mercredi 27 novembre 2013

Olivier Besancenot Bête En Cour...


Décryptage d'un clip de lèche cul

Olivier Besancenot braque Mme Bettencourt, clip "humoristique" qui laisse ? - YouTube

Ni le NPA ni LO, ni la plupart des blogs anarchistes n’ont dit un mot sur les frasques sanglantes de Adbelhakim Dekhar   qui réveillerait plutôt le souvenir de leurs sinistres « années de plomb » et un débat souffreteux et risqué sur la question de la violence… de classe. Pitch : Zoom sur une réunion d’un comité central sympa et jeune du NPA où figurent le gentil Poutou et une nana moche. Zoom sur un Besancenot pensif qui soudain fait un rêve. Il va suivre les pas de Sarkozy allant racketter la vieille milliardaire Bettencourt, mais avec cagoule et revolver. 
Après avoir escaladé un mur Besancenot assomme le gardien avec sa crosse de revolver puis entre dans le salon de la vieille (un militant du NPA déguisé en vieille), braque son revolver en criant « souscription ». La vieille débile lui demande d’ôter sa cagoule et, défaut de casting, Besancenot pose négligemment son revolver sur la table. La vieille s’en empare et l’on tremble qu’elle ne le retourne contre son agresseur. Mais non elle joue dangereusement avec et c’est Besancenot qui la met en garde, en même temps qu’il lui rappelle qu’elle a « fait 68 » et « participé à l’altermondialisme » pour la flatter et faire rire la confrérie NPA. Elle finit par faire le chèque. L’alarme retentissant Besancenot s’enfuit. On le retrouve derrière les barreaux, déclarant, piteux : « finalement c’était pas un bon plan ! »


Le NPA...


Le NPA, une bande de guignols défroqués agissant sous fausse bannière, mais soutenant par leurs combats peu génants pour l'élite néo-aristocratique les fondamentaux du système néolibéral mondialiste. 
Le NPA attire les foules dans la critique de l’habillage des marges ( leurres) en laissant dans l’ombre la machine à broyer de l’humain. 
Le NPA s’est fait une spécialité dans le brouillage des zones dangereuses (neutralisation de la pensée critique objective et discursive ) et dans la mise au point des opérations de diversion.


Les médias sournois aiment le NPA et lui offrent l’accès à ses ondes sans une once de réserve. 
Ou l’imposture du petit facteur de Neuilly/Seine, jouissant d’un emploi fictif à vie et d’une porte d’accès libre à tous les médias mainstream. le pouvoir actuel le pousse en pleine lumière pour qu'il réduise la nuisance d'un Mélenchon trop vulgaire et effrayant  pour un socialo-journalisme aux abois.

Olivier Besancenot aux allures de jeune poupin fait mouiller la bourgeoise bobo...Un révolutionnaire proprio à Neuilly ça rassure du monde au chateau.



Pacte Islamo Sioniste Pour Transférer Gaza Dans le Sinaï ?

 


Explosif : Mahmoud Abbas confirme le pacte entre Morsi, Obama et Netanyahou sur le Sinaï 



24 Novembre 2013 source : Tunisie Secret

Près de la moitié du Sinaï devait servir à l’agrandissement de Ghaza pour accueillir les « réfugiés » palestiniens. C’est le président de l’Autorité palestinienne en personne qui l’a confirmé dans un entretien à la télévision égyptienne CBC (vidéo). Mahmoud Abbas relate la discussion qu’il a eu avec Mohamed Morsi et affirme avoir catégoriquement refusé ce pacte islamo-sioniste approuvé par les deux renégats et esclaves du Qatar, Khaled Mechaal et Ismaël Haniyeh. Montant de la transaction, 8 milliards de dollars payés par le contribuable américain et empochés par les Frères musulmans égyptiens et palestiniens. Voilà pourquoi Barack Hussein Obama a soutenu jusqu’à la dernière seconde Mohamed Morsi, le Frère musulman qui a vendu 25000 Km2 du Sinaï pour gouverner l’Egypte.

Explosif : Mahmoud Abbas confirme le pacte entre Morsi, Obama et Netanyahou sur le Sinaï (vidéo)
Dès leur naissance en Egypte, en 1928, les Frères musulmans offraient leurs services aux renseignements britanniques pour accéder au pouvoir. Ils ont été capables de réduire le Coran à un vulgaire manuel politique, de rallier la cause anglaise contre le nationalisme arabe, de se dissoudre dans le wahhabisme saoudien contre le nassérisme…, pourquoi ne braderaient-ils pas la moitié du Sinaï ? Ils vendraient terres, pères, mères, frères et enfants pour l’argent ou pour le pouvoir. 

