dimanche 10 novembre 2013

Typhon géant Haiyan : Du jamais Vu Sur terre


Haiyan, le plus puissant cyclone à avoir touché terre


Le typhon géant Haiyan qui s'est abattu sur les Philippines et menace le Vietnam a atteint une intensité encore jamais mesurée à ce jour sur des cyclones ayant touché terre,selon Steven Testelin, prévisionniste à Météo France. Est-ce le plus puissant cyclone mesuré à ce jour ? C'est le plus puissant mesuré à ce jour parmi les cyclones ayant touché terre depuis qu'on effectue des relevés météorologiques. Jamais encore sur terre, on n'avait jamais enregistré des vents soufflant à plus de 360 km/h. On peut également dire qu'il s'agit de l'un des typhons les plus violents depuis qu'on est en mesure d'estimer la puissance des cyclones en mer, c'est-à-dire depuis les années 1970. Avant cette date, on se contentait de mesurer ceux qui touchaient terre, car on avait du mal à estimer l'intensité des vents en mer. Parmi les cyclones les plus violents connus à ce jour figurent l'ouragan Camille qui avait balayé le golfe du Mexique avec des vents de 305 km/h en 1969 ainsi que le typhon Tip, dans l'océan Pacifique, avec également des vents à 305 km/h.

Des paysages qui rappellent le tsunami de 2004 



Quartiers rasés, terrains jonchés de débris, pylônes électriques arrachés, voitures renversées, corps gisant sur le sol et survivants hébétés dans les rues : le paysage évoquait pour certains les destructions causées par le tsunami en Asie en décembre 2004. 

"Ce sont des destructions massives (...) La dernière fois que j'ai vu quelque chose de cette ampleur, c'était à la suite du tsunami dans l'océan Indien" qui avait fait 220.000 morts, a déclaré Sebastian Rhodes Stampa, chef de l'équipe de l'ONU chargée de la gestion des désastres.

Une population désemparée


Dans un décor de fin du monde, des files d'hommes, de femmes et d'enfants avancent le long des routes, le nez recouvert d'un tissu pour masquer l'odeur pestilentielle des cadavres.

Une équipe de récupération des corps s'active mais les soldats paraissent dépassés. "On a six camions à travers la ville qui ramassent les corps. Ce n'est pas suffisant", déclare le conducteur d'un des véhicules. "Il y a des corps partout". 

Des habitants ont brisé les rares vitrines des magasins qui ont résisté aux vents, ou tordu à l'aide de leviers les grilles de quelques échoppes.  Un boucher, désespéré, brandit un revolver vers les assaillants. Qui n'en ont cure et dévalisent le commerce. L'homme agite son arme dans les airs et crie. La foule se sert. 

Des scènes de pillage


A Tacloban, ville côtière de Leyte, une boucherie miraculeusement épargnée par la tempête est attaquée par la foule, devant son propriétaire impuissant.

Plus tôt, un convoi d'aide de la Croix-Rouge a été pillé, à proximité de la ville. Les forces de l'ordre sont quasiment absentes. 

Des habitants ont brisé les rares vitrines des magasins qui ont résisté aux vents, ou tordu à l'aide de leviers les grilles de quelques échoppes.  Un boucher, désespéré, brandit un revolver vers les assaillants. Qui n'en ont cure et dévalisent le commerce. L'homme agite son arme dans les airs et crie. La foule se sert. 
Des habitants ont brisé les rares vitrines des magasins qui ont résisté aux vents, ou tordu à l'aide de leviers les grilles de quelques échoppes.  Un boucher, désespéré, brandit un revolver vers les assaillants. Qui n'en ont cure et dévalisent le commerce. L'homme agite son arme dans les airs et crie. La foule se sert. 
Des habitants ont brisé les rares vitrines des magasins qui ont résisté aux vents, ou tordu à l'aide de leviers les grilles de quelques échoppes.



