Depuis 2008 Au Lieu D'Aider l' Économie réelle On A Gavé le Système Bancaire!



Confidences d’un banquier central...


«Nous nous sommes lancés dans une frénésie de rachat d’obligations qui devait aider l’économie réelle. Au lieu de ça nous avons gavé Wall Street »



Andrew Huzard a célébré le 11 novembre à sa manière. L’homme qui a eu pour mission en 2009-2010 au sein de la Réserve Fédérale US de racheter pour 1 250 milliards de dollars d’obligations émises par les banques américaines et étrangères présentes aux USA, garanties comme l’on sait, par des créances hypothécaires faisandées, est passé aux aveux dans le Wall Street Journal. Et 2 jours plus tard sur Bloomberg TV.

C’est peu dire que son réquisitoire sans appel contre les politiques dites de « Quantitative Easing » menées par Ben Bernanke aux States, risque de causer des cauchemars en Europe où la BCE a emprunté la même voie.

C'est Bernie Sanders qui a vendu la mèche



«La plus grosse opération de sauvetage de Wall Street de tous les temps»




Ambiance…(nb : les passages en gras ne sont pas soulignés dans l’article d’origine)

Tout ce que je peux dire à l’Amérique c’est que je suis désolé. Comme ancien membre de la Réserve Fédérale, j’ai été chargé d’exécuter le programme central de la première expérience de rachats d’obligations connue sous le nom de Quantitative Easing (QE). La banque centrale continue d’ailleurs à s’en servir pour aider l’économie réelle. Mais je dois finalement ramener le programme en question à ce qu’il est : la plus grosse opération de sauvetage de Wall Street de tous les temps.

Cela fait 5 ans ce mois-ci, le fameux vendredi noir, que la FED s’est lancée dans une véritable frénésie de rachat. A ce stade de la crise financière, le Congrès avait déjà voté le programme TARP (Troubled Asset Relief Program) pour enrayer la chute du système bancaire. La douleur économique se faisait sentir déjà bien au-delà de Wall Street. Rien qu’au cours des 3 derniers mois de 2008, près de 2 millions d’Américains ont perdu leur emploi.

La FED a déclaré qu’elle souhaitait apporter son aide au moyen d’un nouveau programme d’achat massif d’obligations. Elle avait aussi des objectifs secondaires mais le président Ben Bernanke a clairement affirmé que la motivation principale de la FED consistait à ‘agir sur les conditions d’accès au crédit des ménages et des entreprises’ de manière à réduire le coût du crédit et afin que d’avantage d’américains touchés par les tangages de l’économie puisse en bénéficier pour limiter les dégâts. C’est la raison pour laquelle il a d’abord qualifié l’initiative de ‘aide au crédit’.

Ma contribution personnelle à l’histoire a commencé quelques mois plus tard. Ayant été membre de la FED pendant 7 ans jusqu’à début 2008, je travaillais alors à Wall Street au printemps 2009 lorsque j’ai reçu un appel téléphonique inattendu. Etais-je intéressé par un retour au département trading de la FED ? Le job consistait à mettre en œuvre la frénésie d’achat d’obligations, une  tentative d’achat sauvage de 1 250 milliards de dollars d’obligations hypothécaires sur une durée de 12 mois. De manière assez incroyable, la FED me demandait si je voulais soutenir le plus important programme de stimulus économique de toute l’histoire américaine.



Un job de rêve mais j’ai hésité. Et ça ne s’expliquait pas seulement par de la nervosité à l’idée de prendre une telle responsabilité. J’avais quitté la FED frustré, témoin de la déférence de plus en plus prononcée de l’institution envers Wall Street. L’indépendance est au cœur de la crédibilité de toute banque centrale et j’en étais venu à constater que celle de la FED se réduisait. En dépit d’erreurs admises publiquement par certains de ses dirigeants qui insistaient auprès de moi pour me dire à quel point ils étaient déterminés à réformer Wall Street. Je me suis rendu compte aussi qu’ils avaient désespérément besoin d’aide. Je me suis donc décidé en confiance.