Pourtant, lorsque cette affaire a été révélée par la presse égyptienne, après le sursaut patriotique égyptien, beaucoup n’ont pas voulu y croire. Il est vrai que l’affaire semblait incroyable tellement elle était scandaleuse et abjecte. C’est de l’intox pour discréditer les islamistes, disaient certains. C’est de la manipulation pour légitimer le « coup d’Etat » du général Al-Sissi, pensaient les autres. Passés maitre dans l’art de la dissimulation et de la désinformation, les islamistes ont même tenté de jeter leur propre infamie sur leurs adversaires : ce serait les Américains qui auraient renversé Morsi au profit d’Al-Sassi, dont la mère –ajoutait la propagande antisémite et islamiste- serait une juive ! Un vieux réflexe antisémite que les islamistes ont déjà utilisé contre Nasser, Bourguiba et Kadhafi. 

Révélée dès juillet 2013, l’affaire du Sinaï semblait pourtant d’autant plus avérée que Barack Hussein Obama en avait reconnu les faits devant l’interrogatoire musclée de la Commission d’enquête du Sénat, le 12 septembre 2013. Les sénateurs américains voulaient alors connaitre la facture financière de l’échec américain en Egypte. 28 milliards de dollars, selon l’aveu même du président américain. 20 milliards de dollars versés aux islamistes égyptiens, tunisiens et libyens, avant les « élections » dans ces trois pays ; et 8 milliards de dollars attribués aux Frères musulmans égyptiens et à leurs acolytes du Hamas, pour la portion de terre retirée du Sinaï. 

Le 17 août 2013, l’intellectuel égyptien Henri Boulad écrivait : « Des accords secrets de Morsi pour vendre l’Egypte à ses voisins, morceau par morceau : 40% du Sinaï à Hamas et aux Palestiniens, la Nubie à Omar el-Béchir, et la portion ouest du territoire à la Libye… ». Le journaliste algérien Mohsen Abdelmoumen révélait, dès juillet 2013, que « le président islamiste égyptien a conclu un contrat écrit ahurissant qui consiste à céder 40% des territoires du Sinaï aux réfugiés palestiniens. Il ne s’agit certainement pas d’un élan de solidarité vis-à-vis du peuple palestinien, mais plutôt d’une transaction monnayée avec le Trésor américain où les Frères musulmans ont empoché 8 milliards de dollars. Le document de la transaction signé par le président déchu Morsi, par le chef suprême de la confrérie des Frères musulmans Mohamed Badie et par Khairat Al-Chater, le milliardaire islamiste de l’import-import, a été envoyé par le général Al-Sissi au Sénat américain. Un membre de l’ex-gouvernement Morsi n’a pas craint de déclarer que cette opération était autant profitable pour les Frères musulmans que pour Obama, Israël et le Hamas… Auditionné ces derniers jours par le Sénat américain, Obama a tenté avec l’énergie du désespoir de sauver les meubles en invoquant un simulacre de raison d’Etat et une prétendue volonté de vouloir «régler» le conflit israélo-palestinien en optant pour la solution de la patrie de substitution pour le peuple palestinien » (Algérie Patriotique du 20 juillet 2013). 

Fin juillet 2013, le penseur égyptien Samir Amin déclarait que « Oui, cette information est exacte. Il y avait un deal entre Morsi, les Américains, les Israéliens et les acolytes riches des Frères musulmans de Hamas à Ghaza (…) Le projet de Morsi était de vendre 40% du Sinaï à des prix insignifiants non pas au peuple de Ghaza, mais aux richissimes Palestiniens de ce territoire, qui auraient fait venir des travailleurs de là-bas. C’était un plan israélien pour faciliter leur tâche d’expulsion des Palestiniens, en commençant par ceux de Ghaza vers le Sinaï d’Egypte de manière à pouvoir coloniser davantage et plus aisément ce qui reste de la Palestine, encore arabe de par sa population. Ce projet israélien a reçu l’approbation des Etats-Unis et, de ce fait, celle de Morsi également. Sa mise en œuvre avait commencé. L’armée est entrée en jeu et a réagi de manière patriotique, ce qui est tout à fait à son honneur, et a dit : «On ne peut pas vendre le Sinaï à quiconque, fussent-ils des Palestiniens et faciliter le plan israélien.» C’est à ce moment-là que l’armée est rentrée en conflit avec Morsi et les Américains (Algérie Patriotique, 26 juillet 2013). 