Dans Tacloban dévastée, les pillages se multiplient


Dans les rues dévastées de Tacloban, sur l'île de Leyte, aux Philippines, les autorités, déjà débordées par l'ampleur des destructions provoquées par le passage, vendredi 8 novembre, du typhon géant Haiyan et le nombre de survivants à secourir, sont désormais confrontées aux pillages. Cette ville de 220 000 habitants enregistre le plus lourd bilan du pays, avec près de 10 000 tués à elle seule, selon une estimation provisoire communiquée par un haut responsable de la police régionale. Hébétés, les survivants du typhon fouillaient dimanche 10 novembre les décombres entremêlés aux cadavres. Des habitants, armés et affamés, s'attaquaient aux magasins et aux convois apportant une aide insuffisante. Edward Gualberto titube sur les cadavres pour fouiller les restes d'une maison effondrée. Vêtu seulement d'un pantalon rouge, ce père de quatre enfants et conseiller local dans un village s'excuse de son apparence et de ses actions.

sources : 


Après le passage du typhon : pillages et désarroi aux Philippines 

Dans Tacloban dévastée, les pillages se multiplient 

Haiyan, le plus puissant cyclone à avoir touché terre 

Armistice 1918 : Et Soudain Le 11 /11 à 11h !



Lundi 11 novembre 1918, 11 heures : partout en France, les cloches sonnent la bonne nouvelle, la délivrance.

Sur le front, trompettes et clairons surgissent de derrière les parapets et entonnent la célèbre musique connue des soldats : le   «Cessez-le-Feu». 
La «Marseillaise» jaillit à pleins poumons des tranchées. 
Le camp allemand est envahi d'un "lâche soulagement", cette guerre a été une véritable boucherie humaine.

Pour la première fois depuis quatre ans, Français et Allemands peuvent se regarder sans s'entretuer. Un armistice (arrêt des combats) a été conclu le matin entre les Alliés et l'Allemagne, dernière des Puissances Centrales à rendre les armes. Il laisse derrière lui huit millions de morts et six millions de mutilés.

Les survivants ont perdu la foi dans les valeurs morales et spirituelles qui ont fait la grandeur et l'unité de l'Europe. Mais ils veulent croire que cette guerre qui s'achève restera la dernière de l'Histoire, la «der des der»...


Pour Garder La résidence secondaire de Ayrault : 42 gendarmes, un Hélicoptère et un Hotel 3 étoiles!

Jean-Marc Ayrault : 21 gendarmes pour une maison vide

moulin de Bréhuidic à Sarzeau (Morbihan)



presqu'île de Sarzeau pour un "presque Permier ministre"

La résidence secondaire du Premier ministre, dans le Morbihan, est gardée 24h/24 par 21 gendarmes. Lors de ses rares séjours, un hélicoptère complète le dispositif. Logés dans un hôtel 3 étoiles, les militaires sont cependant assujettis au menu ouvrier. On ne plaisante pas en temps de crise.

Trouver la résidence secondaire de Jean-Marc Ayrault n’est pas compliqué : l’adresse est dans l’annuaire ! Le Premier ministre ayant des racines morbihannaises, c’est à Sarzeau, dans la presqu’île de Rhuys, qu’il a choisi de faire bâtir une résidence secondaire en 2000. Dans ce village bucolique tout en granit, à l’entrée encadrée par deux anciens moulins à vent, la maison de vacances de l’ancien maire de Nantes est située au fond d’une impasse.

L’électeur sourcilleux n’y trouvera rien à redire : l’ensemble est de taille raisonnable, petit jardin, crépi blanc, belle vue sur une vallée. En revanche, il est impossible d’en approcher : deux voitures de la Gendarmerie barrent l’entrée de la rue. Il faut dire que la résidence a déjà été l’objet de manifestations. Des opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes voulaient pique-niquer sur sa pelouse, et des militants bretons s’étaient enchaînés à un bloc de béton au milieu de la route.


