lundi 4 novembre 2013

François Hollande s’est pris à Tort pour François Mitterrand : Espérons qu’il aura au moins le courage d’un René Coty

Quel choix pour François Hollande? (extrait François Hollande au pied du mur, par Jacques Sapir)


François Hollande est donc aujourd’hui au pied du mur, et le gouvernement de Jean-Marc Ayrault en bout de course. L’usure a été trop brutale et trop rapide. Le risque de paralysie le guette alors qu’il a encore trois ans et demi à accomplir comme Président. Quatre possibilités sont ainsi ouvertes.

La première, celle qui correspond le plus à la pente naturelle de notre Président, est de ne rien faire, et de tenter de conserver, contre vents et marées, ce gouvernement et cette ligne politique pourtant durablement discréditée. Si tel est son choix, la France doit s’attendre à trois années et demie d’immobilisme. Il n’est pas sûr que la France puisse se le permettre et cet immobilisme pourrait déboucher sur des explosions sociales d’une violence inattendue. Une variante consisterait en un remaniement à la marge ne changeant rien aux principales caractéristiques de ce (non)gouvernement.

La seconde possibilité est un remaniement ministériel avec le choix de Manuel Valls, le Ministre de l’Intérieur, comme Premier Ministre. François Hollande chercherait à capitaliser sur la popularité actuelle de Valls. Mais, ce faisant, il prend le risque de l’user prématurément. D’ailleurs, le choix de Manuel Valls n’a de cohérence que s’il s’accompagne d’une ouverture vers le centre-droit. Mais, le centre est en France comme le mythique « triangle des Bermudes » : quand on l’atteint, on disparaît. Ce gouvernement Valls pourrait faire illusion pour une période de 6 mois à un an, mais après la France se retrouverait dans un état pire qu’aujourd’hui. Un gouvernement Valls serait un chiffon rouge devant le Front de Gauche et une partie de la Gauche socialiste alors que, dans le même temps, les forces d’appoint centristes seraient probablement insuffisantes. La pays irait de crise sociales en crises politiques, avec à la clef une probable dissolution de l’Assemblée dans un délai d’un an.

Une troisième possibilité serait un gouvernement de technocrates, en apparence apolitique, mais en réalité complètement inféodé à Bruxelles et à l’Union Européenne. Une telle solution serait tellement odieuse pour une majorité de français qu’elle se heurterait à des résistances immédiates qui seraient certainement massives (comme dans le cas breton) et probablement violentes. Loin d’être une garantie de calme politique elle s’accompagnerait d’une montée de plus en plus importante de la contestation dont on pressent aujourd’hui l’existence. Cette possibilité ne serait pas une solution, que ce soit économiquement (car elle serait illégitime) ou politiquement (car elle dresserait la Nation contre elle).

Reste une quatrième possibilité : l’appel à un homme dont le prestige et les positions garantiraient qu’il serait celui d’une rupture dans la politique économique actuelle mais sans rupture avec le cadre démocratique et Républicain. Un homme ayant à la fois les convictions et les compétences pour mener cette « autre politique » à laquelle un nombre grandissant de Français désormais aspirent. Cet homme, ceux qui connaissent la politique française le reconnaissent : il s’agit de Jean-Pierre Chevènement. Il aurait, lui, l’autorité et la légitimité pour mettre en œuvre ce nouveau cours – dont il s’est fait l’apôtre et le héraut depuis de nombreuses années – sans une rupture dramatique avec le cadre légal rupture qui menace dans tous les autres cas de figure.

François Hollande s’est pris, bien à tort, pour François Mitterrand. On savait qu’il n’avait ni l’étoffe d’un Blum ni celle d’un Jaurès. Espérons qu’il aura au moins le courage d’un René Coty! 

http://www.medialibre.eu/france/francois-hollande-au-pied-du-mur-par-jacques-sapir/13707

DEXIA ou La Démocratie : l' Heure Du Choix



DEXIA : C’EST LA RÉPUBLIQUE QUI EST POIGNARDÉE…, par Zébu

Blog de Paul Jorion

Peut-on tout à la fois sauver des banques en faillite qui ont spéculé et perdu, respecter l’indépendance de la justice et garantir l’application des fondamentaux de la Constitution française, comme par exemple se protéger de l’arbitraire du pouvoir politique ou de l’intérêt privé ? C’est à une question à plusieurs milliards d’euros que l’article 60 du projet de Loi de Finances 2014 se propose de répondre, car celui-ci ne propose rien moins que de « sécuriser » légalement certains contrats de prêts dits toxiques pour des collectivités locales : plus clairement, de modifier rétroactivement la loi pour permettre d’éteindre un risque juridique que la justice – cette aveugle ! – fait porter non seulement à certaines banques mais aussi à l’État.