On rappelle ici que la moitié du Sinaï que la canaille islamiste s’apprêtait à brader a été conquise par la guerre et à la suite d’âpres négociations avec les Israéliens. Le Sinaï, péninsule égyptienne d’environ 60 000 Km2, est situé entre la Méditerranée et la mer Rouge. Sa frontière terrestre longe le Canal de Suez à l’ouest et la frontière israélo-égyptienne au nord-est. Le Sinaï est majoritairement peuplé de bédouins originaires de la péninsule arabique, des tribus qui ont des ramifications en Jordanie et en  Palestine. Perdu en 1967, le Sinaï a été repris par Sadate grâce à la guerre du Kippour (1973) et aux accords de paix entre Israël et l’Egypte (1979), qui accordent qui accordent à l’Egypte sa pleine souveraineté sur le Sinaï. De ses deux principales villes, Charm el-Cheikh et Taba, Hosni Moubarak a fait la vitrine touristique de l’Egypte. 

Voici maintenant pour nos lecteurs francophones la traduction des propos récemment tenus par le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas : 

« Je me suis entretenu de façon franche avec le président Morsi et je lui ai dit que nous n’accepterons jamais ce plan". 

Vous avez discuté avec lui de ce plan, demande la journaliste ? 

"Oui, bien sûr, j'ai été tout à fait clair avec lui. Je lui ai dit qu’Israël veut transférer Gaza en Egypte, ce qui détruirait le projet national palestinien. Je le lui ai dit franchement ». 

Que vous a-t-il répondu, demande la journaliste de CBC ? 

« Il m’a dit d’autres choses que je ne souhaite pas rapporter ici. J’espère qu’il le fera lui-même un jour. Mais, franchement, cela m’avait fortement contrarié » 

La journaliste de CBC : il ne vous a pas dit, mais ils sont combien finalement, 1 million, 1 million et demi ! 

« Oui, il m‘a dit OK, on les mettra à Choubra. Mais la question n’est pas de savoir combien ils sont et où on va les mettre. La question est plutôt politique, nationaliste et arabe. Son discours ne m’a pas du tout plu et je lui ai fait comprendre que nous n’accepterons jamais. Franchement, nous avons catégoriquement rejeté ce plan ». 

Et à la journaliste de CBC de commenter : « la notion de Nation n’est pas claire chez eux. Ni celui de nation égyptienne, ni celui de nation palestinienne ». 

Avec ou sans l’assentiment de Mahmoud Abbas, Mohamed Morsi comptait bien conclure cette « affaire » d’autant plus que les 8 milliards de dollars ont été déjà encaissé. Poussés par le roitelet du Qatar, Khaled Mechaal et Ismaël Haniyeh étaient d’accord et avaient déjà touché leurs parts. Fort heureusement pour l’Egypte, le général Abdelfattah Al-Sissi, grâce aux 30 millions de manifestants Egyptiens, a pu saboter ce projet diabolique, qui aurait permis à Barack Hussein Obama d'apparaître aux yeux de l’histoire comme étant le président américain qui a pu résoudre le conflit israélo-palestinien… aux moindres frais. 

Karim Zmerli       Explosif : Mahmoud Abbas confirme le pacte entre Morsi, Obama et Netanyahou sur le Sinaï (vidéo)

Marianne Orpheline Du Sarko-Bashing Cherche Du Pognon Désespérément

le bon vieux temps...



Après Libé Marianne?

source : Immédias - Lexpress

Maurice Szafran, actionnaire et rédacteur en chef de l'hebdomadaire Marianne a démissionné. Dire que le journal ne se porte vraiment pas bien est un doux euphémisme comptable (20% de lecteurs...ont fichu le camp!)
L'hebdo, qui a vu revenir JK Kahn récemment, cherche des sous de manière urgente et désespérée. 
S'abstenir de taper sur Hollande comme avant sur Sarkozy chaque semaine se paye cash, le moindre souspçon de conivence fait fuir instantanément des milliers de lecteurs.


le bon vieux temps du "Sarko-bashing !" 


Marianne, qui vécut de beaux jours avec un positionnement d’un anti-Sarkozysme radical, n’est pas parvenu à retrouver une ligne éditoriale suffisamment claire pour stabiliser un lectorat nomade : la défaite de l’ancien locataire de l’Élysée, un Sarkozy dont ce magazine avait fait son principal relais de croissance, s’est traduite par un affaissement des ventes. 