Entre belote et restaurant


À La Croix du Sud

À l’intérieur des véhicules, les militaires bullent entre belote et rondes de routine. Les voisins ont compté : “Il y en a vingt et un en tout ! Ils se relaient par groupe de trois toutes les trois heures. Les autres patientent dans un hôtel-restaurant du Tour-du-Parc, une commune voisine.” Les habitants alentour parlent facilement de l’illustre voisin. “Il est sympathique. Par contre, depuis qu’il est Premier ministre, on ne le voit plus que quelques jours par an. Les gendarmes, eux, sont là sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Ça doit nous coûter de l’argent, tout ça”, indique l’un d’entre eux. Et quand l’ancien maire de Nantes est de retour, toute la presqu’île est au courant : “Un hélicoptère est là en permanence. Soit il tourne au-dessus, soit il attend avec pilote et copilote dans le champ en bas de la maison. Ça va encore : à son arrivée à Matignon, l’hélicoptère tournait pratiquement toute la journée au-dessus de la presqu’île.”


3 étoiles mais menu du jour


À La Croix du Sud, l’hôtel-restaurant trois étoiles où les gendarmes se reposent, le cadre est confortable. Les fonctionnaires sont régalés aux frais de la République mais sans excès : “Ils sont logés dans une partie de l’hôtel réservée aux séminaires et prennent le menu du jour”, précise le personnel. Lors des relèves, ce ne sont pas moins de 42 gendarmes, soit deux équipes, qui sont à table. En ces temps de disette, une telle débauche de moyens pour une maison pratiquement vide tout au long de l’année peut surprendre. Aborder le sujet avec les commerçants des environs entraîne bien souvent des remarques sur l’“argent public jeté par les fenêtres”. “Tout est légal et habituel”, assure-t-on du côté de la Gendarmerie. Avant d’ajouter : “Vous savez, du temps de Fillon et de ses prédécesseurs, c’était la même chose…”

Jean-Marc Ayrault : 21 gendarmes pour une maison vide / France / Politique / France monde / Journal / Lyon Capitale - le journal de l'actualité de Lyon et du Grand Lyon.

Le Supra Nationalisme : Une idéologie anti démocratique en train de submerger l'Europe et le Monde

Enfin un vrai débat sur l' Eurocratie


Excellentes interventions et bons échanges de table ronde. L’exposé de Jean Bricmont est particulièrement incisif et percutant sur la tendance contradictoire d’une certaine "gôche" bien pensante à diaboliser et vouloir détruire la souveraineté nationale (donc populaire), qui est pourtant le principal acquis des révolutions. 
 Contrairement aux insupportables débats télévisuels, cette rencontre nous présentent des personnalités intellectuelles fortes et capables de dialoguer. On est vraiment dans la réflexion, pas dans les tours de passe-passe émotionnels ou les agressions personnelles. 

La "source corrompue"

 En 1997, John Laughland a publié un livre retentissant au Royaume-Uni : The Tainted Source : The Undemocratic Origins of the European Idea" dans lequel il analyse les affinités idéologiques de l'Union européenne avec le fascisme, le nazisme et le communisme. 

Ce titre, dont la bonne traduction en français serait La Source Corrompue, ou Les Origines antidémocratiques de l'idée européenne a paru en France chez François-Xavier de Guibert sous un titre curieusement éloigné de la puissance du titre original : La Liberté des nations, essai sur les fondements de la société politique et sur leurs destruction par l'Europe.




 

Les Autodafé d' SOS Racisme...

Brûler un livre ou menacer de mort celui qui le publie : Quelle différence?


Ces censeurs qui tuent les librairies!


"On va pas censurer hein ! On va pas faire ce que certains régimes fascistes ont fait." 

Ça ne les dérange pas dans leur sommeil ces gens là de faire exactement ce que les fascistes ont fait, et sans l'assumer en plus ?
"Ce sont des jeunes qui sont très vigilants à ce genre de truc. Ils n'ont pas envie de ça. On les calme de temps en temps, on ne les calme pas toujours."

