La Révolution française croyait réaliser l’égalité pour tous
Sous la carrosserie égalitaire de notre République, c’est une forme d’aristocratisme inavouée qui fait tourner le moteur .
Et la machine grossit les rangs des cancres sans étoffer ceux de l’élite…
Les enquêtes de PISA nous prouvent que justice sociale et efficacité vont de pair.
La médiocrité des scores moyens obtenus par la France est en grande partie imputable à l’ampleur des écarts entre latête et la queue de peloton, et à la part importante d’élèves à la traîne.
Ce que disent des rapports officiels :
- Le poids de l’origine sociale des élèves sur leurs performances est près de deux fois plus fort en France qu’en Islande, en Finlande ou en Corée du Sud.
- Les universités françaises n’accueillent aujourd’hui que 11 % d’enfants d’ouvriers contre 30 % de cadres supérieurs.
- A diplôme égal, seulement 60% des fils d’ouvrier ou d’employé sont parvenus à la catégorie "cadres et professions intellectuelles supérieures".
- Un enfant d’ouvrier a 2,5 fois plus de risques de redoubler qu’un enfant de cadre . Sa scolarité a deux fois moins de chances d’aboutir au baccalauréat.
- La prétendue école républicaine démocratique pour tous produit la pire des attitudes discriminatoires : la discrimination des enfants à 5 ans, à 7 ans !
- Inégalité, "racisme-social", voilà les devises de l'Éducation Nationale.
Un mal français
Cela fait des années que l'éducation nationale veut niveler par le bas les élèves, il suffit pour s'en rendre compte de consulter le pourcentage de bacheliers entre 1962 et 2013, on en est bientôt au slogan "Le BAC pour tous les élèves". Que l'on s'étonne pas aujourd'hui d'observer la 25ème place occupée par la France dans ce classement.
Les chinois ont beaucoup utilisé la télévision éducative pour élever le niveau scolaire, apprendre l'hygiène, le savoir vivre, les comportements, même des règles très élémentaires. Pourquoi ne pas faire de même en France, au lieu de diffuser des émissions ou des films ou des séries qui souvent n'ont aucune valeur intellectuelle et présentent même des exemples toxiques pour la Société .
Rapport Pisa sur l’éducation : la France championne… des inégalités scolaires, Actualités
"C'est bien parce que les Nations unies allait voter une résolution autorisant l'armée française à intervenir que les massacres ont eu lieu."
En Centrafrique, le beau scénario diplomatico-militaire français a dérapé...
Secret Défense
Les massacres de jeudi ont contraint l'Elysée à accélerer le mouvement.
Les massacres qui ont eu lieu, jeudi en Centrafrique, ont fait - si l'on ose dire - une victime collatérale : le beau scénario diplomatico-militaire conçu par les dirigeants français, François Hollande en tête. Tout était écrit comme sur du papier à musique. Jeudi, vote d'une résolution par le Conseil de sécurité des Nations unies d'une résolution autorisant une opération franco-africaine. Vendredi et samedi : sommet de l'Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique. Et dimanche, début des opérations sur le terrain. Beau comme un jardin de Le Nôtre...
Patratas ! Jeudi matin, des violences éclatent en Centrafrique, sans doute les pires depuis le début de l'année. Qui est responsable ? Dans la soirée, les responsables militaires français - qui ont, pour l'occasion, repris leurs réunions quotidiennes dans le bureau du directeur de cabinet du ministre de la Défense - n'avaient qu'une idée assez imprécise de ce qu'il s'était vraiment passé. Le scénario le plus probable est celui d'une attaque de partisans de l'ancien président Bozizé contre la Séléka, qui a pris le pouvoir en mars dernier. L'attaque a mal tournée et s'est soldée par des massacres à caractère, en partie, interconfessionnels.
Une chose est sûre : ce n'est pas un hasard de calendrier !
C'est parce que les Nations unies allaient voter une résolution dans la journée et que l'armée française se préparait à intervenir que les massacres ont eu lieu. Manière de prendre date et de se remettre dans le jeu. Fatalité africaine ? Pas si sûr. Le beau scénario concocté par Paris présentait un point faible : entre l'annonce d'une action militaire - depuis plus d'une semaine - et son déclenchement, s'est créée une zone de tous les dangers, un moment d'apenseteur. S'agissait-il, en donnant de la grosse caisse médiatique, de faire comprendre à la Séléka qu'il valait mieux qu'elle se tienne tranquille parce que la cavalerie arrivait ? C'est possible. Mais il n'y avait pas que le Séléka et le camp d'en face s'est invité dans une partie à laquelle il n'était pas forcément convié.