Pour savoir de quoi il s’agit, il faut remonter au 8 février 2013, jour où le Tribunal de Grande Instance de Nanterre se prononça sur les plaintes du Conseil général de Seine-Saint-Denis concernant des contrats d’emprunts toxiques de DEXIA et de sa filiale spécialisée dans le crédit aux collectivités (DMA, Dexia Municipal Agency). Le juge, bien qu’il statua en faveur de DEXIA (contrat de prêt et non produit dérivé, non défaut de conseil) prononça aussi un manquement sur l’affichage du TEG (Taux Effectif Global) sur les fax des contrats définitifs, comme doit le stipuler tout contrat de prêt. Ce faisant, il requalifia cette absence de TEG en taux légal, soit à 0,04 % d’intérêt et une perte sèche potentielle pour DEXIA de plusieurs millions d’euros, mais pas seulement pour la banque.

En effet, l’État français, suite au démantèlement de DEXIA, a repris via la SFIL (Société de Financement Local) plus de 90 milliards d’euros d’engagements financiers, dont environ 10 milliards d’euros d’emprunts définis comme « sensibles » (pour ne pas dire toxiques). La SFIL avait d’ailleurs été baptisée officiellement le 23 janvier 2013 comme devant prendre le relais en tant que banque des collectivités locales grâce à un capital détenu directement (à 75 %) ou indirectement (CDC, La Banque Postale) par l’État. Le pouvoir politique pouvait, selon les dires mêmes du Ministre des Finances, Pierre Moscovici, enfin souffler après avoir tant pagayé entre les différents récifs ou obstacles suite au démantèlement de DEXIA, dont la Commission Européenne : « C’est la concrétisation d’un projet qui vient de loin », a commenté M. Moscovici, rappelant qu’il a fallu « pas mal de conviction pour faire aboutir le projet à Bruxelles ». « C’est la fin d’une résolution ordonnée du groupe Dexia. Je ne peux que m’en réjouir », a-t-il ajouté. Las, quelques jours plus tard, tout était à recommencer…

Car faisant suite à ce jugement pouvant entraîner jurisprudence, nombre de collectivités locales se sont engouffrées dans cette brèche juridique et ont porté action en justice sur ces points précis, à tel point que le nombre de contentieux judiciaires entre ces collectivités locales confrontées aux emprunts toxiques et plusieurs banques avait été multiplié par 3 ! L’État, sentant le vent mauvais se lever, craignant pour ses propres investissements mais aussi souhaitant préserver les banques de leur fragilité de plus en plus apparente, qui se serait accrue s’il avait fallu recapitaliser encore des fonds propres déjà soumis à rude épreuve par de nouvelles réglementations internationales (Bâle III), envisagea alors tout bonnement de construire une loi de validation rétroactive afin d’éteindre toutes les poursuites en cours ou à venir sur ce point que la justice avait malencontreusement jugé contre les banques mais aussi contre l’État, en conséquence.

Cette rétroactivité n’est pas irréalisable juridiquement mais elle nécessite un certain nombre de garde-fous, dont les plus hautes cours juridiques ont défini les biens fondés, à commencer bien évidemment par le fait que l’intérêt général puisse être la seule notion à faire prévaloir en lieu et place des intérêts privés. Car, nonobstant le fait que ces garde-fous protègent de l’abus du pouvoir politique produisant la loi pour faire éventuellement prévaloir ses propres intérêts rétroactivement, ils protègent aussi de l’abus de pouvoir de certains contre tous : en résumé, pour lutter contre l’arbitraire, il faut bien des lois.

On peut d’ailleurs prendre l’exemple de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789, qui pose la propriété comme un droit mais permet, si l’intérêt général l’exige, une expropriation, sous réserve de dédommagements définis par la loi. Dans les deux cas, arbitraire du pouvoir politique contre ses citoyens et intérêt particulier versus intérêt général, force est de constater qu’une telle loi de validation rétroactive ne correspond pas à la définition qu’en donne notre Constitution, notre Code Civil et toute la jurisprudence sur le sujet.

Car, à l’évidence, et tel que le définit l’exposé des motifs pour l’article 60 du projet de Loi de Finances 2014, c’est bien l’intérêt particulier de l’État et de certaines banques qui prime sur l’intérêt général, pour une raison simple et évidente pour le législateur et le pouvoir politique qui ont construit cet article, c’est que l’État et les banques systémiques SONT l’intérêt général. Ainsi, si une telle loi rétroactive n’était pas mise en œuvre, ce serait, selon ces législateurs, la stabilité du système politique, financier et économique qui serait remise en cause, à travers la participation financière de l’État dans la SFIL, à travers les engagements des collectivités locales dans des emprunts contractés auprès de banques dont on sait dorénavant qu’elles sont trop grosses pour faire faillite, trop grosses pour être poursuivies et condamnées, trop grosses et si faibles pour que si malheureusement elles venaient à l’être, il faille vaille que vaille assurer qu’une telle condamnation ne soit même plus juridiquement possible, en redéfinissant la loi et la réalité passée.

