vendredi 25 octobre 2013

François Hollande Recadre BFMTV à Défaut De Pouvoir S'En Prendre à Ses Ministres


Président de tout et responsable de rien...


C'est toujours la faute des autres 

 
Il y a un mois, pour les chiffres du chômage plus que faux, pour camoufler la tentative de trucage avortée, on a dit que c'était la faute de SFR. Pour Leonarda, on trouve un autre bouc émissaire§ Il y a erreur : le plantage c'est d'avoir pris la parole pour un truc qui n'était pas de son niveau. 

 Visiblement, tout comme à la Maison Blanche, les petites frappes de notre administration présidentielle n’aiment pas les médias indépendants…

1) La guerre est-elle déclarée entre BFM TV et l’Exécutif ? Le pouvoir exécutif s’en prendrait clairement à BFM TV, qui le lui rend bien. Par le Parisien libéral.
2) Leonarda : Hollande estime avoir été «planté» par BFM TV
Le chef de l’Etat n’aurait pas du tout apprécié la façon dont les médias ont donné la parole à Leonarda, expulsée au Kosovo. En ligne de mire : la chaîne d’information en continu BFM TV. (plus par ici…)
3) « Je suis tombé le cul par terre, c’est la faute à BFM »
«La gauche cible les chaînes d’info». Ce matin, dans un article en une de L’Opinion consacré à la médiatisation par BFM-TV et iTélé de l’affaire Leonarda et aux «critiques qui fusent au sommet de l’Etat contre ces robinets à image», BFM-TV en prend pour son grade. L’Opinion rapporte notamment les propos d’Arnaud Montebourg, qui se serait récemment plaint d’une «bfm-isation» de la vie politique française, ceux du ministre du Travail Michel Sapin ou encore ceux du patron des députés PS à l’Assemblée nationale Bruno Le Roux, qui aurait l’habitude d’ironiser «Fox News… pardon BFM». La chaîne serait d’après L’Opinion régulièrement qualifiée de «populiste» et «bas de gamme» au point d’avoir hérité pour certains conseillers du gouvernement du surnom «B-FN».
Un article qui n’a pas échappé à la première concernée, et à l’un de ses présentateurs vedettes Christophe Delay, chargé en partie de la revue de presse matinale au sein de son émission «Première Edition». «Que dit L’Opinion? Que certains des ministres ont des propos insultants à l’égard de BFM-TV», commence le journaliste avant de glisser dans l’ironie: «En même temps, tous ces gens-là, ils flinguent, mais ils viennent quand même chez nous, chez Ruth Elkrief, et assez régulièrement. C’est vrai qu’on peut reconnaître avec eux que c’était tellement mieux au temps de l’ORTF quand le conducteur du journal était visé par le ministre de l’Intérieur. Remarquez, pas sûr, si c’était le cas aujourd’hui, que ce soit raccord avec ce que souhaite le gouvernement.» (plus ici)

Impôts Trop Chers ou L’obésité de l’État et De Son Chef...



Cet impôt invisible que les pauvres paient si cher

L’auteur | Hashtable

Les ploutocrates et autres pourris de la pipolitique, se tapent sur la panse arrondie par des années de bonne nourriture payée par le con-tribuable toujours plus maigre. Sorte d'image d' Épinal du Tiers État devant supporter la double charge du noble et du prélat avant 1789.

Nos chers socialistes ne comprennent pas pourquoi le ras-le bol fiscal est si grand en France. Après tout, les impôts ne sont pas si haut ! Ont-ils oublié la déferlante d’impôts invisibles qu’ils ont déjà fait pleuvoir?

Le constat est, en effet, sans ambiguïté. Déjà, l’État impose tous azimuts: difficile d’échapper à la pluie diluvienne de ponctions tant le gouvernement aura fait preuve d’inventivité. Même les Américains sont surpris du rythme et des domaines d’application de cette fiscalité délirante.

Évidemment, cette taxation frénétique s’explique par des dépenses publiques gargantuesques. La France a récemment battu un record dans le domaine : la croissance est bien de retour, sauf qu’il s’agit de celle des dépenses publiques. Ceux qui les payent se seraient probablement passés d’une telle performance.

