jeudi 19 décembre 2013

Pour mettre un terme au mythe du Front populaire



Pour mettre un terme au mythe du Front populaire... ou l’hypocrisie de la gauche dans toute sa splendeur.

En matière de répression sociale, on n’est jamais mieux servi que par ceux qui nous représentent et parlent au nom de "la gauche", du moins tant que la règle du jeu n’aura pas été changée.

Ainsi, le pire est de faire croire que le gouvernement à direction socialiste est une victoire de "la gauche". Car les citoyens modestes sont de ce fait incapables de reconnaître l’ennemi, car on l’a déguisé en ami. 

Édouard Martin Un Anti Ayrault ?



La promotion accélérée de Martin semble confirmer que Jean-Marc Ayrault à Matignon n'est plus, sauf miracle, qu'en sursis.

Mais l'homme gagnerait énormément à se montrer demain moins arrogant. La politique, ça va, ça vient.



L'homme qui a dit oui à Hollande et non à Ayrault


Un candidat hors PS, c'est bien. Qu'il soutienne le parti, c'est mieux. Or, avec Edouard Martin, rien n'est moins sûr. Le syndicaliste s'est illustré pendant la bataille de Florange par des déclarations très dures à l'égard du gouvernement et particulièrement Jean-Marc Ayrault.

Sur le plateau de France 2, mardi soir, Edouard Martin a précisé que ses déclarations passées étaient "à remettre dans leur contexte". Sauf qu'il a la rancune tenace.


Le syndicaliste et le traître


En avril, dans son livre Ne lâchons rien, il qualifié le Premier ministre de "traître". Et ce mercredi, il a rappelé qu'il n'était pas candidat "pour défendre la politique du gouvernement".



"Jean-Marc Ayrault, c’est celui qui nous a trahis le 30 novembre au soir lorsqu’il parle à la télé et écarte une nationalisation du site de Florange".


 "J’ai malheureusement peur d’avoir compris : c’est qu’il y a eu des règlements de comptes politique. Jean-Marc Ayrault a réglé le compte de Florange mais en même temps il a essayé de régler le compte de Montebourg"

"On a joué le jeu. On a voulu montrer à Paris qu'on pouvait être des partenaires. Ayrault, hier soir, n'était donc pas au courant de la trahison de Mittal ?"


 "Il n'y a qu'Ayrault et les imbéciles pour croire [Mittal]. Soit Ayrault est un imbécile soit il est complice"


E.Martin : « Ayrault s’est servi de Florange pour avoir la peau de Montebourg ! »


Martin aime les "roms" mais pas Valls...

Comme rien n'est simple, interrogé sur le dossier des Roms, Martin fait clairement comprendre qu'en ce qui le concerne, pour l'après-Ayrault, il ne veut surtout pas de Valls. 

Non seulement il confie qu'à l'époque il était "sans hésitation" sur la "ligne Duflot" mais, en plus, il fait la leçon au ministre de l'Intérieur, et quelle leçon! Valls aurait "oublié d'où il vient, que lui non plus n'est pas né Français" (né à Barcelone, Manuel Valls a été naturalisé à 20 ans. Martin est né, lui aussi, en Espagne)... Malaise!



Édouard Martin : De l'Incrédulité Au Dégoût…

Ça, c'était avant!

Il y a plus d'un traître qui s'appelle Martin!


Monsieur Martin a été démarché par la rue de Solférino en remerciement de son tact et de sa retenue lors de la visite de François Hollande à Florange. 

La Lorraine se meurt et le syndicaliste Martin a accompagné le déclin, cela depuis 1993. Il aura toujours perdu. Je ne vois pas l'utilité de voter pour un loser. il n'apportera rien ni à la Lorraine, ni au grand Est et encore moins à l'UE.  Rien de nouveau du côté du Parti Socialiste quand à l'avenir de la jeunesse, sauf à maintenir la caste. 

De ce point de vue M Martin s'est renié.


Un peu triste...Les collègues de Martin, dont le reclassement n'a pas été aussi brillant, doivent apprécier son engagement et son jusqu'auboutisme pour défendre une cause, la sienne, dans un parti libéral et multiculturaliste qui a abandonné la classe ouvrière et employée, classe qui le déteste d'ailleurs. 

Le jour où l'on rétablira l'esclavage, la CFDT négociera le poids des chaînes..




EDOUARD MARTIN MANGE DANS LA MAIN DE SES BOURREAUX !


En août 2013, il déclarait « La Lorraine a souvent été trahie». Qui aurait pu s’attendre à ce que la « figure du combat » des ouvriers pour le maintien des hauts fourneaux de Florange devienne lui-même coupable d’une telle trahison.

A l’origine de « la promesse de Florange », trahie par François Hollande qui a abandonné les ouvriers à leur triste sort, Edouard Martin se voit offrir une reconversion en béton !

En acceptant d’être tête de liste du Parti de la rue de Solférino dans le Grand Est, Edouard Martin, accepte de manger dans la main de ceux qui ont mis à mort ses anciens camarades de lutte et collègue ! Il rejoint le camp de l’austérité européenne, des délocalisations et du Grand Marché Transatlantique.

Cela aurait été risible si Mr Edouard ne contribuait pas ainsi au brouillage du débat politique. Comment Monsieur Edouard peut-il espérer défendre la sidérurgie française au niveau européen, dans les rangs solfériniens, alors que ceux-là votent, en Europe, tous les traités et directives qui encouragent dumping social, délocalisations et impunité de tous les Mittal du monde.

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