Cette fois-ci, il ne s’agit même plus de connivences ou de confluences d’intérêts, il s’agit tout bonnement d’impunité rétroactive, légalement votée par nos représentants élus, sous couvert qu’un fonds de compensation financière serait abondé par les banques mais à 50 % seulement par un relèvement du taux d’une taxe dont on avait même oublié jusqu’à l’existence (Taxe de Risque Systémique), tant son inefficacité (assiette restreinte, taxe à 0,50 %) fut patente dès son origine (2011), que ce soit pour procurer les ressources financières suffisantes à l’État pour faire face à l’endossement du risque pris par celui-ci pour le compte de banques en faillite ou pour limiter le dit risque systémique. Et partant de là, il s’agit bien d’un coup de couteau entre les omoplates d’une Constitution dont les contre-pouvoirs ne brillent pourtant pas de tous leurs feux face au pouvoir de l’exécutif.

D’ailleurs l’Histoire – qui n’est pas avare d’ironie – nous forcera à retenir deux éléments. Le premier est que seul un des deux députés du Front National (« apparenté » pour être plus précis), Gilbert Collard, parmi tous les députés de la représentation nationale, a déposé unamendement le 5 octobre pour demander la suppression de cet article 60. Malheureusement et comme toujours avec le Front National, si suppression il y a, le dit député ne propose rien d’autre en lieu et place sur le sujet, ce qui devrait en dire long sur la pseudo posture de défense des intérêts des citoyens et des collectivités locales de ce parti, citoyens et collectivités qui sont laissés à leurs propres difficultés du moment que le coup politique soit acté. Par ailleurs, cet amendement se trompe lui aussi puisqu’il parle d’un fonds de compensation de 100 millions d’euros quand en réalité il sera de 1,5 milliards d’euros (100 millions d’euros par an pendant 15 ans).

Le second élément concerne celui qui fut à l’origine et qui présidera la destinée finale d’une telle action, à savoir Claude Bartolone, puisqu’il fut, avant que d’être Président de l’Assemblée nationale, Président du Conseil général de Seine-Saint-Denis. Il serait très intéressant ainsi de connaître son avis sur le sujet quand l’article passera au vote définitif du Projet de Loi de Finances 2014 dans quelques jours…

Tout ceci ne serait cependant jamais arrivé, y compris d’ailleurs le risque d’inconstitutionnalité porté par l’État et la représentation élue démocratiquement et ce de manière irréversible (ce qui en dit long sur l’état du système bancaire mais aussi des finances publiques si nous en sommes arrivés à ce point) si l’État français ne s’était pas porté caution d’une banque systémique comme DEXIA dont on sait dorénavant comment elle fut gérée : lamentablement ! Nous n’en serions pas là non plus si l’interdiction des paris sur les fluctuations de prixavait été actée par nos législateurs actuels, comme leurs prédécesseurs l’avaient fait en leur temps, alors que d’autres les avaient supprimé il y a un presque 130 ans. Il serait grand temps qu’on y revienne. Car nous risquons en l’absence d’une telle disposition, perpétuellement et à tout instant, de replonger dans l’arbitraire, comme sous l’Ancien Régime.

Fort heureusement, il reste encore quelques ressources démocratiques, notamment celle d’interpeller le Conseil constitutionnel si nos représentants élus démocratiquement se refusent à le faire selon leurs prérogatives (saisine par au moins 60 députés) : la QPC (Question Prioritaire de Constitutionnalité), que ce soit par les collectivités locales ou même directement par des citoyens résidant sur ces mêmes territoires en l’absence de volonté de ces collectivité de poser cette question de constitutionnalité.

Sachant qu’il existe quelques dizaines de contentieux en cours à ce sujet, il reste encore quelques chances que des collectivités locales ou des citoyens, soucieux du respect de leur Constitution, portent l’affaire devant le Conseil Constitutionnel. Des collectivités locales et des citoyens soucieux également de leurs finances et de leurs impôts puisqu’un tel dispositif de compensation des emprunts toxiques ne portera au mieux que sur 1,5 milliards d’euros (100 millions d’euros sur 15 ans, soit largement le temps pour plusieurs collectivités de couler grâce à leurs emprunts toxiques), quand le montant total des emprunts dits « sensibles » est estimé à 10 milliards d’euros (et seulement pour DEXIA), sans oublier le fait que le dispositif prendra fin en 2015, quand sans doute bon nombre d’emprunts ne se révèleront toxiques qu’après…

Et si, grand Dieu, l’exposé des motifs de l’article 60 dit vrai, à savoir que cela fait courir un danger tel à l’État pour ses finances ou à certaines banques pour leurs fonds propres qu’il vaut mieux poignarder notre propre Constitution, ma foi, on serait tenté de répondre : « Courons le risque ! ».

Car nous n’avons qu’une seule Constitution et qu’une seule démocratie.

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France : Le Gouvernement Hollande / Ayrault Plus En Mesure de Faire Appliquer Ses Décisions



Le Pays Au Bord de l’Insurrection


Les socialistes au gouvernement ne parviennent plus à imposer leurs décisions. Un vent de fronde souffle sur le pays et le rend ingouvernable, dramatise le quotidien allemand [Frankfurter Allgemeine Zeitung].
La France est au bord de l’insurrection. Les socialistes au pouvoir à Paris ne parviennent plus à imposer leurs décisions. Qu’il s’agisse de l’introduction d’une écotaxe, de la taxation (rétroactive) des assurances-vie et de l’épargne logement ou d’une hausse de la fiscalité des entreprises, aussitôt une vague de contestation balaie le pays et au bout de quelques jours le gouvernement renonce à ses mesures.