Au cours  de son histoire de près d’un siècle, la FED n’avait jamais acheté une seule obligation. Et mon programme consistait à en acheter quotidiennement en grande quantité en veillant à ne pas faire monter les prix trop haut et à détruire la confiance globale dans les marchés financiers les plus importants. On travaillait fiévreusement pour préserver l’impression que la FED savait ce qu’elle faisait.



«Désolé pour toi contribuable américain»




Mes vieux doutes n’ont pas tardé à resurgir. En dépit de la rhétorique de la FED, mon programme ne contribuait pas à rendre le crédit plus accessible à l’américain-moyen. Les banques en octroyaient d’ailleurs de moins en moins. Plus insidieusement, ceux qu’elles consentaient n’étaient pas moins onéreux. QE pouvait bien réduire le coût global supporté par les banques pour consentir des prêts. Mais c’était Wall Street qui empochait les ressources supplémentaires.

Depuis les tranchées, plusieurs autres dirigeants de la FED ont commencé à s’inquiéter de voir que le QE ne fonctionnait pas comme prévu. Nos signaux d’alarmes s’adressaient à des sourds. Par le passé, les dirigeants de la FED – quand bien même ils s’en défendaient – s’inquiétaient jusqu’à l’obsession des inconvénients par rapport aux avantages de toute initiative majeure qu’elle était amenée à prendre. Maintenant leur unique obsession consiste à connaître les dernières attentes des marchés financiers ou les réactions personnelles des principaux banquiers de Wall Street et des dirigeants de Hedge Funds. Désolé pour toi, contribuable américain.

La première tournée de QE a pris fin le 31 mars 2010. Les résultats finaux ont confirmé qu’alors qu’elle n’avait apporté qu’une aide minime à l’économie réelle, les achats d’obligations par la banque centrale américaine ont été une aubaine fantastique pour Wall Street. Non seulement les banques ont bénéficié d’une baisse du coût des crédits qu’elles consentaient, mais elles avaient réalisé des gains considérables sur leurs portefeuille-titres et avaient encaissé de généreuses commissions en assurant la plus grande part des transactions de QE. 2009 avait été l’année la plus profitable de tous les temps pour Wall Street et 2010 prenait le même chemin.

Vous vous dites que la FED aurait fini par s’interroger sur la sagesse du QE. Réfléchissez bien. Quelques mois plus tard – après une chute de 14% du marché boursier américain et un nouvel affaiblissement du secteur bancaire – la FED annonça une nouvelle tournée d’achat d’obligations : QE2. Le ministre allemand des finances Wolfgang Schaüble qualifiât immédiatement la décision de « sans fondement ».

C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que la FED avait perdu ce qui lui restait de capacité à réfléchir de manière indépendante de Wall Street. Démoralisé, je suis retourné dans le secteur privé.



«Bonne chance au reste de l'Amérique»




 Où en sommes-nous aujourd’hui ? La FED continue en gros d’acheter pour 85 milliards de dollars d’obligations par mois. En 5 ans, ses achats d’obligations ont dépassé 4 000 milliards de dollars. Etrangement, alors que nous sommes supposés être un pays où le marché est libre, le QE est devenu la plus importante  intervention sur les marchés financiers pratiquée par quelque pays que ce soit dans l’histoire du monde.

Quant à l’impact ? Même dans les estimations les plus optimistes de la FED, la politique agressive de QE depuis 5 ans n’a généré que quelques points de croissance aux USA. A l’inverse, des experts extérieurs à la FED tel Mohammed El Erian de la firme d’investissement Pimco, laissent entendre que la FED pourrait avoir dépensé plus de 4 000 milliards de dollars pour le maigre résultat de 0,25% de PIB (autrement dit, une hausse de 40 milliards de la production). Dans les deux cas, les estimations indiquent que le QE ne fonctionne pas réellement.



A moins que vous soyez Wall Street. Ayant récolté des centaines de milliards de subsides opaques de la FED. Collectivement, les banques américaines ont vu le prix de leurs actions tripler depuis mars 2009. Les plus grosses sont devenues un cartel : 0,2% d’entre-elles contrôlent plus de 70% des actifs des banques américaines.

