jeudi 21 novembre 2013

Attention Un Président Faible Peut Provoquer Des Tensions Fortes!



François Hollande ÉTAT FAIBLE, PASSIONS FORTES : DANGER !

Publication de OUF, j'ai pas voté Hollande.

Quand le président de la république, incarnation de l'État, perd, sinon sa légitimité, du moins son autorité, les passions les plus communes et les plus funestes s'emparent de la société civile. À quoi sert en effet l'État? Pas seulement à conduire une politique, en principe orientée vers l'intérêt général, mais aussi, et peut-être même avant tout, à offrir un lieu où le corps social se représente son avenir et prend pour ainsi dire conscience de lui-même. Il est un peu, pour la nation, l'équivalent du cerveau pour un corps humain, le site de la conscience de soi. Quand il cesse d'être crédible, quand il n'est ni aimé, ni même détesté, mais regardé comme insipide, incolore et inodore, alors c'est la tentation de la désobéissance civile qui s'instaure: des manifestants qui cassent sans vergogne les biens publics, des citoyens qui fuient l'impôt, des maires qui ne veulent plus appliquer la loi, comme si les décisions du pouvoir législatif pouvaient désormais se choisir à la carte.

Pendant ce temps, ces passions que Tocqueville nommait «démocratiques» parce qu'elles sont, au sens étymologique du terme, les plus vulgaires et les plus répandues, se réveillent. Il faut les identifier et les nommer correctement pour comprendre ce qui traverse aujourd'hui la société française et tenter d'apporter des réponses. Il existe en démocratie d'opinion quatre passions fondamentales, quatre sentiments puissants qui fournissent la tonalité dominante des grands courants politiques. L'indignation, d'abord, qui est le ressort le plus constant d'une extrême gauche dont la fonction tribunicienne reste bien supérieure au nombre de ses électeurs. La peur, ensuite, qui est le fonds de commerce ordinaire de l'écologie politique, comme en témoignent les films écocatastrophistes qu'on nous inflige à longueur d'écran. Vient ensuite la jalousie (ou l'envie), qui est, sinon l'apanage, du moins le carburant principal d'une gauche dite «modérée», celle qui «n'aime pas les riches»… mais rêve quand même d'en faire partie (voyez Cahuzac).

Héritière d'un certain catholicisme, elle tient que le scandale n'est pas la pauvreté, mais la richesse (celle des autres) - sans comprendre, comme le disait déjà Aristote, que le véritable ennemi est la misère et qu'il vaut mieux être riche pour être généreux. Enfin, la passion la plus puissante entre toutes reste la colère. À l'encontre d'une analyse absurde, bien que répétée à satiété par la gauche bien-pensante comme par la droite molle, c'est elle, et nullement la peur, qui anime le Front national. Il suffit d'observer les Le Pen pour voir qu'ils sont tout sauf peureux. Ils manifestent au contraire en permanence un réel courage, celui de se faire détester par une large majorité de leurs concitoyens. Prêts à affronter les débats les plus violents et les plus pénibles, les leaders du Front n'ont ni honte ni pusillanimité d'aucune sorte. En revanche, la colère boue en eux comme si les réchauds qui les animent brûlaient jour et nuit. Il en va de même de leurs électeurs. Exaspérés par la petite et moyenne délinquance, par les incivilités qui se développent en toute impunité, ils se révoltent, non sans raisons, contre l'atmosphère de veulerie et de laisser-aller général. On objectera que cette typologie est trop rigide, attendu que les passions se mêlent et s'entrecroisent. Par exemple, les frontistes de droite sont tout autant indignés que ceux de gauche, ces derniers étant aussi colériques que leurs confrères de droite auxquels ils ressemblent à s'y méprendre.

C'est juste, mais il s'agit ici de saisir des dominantes, pas des exclusives. Dans ce contexte de déliquescence dépressive, il est crucial que l'État se ressaisisse, qu'au lieu de nous assurer qu'il «tient le cap», il accepte d'en changer pour «faire le job», pour mettre enfin en place les mesures que tous les observateurs raisonnables, de droite comme de gauche, appellent de leurs vœux: un gouvernement de 15 ministres, une réduction drastique du nombre d'élus, une vraie réforme du mille-feuille territorial, un allongement de la durée de cotisation pour les retraites, une baisse des impôts les plus absurdes compensée par un point de TVA sociale par an, etc., bref, tout ce que la droite aurait dû faire et n'a pas fait. Pour cela, il faut du courage, à commencer par celui de changer des alliances avec une gauche de la gauche qui plombe toute audace. C'est risqué, bien sûr, mais ne vaut-il pas mieux mourir debout, en ayant fait quelque chose pour le pays, que chassé du pouvoir par la petite porte?

Le Choc Clientèliste : ersatz de droite vs ersatz de gauche


Vive la clientèle!


On dénigre violemment la droite quand elle est au pouvoir pour ne satisfaire que sa propre clientèle. La gauche, lorsqu'elle est victorieuse dans les urnes, crée carrément sa propre clientèle, l'invente, la fabrique en vidant les individus de toute possibilité d'initiative personnelle et cela probablement sans retour en arrière possible. Elle poursuit d'ailleurs son ouvrage dans l'opposition, et c'est elle qui oblige la droite stupide à sanctuariser ses exigences. 