Ainsi, au reproche d’incompétence s’ajoute maintenant une impression de faiblesse. A juste titre : le Parti socialiste est traversé par des batailles de courants. Jour après jour, les alliés écologistes prennent leurs distances vis-à-vis de la formation au pouvoir. Les ministres se disputent publiquement, il n’y a plus de discipline de gouvernement, aucune ligne politique n’est discernable. Le président François Hollande est plus impopulaire qu’aucun autre chef de l’Etat avant lui. Son Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a perdu toute autorité. Hollande avait envisagé de changer de chef du gouvernement une fois passé les municipales de 2014. Mais il paraît douteux qu’il puisse attendre jusque-là.

Quant aux municipales [des 23 et 30 mars], elles devraient logiquement aboutir à un fiasco. Dans les communes, les socialistes, qui tiennent la mairie de la plupart des grandes villes, pourraient être sévèrement battus. A en croire les spécialistes des instituts de sondage, aux législatives européennes [du 25 mai], le Front national de Marine Le Pen risque de terminer en tête, devant l’UMP, le parti de droite dans l’opposition. Et les socialistes n’arriveraient qu’ensuite, selon les prévisions du moment.

Hollande paie aujourd’hui le prix d’une victoire présidentielle remportée à l’aide d’un programme complètement utopiste, promettant que la France surmonterait la crise financière et économique sans exiger de sacrifices de ses citoyens et sans réformes en profondeur, notamment dans les services publics. Grâce à une croissance soutenue par l’Etat et financée par une hausse des impôts sur les riches.

La croissance tarde toujours à se montrer. Les impôts et les taxes, en revanche, ont brutalement augmenté, surtout pour les revenus moyens. Les économistes et les sociologues mettent déjà en garde contre la menace d’une grève fiscale. Les agriculteurs et les chauffeurs routiers qui manifestaient en Bretagne arboraient des bonnets phrygiens*. 
Ça sent la révolte.
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En réalité, des bonnets rouges, symbole non de la Révolution française de 1789, mais de la Révolte du papier timbré de 1675, qui a vu se lever les Bretons contre une nouvelle taxe imposée par Colbert, au mépris de l’autonomie fiscale en vigueur en Bretagne depuis 1532. (Ndt)
Article original en allemand : Frankfurter Allgemeine Zeitung
- Traduction : Courrier International

Produits Japonais Contaminés : l' Europe s'en Fout et Vous?

Europe : radioactifs aujourd’hui ET radioactifs demain

l’Europe autorise la commercialisation des produits contaminés au césium jusqu’à 600 Bq/kg 


En 2011, Toshiso Kosako, conseiller du Premier ministre en affaires nucléaires, avait démissionné suite à la décision du gouvernement japonais de relever les taux d’exposition limite à 20 mSv/an. En Europe, qui pleurera et qui démissionnera dans les jours qui viennent ?
.

La catastrophe de Fukushima n’aura rien changé dans les esprits des décideurs. Au contraire, sous la pression du très puissant lobby nucléaire, elle aura engendré le renforcement des thèses négationnistes concernant les effets des faibles de doses des rayons ionisants.

Radioactifs aujourd’hui
Actuellement, l’Europe autorise la commercialisation des produits contaminés au césium jusqu’à 600 Bq/kg (contre actuellement 100 Bq/kg au Japon)

Radioactifs demain
Le 24 octobre 2013, l’Europe à son tour admet une exposition accidentelle entre 20 et 100 mSv/an et elle autorise la population à vivre en territoire contaminé jusqu’à 20 mSv/an.

L’AIEA toute puissante avait préparé le terrain deux jours plus tôt en autorisant officiellement la vie en zone contaminé à 20 mSv/an au Japon.


Notes de Georges Magnier : Vivre après Fukushima



En savoir plus :


Rigueur : Après La Baisse Des Revenus La Confiscation de l' Épargne



La confiscation de l’épargne, une tendance mondiale



Maintenant que le « bail-in » (c’est-à-dire le sauvetage d’une banque effectué en mettant les déposants à contribution, comme cela a été fait à Chypre, ndlr) est devenu une pratique acceptée tout autour de la planète,aucun compte bancaire et aucun fonds de pension ne sera plus jamais en sécurité à 100% », écrit Michael Snyder sur « The Economic collapse ». Il cite des exemples qui indiquent que cette pratique s’est en effet généralisée dans le monde au cours des derniers mois :

✔ Pologne Reuters rapporte que le gouvernement polonais a annoncé mercredi dernier qu’il allait transférer à l’Etat plusieurs actifs détenus par des fonds de pension privés pour réduire la dette nationale. L’association des fonds de pension polonais a jugé que cette décision était inconstitutionnelle parce que le gouvernement s’est emparé de certains de leurs actifs privés sans leur proposer la moindre compensation.