Quant au reste de l’Amérique, bonne chance. En injectant sans relâche, des fonds dans les marchés financiers pendant les 5 dernières années, la politique de QE a tué l’exigence qu’avait Washington de se confronter à une véritable crise. Celle de la structure malsaine de l’économie US. Oui, ses marchés financiers ont progressé de manière spectaculaire, redonnant vie aux bilans de ses membres. Mais pour combien de temps ? Des experts comme Larry Fink de la firme d’investissement BlackRock estiment que nous sommes de nouveau dans les conditions d’une ‘bulle’ alors que le pays demeure excessivement dépendant de Wall Street pour sa croissance.



Les plans de sauvetage ont accru la dépendance envers les marchés




Mais lorsqu’il a reconnu les lacunes de QE, le président Bernanke a affirmé qu’une action de la FED valait mieux que rien. (Une position que son successeur, la vice-présidente Janet Yellen fait sienne). Cela implique donc que la FED compense les dysfonctionnements de Washington. Mais en réalité, elle est au centre de ce dysfonctionnement ; la preuve : elle a permis à Wall Street que la politique de QE devienne sa nouvelle politique de « trop gros pour qu’on la laisse échouer » (too big to fail). 



Compte tenu de l’onde de choc de l’article, Blomberg TV a évidemment mobilisé ses caméras et ses micros le 13 novembre pour demander à Andrew quelle mouche l’avait piqué. 

Son interview se termine par la phrase sans doute la plus lourde de sens de la part d’un acteur clé de l’affaire, et qui vaut bien sûr pour la BCE : « La FED aurait dû s’arrêter après QE1 quand il était devenu clair que ça ne fonctionnait pas. Au lieu de cela, elle a acheté 2 500 milliards de dollars d’obligations de plus et s’est mise dans une telle position que la sortie devient très incertaine… »

Qui a dit qu’on voyait le bout du tunnel ?


 Crise : Les confessions d’un banquier central | Bakchich

Crise De La Dette : 1789 A Commencé Comme ça!

La crise des finances française de 1789-1799 commenté par P. Jovanovic

L'histoire authentique de la Révolution française de 1789 est avant tout une histoire de finances défaillantes, celle d'une crise jamais vue depuis deux siècles.

Vers Une Union Nationale Sans François Hollande


Ce n'est pas au peuple qui peine à payer ses factures de se mobiliser, c'est d'abord au président de la République lui-même. François Hollande doit rétablir les liens qu'il a défaits, mais le veut-il ou le peut-il?

S'unir oui, mais autour que qui ?


L'union nationale, qui l'a brisée sinon François Hollande lui-même en menant une politique dont il est inutile de décliner une fois de plus les effets malfaisants, en matière sociale, économique, fiscale, sociétale, sécuritaire, judiciaire, etc. ? Une politique qui a opposé les riches et les pauvres, appauvri les premiers sans enrichir les seconds, qui a sanctionné l'énergie et l'initiative sans réduire l'endettement du pays et la dépense publique, qui a alourdi par ses ambiguïtés les problèmes posés par l'immigration, qui a ajourné les réformes fondamentales pourtant annoncées. 
Il faut que le président de la République soit sourd et aveugle pour n'opposer au mécontentement général qu'une invitation à l'union. S'unir, oui, mais autour de qui ? Autour d'un chef discrédité ? Et autour de quoi ? Autour d'une politique désavouée par une majorité de Français et même par sa propre famille et par ses alliés, parmi lesquels aujourd'hui on compte des opposants plus cruels encore que dans le camp adverse ? Le voilà qui lance un "ordre de mobilisation" alors que la révolte gronde sourdement dans le pays où des cas de désobéissance civique commencent à apparaître. Se rend-il compte que c'est contre lui que le pays est en train de s'unir ?


Leonarda révélatrice...


