vendredi 22 novembre 2013

Tout baigne! La France a le pire Commerce Extérieur De Toute l' UE

La France est passée lanterne rouge du commerce extérieur de l’UE

La France lanterne rouge du commerce extérieur de l'Union | Jusqu'ici, tout va bien...

Le commerce extérieur français est désormais avec - 50 milliards  le plus déséquilibré de l'Union. Mais la chute de la consommation limite les dégâts.

La France est passée lanterne rouge du commerce extérieur de biens de l’Union Européenne pour septembre 2013. Jusqu’ici, cette glorieuse cuillère de bois était détenue par la Grande-Bretagne (44 milliards), à qui nous venons enfin de ravir ce titre si envié.

Tout va mieux donc. Mais comme la France se surpasse, on notera aussi que le volume des importations a diminué de 11 milliards, pendant que les exportations diminuaient de 5 milliards. Autrement dit, on continue à vendre de moins en moins aux étrangers, mais comme la consommation chute, on leur achète encore moins.

On attend avec impatience le communiqué triomphal de Moscovici sur la reprise qui est en cours.

chiffres officiels (doc pdf) : 6-18112013-AP-FR.PDF

La réforme fiscale d' Ayrault sonne comme la convocation des Etats Généraux par Louis XVI en 1788

Lui aussi voulait "tout remettre à plat"




Pourquoi le gouvernement se lance-t-il dans une opération aussi complexe?


source : Jusqu'ici, tout va bien... | Le blog d'Eric Verhaeghe et de la démocratie liquide

Une raison probablement très prosaïque explique l’engouement subit du Premier Ministre pour un sujet qu’il a toujours cherché, jusqu’ici, à étouffer: l’Etat est financièrement aux abois, et le budget 2015 n’est pas imaginable sans un enfumage fiscal de premier ordre.

Reprenons au calme: le déficit public devrait terminer sa course, cette année, autour de 82 milliards. Soit 5 milliards de moins que l’an dernier, avec des recettes fiscales qui ont augmenté de près de 15 milliards. Sur trois euros nouveaux levés auprès des Français, un seul sert à réduire le déficit de l’Etat. On mesure le gaspillage.

En 2015, le gouvernement doit réduire le déficit de plus de 20 milliards pour atteindre les 3% de PIB, par rapport à la dépense 2013. Sans inflation, c’est dur… D’ailleurs, la commission européenne n’y croit pas. A juste titre. Quand on mesure la difficulté qu’a le gouvernement à réduire le déficit 2014 à 3,7% du PIB, on comprend que l’objectif de 2015 est intenable sans une nouvelle donne dans le jeu collectif.

Si Jean-Marc Ayrault se lance dans une réforme fiscale d’urgence, préalable au budget 2015, c’est bien parce qu’il sait qu’il n’a plus le choix. Sans une « remise à plat » permettant de donner l’illusion d’une justice, soit la France ne tiendra pas ses objectifs communautaires, parce qu’elle sera incapable de contenir son déficit et cela commencera à faire tâche. Soit elle tient le cap, et le coût social risque fort d’être fatal au régime: les troubles qui ont commencé à éclater durant cet automne risquent de prendre des proportions de moins en moins contrôlables.

Il faut donc redonner du sens à tout cela pour éviter la déroute.


Réforme fiscale ou hallali du régime? 


Le pari fait par Jean-Marc Ayrault est qu’il peut parvenir à redonner du sens avec un grand débat national, où il aura circonvenu les organisations syndicales autour d’une série de thèmes que je détaillerai jeudi prochain, dans mon billet social.  Je suis pour ma part convaincu que le Premier Ministre se trompe et que l’annonce de sa réforme fiscale sonne comme la convocation des Etats Généraux par Louis XVI durant l’hiver 1788.

Pourquoi?

Parce que le gouvernement va prendre de front les aspirations profondes de la Nation tout entière. Les Français aiment l’impôt pour des raisons politiques: il est le lien entre eux et le pouvoir. Parce qu’ils paient des impôts, ils veulent participer aux décisions. En revanche, ils veulent payer un impôt juste, simple, universel.

Que le gouvernement veuille un impôt juste je lui en fais le crédit, même si nous ne mettons pas le même sens sur ce mot. Qu’il le veuille simple, je prends acte de ses déclarations, mais je suis sceptique sur la véracité de ses intentions. Qu’il le veuille universel, certainement pas. Or, l’universalité, c’est la justice à laquelle les Français aspirent.