Des menaces quoi, il n'y a plus qu'à dissoudre SOS racisme Grenoble ... Que Fait le (z)Ayrault de l 'executif?

Heureusement que le Net échappe encore à la censure exercée par les nazis rouges qui voudraient faire un autodafé des livres qu'ils jugent contraires à leur idéologie.


Obertone interdit de librairie à Grenoble




Chez SOS Racisme, le montant des subventions ne permet pas d’assurer une tolérance à plein temps. En tant que valeur clignotante, il est recommandé d’avoir l’habileté de choisir le bon moment. Arriver pile quand ça marche. Les responsables ont beau se relayer pour pédaler, l’ampoule ne fonctionne pas toujours.

Et c’est donc en pleine panne que Laurent Obertone comptait venir présenter son dernier livre « Utoya » dans une librairie de Grenoble. Fatale méprise. Quand ça ne marche pas, ça ne marche pas… Et c’est justement ce que Jacques Savine, président de SOS Racisme Isère, s’est évertué à expliquer très gentiment à l’attachée de presse de Ring, la maison d’édition de ce gros naïf d’Obertone. « À Grenoble, on ne veut pas de ça. Ça nous pose un problème », affirme l’antiraciste plongé dans une obscurité passagère mais néanmoins très handicapante. Et on le comprend. Quand le stock de tolérance est épuisé, que voulez-vous faire ? Il ne va pas se mettre à fabriquer de la tolérance en pleine obscurité et à une heure pareille !

Mais l’humaniste à temps partiel comprend le désarroi de l’attachée de presse qui, sans vouloir une illumination de sapin de Noël, espérait tout de même un bref rayon de lumière : « On ne va pas censurer et faire ce que certains régimes fascistes ont fait. » Léger sursaut. En coulisses, on s’active sur un fusible… Hélas, ça replonge : « On vous recommande de retirer cette présentation. Ce n’est pas acceptable sur la ville de Grenoble. » Rien à faire. Les techniciens de SOS Racisme arrivent en bleu de travail, les mains pleines de cambouis, le groupe électrogène est niqué, le tolérançomètre ne remarchera pas avant un ou deux jours… Ah la la… Pour des gens chargés d’assurer la lumière sur l’ensemble de la ville de Grenoble, imaginez la tuile !

« Mais la libraire a reçu des menaces de débordements de perturbateurs ! », insiste l’inconsciente attachée de presse qui ne s’aperçoit pas que l’incident est indépendant de la volonté du personnel. Et l’homme de confirmer : « Ce sont des jeunes qui sont très vigilants [...] On les calme de temps en temps, mais on ne les calme pas toujours. » Avec l’électricité qu’il y a dans l’air et qu’il est chargé d’entretenir, le monsieur ne contrôle plus. Ca peut disjoncter à tout moment et il est plus prudent d’éviter la librairie. Question de vie ou de mort. Conseil d’ami.

« Je ne veux pas perdre de temps avec ce genre de bouquin… pas favorable [...] à faire de la publicité pour un torchon », complète l’humaniste de salle de bains qui avoue plus loin ne jamais avoir lu une seule ligne d’Obertone.

À l’attention des écrivains qui auraient l’intention bizarre de venir présenter leur ouvrage dans une librairie de Grenoble, nous rappelons que les autorisations sont à retirer au bureau de SOS Racisme Isère, deuxième à gauche après la Kommandantur.

Obertone interdit de librairie à Grenoble - Boulevard Voltaire

Le Conseiller Diversité de François Hollande Sur la Touche à l' Élysée

qui se ressemble s'assemble!


Bravo la manipulation du conseiller élyséen!