Ce jeudi, il a donc fallu accélérer le tempo militaire, comme l'a annoncé le président de la République dans la soirée. Il était politiquement impossible de laisser la situation en l'état alors que 650 militaires français (dont quelques dizaines de forces spéciales) étaient déjà à Bangui, attendant l'arme au pied le feu vert de Paris. Arrivé le 28 novembre à Douala, il y a donc une semaine, le Dixmude de la Marine nationale avait débarqué les 350 hommes et blindés légers (VAB,VBL) de la 11ème BP. Officiellement, ils n'étaient attendus en Centrafrique que le samedi 7 décembre au soir, pour une entrée en scène dimanche. Neuf jours plus tard... De source officielle, on nous assure qu'on ne pouvait pas faire plus vite. Dans l'urgence, une compagnie est finalement arrivée du Gabon.
L'armée française est désormais à pied d'oeuvre en Centrafrique - ou le sera complètement dans les prochaines heures. Les massacres provoqués par le vide diplomatico-militaire de jeudi seront vite oubliés... sauf par les proches des victimes. Reste qu'un malheur n'arrivant jamais seul, l'annonce de la mort de Nelson Mandela, jeudi soir, risque de faire passer le sommet franco-africain au second plan.
En Centrafrique, le beau scénario diplomatico-militaire français a dérapé...
Un PV est une créance, donc un actif (même en attente de règlement).
Ça améliore le ratio recettes/dettes... du budget de l' État.
Bercy a même envoyé des PV à des morts à leurs domicile au cimetière! (si ils ont osé).
C'est du maquillage comptable, mais je vous ais rien dit...je ne suis qu'une vulgaire théoricienne du complot.
Jusqu'au jour ou Bruxelles, l' OCDE la banque de France vous l'annonceront, là on se calmera un peu.
Deux histoires vécues :
Ariane, à Paris. Elle vient de recevoir un PV pour "défaut de précaution par un conducteur s'éloignant de son véhicule en stationnement" Oui, oui : cela existe dans le code de la route ! Le PV arrive à Ariane majoré, car elle n'a jamais reçu le PV initial ! Montant de l'amende : 33 € !
Autre exemple : Fabien, en Dordogne, qui reçoit un PV pour vitesse excessive. Sauf que sa vitesse n'a pas été chiffrée. C'est juste un relevé "au jugé", de la part du policier. A la clé : une amende de 135 €.
Encore mieux : on s'est payé un camion à la sortie d'un virage (la conjoncture de la route se pretait
à un accident) bref, choqués mais indemnes, la voiture en miette on attend plus d'une demi heure les gendarmes et là comme ils ont vu qu'on "étaient debouts" et bien la première chose" qu'ils ont faits c'est de sortir leur carnet à souche et nous coller une amende de 135 euros pour :
NON MAITRISE DU VEHICULE !!!!!! encore merci !
Mort ou vif tu payes quand même!
L’histoire a de quoi faire rire. Mais elle montre aussi que le fisc français est pour le moins entêté quand il veut récupérer une dette. Il a envoyé un courrier à un contribuable mort… au cimetière.
C’est une histoire insolite. L’administration fiscale avait envoyé, dans un premier temps, un courrier réclamant de l’argent à un contribuable de la ville d’Autheuil. Mais la personne en question est décédée aussi, le courrier est reparti vers son expéditeur.
Là-dessus, le fisc n’a fait ni un ni deux et a renvoyé le courrier… au cimetière. Logique, puisque le contribuable est mort… Le numéro de la tombe figure même sur l’enveloppe.
Le facteur, surpris, a fait parvenir la lettre au maire d’Autheuil.
Le but n'est pas tant que vous payez ces prunes facilement contestables au tribunal (pour peu que vous sachiez vous y prendre...) mais d'INSCRIRE DANS LES COMPTES UNE CRÉANCE...
DES MILLIONS DE PV FERONT DES MILLIARDS...QUI MANQUENT DANS LE BUDGET.
Nord Mali Sud Soudan : même combat!
La France tient comme à la prunelle de ses yeux à garder le contrôle (direct ou pas) de la grande zone désertique très riche en pétrole, en phosphate, en cuivre, en or et surtout en uranium.
Comme pour la partition du Sud-Soudan, la France entend favoriser l'autonomie voire l'indépendante de la région de Kidal soit pour mieux se procurer ensuite ces différentes richesses terriennes grâce à un pouvoir reconnaissant.