Concrètement, lorsque le gouvernement annoncera, au printemps 2014, qu’il supprime l’impôt sur le revenu pour le fondre dans une contribution sociale généralisée avec un taux bas pour les faibles revenus, et un ou des taux renforcé(s) pour les revenus mensuels par unité de consommation supérieurs à 1.300 euros (puisqu’il s’agit là du revenu médian), les forces vives du pays exprimeront leur ras-le-bol. Leur calcul sera en effet assez vite fait, et il apparaîtra que la mesure consistera à imposer à la source les revenus des salariés, et singulièrement des cadres, à des taux élevés, ce qui mécaniquement fera baisser le pouvoir d’achat dans des proportions inattendues.

Fera alors irruption, dans le débat public, une question jusqu’ici mise sous le boisseau: ceux qui paient le plus d’impôts en ont-ils pour leur argent avec une école qui fabrique de la sélection sociale et de l’échec scolaire, qui produit une culture déconnectée du monde réel, avec une police qui ne garantit pas l’ordre, et avec une médecine qui est de moins en moins remboursée?

La réponse sera incontestablement douloureuse. C’est ainsi que la Révolution de 1789 avait éclaté.

La réforme fiscale annonce-t-elle la fin du régime? | Jusqu'ici, tout va bien...

LA FRANCE EN FACE : portrait d'une France oubliée "les yeux dans les yeux"

Trente ans de changement permanent, la France a aujourd'hui deux visages, entre les deux une fracture béante. 
25 métropoles totalisent 40% de la population, cadres, techniciens spécialisés et l'essentiel des immigrés. 80% du PIB du pays est produit. 
Hors de ces villes, le reste de la France, des millions d'employés et d'ouvriers constituent la «France des fragilités». Leur quotidien : la précarité et la misère. 
Le fossé qui sépare urbains entrés dans l'ère numérique et ruraux est grandissant. A travers des rencontres, des témoignages et l'étude de travaux de spécialistes, c'est le portrait d'une France oubliée qui apparaît.

 

François Hollande Touche le Fond mais Est-il Légitime Qu'Il entraîne la France dans sa Dégringolade?



Avant d’être élu à l’Élysée, françois Hollande niait la dureté de la crise économique qui affectait l’Europe, il y voyait un argument sarkozyste mensonger, les français l'ont cru.

Aujourd’hui, il refuse de regarder en face tous ces chiffres et leur traduction concrète à travers les jacqueries qui se multiplient dans le pays. Et quand la principale agence de notation dégrade la note attribuée à la dette publique française, Pierre Moscovici et son ministre délégué au Budget paradent dans les médias sur le mode “même pas peur, même pas mal”. Il reste que l’OCDE, Bruxelles et surtout l’Allemagne, qui jusqu’ici faisaient preuve de mansuétude à notre égard, s’inquiètent désormais publiquement. Que François Hollande touche le fond sur le plan de la popularité, c’est son problème. Mais qu’il entraîne la France dans sa chute au point d’en faire la bombe à retardement de l’Europe entière, c’est notre problème à tous. 


2eme division


Nous sommes en train de passer en deuxième division,  pour Bruxelles, tous nos clignotants sont au rouge. La Commission nous avait donné deux ans pour ramener le déficit budgétaire en dessous de 3 % du PIB, d’ici à 2015, il sera en réalité de 3,7 %. Pierre Moscovici promet néanmoins que la France tiendra l’agenda. 
Tout comme il maintient que 2015 sera l’année où la France commencera à se désendetter, quand la Commission prévoit au contraire à cette date un pic de dette à 96 % du PIB. Bruxelles croit que le chômage va augmenter jusqu’en 2015, 

François Hollande envisage toujours une inversion de la courbe pour la fin de l’année. Écoutez la différence : côté allemand, tous les feux sont au vert. Le budget national est en excédent, comme ceux des collectivités locales et de la Sécurité sociale. D’ailleurs, la Commission trouve que l’Allemagne a trop d’excédents, qu’elle ne consomme pas assez, ce qui pénalise ses voisins. Le chômage est à 6,9 %, la dette a régressé à 80 % du PIB. Avec 188 milliards d’euros d’excédent commercial en 2012 (un déficit de 67 milliards pour la France), l’Allemagne est championne du monde pour les exportations. Ces différences sont telles que le moteur franco-allemand est à l’arrêt.


la gauche  a tué l'impôt!


Le gouvernement a réussi à effrayer les riches, les classes moyennes et supérieures ainsi (chose rare sous le PS)...les pauvres!