✔ IslandeCe pays a été salué pour sa gestion de la crise financière. Cependant, le ministère des Finances vient de proposer de limiter la garantie des dépôts bancaires à 100.000 euros. Cette mesure ne manque pas de rappeler que l’Europe a érigé la solution adoptée à Chypre (c’est-à-dire la mise à contribution forcée des déposants détenant plus de 100.000 euros en compte) en « modèle » , d’autant qu’en parallèle, des contrôles de capitaux ont été mis en place, qui ont permis de limiter les sorties de capitaux à 6 milliards d’euros.

✔ EuropeJeudi dernier, les ministres des Finances de la zone euro ont approuvé un plan qui promeut la méthode du «bail-in» comme la méthode type pour porter secours aux banques « too big to fail » à l’avenir. Ce plan prévoit que les clients titulaires de dépôts supérieurs à 100.000 euros seront les premiers à subir des pertes en cas de tombée en faillite de la banque. Les contribuables ne seront plus mis à contribution qu’en dernier ressort.

✔ Italie. Un « bail-in » est actuellement organisé pour la banque Monte dei Paschi, la plus ancienne banque italienne. En clair, la banque ne paiera plus d’intérêt sur ​481 millions d’obligations hybrides. Ces titres ont été choisis en particulier, parce qu’ils n’offrent aucune protection ni aucun recours à leur détenteur. Les clauses de leur règlement prévoient que l’absence de paiement des intérêts de l’emprunter ne sera pas considérée comme un défaut de paiement. Il ne semble pas que ce sauvetage devrait concerner d’autres titulaires de comptes privés, mais cela montre que les officiels européens sont déterminés à appliquer la solution du bail-in en cas de chute d’une banque.

✔ Nouvelle-ZélandeBill English, le ministre néo-zélandais des Finances est favorable à la solution chypriote pour porter secours aux banques en difficultés, qu’il a adaptée à la Nouvelle Zélande avec l’Open Bank Resolution (OBR). L’OBR prévoit qu’en cas de faillite d’une banque, tous les déposants subiront une ponction immédiate sur leur épargne pour financer le plan de secours de la banque.

✔ Canada. Le Canada est également en train de proposer la méthode du « bail-in » dans le cadre de la préparation du budget du gouvernement. Le nouveau budget propose de mettre en place un régime de bail-in pour les banques du Canada d’une importance systémique. Cette proposition est datée du 21 Mars, ce qui implique qu’elle est antérieure à la mise au point de la solution chypriote.

« Cela signifie que les gouvernements du monde considèrent désormais que notre argent constitue une partie de la solution en cas de faillite future de grandes banques », écrit Snyder.

Il n’y a plus d’endroit offrant une garantie totale pour placer son argent. Plus que jamais, il est imératif de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, et de répartir ses actifs sur différentes sortes de supports au sein de plusieurs banques/institutions financières.
Ceux qui s’en abstiendront et qui placeront toute leur fortune dans une seule banque ne devront pas se montrer surpris si un jour une grande partie venait à disparaitre à la suite d’une décision officielle.

http://stationzebra.fr/?p=289

Le PS Ne Renoncera Pas à Avoir La Tète De Valls

ayez peur! c'est vital pour ma carrière!



Valls "le Buisson de gauche"


L’ex-candidat à la primaire a toujours été minoritaire et fortement suspecté depuis l' été 2013 de dérive droitière à tendance Buisson.

A Propos de Léonarda, le constat est clair à savoir que cette affaire est partie du parti socialiste. 

A partir de ce constat, on se pose une autre question et le fait de se la poser apporte la réponse : et si au sein du parti socialiste, il y a des gens qui veulent se payer Manuel Valls ? 
(A droite des politiques n'ont pas hésité à faire perdre Sarkozy et voter Hollande par rejet de la ligne Buisson...)

Et si il y a une frange de la gauche dans sa globalité qui veut sa tête ?


Pourquoi vouloir se payer Valls ?


On constate depuis quelques mois des désaccords non seulement au sein de la gauche mais aussi au sein du PS et encore plus au gouvernement avec Manuel Valls. Besancenot, Mélenchon, Duflot , sont les meneurs de cette campagne anti Valls. 

On constate que Manuel Valls est le seul ministre qui a de l’envergure, il est le plus populaire mais sa tâche originelle est d’être surtout populaire à droite. Il mène une politique qui dérange les bonnes consciences de gauche, ceux que Jean Pierre Chevénement a qualifié de « sans frontièristes et sans papièristes". 

Ces gens là cherchent à déstabiliser Manuel Valls avec des mots et des expressions particulièrement violentes. Mélenchon a dit que  » la honte c’est maintenant, rendons Valls à le Pen Vivement la gauche en France » , un député du nord  » ce n’est pas une expulsion, c’est une rafle". 

Ces gens là voudraient le départ de Valls car s’il s’en va , c’est la fin de la majorité et ils le savent.

http://www.saladelle.fr/?p=11478

Obama Care Is A Joke ! Brutale Dégradation de l' Assurance Santé pour des Millions d’Américains...

