jeudi 12 décembre 2013

Comment Dénoncer Que C'est La Gauche PS Qui Casse Notre Code Du Travail?




La droite "MEDEF" version Solférino c'est maintenant!



"La droite n’avait pas osé s’attaquer ainsi à l’inspection du travail, ce n’est pas à la gauche de la faire."

"....quant à la suppression des élections prud’hommes ce n’est pas non plus à la gauche de faire ça."

"Les idées de Mme Le Pen, elles reposent sur le chômage, la misère et l’aggravation des inégalités. Si vous diminuez les retraites, vous donnez du champ à Mme Le Pen, elle peut dire que la gauche et la droite c’est pareil. " (blog de filoche)

Cette condamnation ne vaudrait que si le PS était de gauche, mais il ne l'est pas.


Michel Sapin est très fier de sa concertation avec les syndicats de l'Inspection du travail, mais de cette concertation il tait l'unanimité syndicale contre le projet présenté par Sapin.


C'est la méthode Solférinienne, ils invitent les représentants représentatifs
des salariés concernés par leurs mauvais coups, écoutent leurs critiques, appliquent leurs mauvais coups dont ils n'ont pas changé une ligne et affirment s'être concertés avec eux ?

La casse de Michel Sapin, un homme qui est à la gauche ce qu'un sapin vide de cadeaux est à Noël, combine une réforme statutaire divisant les agents et une réforme des pratiques de contrôles.

L'exemple "Tefal" ou une inspectrice du travail prétend faire son travail, ne pouvant être admis par le patronat, la suite est logique sachant que le PS aime à anticiper leurs désirs.

Le PS propose donc que tous les contrôleurs deviennent inspecteurs, passant donc de catégorie B à catégorie A, sympa de prime abord.

Mais ces "promotions" sont tout d'abord prévues étalées sur 10 ans, et ces nouveaux inspecteurs seront encadrés par des Directeurs d'Unité de Contrôles (DUC) ça ne s'invente pas.

Et voici comment sous couvert de promotion de quelques uns on déqualifie tous les autres.
Ces "DUC" remplaçant les anciens chefs de services qui étaient eux- mêmes inspecteurs.

Nous pouvons être assurés que l'UIMM le patronat de la métallurgie et le MEDEF doivent d'ores et déjà disposer de la liste nominative de ces nouveaux "DUC" qui veilleront sur le bien être de nos chers patrons en supervisant intelligemment les méchants inspecteurs du travail .

Non, ce ne sera pas de la gauche que viendra ce mauvais coup porté à l'inspection du travail, mais de ce PS là.

http://www.filoche.net/2013/12/11/intervention-au-bn-du-ps-du-10-decembre-en-presence-de-michel-sapin-sur-l%E2%80%99emploi-les-travailleurs-detaches-l%E2%80%99inspection-du-travail-les-elections-prud%E2%80%99hommes/

Centrafrique : Réconciliation ou Apocalypse!

"Nous Présidents pompiers pyromanes..."



Centrafrique: Le chaos

Publié par CENTRAFRIQUE LIBRE le 12 mar 2013

Dans trois jours, les « libérateurs » comme on les appelait auront 10ans de règne. la RCA ne jubilera sans doute pas pour cette libération, car elle est à moitié occupée par un mélange hétéroclite de rebelles. L’incurie des pseudos libérateurs a conduit la RCA à la catastrophe. Le pays est devenu en effet, ingouvernable.

Bangassou, la plus grande ville de l’Est et capitale du Mbomou et de la région sanitaire numéro 5 n’est plus sous le contrôle des autorités Centrafricaines, et d’ici quelques jours la chute de la ville d’Obo, capitale de la préfecture  du Haut Mbomou, située à la frontière du Sud Soudan, est inéluctable. Ce chef lieu  qui se trouve à 1200km de Bangui  est dépourvu de tout et abandonné depuis des années.

Les populations de ces régions déjà meurtries par cinq années d’occupation des psychopathes du seigneur de guerre ougandais Joseph Kony, vivent une situation dramatique dans une totale opacité des dirigeants prostrés à Bangui et de la nonchalance de la communauté internationale à intervenir.

Les peines de ces populations dépassent de loin  celles vécues par les maliens après la prise de la partie Septentrionale de leur pays par les islamistes. Avant le déclenchement des hostilités, les opérateurs économiques de ces zones parcouraient jusqu’à 2500km, soit deux semaines au minimum de voyages dans des conditions draconiennes pour gagner Douala, la capitale économique du Cameroun, pour y effectuer des achats de marchandises.

Depuis le 10 décembre qui marque le début des attaques de la Seleka, les commerçants de ces localités sont coincés à Bangui après leur séjour à Douala, faute de nombreuses barrières sur les  routes et de l’ aggravation de la situation sécuritaire.

Sans la mise en place  d’un corridor humanitaire pour faciliter la circulation des personnes et des biens dans les zones affectées par le conflit, des centaines de centrafricains vont périr. Car les hôpitaux, les dispensaires, et les petits centres de santé manquent de médicaments et ne peuvent être ravitaillés.