Quand on constate qu’une gamine écolière buissonneuse très peu instruite et en exil se permet de réussir à voler le pouvoir à un énarque élu président de la  5eme puissance du Monde, il faut constater que la réalité écrase la fiction des jeux les plus délirants ! 
Elle apporte la démonstration de la limite de la méthode Hollande ignorée de tous : on lui prête un esprit de recherche de consensus tout en s’abstenant de trancher, alors que son système est mitterrandien : pour régner il suffit de désorganiser en bloc, à la fois ses adversaires mais aussi et surtout ses courtisans. Cette désorganisation systématique a très bien marché pour Mitterrand qui a été réélu en grillant quelques fusibles. Mais à la différence avec Hollande, il avait un réel charisme et savait reculer pour éviter le pire : par exemple sur les nationalisations ! Les journalistes n’ont jamais analysé la façon dont Hollande totalement déconsidéré dans son parti, s’était débarrassé facilement de ses contempteurs et concurrents à la présidence, notamment de DSK. Tout simplement avec la même méthode et le même culot que la petite Léonarda qui a été plus désorganisatrice que lui !. 

Le mauvais numéro

Oui françois Hollande refuse obstinément d'assumer ses responsabilités de chef d'état en refusant de consulter le peuple d'une manière ou d'une autre (et il y a plusieurs options prévues par la constitution). Et bien évidemment il met en danger la cohésion nationale. Je ne suis pas dans sa tête mais je sens chez lui des calculs politiciens à court terme qui passent au-dessus d'une vision de l'intérêt national. 
C'est cauchemardesque d'avoir choisi ce mauvais numéro. N'importe lequel de ses prédécesseurs, de droite comme de gauche, aurait agi (et a agi en son temps), dans des situations beaucoup moins périlleuses.

Crise Bancaire : Après 5 Ans d' Echec Retour à 2008

C'est pire qu'en 2008!


“We are in a worse position than in 2008″, Marc Faber, November 8, 2013
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David Stockman Blasts, Brace For “The Explosion Of The Mother Of All Bubbles”
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Qu’il s’agisse des économies européennes ou de l’économie US, la probabilité augmente qu’elles passent (ainsi que le Japon l’a déjà expérimenté il y a des années) de la stagflation (faible croissance économique + anticipations inflationnistes) à la déflation(chômage de masse + chute des prix des principaux actifs réels). Pour la première raison que les prix des matières premières (pétrole, denrées agricoles, etc.), métaux précieux comme industriels et d’autres actifs réels, sont en train de subir une nouvelle vague de baisse, en partie due  à l’incapacité des politiques monétaires ultra laxistes des banques centrales de générer de la croissance économique via la réanimation du multiplicateur de crédit ou de la vitesse de circulation de la monnaie qui restent désespérément en  chute libre, comme nous l’avons souvent remarqué, mais aussi pour une deuxième raison tenant à la disparition progressive de toute anticipation inflationniste (phénoméne tout récent et inattendu) puisque les agents économiques voyant la plupart des prix des intrants baisser commencent à en déduire que cela pourrait durer longtemps. Ce qui les incite à reporter à plus tard leurs achats comme leurs investissements. Évidemment, les processus de mondialisation des échanges et de délocalisation des productions depuis les pays développés vers les pays émergents tendent aussi à accélérer la déflation en Occident et au Japon étant donné que de plus en plus de biens et de services voient leurs prix baisser puisqu’ils proviennent de pays à très bas salaires et à très bas coûts sociaux ou environnementaux. Ce qui n’est pas près de changer, surtout si les BRICS (la Chine en particulier) voyaient leur situation économique domestique (probablement bien moins favorable que l’on pense) fortement ralentir dans le sillage de la récession occidentale et japonaise puisque ces BRICS accéléreraient alors la dévaluation compétitive de leurs monnaies pour augmenter encore leurs avantages comparatifs.