Selon plusieurs études, les stocks d‘uranium du Niger vont s’épuiser en 2021 et le nombre de tonnes d’or du Mali diminuera considérablement d’ici cinq ans. Et du coup tous les regards seront rivés vers la région de Kidal d’où ce grand intérêt de la France. Surtout que ce pays soupçonne les autorités maliennes de vouloir offrir une partie de la zone aux Américains notamment Tessalit.
Bamako chassé de la région de Kidal
Le Mnla, le Hcua…occupent Kidal, c’est le moins qu’on puisse dire. En dépit des positions de la Minusma et des forces françaises ou encore de l’armée malienne, tout laisse croire que les indépendantistes sont maitres du terrain.
L’assassinat des journalistes français n’a pas suffi, la prise à partie de trois ministres maliens, il y a de cela trois mois n’a pas suffi, l’empêchement au Premier ministre malien, Oumar Tatam Ly d’effectuer une visite à Kidal pour y installer l’administration ne suffit pas. Kidal reste toujours sous le contrôle des touaregs indépendantistes, le tout enveloppé par une grande « complicité » de la France.
L’armée malienne sur place est presque cantonnée pendant que les éléments du Mnla et du Hcua se pavanent dans Kidal avec des armes lourdes sous le nez et la barbe de la Minusma et des forces Serval censées faire respecter les accords de Ouagadougou.
Reflux de l’enthousiasme envers la France
IBK lui-même a récemment qualifié de totalement « inacceptable » la situation à Kidal. « Je ne comprends pas que Kidal ait été une exception. Pour un ami de la France comme moi, j’assiste avec beaucoup de dépit à un reflux de l’enthousiasme envers la France dans la population malienne qui avait applaudi l’intervention française au début de l’année. Aujourd’hui, les Maliens s’interrogent. L’armée malienne, cantonnée dans un fortin, ne pouvait pas circuler dans Kidal, où il y a eu une épuration ethnique. Tous ceux avec la peau noire ont été priés de quitter la ville. Cela, on ne le dit pas », a dénoncé le chef de l’Etat mercredi à Paris.
Edito : Kidal file entre les doigts d’Ibrahim Boubacar Kéïta - Mali Actualités : Infos du Mali en direct et en continu - maliactu.net
Kidal sur les traces du Sud Soudan ? - Mali Actualités : Infos du Mali en direct et en continu - maliactu.net
Des appels à la démission de Manuel Valls sur des billets de banque
"Manuel Valls démission !", voilà ce qu’on peut lire sur trois billets d’euros circulant en France actuellement.
Cette stratégie de contestation a été utilisée en Espagne il y a quelques semaines, où les messages visaient la politique de rigueur du gouvernement. Rapidement, elle a fait des émules en Tunisie où la formule "Ennahda dégage !" s’est multipliée sur les billets mais aussi sur les pièces.
En France, c’est le site Collectif des Innovations/illuminations Politiques qui a posté les premières photos de billets tagués à l’encre rouge à l’aide de tampons. Contacté par FRANCE 24, Matjules, fondateur du collectif, explique que l’idée est dans la lignée des messages contestataires inscrits sur les euros en Espagne : "C’est à la fois un pied de nez au système bancaire actuel, mais aussi une façon de montrer qu’on n'oublie pas les propos que Manuel Valls a tenus sur les Roms, ni la violence policière employée contre des militants du DAL [au mois d’octobre 2013]".
À ceux qui expliquent que c’est une dégradation de bien public, Matjules estime, lui, qu’il n’y a pas de problème tant que le billet reste utilisable : "On ne fait pas comme Serge Gainsbourg qui avait lui détruit un billet en le brûlant".
Alors détruire ou altérer un billet est-il un délit ? La loi qui punissait de tels actes a été abrogée en 1994. Ainsi, selon le blogueur spécialiste du droit bancaire, Aurelien Aucher, détruire ou détériorer un billet n’est pas illégal car il appartient à son porteur.
Il n'est pas certain pour autant que ces billets tagués circulent très longtemps car, selon certains internautes, les banques retirent généralement de la circulation les billets dégradés.
Une méthode de protestation qui a son petit succès...
Les espagnols écrivent sur leur billets et vident leurs poubelles devant leurs banques
Des Tunisiens expriment leur ras-le-bol sur des billets de banque
http://observers.france24.com/fr/content/20131204-france-tague-billets-banques-valls-demission-tunisie-espagne