Sarko m’a tuer! L’hebdo ayant exprimé dans ses colonnes un net penchant pour François Hollande, lors de l’élection présidentielle de 2012, plus d’un an après ce scrutin, Marianne ne semble pas avoir trouvé la bonne martingale auprès d’un lectorat de plus en plus volatile.

Marianne en crise perd son PDG | Immédias - Lexpress

Faillite De Libération : 89,90 % du Personnel Demande à Nicolas Demorand de Dégager


Faillitaires cassez-vous!


Très beau sursaut du personnel de Libé. C'est une des conditions du redressement de dégager les caniches du gouvernement actuel et précédent. 

Certains salariés soulignent avec amertume les embauches réalisées par Nicolas Demorand et Philippe Nicolas quand ils ont rejoint le titre. 

 "le départ des deux coprésidents du directoire (Nicolas Demorand et Philippe Nicolas) afin de rendre possible la mise en place d'un vrai projet de développement et d'un plan d'économies légal et crédible".

Le vote sur la motion a recueilli 74,48% de participation, soit 216 votants sur les 290 salariés du journal (tous statuts confondus), qui ont voté pour le oui à 89,9% soit 187 voix, contre 21 non et 6 bulletins blancs, a précisé la déléguée CGT Fatima Brahmi.
"La direction a prévu une réunion d'information mercredi midi", a-t-elle ajouté, sans évoquer d'autres actions pour l'instant.

Défendre Hollande c'est crever!


Le Monde et Libération sur le même créneau, celui de soutien au gouvernement seulement parce que celui-ci se prétend de gauche, il y en a un de trop. 
Il doit dépasser ce faux clivage d'une droite qui n'existe plus, d'une gauche fantasmatique. 

Libération devrait se pencher sur la signification profonde de son nom et retrouver sa liberté de ton, cette dimension rebelle qui a fit sa réputation. 

Devenu porte parole officieux du ministre de la justice et récemment de celui de l' intérieur, le journal apparait bien moins crédible en chantre du politiquement correct et en juge du bon gout bien-pensant. "Libé" ne doit pas se départir en premier lieu de sa direction mais des financiers qui l'asphyxient tout en maintenant la publication sous respiration artificielle. Ils financent, ils fomentent, ils orientent.


Libération, tient tout le temps un discours simpliste et manichéen, que l'on pourrait qualifier de catéchisme anti-tradition et pro-minorités. C'est une clé de lecture idéologique du monde qui lasse vite tant elle est utilisée en toutes circonstances sur tous les sujets. 
De plus, ce journal prenant la posture de la bonne conscience morale, n'est pas ouvert à la réflexivité ou  au débat contradictoire. 

Bref, à quoi bon l'acheter quand on sait à l'avance son contenu?

Edouard de Rothschild Impose La Rigueur Thatchérienne à Libération : Happy Birthday!



POUR SES 40 ANS, LIBERATION SE PREND UNE GAUCHE


samedi 23 novembre 2013 source : Filpac CGT

A l’émoi suscité par les coups de feu tirés le 18 novembre par Abdelhakim Dekhar sur un photographe employé par Libération, succèdera le 25 novembre l’annonce d’autres mauvaises nouvelles, de nature économique celles-là. Syndicats et élus du comité d’entreprise seront informés officiellement ce jour-là de la situation financière du journal par la direction. A la même date sera donné le coup d’envoi d’un round de négociations délicates pour une gouvernance qui peine à trouver sa place. Elles s’étaleront au moins jusqu’à la fin de l’année et interviendront en parallèle des animations et concerts prévus en décembre pour le 40e anniversaire du quotidien.

Après deux années à l’équilibre, Libération renouera avec les déficits en 2013. Malgré les démentis avant l’été du co-président du directoire, Philippe Nicolas, le journal perdrait au minimum 1,3 million d’euros pour 58 millions d’euros de CA. C’est peu dans la presse quotidienne, en pleine tourmente, mais beaucoup pour un titre qui ne s’appuie sur aucun groupe et dans lequel les deux actionnaires à 25%, Edouard de Rothschild et Bruno Ledoux (Lupa patrimoine France), rechignent désormais à investir. Si ces derniers ont assuré avoir comblé le trou de 2013, ils réclament 3 millions d’euros d’économies pour 2014.