Enrayer une déflation qui se propage mondialement est impossible, surtout lorsqu’elle intervient dans un monde ouvert (sans barrières commerciales) et dans le cadre de la faillite de politiques étatiques keynésiennes ayant érigé la dette publique et privée comme instrument principal de la pseudo croissance alors que les taux d’intérêt à court terme sont déjà à zéro. Il faudra sans doute que le processus déflationniste aille à son terme naturel de destruction de la valeur des principaux actifs réels jusqu’à ce que cette valeur tombe si bas (en dessous des coûts de production pour la plupart des matières premières et des métaux précieux comme industriels) que la reprise de leurs prix s’effectue “in fine” automatiquement dans le cadre de pénuries à venir qui inéluctablement résulteront de l’effondrement global keynésien ! Pénuries qui pourraient cependant prendre des mois voire des années avant de se produire !

Si ce scénario déflationniste est le bon (inutile de dire que cela n’était pas le notre pour les prochaines années -puisque nous pensions plutôt au risque de forte inflation du fait de la création monétaire ex nihilo illimitée- mais dont nous avons dorénavant la conviction qu’il est hautement probable et même très proche), nous ne sommes qu’au début de CHUTES MASSIVES DES PRIX DES ACTIFS RÉELS (l’or en particulier qui chuterait vers 800 - 950 bien en dessous des 1.000 USD l’once et l’argent vers 8 -10) pendant que ceux de certains actifs papiers (comme le dollar US et les obligations d’Etat en dollar US) monteraient puisque le cash et les papiers-valeurs les plus liquides deviendraient les seules alternatives de placement dans le cadre d’un tsunami déflationniste global. Étant donné qu’une déflation se traduit par une appréciation du pouvoir d’achat de la monnaie, en même temps qu’intervient la baisse générale et durable des prix, puisque c’est une inflation négative. En réalité, l’ouverture et l’approfondissement d’une “TRAPPE A LIQUIDITÉS” bien plus considérable et durable que prévu rend obsolètes tous les raisonnements basés sur les anticipations inflationnistes c’est-à-dire sur la chute du dollar US qui ferait monter l’or et les autres actifs réels. Le scénario inflationniste voire hyper-inflationniste reste valable à moyen et long terme, à la condition toutefois que les banques centrales ne cessent pas leurs Quantitative Easings fortement et rapidement.

Quant aux actions, à la fois actif réel (parce que représentatives de la copropriété d’une entreprise) mais aussi actif papier (parce qu’émises en excès et non convertibles en biens constitutifs de ladite entreprise), elles pourraient A TOUT MOMENT corriger fortement à la baisse puisque beaucoup d’entreprises, du fait d’une déflation prolongée se traduisant par une contraction de la consommation et de l’investissement (entretenant un chômage de masse structurel) comme par la disparition du “mal-investissement”, entreraient en faillite. Comme l’ont montré la déflation japonaise avec le krach du Nikkei de 1990 à 2009 et, auparavant, la “déflation par la dette” selon le concept d’Irving Fischer avec le krach des actions dans les années 1929 et suivantes aux USA.

Bref, les politiques budgétaires et monétaires expansionnistes des pouvoirs publics ont tout cassé. Il faudra attendre le dégonflement dramatique des bulles de tous les actifs pour retrouver des situations d’équilibre. Comme il y a beaucoup de “mains faibles” (investisseurs ne pouvant pas absorber sans broncher des chutes de prix prononcées) sur l’or et l’argent-métal en particulier, nous conseillons soit de les arbitrer si l’on en possède, soit de cesser de les traiter ou bien de les vendre à terme (via l’achat de puts ou d’ETF shorts) en pratiquant une tactique d’allers-retours rapides. Beaucoup de gens tentent de nous intoxiquer en faisant miroiter des hausses énormes de l’or ou de l’argent-métal qui seraient très proches, alors que ces deux actifs depuis deux ans ont fait perdre des fortunes à leurs acheteurs. Et que, leurs dynamiques haussières ayant été cassées, il n’y a pas de raison qu’ils reprennent un “bull trend” avant PLUSIEURS ANNÉES.

Attention: la déflation n’est pas vraiment négative dans la mesure où elle dégonfle les bulles artificiellement créées et qu’elle met un terme à l’ “euthanasie” du rentier dont le pouvoir d’achat remonte du fait de la valorisation du cash qu’il détient que l’inflation a, au contraire, tendance à détruire.