La Gauche sert à faire ce que la droite n'aurait jamais osé



Obamacare : problèmes de hardware et de software



« Réforme de l’assurance-santé : le désastre a commencé » par Sébastien Castellion pour la MeNa


La réforme américaine de l’assurance-santé, instaurée par l’Affordable Healthcare Act (la loi sur les soins de santé abordables) du 30 mars 2010, est en vigueur depuis le 1er octobre dernier. Elle peut déjà revendiquer la palme du plus mauvais lancement de produit de l’histoire humaine.

Le site Internet qui devait permettre aux Américains non assurés, ou souhaitant changer d’assurance, d’acheter un nouveau produit, continue à ne pas fonctionner. Quelques dizaines de milliers d’Américains ont probablement réussi à s’inscrire sur le site ; le chiffre réel semble être le secret le mieux gardé d’Amérique depuis le Projet Manhattan [le programme secret ayant permis la mise au point de la bombe atomique].

Mais des millions d’assurés potentiels ont renoncé, après avoir passé plusieurs heures sur un site qui, typiquement, commence par leur demander tous les détails de leur existence (revenu, adresse, numéros de carte de crédit, histoire médicale) avant de leur envoyer un message d’erreur définitif. En Alaska, le site s’est totalement effondré après que trois citoyens, au total, eurent réussi à acheter leur assurance.

La Maison Blanche a annoncé qu’une équipe informatique d’élite allait se voir confier la tâche de réparer le site et que cela devrait être fait fin novembre. Personne n’y croit. La seule vraie question est de savoir si le site devra être reconstruit à partir de zéro ou si de longs mois d’efforts parviendront à sauver la version actuelle.

Dans les deux cas, il est plus que probable que le « mandat individuel » prévu par la loi de 2010 – c’est-à-dire l’obligation pour les individus de s’assurer, sous peine de devoir payer une pénalité – devra être retardé. Dans les termes actuels de la loi, la pénalité s’applique à ceux qui n’auraient pas acheté leur assurance le 31 mars prochain, mais on peut difficilement imposer aux Américains d’acheter un produit sur un site qui ne fonctionne pas.

A titre anecdotique, la raison pour laquelle les Démocrates ont décidé le mois dernier de fermer momentanément le gouvernement américain était qu’ils refusaient, comme le demandait la Chambre des Représentants, de retarder l’application du mandat individuel.

Les malheurs rencontrés par le site Internet risquent donc de conduire la Maison Blanche à revenir devant le Congrès pour obtenir de la Chambre ce qu’elle avait proposé en septembre – et que la Maison Blanche avait alors refusé en traitant les Républicains d’extrémistes, de déments et de preneurs d’otages. La session du Congrès durant laquelle la Maison Blanche proposera la même mesure qui avait déclenché chez elle cette explosion de rhétorique haineuse promet d’être distrayante.
Cela dit, personne ne doute, qu’un jour ou l’autre, un site fonctionnel finira par être en place et que les obstacles techniques à l’introduction de la réforme seront surmontés. 
C’est à ce moment-là, cependant, qu’apparaîtra le véritable désastre de la réforme : la perte de leur assurance ou la brutale augmentation de son prix pour des millions d’Américains des classes moyennes.

D’ores et déjà, pendant que quelques dizaines de milliers d’Américains parvenaient à acheter une assurance santé avec la plus grande difficulté, plusieurs millions d’autres ont reçu de leur assureur un courrier leur annonçant qu’il était mis fin à leur contrat d’assurance en conséquence de la nouvelle loi.

Les principaux contrats concernés sont ceux qui ne couvrent pas toutes les pathologies dont la loi exige la prise en compte : des contrats détenus, par exemple, par des sexagénaires à la vie sage et qui ne couvrent pas les soins contre les effets de la drogue. (Cet exemple est, hélas, absolument réel).

Une rapide compilation des annulations déjà annoncées permet d’estimer qu’elles ont déjà concerné 1,5 millions de familles. Selon l’office budgétaire du Congrès, qui a effectué une simulation en analysant les contrats susceptibles de ne pas respecter les nouvelles règles, le nombre total d’annulations devrait concerner environ 7 millions de familles.

En plus de l’angoisse de se voir, du jour au lendemain, privé d’assurance santé, ces annulations provoqueront inévitablement, chez ceux qui ne l’éprouvaient pas encore, un certain scepticisme à l’égard de la fiabilité de la parole présidentielle. Un des extraits les plus mémorables (et que les chaînes de télévision se sont mises à rediffuser fréquemment) de ses longs discours en défense de la réforme était la promesse formelle que « si vous aimez votre contrat d’assurance, vous pourrez garder votre contrat d’assurance ».

Chacun sait que tous les hommes politiques doivent mentir de temps à autre. Mais un mensonge aussi absolu, aussi indéniable (le président ne pouvait pas ne pas savoir que sa réforme conduirait à l’annulation de millions de plans), et portant sur un sujet aussi sensible que la santé, aura inévitablement un sérieux coût politique pour le président et pour son parti.

Dans plusieurs dizaines de millions d’autres cas, les contrats existants sont conservés, mais les prix augmentent brutalement pour permettre aux assureurs de respecter une nouvelle obligation de la loi : celle de couvrir les nouveaux assurés déjà atteints d’une maladie au moment où ils s’inscrivent. Comme ces nouveaux assurés coûteront bien plus qu’ils ne rapporteront, la seule manière de maintenir l’équilibre des comptes est d’augmenter fortement les primes des cotisants actuels.