Les femmes enceintes vivent avec la peur au ventre. En cas de complications au moment de leur accouchement, elles ne peuvent bénéficier d’une césarienne, utile à la préservation de leur vie et celle des nouveaux- nés, car les groupes électrogènes sont non seulement aux arrêts à cause de leur vétusté, mais il y a aussi une pénurie de carburant. On ne manque pas également de signaler une carence criante sur l’éffectif de personnels soignants.

Malgré ce drame sans précédent, ni les officiers des Forces Armées Centrafricaines, ni les intellectuels qui collaborent avec le régime ne secouent leur apathie pour convaincre le président de Bangui à changer de politique.

Les Centrafricains doivent impérativement se réconcilier le plus vite possible s’ils veulent garder leur pays, car l’apocalypse est proche.

Wilfried Maurice SEBIRO Centrafrique: Le chaos | CENTRAFRIQUE LIBRE

Centrafrique : Un Pays Explosé Depuis Mai 2013


DE LA MECONNAISSANCE D'UN PAYS A LA PERVERSITE POLITIQUE

Comte Pierre De Lacan


Il n'est pas nécessaire de creuser bien loin pour se rendre compte que, comme on dit, le cas centrafricain est totalement inconnu de ces rares fées encore se penchant sur le berceau de sa destinée.

Des accords de paix furent signés à Libreville en Janvier dernier, initiés manifestement par des gens qui ne savaient rien, mais vraiment des réalités politiques centrafricaines.
Et l'on peut à souhait mésuser de la qualité des juristes ayant pondu de tels textes.
C'eut pu être des imbécillités ponctuelles.

Même un étudiant universitaire de première année de Droit n'aurait pas fait pire.
Un texte de droit respecte ce schéma minimum.
Une introduction explicitant le contexte, un corps de texte détaillant ce qui doit être fait, la considération des impondérables, et une sortie.
Ce minimum d'écriture juridique n'a pas été respecté. Disons, n'était manifestement pas connu.
Et nous voilà dans une situation politique de blocage.

Car depuis, tout l'international, l'ONU incluse reprend le fait et insiste sur le respects de ces accords idiots de Libreville.
Preuve évidente que tous ces gens n'ont jamais lu les articles contradictoires des accords de Libreville.
En gros, ils font des communiqués pour le genre, rien de plus.

Depuis, cela a fait des petits. 
Voici ressorti de sa boîte l'antique CNT, déjà usé et bien éculé dans le passé et sans efficience.

CNT OUTIL POLITIQUE ?


Commençons par le réalisme.
Le pouvoir en Centrafrique a été gagné militairement suite à un coup d'état par la Séléka. Fait incontournable. Si doute, il est où Bozizé ?
Chose dans la culture du pays où l'accession au pouvoir doit toujours à une exception près, se passer toujours par le jeu des armes.

Rien de nouveau dans le folklore local

Un putschiste se fait bouter dehors par d'autres putschistes. La tradition à la mexicaine est bien respectée.

Mais dans le cas de la Séléka, c'est de l'inédit.
- Des exactions quasiment en masse dans tout le pays.
- Et corollairement, le pays n'a jamais été aussi libre pour s'exprimer.
Paradoxe !
Jamais depuis que la Séléka est là les gens n'ont autant ouvert la bouche. Jamais on a vu autant de groupes pour ceci et cela sortir de terre comme des champignons.

Sous Bozizé, c'était bouche cousue ! Silence dans les rangs, personne ne mouftait.

Le Conseil National de Transition ?
Rien d'original là dedans.
Nom utilisé par les insurgés lybiens luttant contre le régime de la Jamahiriya arabe libyenne dirigé par Mouammar Kadhafi. 
10 ans plutôt, les congolais de la RDC l'avaient déjà utilisé, et même un certain François Bozizé localement aussi avant.
On fit du neuf avec de l'ancien.
Mais l'important n'est pas là.

C'est de voir la CEMAC et CEEAC exiger de voir dans ce CNT toutes les composantes représentatives de la Centrafrique.
Ca veut dire quoi tout ça ?

RIEN ! JUSTE UN BORDEL POUR DES PUTAINS OPPORTUNISTES

Car c'est d'une méconnaissance politique sans précédent.
Le CNT se substituant à l'assemblée nationale, on peut dès lors s'interroger sur la nature de ces dites 'composantes représentatives.'
Si on se substitue à l'assemblée nationale, cela ne DOIT être que POLITIQUE, et pas y mettre des farfelus.

Je ne reviens pas sur le fond, ma consoeur Sandra a déjà abordé le sujet déjà et longuement.
C'est l'angle politique qui m'intéresse.
Et ma question tient simplement en ceci : 
LE CNT SERT A QUOI ?

Politiquement parlant, il y a cette chose d'un côté et le gouvernement de l'autre.
Et....Balle dans le camp du gouvernement qui peut parfaitement gérer le pays sans même écouter les bruits du CNT.
Mécaniquement, tout ça laisse les mains libres à Michel Djotodia qui se trouve dans une position de dictateur.
Pas de représentation du peuple en face de lui, et un PM sans consistance, il peut faire ce qu'il veut.
Eh oui ! C'est ça la leçon à tirer de ces micmacs imbéciles.