 En comparaison, la gauche de 1981 a été fiscalement très douce. Par maladresse et non par idéologie, François Hollande ne s’est pas rendu compte qu’il y avait trois facteurs de production : le capital, le travail et la confiance. Pour lui qui s’y connaît pourtant en économie, il n’y en a que deux : le capital et le travail. Une fois que la confiance a disparu, elle met longtemps à revenir.

C’est une erreur de taille qui à long terme nous débarrassera de la solution de facilité du recours à l’impôt pour au moins dix à quinze ans. 
La gauche a tué l’impôt. 

Francis Collomp s'Est il Évadé Contre Une Rançon?



Retour sur une «évasion» 


Le retour lundi dernier dans l'Hexagone de Francis Collomp, ex- otage d'un groupe islamiste depuis 2012 dans le Nord Nigeria qui a selon ses dires retrouvé la liberté en parvenant à tromper la vigilance de ses ravisseurs, n'a pas donné lieu à la mise en scène médiatique dont les autorités françaises entourent traditionnellement les événements de ce genre. Et ce n'est pas seulement parce que le président François Hollande, absent du pays pour cause de visite officielle au Proche-Orient, ne pouvait être sur le tarmac de l'aéroport parisien.

Même s'il a été accompagné du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, parti le chercher au Nigeria, Francis Collomp a été très vite mis à l'abri des médias venus en grand nombre couvrir son arrivée en France. L'accueil pour le moins « discret » réservé à l'ex-otage et sa tenue à l'écart des questionnements dont il aurait été assailli par les journalistes sur les conditions de son évasion n'ont pas contribué à dissiper les doutes que la version donnée par lui et relayée par les autorités a fait naître aussitôt connue. Si « charitablement » le mot mensonge n'a pas été prononcé à l'encontre de cette version, elle a été toutefois qualifiée de « rocambolesque ». Partant peu sont les observateurs avertis et les experts sécuritaires à l'avoir pris pour argent comptant. Ce à quoi manifestement les autorités françaises se sont attendues et explique la discrétion médiatique qu'elles font observer à l'ex-otage.

Francis Collomp a vite disparu des écrans télé. Le silence apparemment « patriotiquement » sollicité des médias est vite retombé sur « l'évasion » de Francis Collomp. Il n'en demeure pas moins qu'ont percé des mises en doute et des hypothèses qui ont donné à comprendre que la version officielle cache une réalité qui si elle vient à être prouvée serait dérangeante pour François Hollande et son gouvernement.

Pour les experts du monde dont les prises d'otages sont le fonds de commerce et le groupe islamiste qui a détenu Francis Collomp en fait partie, la version donnée par ce dernier ne tient pas la route, à moins d'accepter pour vérité l'étrange relâchement dont les ravisseurs ont fait preuve dans la surveillance des faits et gestes de leur otage qui représentait pour eux tout de même la promesse à une rançon de millions d'euros. Aussi n'écartent-ils pas la thèse que « l'évasion » de l'ex-otage français a pu être un scénario monté auquel Paris aurait acquiescé pour camoufler la libération de Collomp contre versement d'une rançon.

François Hollande et le gouvernement français ont beau clamer que la France ne paye plus de rançons pour la libération de ses ressortissants pris en otage, la suspicion reste de mise à l'égard de la sincérité de leur engagement à s'en tenir à cette doctrine. Le flou qui a entouré la libération il y a moins d'un mois des quatre ex-otages français que détenait Aqmi au Mali, puis le « rocambolesque » par lequel Collomp a recouvré sa liberté ne l'ont pas dissipé. En tout cas et le kidnapping la semaine dernière à la frontière entre le Cameroun et le Nigeria d'un autre ressortissant français prouve que les groupes qui s'adonnent aux prises d'otages voient dans la France un « bon client » avec qui le troc « otages rançons » demeure toujours possible.

Ce qui n'est pas une erreur de leur part, au vu d'un gouvernement français en pleine déconfiture de sa gouvernance du pays et forcément en quête de « succès » sur le plan de la sensible question du sauvetage des ressortissants français pris en otage, quitte à écorner la doctrine officielle sur le sujet. Sauf qu'il n'est pas acquis qu'il en récoltera de dividendes à même de freiner la chute abyssale de sa cote de popularité.

ELWATAN-ALHABIB

Comète ISON : La Fin Du Monde Ou Un Simple Spectacle ?

Impact ou pas?