Les doublements, triplements, voire davantage, des primes mensuelles sont en train de ravager des millions de foyers des classes moyennes. L’effet de ces augmentations de prix peut changer tout le niveau de vie ou les espoirs d’une famille. Pour une jeune femme de 26 ans, voir ses primes mensuelles passer de 500 à 2000 dollars par mois peut signifier, par exemple, l’obligation de renoncer à préparer un diplôme ou à épargner pour un futur achat immobilier.

Au total, les classes moyennes américaines vont donc se trouver paupérisées et angoissées à l’idée de perdre des contrats d’assurance santé dont elles étaient généralement satisfaites. Quant aux nouveaux produits d’assurance créés par la réforme, il faudrait un miracle pour qu’ils trouvent leur équilibre financier. Or l’économie est un domaine où les miracles sont rares.

Les nouveaux produits d’assurance sont particulièrement généreux pour les personnes en mauvaise santé : permettre aux « mauvais risques » de trouver une assurance était toute la philosophie de la réforme. Ils doivent, pour ne pas entraîner la ruine des assureurs qui les vendent, être financés par les primes de nombreux jeunes Américains en bonne santé, dont les maladies ne coûteront presque rien aux assureurs. C’est pourquoi la loi a institué une obligation de s’assurer.

Seulement, cette obligation est plus théorique que réelle, car ceux qui ne s’assurent pas seront redevables d’une pénalité très inférieure au coût de l’assurance. En outre, la loi interdit de recourir aux moyens de saisie et de contrainte habituels pour recouvrer cette pénalité. L’Etat fédéral ne peut donc pas la faire payer de force, sauf en la déduisant des remboursements d’impôts qu’il doit à de nombreux contribuables… mais dont il est parfaitement possible se libérer, en faisant quelques efforts comptables, en calculant ses impôts au plus juste.

Il n’est donc pas difficile de prévoir que la plus grande partie des jeunes en bonne santé, qui se croient invincibles, n’achèteront pas les nouveaux produits. Certes, d’autres jeunes seront couverts en plus grand nombre qu’avant. Mais ce sera parce qu’en-dessous de 26 ans, la loi leur permet désormais de bénéficier de l’assurance de leurs parents. Cette disposition augmente les risques des assureurs sans augmenter les primes qui leur sont payées, et dégrade donc l’équilibre financier du système.

A partir de 26 ans, certains seront tout de même incités à s’inscrire. Cela concernera d’abord les ménages aux revenus relativement faibles (mais trop élevés pour bénéficier de l’assurance fédérale Medicaid, accessible jusqu’à 1,38 fois le seuil de pauvreté). Tous les ménages dont les revenus sont situés entre 1,38 et 4 fois le seuil de pauvreté recevront, en application de la loi, une subvention de l’Etat fédéral pour les aider à s’assurer. Cette subvention représente presque tout le coût de l’assurance en bas de la fourchette, puis devient graduellement négligeable vers le haut.

Grâce à cette subvention, les ménages situés, environ, entre 1,38 et 2,5 fois le seuil de pauvreté ont une forte incitation à s’assurer. Mais comme le financement de cette assurance sera pourvu par les contribuables et non par les ménages eux-mêmes, il en résultera une nouvelle dégradation de l’équilibre financier du système. 

ExtremeCentre.org » Obamacare : problèmes de hardware et de software : Blog Politique Francophone pour les Libertés Fondamentales et Contre Tous les Totalitarismes, qu'ils soient de Droite ou de Gauche

France TV et Les Merdias En Faillite Coulés Par Leurs Mensonges

Les canards menteurs chatiés




Presse en chute libre!

Baisse des ventes, des quotidiens, des mensuels cités ci dessous : c’était inéluctable.Ils ont tellement prit les gens pour des cons ...Ils ont tellement bafoué, insulté , manipulé, ils ont tellement craché a la gueule de la Vérité, ils ont tellement joué les p.tes informatives et propagandistes de l’Empire qu’ils en récoltent les fruits.......



La faillite de la télévision d'Etat !

http://hsene.over-blog.com/


France Télévisions : pertes importantes, audience en berne, gouvernance contestée !
Le budget annuel de France Télévisions, essentiellement basé sur les recettes de la redevance audiovisuelle, est d'environ 2,5 milliards d'euros.
Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA), sorte de gendarme de la télévision et de la radio, est même obligé de s'en mêler... c'est peu dire !
Mais le ministère de la Culture et de la Communication aussi l'a à l'œil. Une mise sous tutelle ? Un peu...