Tout ça pourquoi ?


Simplement pour donner un semblant de légitimité à ce qui ne l'est pas.
Il faut habiller de 'normalité' républicaine un coup d'état.
Avant, quand la France gérait tout, c'était plus simple.
On ne parlait pas de Président auto-proclamé.
On validait et hop ! tout allait bien...Comme on validait les Bozizé, Deby, N'Guesso etc...

Ces mêmes Deby et N'Guesso illégitimes eux-mêmes qui font la loi maintenant en Centrafrique.
C'est comme si on confiait la sécurité d'une banque à ses propres voleurs.

Michel Djotodia peut lui aussi dire : 'en quoi eux là seraient-ils plus légitimes comme présidents que moi ?".

On parle des exactions réelles et effectives des Séléka, mais....Aurait-on oublié les crimes sans nom des Cobras de Sassou N'Guesso ? Les exterminations d'opposants en nombre d'Idriss Deby ?

Bien sûr ! un crime n'en excuse pas un autre. Mais tout de même.

Politiquement parlant, suivant le contexte toujours sanguinaire de cette Afrique centrale, Michel Djotodia n'est pas moins illégitime que Bokassa, Kolingba, Bozizé, Deby ou N'Guesso.

On se doute dès lors que le problème est ailleurs.
Et pas chercher loin...
Ce sont maintenant des putschistes qui sont à la tête des différents organes inter-régionaux.
Ce qui n'était pas le cas du temps des Bokassa et autres Bozizé.
Ces organes ou équivalents, à l'époque avaient moins de poids.

Et nous voilà lancés dans un jeu de complète hypocrisie politique, de gens les mains ensanglantés venant dicter la loi à un pays qu'ils ne connaissent même pas. 

Car que veulent-ils tous ?


Que les dérives de la RCA ne débordent pas chez eux. C'est tout !
Ils n'ont que faire de la Centrafrique, ils ont simplement peur pour leur pouvoir sanguinairement acquis.
Raison expliquant le peu d'application mise à écrire les différents accords auxquels les centrafricains doivent se soumettre.

Des échos disent que l'ONU devrait mettre la RCA sous coupe, sous tutelle en quelque sorte.

Mais quel pays mis sous tutelle de l'ONU s'en est-il sorti ?
Je n'en connais pas.
A chaque fois que ce fut fait, c'était un désastre.

Et cette suggestion stupide vient de Nicolas TIANGAYE, parti se plaindre comme un enfant immature auprès de l'ONU.
Il a simplement oublié l'essentiel...C'est lui le Premier ministre de ce pays qu'il ne cesse de dénoncer ailleurs.

En acceptant le fait d'être là où il est, il est en conséquence solidairement responsable.
Il n'y a pas d'un côté Mr Nicolas Tiangaye, le preux chevalier sans tâche, et les autres de l'autre.
Un Premier ministre est là pour se mouiller, s'investir, agir.
En tant que chef du gouvernement, sa tâche ne consiste pas à se défausser en permanence, mais d'y aller !
A lui de donner des ordres pour faire rétablir la sécurité dans le pays.
A lui de dire à Michel Djotodia ce qui va et ne va pas dans le pays, les yeux dans les yeux.
A lui de monter au front, de battre la campagne pour au moins rassurer la population avec des paroles.
A lui d'aller en RDC, Zongô, c'est en face de Bangui, pas au pôle Nord, pour parler aux réfugiés, les rassurer là bas aussi.

Il n'a même pas fait un minus de tout cela.
Au contraire, il part en Occident pour se plaindre de ce qu'il pouvait lui-même corriger.
Cet homme est en retard de 70 ans.
La colonisation est terminée, politiquement parlant s'entend.
La Métropole n'est plus à Paris, à New York où ailleurs, mais dans son propre bureau à Bangui.

LES CONSEQUENCES


Ne nous voilons pas la face.
Si échec de Nicolas TIANGAYE, comme c'est bien parti pour, les rébellions dans le pays vont recommencer de plus belle.

La Séléka va imploser pour redevenir ce qu'elle était avant, des entités militaires hétéroclites et opposées.
Et là, ce ne sera plus des gens voulant ceci ou cela pour LA CENTRAFRIQUE, mais des gens qui feront cette fois-ci SÉCESSION.
Car le principe d'une Centrafrique unie aura fait long feu, échoué.

Est-ce à tout cela que pense Michel Djotodia dans son actuelle tournée dans la sous région ?
Je n'en sais rien, je ne suis pas dans sa tête.

Néanmoins, je puis dire une simple chose.

Avec environ 6.000 séléka presque dans la nature, il suffirait au premier venu avec un peu d'argent pour les relancer pour des intérêts personnels. Et primairement, pour faire exploser la RCA en tant que pays.
Pour m'être un peu renseignée sur le sujet, je sais qu'il suffirait de simplement 3 millions d'euros pour que le Nord de la RCA ne soit plus centrafricain.
Et qui empêchera un déterminé de le faire ?
La CEEAC ? La CEMAC ?
La bonne blague oui ! le pays est déjà explosé.

© Mai 2013 LNC