La vraie histoire:
- Faouzi Lamdaoui a perdu son permis à force de faire le mariolle et l'important au dessus des lois sur les routes de France et de Navarre. Résultat, flash multiples et plus de permis!
- Qu'à cela ne tienne, il invente une histoire rocambolesque de menace de mort à son encontre.
- Le chateau met donc à sa disposition deux policiers pour conduire sa voiture et...lui acheter son petit pain au chocolat!
Et voilà comment on abuse de chauffeurs payés par nos impôts à ce triste personnage à la traîne duquel quelques casseroles commencent à faire du boucan...


Les gros caprices du conseiller de hollande 

source : Enquêtes 

C’est le genre chien de garde et homme à tout faire qui attendait sa récompense, une fois le patron élu, genre un beau fauteuil de secrétaire d’État. Mais François Hollande est entré à l’Élysée, et Faouzi Lamdaoui, son fidèle chef de cabinet pendant la campagne, son indispensable bras droit, porteur de costumes ou de dossiers, a été nommé simple conseiller, un pauvre hochet en guise de poste. Lamdaoui, un inconnu arrivé de Constantine dans les années 1980, inscrit au PS avant de croiser la route de Hollande en 2003, s’était retrouvé secrétaire national au parti avant de dire ouf. Mais afficher une ambition carnassière et faire son trou à la vitesse grand V ne l’ont pas empêché d’échouer aux législatives en 2007, de se faire virer de la mairie d’Argenteuil, où il a été élu adjoint, après deux petites années, puis d’être écarté de la candidature aux législatives de 2012.

Pire: à l’Élysée, où Hollande l’a emmené avec lui, le pauvre ne dispose même pas d’un bureau au cœur du réacteur, près du président. Il a été expédié de l’autre côté de la rue, à l’hôtel Marigny, la résidence officielle des invités de la République. Chargé «de l’égalité et de la diversité», vaste domaine où tant reste à faire, il pond des notes et des rapports, et reçoit à la pelle des demandes d’interventions de toutes sortes. Un jour, c’est un commissaire d’Argenteuil qui postule à un poste au sein de la sécurité de l’Élysée. Une autre fois, un ancien associé dans ses boîtes de logistique passe lui faire coucou au bureau…

Mais bon, heureux soit Faouzi Lamdaoui. Selon les informations de Charlie, quelques mois après avoir perdu l’usage de son permis de conduire, la faute aux flashages trop fréquents, voilà que le conseiller s’est mis à recevoir des lettres de menaces de mort. Ni une ni deux, une protection policière — avec la voiture qui va avec — lui a été accordée. La République se doit de défendre ses citoyens en danger! Une enquête préliminaire est ouverte en parallèle par le parquet de Paris.

À partir de la mi-mai 2013, deux flics l’attendent donc chaque matin en bas de chez lui à 7 heures, le trimbalent en bagnole officielle pour ses rendez-vous et déjeuners en ville, et le ramènent à la maison, souvent à pas d’heure. À l’Élysée, certains tordent le nez sur cette curieuse affaire, comme au ministère de l’Intérieur, au Service de protection des hautes personnalités (SPHP), qui gère les officiers de sécurité affectés aux protections rapprochées. Mais bon, tant que la menace subsiste, il faut parer à un éventuel attentat. D’ailleurs, quelques jours après une réunion de réévaluation de la menace au ministère, une nouvelle lettre arrive. Comme par miracle…


Viennoiserie indigeste


Mais l’enquête du parquet reste dans une impasse. La brigade criminelle est venue interroger Lamdaoui à l’Élysée, mais impossible de remonter la piste des auteurs de ces courriers, sept en tout, arrivés dans sa boîte aux lettres, faisant allusion «au Mali» et à la guerre française en Afrique, selon un connaisseur de l’affaire.
Le meilleur reste à venir. Le 30 juillet, au matin, une équipe de relève attend Faouzi Lamdaoui, quand ce dernier monte dans la voiture. Surprise: monsieur le conseiller élyséen se fâche alors, regrettant que la «consigne» n’ait pas été respectée. «Quelle consigne?», demande l’un des deux officiers de sécurité. «On ne vous a pas dit qu’il faut m’acheter un pain au chocolat le matin?»
Pour le flic en question, un ancien légionnaire dont tout le SPHP connaît le parcours en Bosnie et au Rwanda, la «consigne» ne passe pas. «Les fonctionnaires du SPHP sont des policiers aguerris dont le métier ne consiste pas à faire les courses à la boulangerie», appuie un syndicaliste UNSA Police, Christophe Crépin.