France Télévisions est en proie à d'importantes difficultés


Il faut dire que le groupe public France Télévisions connait d'importantes difficultés actuellement :
- économiques le groupe devrait afficher une perte de 133 millions d'euros en 2013, ses recettes publicitaires sont inférieures aux objectifs, les audiences étant en baisse, et l'Etat ne cesse de couper dans son budget,
- stratégiques les orientations et les lignes éditoriales de France Télévisions sont jugées floues par le CSA, notamment en ce qui concerne la place des programmes régionaux et de France Ô,
- de gouvernance, son président Rémy Pflimlin, successeur de Patrick de Carolis, étant dans le collimateur et beaucoup souhaitant son départ bien que son mandat ne doive se terminer que mi 2015.
Or le conseil d'administration du groupe audiovisuel doit adopter aujourd'hui son contrat d'objectifs et de moyens (COM) pour la période 2013-2015.

En septembre déjà, le CSA avait émis des doutes au sujet du COM, estimant par exemple que si des progrès ont été réalisés en ce qui concerne la fusion des rédactions de France 2 et de France 3, « les modalités de mise en œuvre doivent être davantage précisées », ou encore que France Télé doit « s'engager à mieux valoriser les contenus mis en ligne afin d'assurer la diversification de ses recettes » ou doit rattraper « les retards accumulés par le chantier de la convergence des systèmes d'information pour la gestion de l'entreprise ».

Bref, une litanie de critiques qui prouve bien l'inquiétude en haut lieu.

France Télévisions se trouve donc sous le feu des critiques ...

Comme l'expliquait Olivier Schrameck, président du CSA la semaine dernière dans une interview à l'Express, « toutes les deux semaines, un représentant de France Télévisions sera entendu par le CSA pour discuter de la politique mise en œuvre au sein du groupe ».

En outre, le groupe France Télévisions a mis en place un plan de départs volontaires, faisant passer ses effectifs sous la barre des 10.000 personnes. Mais un appel à la grève a été lancé pour le 7 novembre.

Et pour faire bonne mesure, Filippetti veut augmenter la redevance, l'appliquer à tous les écrans recevant la télévision ou susceptibles de la recevoir (ordinateur, tablettes, Smartphone etc. ...) et imposer à 50 % la redevance à toutes les résidences secondaires !

Evidemment, prudent silence des médias, niche fiscale oblige !
Dormez tranquilles braves gens, demain au réveil, ce génial gouvernement et ses bandits racketteurs vous auront pondu en toute tranquillité de nouvelles taxes.
Pour vous aider à les avaler, ils vous serviront un nouveau plat de couleuvres à la sauce merdo/gaucho !
Bon appétit !

Le 31 octobre 2013 http://hsene.over-blog.com/2013/10/la-faillite-de-la-t%C3%A9l%C3%A9vision-d-etat.html

Secteur Manufacturier en Hausse dans Tous les Pays Sauf en France et en Grèce

"...seules la France et la Grèce enregistrant une contraction"




markiteconomics.com/Survey (fichier pdf)




La croissance du secteur manufacturier de la zone euro s’est poursuivie en octobre, la France faisant figure d’exception avec un repli.


Markit, qui confirme une précédente estimation, s’est établi à 51,3 en octobre pour la zone euro, en légère hausse par rapport à septembre (51,1). Il s’agit d’une amélioration de la conjoncture pour le quatrième mois consécutif. Lorsque le PMI dépasse les 50 points, cela signifie que l’activité progresse, tandis qu’elle se replie quand il est inférieur à ce seuil.

Pour Chris Williamson, chef économiste de Markit, l’économie de la zone euro enregistre en octobre sa plus forte croissance depuis deux ans, soit depuis que la montée de l’incertitude résultant de l’intensification de la crise de la dette souveraine a commencé à toucher durement les entreprises en 2011. La récente expansion mise en évidence par les données de l’enquête atteste d’un retournement important de conjoncture dans le secteur manufacturier car, alors qu’en début d’année, les données signalaient un taux de contraction annuel de la production industrielle de 2 à 3%, elles mettent à présent en évidence un taux d’expansion de 2 à 3%.

Pour autant, la reprise peine à prendre de la vitesse en octobre. En particulier, la hausse modérée des nouvelles commandes des entreprises ne les incite pas à embaucher. Cela renforce le diagnostic selon lequel la zone euro, même si elle devrait continuer à enregistrer de la croissance après s’être finalement sortie d’une longue récession au deuxième trimestre, a toujours des difficultés à retrouver un rythme de croissance correct et reste vulnérable à une rechute. Howard Archer, d’IHS Global Insight, juge en conséquence possible que la Banque centrale européenne décide de baisser son principal taux directeur à 0,25% lors de sa prochaine réunion jeudi.

Tous les pays couverts par l’enquête ont enregistré une expansion en octobre, à l’exception de la France et de la Grèce. L’Irlande a ainsi enregistré un indice à 54,9, soit son plus haut niveau en 30 mois. Aux Pays-Bas, l’indice est à 54,4, il est à 52,7 en Autriche, 51,7 en Allemagne, et dépasse aussi les 50 points en Espagne (50,9) et en Italie (50,7). En France, il retombe à son plus bas niveau de quatre mois à 49,1, soit une révision à la baisse par rapport à la précédente estimation (49,4). Il est à 47,3 en Grèce.

http://www.contrepoints.org/2013/11/04/145112-reprise-confirmee-du-secteur-manufacturier-dans-la-zone-euro-sauf-en-france