Deux schémas sont à l’étude - D’une part la signature d’un accord compétitivité-emploi, qui permettrait de remettre en cause les onze semaines de congé, la réduction des jours de RTT, voire la diminution modulée des salaires. D’autre part, le directoire réfléchit à l’ouverture d’un guichet de ruptures conventionnelles, qu’il est en train de chiffrer. L’objectif du duo Rothschild et Ledoux est double. Il s’agit autant de remettre à flot Libération que de rendre le titre "bankable" vis-à-vis d’investisseurs. Comme les héritiers de l’Italien Carlo Caraciollo, détenteurs à hauteur de 10%, qui ont indiqué souhaiter céder leurs participations, Edouard de Rothschild serait lui aussi vendeur. L’ex-président de France galop est non seulement lassé par "le puits sans fond" Libération, mais aimerait aussi récupérer une partie des 10 millions d’euros qu’il a investis depuis six ans.

Deux paramètres expliquent la situation actuelle du titre. La baisse générale des ventes en kiosque, encore accrue, n’est pas compensée par les abonnements numériques (12 000 à Libération). En septembre, le quotidien est passé sous la barre des 100 000 exemplaires avec une chute de plus de 17% de sa diffusion. La gauche au pouvoir a tué Le Matin de Paris en 1985 et plombe le newsmagazine Marianne depuis 2012 (DSH OJD 2012-2013 : 220 793 exemplaires, -15%). Libération est confronté au même souci : ses journalistes ne parviennent pas à rendre lisible la politique du gouvernement socialiste, toujours plus floue. De surcroît, le manque de leadership du co-président du directoire, Nicolas Demorand, qui n’est jamais parvenu à s’imposer depuis 2011, accroît l’impression de flottement de la ligne éditoriale. Quant à Fabrice Rousselot, le patron de la rédaction depuis l’été, "il manquerait singulièrement d’idées novatrices", selon un journaliste présent depuis 20 ans à Libé.

Résultat, selon cette même source, la qualité rédactionnelle s’en ressent. Si la gouvernance de Libération peut se targuer d’un inversement de la tendance baissière grâce à la nouvelle formule magazine du week-end (+15% Vs 2012), la partie qu’elle s’apprête à jouer s’annonce serrée. Entre les salariés du journal, à qui elle aura le plus grand mal à demander des sacrifices, que des actionnaires, qui douteraient de ses capacités à inverser la tendance, y compris sur le numérique, sa marge de manœuvre est étroite. Elle joue désormais sa survie.

POUR SES 40 ANS, LIBERATION SE PREND UNE GAUCHE - Filpac CGT

Fronde Fiscale : Mélenchon Et Le Syndicalisme Ont Montré Leur Vrai Visage De Bourgeois Du Système



Mélenchon soluble dans la révolte (ou la révolution?)

(extrait de “Les bonnets rouges, une chance pour la France”, par Emmanuel Todd)

Mélenchon s’est démasqué. Il montre son appartenance aux élites parisiennes et son mépris du peuple. Certes, la stupéfaction est la même partout, spécialement à gauche. 

Le cas Mélenchon, lui, ne correspond à rien de connu. Cet homme se gargarise du mot «révolution» mais traite des révoltés porteurs de bonnets rouges d’«esclaves», il est insensible à la symbolique du rouge et du bonnet dans un contexte français et non seulement breton. Il semble d’ailleurs dépourvu d’une culture révolutionnaire minimale : les révolutions naissent toujours dans l’ambiguïté. La Révolution française a commencé par une révolte des parlements au nom d’une idéologie qui n’avait rien de progressiste. Quant à son discours anticlérical, c’est l’élément stable de sa doctrine, puisqu’il rejette aussi la révolte tibétaine au nom de l’anticléricalisme… Loin d’être un révolutionnaire, Mélenchon est un petit-bourgeois radical-socialiste qui n’aime pas le désordre. Avec lui, la gauche de la gauche est vraiment mal barrée.



La CFDT nationale a développé un hallucinant discours anti-patrons bretons, assez amusant quand on se souvient de la façon dont la CFDT a aidé Hollande et le patronat à rendre plus «flexible» le marché du travail. Mais au moins peut-on voir dans l’hostilité de la CFDT à la révolte sociale une trace du catholicisme de la CFTC, avec son respect de l’autorité, sa préférence pour la collaboration des classes. «Merci, notre maître»…



Dislocation


La révolte bretonne marque une étape dans la dislocation du système social et politique français. Nous avons franchi un seuil parce que la capacité des classes dirigeantes françaises à protéger leur peuple n’est plus du tout évidente. C’est l’effet de la crise qui dure depuis 2008 et de la montée en puissance de l’Allemagne à l’intérieur du système européen. Dans les déclenchements révolutionnaires, il y a souvent, avec l’impôt, la question nationale, dimension révélée en creux par la présence du drapeau breton. Une classe dirigeante est en danger si elle apparaît internationalement ridicule. La Grande Jacquerie trouve son origine dans l’incapacité des chevaliers français à faire face aux archers anglais, la révolution russe ne peut s’expliquer sans la défaite face aux armées allemandes.


