercredi, le MES sera bien impliqué dans le dispositif mais ne pourra pas prêter directement aux banques. Les Etats devront donc d'endetter auprès de lui, avant de prêter l'argent européen aux banques. De quoi sérieusement relativiser la portée à court et moyen terme de cette union bancaire.

Les regards se portent désormais sur la Slovénie, qui a évalué à 4,8 milliards d'euros le montant nécessaire pour recapitaliser ses banques (15% de son PIB). Le petit pays qui a rejoint l'euro en 2007 affirme pour l'instant être en mesure de se débrouiller seul, mais il sera peut être le premier test grandeur nature de l'accord historique de ce 19 décembre. Son objectif de simplification de la gestion des crises sera rudement mis à l'épreuve.

Union bancaire : l'Europe invente une usine à gaz

La loi bancaire est une trahison du peuple

Encore Un Pas Vers Le Fédéralisme que nous avons refusé en 2005!





 La trahison que constitue l'adoption de la loi bancaire ne doit pas être source de désespoir mais d'une ardeur nouvelle : car nous sommes dans une guerre mondiale contre le monde de la finance. C'est dans ce cadre stratégique que Jacques Cheminade, après avoir démonté la fausse réforme Moscovici promue par le lobby bancaire, a posé l'alternative du crédit public pour reprendre les rennes de l'économie. Mais le péril financier qui pèse sur nos têtes met en danger l'existence de la société ; la seule porte de sortie c'est de couper les banques en deux, et vite. Le défi est de bâtir un mouvement autour de cette alternative pour pouvoir inspirer le peuple et juguler la montée de l'impuissance et de l'extrémisme politique qui ne sont que le corollaire de la désintégration financière.