C’est l’incident: Lamdaoui exige de descendre de voiture et téléphone immédiatement au patron du SPHP pour demander des comptes… Après une réunion d’explication dans le bureau de Lamdaoui, en présence de flics et de militaires de l’Élysée, après qu’un rapport a été fait au SPHP, la mission est maintenue. Le conseiller diversité de Hollande s’envole alors tranquillement en Arabie saoudite pour une semaine de vacances. Mais, deux jours après, surprise: finie, la protection, envolée, la voiture de Faouzi Lamdaoui. «Au plus haut sommet de l’État, on a estimé qu’il fallait mettre un terme à cette histoire», confie un flic. «Il y a eu une décision de l’Elysée, de Matignon ou de l’Intérieur pour lever la protection de Faouzi Lamdaoui», confirme le représentant de l’Unsa Police. On estime donc qu’il n’y a plus de danger, alors que l’enquête judiciaire, elle, n’est toujours pas clôturée. Mais y a-t-il eu réellement menace?

L’affaire embarrasse au plus haut niveau. Pour preuve, le rapport fait à destination de la hiérarchie du SPHP, ce fameux matin du 30 juillet, a disparu. Purement et simplement. Alors que chaque incident ou problème est répertorié jour après jour dans la base informatique du service, le rapport s’est évaporé, ainsi que son numéro d’enregistrement. On passe ainsi du numéro 956, dressé le 29 juillet 2013 à 17 h 51, concernant un souci à propos de la sécurité de Thierry Repentin, au 958, enregistré le 30 juillet à 9 h 08, un problème d’adjoint administratif. Le rapport 957 s’est perdu dans les limbes. Probablement une erreur informatique…

Faouzi Lamdaoui, contacté à l’Élysée à plusieurs reprises, n’a pas souhaité répondre aux interrogations de Charlie. Il doit probablement passer pas mal de temps à gérer les suites de son passage à Argenteuil, où sont nées des inimitiés qui perdurent à l’aide de plaintes dans tous les sens et de procédures multiples. Accusé de «travail dissimulé» par un jeune militant, Mohamed Belaïd, qui fit office de chauffeur à Hollande et Lamdaoui pendant quelques mois en 2009 sans contrat de travail, il a encore un peu de temps devant lui. Après avoir gagné le contentieux aux prud’hommes, il lui faut attendre 2017 pour l’appel: la cour a décidé, le 2 octobre, qu’il fallait surseoir à statuer le temps du mandat du président de la République, lui aussi concerné par l’affaire!

Le dossier qui pourrait se révéler plus embarrassant pour monsieur le conseiller, c’est une vilaine affaire de faux présumé: Lamdaoui, avant de s’engager dans la campagne auprès de Hollande, aurait mis comme gérant de sa société la femme de Mohamed Belaïd, dans son dos, pour on ne sait quel usage, après qu’elle a pourtant refusé de prêter son nom. C’est du moins ce qu’assure une plainte déposée bien avant la présidentielle. Rebaptisée Cronoservice, la boîte a depuis changé d’adresse ; Lamdaoui a revendu ses parts à ses associés, mais une enquête préliminaire est toujours en cours.
Le conseiller de Hollande, dit-on dans le petit monde politique, serait sur la touche à l’Élysée. Et la diversité aussi.

Laurent léger Les gros caprices du conseiller de hollande