Nous ne sommes pas loin de cette situation en France. Nous vivons une déroute industrielle et nos dirigeants n’en finissent pas de se ridiculiser sur la scène internationale. Moscovici accepte sur Chypre un accord qu’il ne comprend pas, Fabius tente de nous entraîner dans une guerre syrienne pour finir éjecté par les Russes de la négociation. Quant à Hollande, il semble moins président de la République française que vice-chancelier du système allemand. Aucun pouvoir ne peut survivre dans la durée à l’appauvrissement économique et à l’humiliation nationale.


» [Reprise] “Les bonnets rouges, une chance pour la France”, par Emmanuel Todd

Retraite à 66 ans ! "Un Jour De Honte dans l’histoire de la gauche "

"vous en faites pas ils pourront pas partir avant 66 ans"c’est ce qu’a expliqué notre gouvernement dans sa missive à Bruxelles

Pour la première fois la gauche casse nos retraites

Il y a des jours tristes dans l’histoire de la gauche et des jours de honte. Il faut savoir les reconnaître. Et il faudra savoir laver la tâche qu’ils incarnent. Il faudra savoir corriger, redresser. La première loi contre les retraites jamais proposée par la gauche est une de ces tâches.

Les 15 octobre et le 22 novembre, les députés ont voté, de façon forcée et bloquée, à une faible majorité, un recul historique de nos retraites. Ce n’est ni une réforme modérée, ni juste, ni équilibrée. Ils ont effacé 30 ans d’histoire depuis la conquête de la retraite à 60 ans avec Pierre Mauroy et la gauche unie. Ils ont contrecarré 20 ans de grandes luttes sociales, de 1993 à 1995, de 2003 à 2010, contre les sales réformes successives de la droite.
Ils ont validé et aggravé ce qu’a fait la droite depuis 20 ans.

Il faut dire cette vérité et argumenter pour demander encore et encore à nos députés de ne pas confirmer : le vote final aura lieu le 18 décembre juste avant Noël.

La droite a fait passer le droit à retraite de 60 à 62 ans en 2010.
Elle a fait passer le nombre d’annuités cotisées de 37,5 à 42 entre 1993 et 2020
Elle a fait passer le nombre d’années pour calculer le taux de la retraite de 10 à 25 entre 1993 et 2008
Elle a fait l’âge du départ à taux plein (sans le nombre d’annuités cotisées) de 65 à 67 ans en 2010
Elle a fait passer la date butoir de 65 à 70 ans en 2009
Les pensions ont officiellement diminué de 9 % entre 1993 et 2003 selon le Cor (conseil d’orientation des retraites)
Les pensions devraient baisser de 25,5 % entre 2011 et 2060 toujours selon le Cor
Les pensions ne sont plus revalorisées selon les salaires mais selon les prix depuis 1993
Les régimes de retraite complémentaires ont été aussi diminués depuis 1996, le calcul du prix d’achat du point est fixé en fonction de l’évolution du salaire moyen alors que la valeur du point est indexée sur les prix
Les régimes spéciaux des grandes entreprises publiques ont été progressivement diminués.
Il s’agit de la pire contre réforme d’Europe (en Allemagne, les 67 ans étaient envisagés en 2029 et leur mise en œuvre est contestée, en Grande-Bretagne, les 68 ans sont envisagés en 2048…)

Tout cela s’est produit alors que le Pib doublait, et que la France devenait plus riche que jamais elle ne l’a été dans son histoire. Avec cette régression des retraites, les inégalités se sont creusées,

Chaque fois depuis 20 ans, la gauche a combattu ces mesures de régression :
- En 1993, Balladur a fait passer la première loi violente contre les droits du secteur privé, en plein été.
- En novembre décembre 1995, Alain Juppé s’est heurté à une grève quasi générale qui l’a obligé à annuler et à différer toute une parti de sa contre reforme anti retraite
- En 2003, il y eut 140 jours de lutte, 11 journées nationales de grève enseignante, 9 journées interprofessionnelles de lutte
- En 2010, il y eut 8 millions de participants au moins une fois aux différentes manifestations
La gauche a bénéficié électoralement de ces combats :
- En 1997 Lionel Jospin a été élu sous l’impact du grand mouvement de novembre décembre 1995. Il n’a pas touché aux retraites. Il a réduit la durée du travail à 35 h sans perte de salaires : il est contradictoire d’allonger la durée du travail sur la vie après l’avoir réduit sur la semaine.
- En 2004, elle a gagné 20 régions sur 22 en profitant du mécontentement issu du grand mouvement social non satisfait de 2003
- En 2012, elle a gagné la Présidence de la République, et la majorité Parlementaire en profitant du grand mécontentement du mouvement social non satisfait de 2010.