Wikiliberal écrit: “Les libertariens voient d’un bon œil la déflation, qui contrecarre les politiques inflationnistes habituelles des États et des banques centrales. Jörg Guido Hülsmann, dans son ouvrage “Deflation and Liberty” (2008), souligne son rôle de “NETTOYEUSE ÉCONOMIQUE” : “La déflation est loin d’être intrinsèquement mauvaise, au contraire. Elle remplit une importante fonction sociale de nettoyage de l’économie et de la politique de toutes sortes de parasites qui ont prospéré sur l’inflation qui l’a précédée. En un mot : les dangers de la déflation sont chimériques, et ses charmes sont très réels. Il n’y a absolument aucune raison de s’inquiéter de ses effets économiques, à moins de mettre sur le même plan le bien-être de la nation et le bien-être de ses fausses élites. Il y a en revanche beaucoup de raisons de s’inquiéter des conséquences économiques et politiques de la seule solution alternative, la réflation, qui n’est bien sûr rien d’autre que de l’inflation pure et simple à terme”. L’École autrichienne d’économie ne voit habituellement pas de danger particulier dans la déflation, qui ne serait que la contrepartie inévitable d’une inflation survenue auparavant. Cependant, Antal E. Fekete, qui définit la déflation comme “Un accroissement de la productivité marginale du capital et du travail sans changement dans les facteurs de production ou du travail”, y voit une destruction de capital que seul l’étalon-or peut entraver. De la même façon, Philipp Bagus réfute cinq préventions habituelles contre la déflation (l’arbitraire de la redistribution que la déflation opèrerait ; la baisse de la production ; l’instabilité des prix ; le chômage de masse ; la “trappe à liquidités”) et affirme : “On peut faire valoir que la déflation est un moyen rapide, direct, harmonieux et éthique d’aller en direction d’un système monétaire solide, en purgeant un système bancaire malsain et des investissements malsains“.

A la décharge de ceux qui ont de bonne foi anticipé (et continuent de le faire au lieu de reconnaitre qu’il ne se produira pas avant longtemps) un scénario inflationniste en se basant sur les règles traditionnelles régissant l’économie et la monnaie, il y a lieu de reconnaitre que lesdites lois ne s’appliquent plus (elles sont en quelque sorte “suspendues”) puisque jamais auparavant dans l’histoire les grandes banques privées, les banques centrales et les Etats n’ont autant manipulé les “marchés” des taux d’intérêt, des monnaies, des actions, des métaux précieux et des matières premières avec des sommes considérables que depuis quelques années… Tous ces gens irresponsables n’étant intéressés que par le très court terme et ne sachant même pas eux-mêmes où nous conduisent les immenses distorsions de prix que leurs interventions produisent, il est très difficile pour tout un chacun d’anticiper des scénarios permettant de survivre sans perdre de l’argent… Les gains étant réservés aux quelques acteurs principaux (Goldman Sachs et consorts) du faux capitalisme de connivence mondialisé qui, de New York à Pékin ou de Londres à Tokyo, fait vivre la sphère financière (c’est-à-dire les banksters) aux dépends de l’économie réelle (c’est-à-dire les populations). D’autant quel’application de mécanismes hautement sophistiqués (comme le High Frequency Trading), centralisés dans les mains de peu d’acteurs monopolistiques disposant de capitaux énormes, aux systèmes instables que sont les marchés financiers, donne à ces acteurs des avantages comparatifs imbattables. Si JP Morgan ou Goldman Sachs ont décidé de faire baisser le prix de l’or ou de faire monter celui des actions, la probabilité est grande qu’ils réussissent (sauf événement rarissime du type “cygne noir” de Nassim Nicolas Taleb) jusqu’à ce qu’ils décident de prendre leurs profits et qu’alors le mouvement des prix s’inverse, ou bien que des niveaux extrêmes soient atteints. Cette notion de ”niveaux extrêmes” étant très aléatoire et donc seulement repérable par des données graphiques (comme les pourcentages de Fibonacci), la plupart du temps hélas a posteriori.