Voici un parallèle entre le film Deep impact et la comète ISON (la différence étant qu'un impact avec la terre n'est pour l'instant pas au programme, mais d'autre objets accompagneraient la comète ISON).
Tout cela est encore un peu confus mais on comprend au fur et à mesure que cette fin d'année risque d'être tendue à plus d'un titre.


Après Le Mali Le Centrafrique : La France Va t Elle Réoccuper Son Ancien Empire Colonial?

Jules Ferry, René Viviani Nous Voilà!:


La France va intensifier son intervention militaire en Centrafrique



Mondialisation.ca, 27 octobre 2013

Durant sa visite du 13 octobre à Bangui, la capitale de la Centrafrique, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a annoncé que la France déploierait des troupes supplémentaires dans le pays à la fin de l’année.

La décision des impérialismes français et américains de soutenir les forces rebelles de la Seleka et de faire tomber le président François Bozizé en mars a entraîné un désastre. Il y a eu une montée des combats sectaires entre chrétiens et musulmans dans ce pays appauvri, où la France, l’ex-puissance coloniale, a dicté l’installation de divers régimes corrompu depuis l’indépendance officielle de la Centrafrique en 1960.

Des miliciens de la Seleka, dont beaucoup viennent du Tchad ou du Soudan voisins, ont été accusés à plusieurs reprises de saccager des églises et de terroriser les communautés chrétiennes. Le 9 octobre, « près de 60 personnes ont été tuées dans des combats sectaires en Centrafrique entre milices locales et ex-rebelles, » ont déclaré les responsables locaux àReuters.

Plus de 440 000 personnes ont fui leurs maisons. Il n’y a que sept chirurgiens dans un pays de 4,6 millions d’habitants pour s’occuper des blessures par balles ou coups de machettes.

Les milices d’autodéfense locales appelées « anti-bakala [anti-machettes] » ont attaqué une position de la Seleka dans le village minier de Gaga, au Nord-Ouest de Bangui, le 7 octobre, tuant quatre ex-rebelles avant de s’en prendre aux civils musulmans. D’après des témoins, les combattants de la Seleka ont répliqué contre des civils chrétiens du même village.

Le 18 octobre, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a indiqué : « les tensions intercommunautaires renouvelées dans les principales villes du pays sont particulièrement inquiétantes […] Des dizaines de milliers de gens se cachent toujours dans la campagne. Leur situation s’aggrave de jour en jour. Ils vivent dans la terreur, privés de nourriture, d’eau et d’assistance médicale. »

La réponse de Paris a été d’accroître son intervention militaire dans le pays pour soutenir le gouvernement de transition dominé par la Seleka. Paris a été à l’initiative d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU adoptée le 10 octobre, proposant de soutenir une nouvelle force multinationale de l’Union africaine. Une seconde résolution est préparée pour donner à cette force et à la France un mandat pour intervenir plus largement.

Fabius a dit que la France allait envoyer des troupes supplémentaires et jouer un rôle plus actif dans les opérations de sécurité en accord avec les décisions du Conseil de sécurité de l’ONU. Les pays voisins de la Centrafrique ont déployé près de 2100 soldats vers le pays, et Fabius a déclaré que ce contingent passerait à 3500.

Il a dit que cette force régionale « [devait] avoir les capacités d’agir ; et la France va aider. » Il a déclaré que la France avait actuellement 410 soldats en Centrafrique, et que ces troupes étaient «« chargées essentiellement de la protection de l’aéroport et des patrouilles à Bangui » Il a indiqué qu’avec la prochaine résolution de l’ONU, « ces différentes forces vont pouvoir intervenir davantage, rapidement, efficacement ».

Le nombre de soldats français qui seront déployés n’est toujours pas sûr, mais des sources de la presse ont déclaré que Paris prévoyait d’envoyer entre 750 et 1200 soldats supplémentaires.

Le projet de la France d’accroître son soutien à la Seleka – présenté avec le prétexte habituel des motifs purement « humanitaires » – vise à recoloniser son ex-colonie, l’un des pays les plus pauvres du monde, et à piller ses ressources naturelles encore inexploitées. Parmi celles-ci, il y a des diamants, de l’or, de l’uranium, du bois et du pétrole.

Ce projet fait partie d’une multiplication des interventions militaires françaises en Afrique visant à garantir les intérêts géostratégiques français et à contenir l’influence croissante de la Chine sur le continent. En moins de trois ans, la France a déjà mené trois guerres en Afrique, en Libye, en Côte d’ivoire, et celle toujours en cours au Mali.