En 1995, la force du mouvement imposa l’unité syndicale et l’unité à gauche, et Lionel Jospin a du sa victoire, et celle de la gauche plurielle, de juin 1997 au grand mouvement de novembre décembre 1995 et en proposant les 35 h sans perte de salaire, il défendit même la ré-indexation des retraites sur les salaires dans sa déclaration d’investiture et se garda de toucher aux retraites tout son quinquennat en dépit des pressions de la droite.

En 2003 Bernard Thibault fut ovationné au congrès de Dijon de mai 2003 après que François Chérèque ait signé séparément dans le bureau du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. François Hollande, dans son discours de clôture au congrès fit ovationner la « retraite à 60 ans à taux plein ».

En 2010, le parti socialiste fut présent dans toutes les manifestations qui défendaient la retraite à 60 ans à taux plein avec les huit syndicats du pays. Il s’opposa dans son « projet » comme dans le programme du candidat à la présidentielle au report de l’âge légal et à l’allongement du nombre d‘annuités.

En 2013 le revirement est complet, injustifié, honteux :

En cet automne 2013,  c’est l’abandon de tous ses projets, votes de congrès, déclarations, manifestations et luttes, par la majorité du PS : elle fait voter une contre réforme qui est un reniement complet, une trahison des millions de salariés qui ont lutté deux décennies, avec lui et voté pour lui, un recul social immense qui va plonger des millions de retraités dans la misère et dégrader la situation économique du pays, par une austérité durable.

La majorité du PS dans un premier temps prend une mesure limitée « à ceux qui ont commencé à travailler tôt » et qui ont atteint le nombre d’annuités avant 60 ans…puis avalise et aggrave tout ce qu’a fait la droite pendant 20 ans. Le PS fait voter :
1°) Une hausse de 0,3% des cotisations sociales salariées ce qui va diminuer le pouvoir d‘achat direct de 2,2 milliards
2°) Une hausse de 0,3% des cotisations patronales, équivalent aussi à 2,2 milliards. Mais le patronat se verra « remboursé » ces 2,2 milliards sous forme d’allégement progressif des cotisations aux caisses d’allocation familiales. Ces 2,2 milliards (sur un total futur de 34 milliards) seront repris par l’impôt…payé par les salariés.
Il faut noter que la part des cotisations patronales retraite était respectivement de 0,6 et celles des salariés de 0,4, là c’est moitié moitié.
3°) Une baisse des pensions par trois moyens :
a) un décalage de la date d’ajustement des pensions sur les prix par report du 1er avril au 1eroctobre.
b) Une fiscalisation de la part de 10 % attribuée aux retraités qui ont eu trois enfants.
c) Un gel des hausses des retraites complémentaires désindexées des prix en 2013, 2014, 2015
Il s’ajoutera la hausse de la TVA qui, le 1er janvier 2014 va frapper autant les retraités que les autres salariés.
L’inflation prévue en 2013 est de 1,75 %. Le recul progressif en trois ans, des pensions, additionnant toutes ces mesures, peut-être estimé entre 4 et 7 %.
4°) Un allongement des annuités de cotisations de 41 ans et 3 trimestres en 2020 à 43 trimestres en 2035.

Des fausses « contreparties » ont été présentées abusivement comme des « avancées » : un système aléatoire et humiliant de « points individualisés » de « pénibilité » – prévu pour 2015 après la promulgation de 25 décrets – viserait à redonner à une fourchette de 100 à 150 000 salariés soumis à des travaux « pénibles » (sur 24,5 millions concernés) une partie des trimestres… qui leur sont enlevés par la loi.

L’opposition au sein du PS (sans doute 80 % des adhérents sont hostiles à cette contre-réforme) a pris des formes féroces au niveau parlementaire : il s’en est fallu de 21 voix pour qu’elle ne passe pas en 1e lecture.
Le Sénat a finalement voté contre un projet tellement remanié que le gouvernement lui même a appelé à voter contre et il a obtenu 0 voix.