Tout cela prenant place dans un contexte répressif. Avec Big Brother (la NSA et autres agences ou services secrets US encouragés par l’apprenti dictateur Obama, dont le danger qu’il présente pour la démocratie est très sous-estimé) qui continue de supprimer les libertés publiques. Pendant que les structures politico-économiques dominées par la “pensée unique” continuent de casser toute réflexion critique alternative. L’exemple de la construction économique et monétaire européenne étant à ce dernier égard emblématique, puisque l’on sait qu’elle n’est à terme ni créatrice de croissance ni viable mais reste le sujet tabou que droite et gauche institutionnelles défendent et défendront jusqu’à l’absurde même si toute l’Europe et ses peuples en crèvent! Alors qu’il faudrait revenir aux monnaies nationales, pas pour les dévaluer nécessairement, mais pour les laisser s’établir au juste prix correspondant aux caractéristiques socio-économiques de chaque Nation européenne qui renouerait ainsi avec ses capacités réelles de développement. Lire absolument le dernier petit livre indépassable du professeur Jean-Pierre Vesperini intitulé “L’euro”, publié par Dalloz en février 2013, 3,50 euros seulement c’est-à-dire à la portée de tous les budgets.

Mariage Homo Et Clause De Conscience : Rebsamen Préfigure T Il Un Reniement Socialiste Valable Jusqu'en 2014?

Hollande n'a pas reculé mais s'est fait e...... quand même!



François Rebsamen favorable à la clause de conscience pour les maires


source : A toi l'honneur !


François REBSAMEN ancien numéro 2 du Parti Socialiste du temps où qui vous savez en était le numéro 1, soutien inconditionnel de Ségolène Royal en 2007, vieux-vieux copain de Hollande qu'il soutiendra sans faille en 2012. Il se voyait ministre de l'Intérieur, on lui préféra Valls.

Lors des "débats" sur le mariage zinzin, il ne s'illustra pas spécialement mais défendit le projet de loi comme la quasi totalité des parlementaires socialistes. En tant que maire d'une grande ville, il était présent lors du fameux congrès de l'Association des Maires de France durant lequel hollande ouvrit une brèche dans la loi Taubira (pour mieux la refermer dès le lendemain) en évoquant la fameuse clause de conscience des élus qui ne souhaiteraient pas pour des questions de foi ou de croyances célébrer de mariage homosexuel. On n'entendit pas Rebsamen sur le sujet.

Alors, c'est avec un certain étonnement que j'ai découvert que François Rebsamen était favorable à cette clause de conscience estimant même, sur BFM aujourd'hui, qu'on aurait du laisser un espace de liberté aux élus et que " la clause de conscience aurait pu être votée par les parlementaires ". Il déclare aussi: "On respecte les lois quand elles sont votées, ce sont des lois qui sont les lois de la République, ce sont les lois de tous. Même si on ne les aime pas, on les applique. On pouvait à la rigueur comprendre la difficulté pour certains, en raison de leur foi, de leurs croyances, sur le mariage pour tous, on pouvait aller jusque là, jusqu'à une clause de conscience."

Et à Ruth Elkrief qui lui rétorque que cette clause de conscience a été rejetée, Rebsamen de répliquer: "Certains l'avaient évoquée. On pouvait comprendre que certains fassent appel à cela sur un sujet de cette importance."

Voilà donc un parlementaire socialiste de premier plan qui, après avoir gardé le silence depuis bientôt un an, reconnait seulement maintenant que la clause de conscience se justifiait. Pourquoi n'en a-t-il pas parlé plus tôt ? Pourquoi a-t-il voté une loi dont il reconnait aujourd'hui - Je ne crois pas aux révélations subites - qu'elle méritait d'être amendée de la fameuse clause ?