Si la gauche a encore un programme, c'est que ses principes fondamentaux et sentimentaux cadrent plus étroitement avec un programme hyperfestif (dont Delanoe est le symbôle) ; mais elle aussi s'affole : elle sait bien que sans la droite, sans l'ersatz de droite qui la fait exister en tant qu'ersatz de gauche, elle n'est plus grand-chose ; et que la rupture d'équilibre peut être dramatique également pour elle. 

Va-t-elle même encore être longtemps "la gauche" sans son vieux complice de bonneteau? 
Elle a déjà tout oublié de son essence négatrice, jadis basée sur des hostilités de classes, au profit d'une inflation de morale et de vertuisme sans précédent. 
Elle a remplacé le matérialisme dialectique par la pratique du bien et substitué à la dictature du prolétariat le terrorisme des "valeurs".

Le Bien, le mal...


Le Bien a vraiment tout envahi ; un Bien un peu spécial, évidemment, ce qui complique encore les choses. Une Vertu de mascarade ; ou plutôt, plus justement, ce qui reste de la Vertu quand la virulence du Vice a cessé de l’asticoter. Ce Bien réchauffé, ce Bien en revival que j’évoque est un peu à l’ « Être infiniment bon » de la théologie ce qu’un quartier réhabilité est à un quartier d’autrefois, construit lentement, rassemblé patiemment, au gré des siècles et des hasards ; ou une cochonnerie d’« espace arboré » à de bons vieux arbres normaux, poussés n’importe comment, sans rien demander à personne ; ou encore, si on préfère, une liste de best-sellers de maintenant à l’histoire de la littérature.

Le législateur est romantique


Tuer pour de l’argent, par intérêt, c’est sordide, c’est inacceptable ; mais tuer sous l’empire de la passion, dans la saute d’humeur d’un moment, dans le feu de l’inspiration, alors oui, c’est défendable. 

La passion fait tout passer, c’est le droit de l’homme le plus imprescriptible. Plus les affaires règnent, plus le business tourne dans son propre vide, avec pour seul et unique projet son extension absolument sans fin, et plus le lyrisme cordicole doit triompher à la surface, habiller la réalité, camoufler les pires trafics, ennuager toutes les intrigues, faire passer l’Ordre Nouveau du monde pour une sorte d’ordre divin.

librement inspiré de L'Empire du bien : Philippe Muray

Comment Nicolas Demorand a Fait De Libération La Lanterne Rouge du Marché De La Presse

L' avenir de Libération?


Libération n'en finit plus de s'effondrer!



source : Ojim.fr (Observatoire des Journalistes et de l'Information Médiatique)



En plus de surveiller les hommes armés qui pénètrent dans son hall, le journal Libération a
du sérieux souci à se faire du côté de ses ventes.

Selon les derniers chiffres de l’OJD, le quotidien a vu, sur les neuf premiers mois de l’année
2013, ses ventes en kiosque s’effondrer de... 29,5 % ! Quant à sa diffusion globale payée, elle a
reculé de 16,5% sur la même période, à 102 000 exemplaires en moyenne. Ces chiffres
catastrophiques ont entrainé cette année une perte « de 1 à 1,5 million d'euros en 2013 », le
premier déficit du journal depuis trois ans.

Pour faire face à cette crise, le journal dirigé par Nicolas Demorand [portrait] envisage de «
réduire ses coûts tout en préservant l'emploi ». Pour ce faire, des plans de départ volontaire
sont prévus, des incitations au départ à la retraite, mais aussi la réorganisation du temps de
travail ainsi que l’augmentation du prix au numéro. Mais la route est encore longue...

Retour sur un fiasco

comment critiquer un "ministre sarkozien" quand on lui demande protection...

Au fil des mois, Libération , dirigé par Nicolas Demorand, est pratiquement devenu la lanterne rouge du marché. Sa diffusion France payée a chuté de près de 11% en février, victime d'un effondrement de ses ventes en kiosques de 23,5 %, En janvier, la baisse de l'ensemble de la diffusion avait déjà atteint 10,6 %. À ce contexte commercial difficile s'ajoutent les polémiques autour des unes du journal, qui entretiennent un climat de forte tension au sein de la rédaction. La Société civile des personnels de Libération (SCPL) a réitéré, lundi dernier, sa demande d'élire un directeur de la rédaction «de plein droit», ce qu'elle avait déjà exigé le 19 mars. Les journalistes reprochent à Nicolas Demorand de cumuler les fonctions de coprésident du directoire et de directeur de la rédaction. Le départ pour Le Monde de Vincent Giret, ex-directeur délégué de la rédaction, n'arrange rien.

Les articles de libération sont nuls et dogmatiques. Normal que personne ne s'y interesse plus. Mais bon, notre bon président trouvera bien un peu d'argent des autres pour sauver ses copains de la propagande officielle.