En deuxième lecture à l’assemblée, devant le nombre d’articles retoqués par les députés, le gouvernement a été obligé de recourir à un vote bloqué (faisant exactement ce qu’il avait reproché à Sarkozy de faire en 2010).
Les écologistes, qui avaient envisagé de voter contre une réforme « qui n’est pas réussie » se sont finalement abstenus. Les radicaux de gauche, qui s’étaient abstenus après la première lecture, ont voté quasiment tous.
L’UMP que l’UDI ont voté contre ce texte, qui selon eux, « manque de courage » parce qu’il n’est pas assez violent et ne revient pas notamment sur l’âge légal de départ à la retraite, maintenu à 62 ans. Cela annonce ce qui nous attend si la droite revient : la retraite à 65 ans et à taux plein à 70 ans sur une base de calcul de pension affaiblie : le gouvernement a évacué « la convergence entre les retraites du privé et du public » selon l’UMP Denis Jacquat. Medef et droite surenchérissent.

Le gouvernement a du menacer violemment son propre groupe parlementaire et afficher des concessions mineures de dernière minute : à 1h du matin, il a lâché une aide de 50 euros à l’acquisition d’une complémentaire santé pour les plus de 60 ans (disposant d’une retraite inférieure à 967 euros) et la revalorisation du minimum vieillesse deux fois en 2014. Un petit placebo qui n’empêchera pas la majorité des petites retraites de baisser dramatiquement dans les trois ans à venir. En deuxième lecture le scrutin a été acquis avec 291 voix contre 243 et 27 abstentions le 22 novembre.

Le projet de loi garantissant l’avenir et la justice du système de retraites va désormais repasser entre les mains des sénateurs, qui devraient à nouveau le rejeter, puis les députés auront le dernier mot, le 18 décembre.

Rien, rien, rien ne justifie que la gauche ait fait cette concession aux libéraux de Bruxelles, aux agences de notation et aux marchés. 90 % de la « dette » présumée du pays ne provient pas de nos caisses sociales (Sécu, retraite…). Le « trou » prétendu de 7,5 milliards, attribué aux retraites cette année, c’est « peanuts » alors que nous savons qu’il existe 60 à 80 milliards de fraude fiscale, 590 milliards d’avoirs français dans les paradis fiscaux, 200 milliards de dividendes, et que les 500 familles ont amassé 59 milliards de plus en un an, passant de 271 à 330 milliards (16 % du Pib). La France n’a jamais été aussi riche et c’est honteux de prendre aux petites retraites dont la moitié est inférieure à 993 euros.

L’annonce d’un « trou » de 20 milliards en 2020 faite par les médias n’a pas de sens : personne ne sait calculer la croissance et les déficits dans les 6 mois qui viennent, qu’en savent-ils pour 2020 ?La retraite n’étant pas une épargne mais assise sur les cotisations versées, en direct, en temps réel par ceux qui travaillent à ceux qui sont retraités, on peut régler un problème de 2020… en 2019 ! Il suffit de définir la prestation : un droit à retraite à 60 ans, 75 % de taux, calculé sur 10 ans, indexé sur les salaires, pas inférieur au Smic… et de moduler la cotisation pour y pourvoir.

Les difficultés présumées de nos caisses de retraites n’ont pas de raisons structurelles : l’espérance de vie stagne à nouveau, l’espérance de vie en bonne santé régresse depuis 5 ans, la démographie est favorable. Quand aux difficultés conjoncturelles, elles proviennent du chômage de masse : pour le combattre, il faut réduire la durée du travail, pas l’allonger. Pour la relance, il faut augmenter les salaires et les retraites et non pas les baisser !

Le gouvernement s’est réuni le 18 août 2013 pour plancher sur le « plein emploi » en 2025. Pourquoi propose t il une hausse des annuités de cotisations de 2020 à 2035 ?
Même si on accepte les chiffres du Cor, le Pib en 2011 s’élève à 2000 milliards, il devrait être multiplié par 2,25 en 2060 et donc atteindre 4500 milliards. Le Cor estime que la productivité du travail aura doublé : 1,35 cotisant produira en 2060 autant que 2,7 cotisants aujourd’hui. Il ne devrait pas être trop difficile d’augmenter la part du Pib destinée aux retraites, même avec 21,8 millions de retraités en 2060 contre 15,1 millions en 2060 ! En augmentant cette part de 8,1 points pour annuler les contre réformes depuis 2003, soit une augmentation de 365 milliards d’euros annuels en 2060, il resterait quand même 4135 milliards d’euros supplémentaires à partager entre l’augmentation des salaires directs, celle de l‘investissement public et celle des profits des entreprises.