Pourquoi ce silence puis cette déclaration? Vous me direz, discipline de groupe, ne pas contrarier la reculade présidentielle sur le sujet, aller dans le sens du vent, être socialiste et progressiste... Oui, j'entends bien, je rajouterai manque de courage, girouette et sans aucun doute, maintenant, les élections municipales en ligne de mire. Ville traditionnellement conservatrice, gagner à Dijon n'a jamais été une sinécure pour Rebsamen alors de voir dans cette déclaration une tentative de se refaire la cerise vis à vis de l'électorat local, il n'y a qu'un pas que je franchis allègrement. Qui plus est si l'on se souvient que compte tenu du non-cumul des mandats, Rebsamen a déclaré que entre le Sénat et Dijon, il choisirait "sa ville ".

Pourquoi j'attire votre attention là-dessus ? Parce que, compte tenu d'un contexte très difficile pour les élus socialistes, les angoisses de non-réélection commencent à se manifester: Alors, prêtez attention, soigneusement, à tout ce qui va se dire et vous verrez qu'élections municipales obligeant, on va en découvrir des vertes et des pas mures et que les élus de gauche seront légion à se démarquer de la ligne officielle sur bien des sujets. On peut prédire sans crainte que nombreux seront les socialistes qui feront campagne sans oser se réclamer d'un changement qui n'en finit plus de se faire attendre.

Vous me direz, c'est le jeu à chaque élection. Oui, possible, je vous répondrai: Les Municipales, chez les socialistes, ça va être un festival de révélations et de reniements de première bourre: Contorsionnistes et funambules à l'affiche ! On parie ?

http://corto74.blogspot.fr/2013/11/mariage-homo-francois-rebsamen.html

Sophia Aram Devenue Symbôle Du Divorce Entre Public et Merdias



L'humoriste boudée par les français, fille d’une élue socialiste soupçonnée d’avoir escroqué des clandestins oops!  l’humoriste « engagée » Sophia Aram, qui a traité les électeurs du FN de « gros cons » avant de leur faire une leçon de morale solferinesque. (Sa mère, Khadija Aram, est soupçonnée d’avoir escroqué des clandestins alors qu’elle était adjointe au maire de Trappes !)

C’est dire que beaucoup, dans la caste humoristico-médiatique, se pourléchaient les babines de la perspective de la voir redresser les consciences forcément bancales de la France profonde, en prenant les rênes d’une émission d’access prime time, comme on dit, sur France 2.

Le public de la tranche 18-19 heures — où la chaîne a confié depuis septembre à Sophia Aram le talk-show Jusqu’ici tout va bien —, ce ne sont pas les bobos qui composent l’essentiel des auditeurs de France Inter ou des lecteurs de Télérama : ce sont les ménagères de moins de 50 ans, cette France populaire et provinciale que Sophia Aram et ses homologues Nicolas Bedos ou Stéphane Guillon ont l’habitude de prendre de haut.

Or la France profonde s’est vengée : l’audience de Jusqu’ici tout va bien s’est avérée catastrophique, emmenant France 2 en dessous de 3 % de parts de marché, obligeant la chaîne à diviser ses tarifs publicitaires par deux. Valse des chroniqueurs, remaniements de l’émission, rien n’a pu sauver ce Titanic du rire : les spectateurs vont en foule voir ailleurs si l’humour y est.

À son corps défendant, Sophia Aram est devenue l’emblème du divorce entre cette caste médiatique qui l’encensait et le véritable état d’esprit du grand public. Et le symbole du peu de poids réel de ces donneurs de leçons qui prétendent faire la pluie et le beau temps dans l’opinion, sur un peuple qui n’en peut plus de se voir dicter d’en haut ce qu’il doit penser par des bobos qui ignorent tout de ce qu’il vit.

Pour des raisons très diverses, les temps sont durs pour les professeurs de morale. Grands inquisiteurs journalistiques, prompts à accuser les autres de bidouillages, Yann Barthès et l’équipe du Petit journal ont été convaincus à plusieurs reprises de manipulations.

Autre grand moralisateur, Yannick Noah — qui n’est plus qu’à la dixième place du classement 2013 du JDD des personnalités favorites des Français, à la tête duquel il a longtemps trôné — s’est vu accuser à l’automne d’esclavage par l’ancienne nounou de son fils.

http://www.valeursactuelles.com/faillite-des-donneurs-le%C3%A7ons20131113.html