En août, le président français François Hollande a demandé une intervention de l’ONU pour résoudre la crise en Centrafrique, qui lui permettrait de jouer un rôle dominant. « Il est plus que temps d’agir en Centrafrique » a déclaré Hollande lors d’une réunion annuelle des ambassadeurs français à Paris. « Ce pays est au bord de la somalisation ».

En décembre 2012, les forces rebelles de la Seleka (qui signifie “alliance” dans la langue nationale Sango) sont passées à l’attaque contre les forces du président alors en place, François Bozizé, s’emparant de villes dans le Nord et l’Est du pays. La Seleka a accusé le gouvernement de revenir sur les accords de paix de 2007-2008 qui imposaient de payer les guérilleros rebelles et de les intégrer dans l’armée nationale.

Cependant, l’intervention du Tchad et de la Communauté économique des états de l’Afrique centrale (CEEAC) pour une consolidation de la paix en Centrafrique les a contraints à s’arrêter et à négocier avec le gouvernement Bozizé. Le 11 janvier 2013, les accords de Libreville, imposés par la CEEAC, ont temporairement empêché un coup d’état et initié un accord de partage du pouvoir sur trois ans.

L’accord n’a toutefois eu qu’une courte durée; les forces rebelles de la Seleka, avec le soutien tacite des puissances impérialistes, ont lancé une offensive contre les forces de Bozizé. Bozizé a été renversé le 24 mars, et le chef rebelle Michel Djotodia s’est déclaré président. (Lire en anglais : Seleka rebels seize capital of Central African Republic).

Bozizé avait lui-même pris le pouvoir par un coup militaire en 2003 pendant que le président de l’époque Ange-Félix Patassé était en dehors du pays. Il avait reçu l’aval de Paris, y compris durant la Guerre civile de Centrafrique (2004-2007) contre l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) en Centrafrique du Nord-Est, dirigée par Djotodia.

Par la suite cependant, Paris s’est retourné contre Bozizé quand celui-ci a infléchi sa politique en faveur de la Chine et passé des accords bilatéraux sur les investissements, le commerce et le développement d’infrastructures. C’est dans ces conditions que Paris a soutenu la coalition Seleka.

La Seleka est constituée de factions armées dissidentes venant du Nord-Est, et dominée par les Musulmans, comme l’UFDR et la Convention des patriotes pour la justice et la paix. Elle s’est appuyée sur le soutien intermittent d’autres mouvements comme l’Union des forces républicaines et l’Alliance pour la refondation (A2R).

La décision de Paris de déployer des forces additionnelles souligne la fragilité du gouvernement de transition dirigé par la Seleka, qui est affaiblie par la montée des conflits politiques internes. D’après les rapports de l’ONU, l’administration publique s’est en grande partie effondrée en dehors de la capitale.

En juin, l’International Crisis Group basé en Belgique écrivait, « les désaccords au sein de la Seleka éclatent également au grand jour. Le mouvement semble instable : certains généraux ne cachent pas leur profonde déception sur les décisions prises par la direction politique […] Contrairement aux crises précédentes, qui n’affectaient que certaines régions, les troubles actuels représentent un changement de paradigme politique et affectent presque l’ensemble du pays. Cela se manifeste par l’effondrement de l’état, ce qui rend le pays impossible à gouverner. »

Kumaran Ira

Article original, WSWS, paru le 24 octobre 2013 via La France va intensifier son intervention militaire en Centrafrique | Mondialisation

Pourquoi Hollande a Décidé d'Aller Au Mali : "Si nous ne nous battons pas au Sahel, nous devrons nous battre à Marseille»



C'est le Mali ou Marseille!

source : Bakchich

Enfumé par des généraux nostalgiques de la Coloniale, le président s'est laissé embarquer dans une guerre au Sahel, qu'il ne maîtrise pas. 

Enlisée dans les limbes sahéliennes, l'opération Serval a montré le bout de son fusil le 24 octobre. Une opération de «grande ampleur», a décrit un porte-parole de l'armée française, est actuellement menée dans le Nord du Mali «pour éviter la résurgence» terroriste, menace qui avait officiellement motivée l'intervention française en janvier 2013. 

...

 «L'opération au Mali, ce sont les militaires, et eux seuls, qui l'ont voulue, préparée puis exécuté», 

«Dès les premières prises d'otages français en 2009, l'armée française avait imaginé sous le nom d'opération Requin, les moindres modalités d'une intervention au Mali». Il aura fallu finalement attendre 4 ans, et un argument massu servi au tout nouveau ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. «Dès la première réunion, le projet guerrier est évoqué. «Si nous ne nous battons pas aujourd'hui au Sahel, explique l'un des patron de l'armée, nous devrons nous battre demain à Marseille». 

Le spectre des jeunes des cités partant combattre au Sahel aux côtés d'Aqmi impressionne le nouveau ministre. Et tant pis si la réalité est toute autre! Les apprenti Djihadistes basés en France ont été deux cents à rejoindre les rangs des rebelles syriens, mais ils auront été deux à gagner le Nord du Mali». 


lire l'intégralité de l'enquète de bakchich info : Hollande, chef de guerre pas bien malien | Bakchich

François Hollande a t il Perdu Le Contrôle Du Gouvernement?



Où va le président ?


source : Causeur - Surtout si vous n'êtes pas d'accord

Ressortir une «  remise à plat » de la fiscalité française maintenant alors que le pouvoir n’arrive même pas, effrayé par des bonnets rouges, à appliquer une écotaxe pourtant votée à la quasi-unanimité, prouve que le pouvoir est, littéralement, aux fraises. 
Il ne sait plus où il va, comment rebondir. Il n’a plus de visibilité au-delà de deux semaines. Jamais pouvoir exécutif n’avait été aussi faible et on peut trouver facilement les raisons qui ont mené à ce désastre.

Depuis début septembre, le Président de la République n’a cessé de ménager la chèvre et le chou alors que la contestation montait au sein même de son gouvernement. Son ministre de l’Intérieur, qui est aussi le plus populaire (voire le seul) de son équipe a été contesté voire attaqué violemment. Il fallait à l’évidence le soutenir, bruyamment, à chaque fois. 

Au lieu de cela, il a géré l’affaire en Premier secrétaire du PS qu’il fut, a mécontenté tout le monde mais surtout, a montré à la France entière que la contestation était possible puisque Cécile Duflot, par exemple, pouvait  la mener sans que ça n’émeuve le Président de la République. On se désole que le 11 novembre soit pris en otage par quelques siffleurs qui manifestent leur hostilité au Chef de l’Etat, ou que des portiques « écotaxe » soient saccagés, ou encore que des maires refusent d’appliquer le décret mettant en œuvre les rythmes scolaires mais l’exemple de la contestation n’est-il pas venu d’en haut ?

 L’affaire Léonarda a symbolisé en quelques jours cette séquence de deux mois. Le jour même, l’affaire commence à faire le buzz dans les médias. 
Dès le mercredi soir, donc, le Président aurait pu apporter son soutien à Manuel Valls et à ses services, affirmant l’autorité de l’Etat, quitte à prier Mme Duflot de quitter le gouvernement si elle et ses amis persistaient à contester l’autorité de l’Etat. Au lieu de cela, il a laissé dire n’importe quoi dans ses propres rangs, tolérant que certains traînent le ministre de l’Intérieur dans la boue. 

Même sa compagne fut de la partie. Et il a conclu en beauté, avec la tragi-comédie  « Léonarda peut revenir, mais sans sa famille », ce qui fut immédiatement contesté par la première intéressée, en direct du Kosovo !

Le roi est nu. Mais c’est lui qui s’est dévêtu devant tout le monde. Dans ces conditions, François Hollande devra donner pas mal de coups de rame avant de recouvrer son autorité présidentielle. Encore faudra-t-il qu’il s’assure, préalablement, que la barque est bien dans l’eau et non à terre.

Où va le président ? | Causeur

Hollande à Nettanyahou : "J’aurais pu chanter un chant d'amour pour Israël Et Ses Dirigeants"

Le soir Netanyahu fait "cocktail mondain" avec Hollande le chanteur ... La poignée de main entre les deux hommes en dis plus long que toutes les inépties que déblatère notre très cher président gouverneur de la province France...
Bibi secoue Hollande comme une marionette, poignée ferme et membre tendu, Hollande lui se laisse faire, son bras flasque jusqu’a l’epaule, regard de chien battu. En une poignée de main on en apprend beaucoup plus qu’il n’y parait.

L’attitude Servile du Président Hollande Envers Benjamin Netanyahu Choque "Médecins sans frontières"


Du jamais vu sous la 5eme République!


R.Brauman, l’ancien président de "Médecins sans frontières", juif et antisioniste, se dit choqué et scandalisé par l’attitude du Président français en Israël avec B.Netanyahu !.