Et en plus, l’État dépense sans compter. Littéralement même, puisque lorsque la Cour des Comptes tente de faire les totaux, elle se retrouve confrontée au marigot putride des milliers de commissions, d’agences et d’institutions qui tètent aux mamelles publiques sans qu’il soit réellement possible de savoir exactement combien ; elle constate par exemple qu’il devient difficile pour ne pas dire impossible de connaître le nombre précis de salariés dépendant directement des finances publiques. Le nombre précis de fonctionnaires est ainsi le sujet d’âpres débats tant son imprécision est grande ; et je n’évoquerai pas le personnel de l’Éducation Nationale dont les estimations sont toujours données à 10.000 près, ce qui permet de fixer les ordres de grandeur du foutage de gueule que sont devenus les comptes publics.

Les Français ont donc bien intégré que cette rocambolesque obstination à augmenter toujours la sphère de l’État provoquait un besoin irréfragable de pognon par larges brouettées.

Petit-à-petit, lorsque le débat public n’est pas occulté par les indispensables prises de positions des uns et des autres sur le sort d’une présumée-lycéenne présumée-kosovare, le peuple s’interroge sur la douloureuse question du curseur fiscal : un peu mieux, ou un peu moins, ou un peu plus ? Certes, c’est une amélioration puisque si on est encore loin d’une remise en cause de la taille de l’État à proprement parler, au moins certains, sans voir son obésité, se rendent compte de son appétit dévastateur.

Austérité : apprendre à vivre avec moins


Malheureusement, peu voient que le bougre éléphantesque, par ses fringales continuelles, provoque par contagion des effets dévastateurs, formant une espèce de cercle vicieux que les uns ignorent ou que les autres mettent sur le dos du capitalisme libéral apatride mangeur d’enfant ou sur la malchance, ajoutant parfois la dissonance cognitive au déni de réalité pour faire un tableau clinique bien copieux.

Ainsi et par exemple, les salariés sont confusément au courant que la moitié de leur salaire part dans des cotisations sociales. Plus personne en France de normalement constitué ne prend le temps d’éplucher la vingtaine de lignes absconses qui décorent un bulletin de salaire pour comprendre à quel point le salarié n’est plus qu’un robinet, plus ou moins gros, d’argent gratuit pour des entités dont les performances et les services échappent à tout contrôle et tout reproche. Leur qualité diminue. Leurs prestations s’évaporent. Leurs temps de traitement augmentent. Leurs coûts montent en flèche. Leurs déficits s’accumulent. Les couinements des payeurs sont à peu près inaudibles.

Ainsi, et c’est encore moins visible, la multiplication des lois, décrets et autres règlements dans tous les domaines aura provoqué, en 40 ans, une situation intenable où tout joue contre des populations de plus en plus pauvres. Car oui, ce sont bien les plus pauvres qui paient le plus lourd tribut aux règlementations délirantes que les politiciens mettent en place au prétexte de venir en aide, justement, aux populations précaires.
 

Et c’est là, entre la gencive de la population et la dent de la production de richesse que les bactéries des impôts invisibles attaquent.

Le principe de précaution aura, par exemple, définitivement écarté toute création de richesse en France dans le domaine des OGM, du nucléaire alternatif, des gaz de schistes et de tant d’autres domaines liés aux nouvelles technologies. On peut ergoter pendant des heures sur les risques (parfaitement hypothétiques) de ces technologies pour justifier l’absence de tout développement correspondant, mais à l’évidence, des dizaines de milliers d’emplois ne seront pas créés pour coller à un principe que, rappelons-le, aucun autre pays ne s’est collé à la patte avant de trotter. À l’évidence, la France a décidé n’avoir pas besoin de ces emplois, des taxes et cotisations afférentes, et des richesses produites.

Et l’absence de ces créations constitue bel et bien un impôt puisque la richesse qui n’aura pas pu être créée entraînera non pas un manque à gagner (qui serait, en tout état de cause, parfaitement hypothétique), mais un coût, bien réel celui-là : puisqu’on ne veut pas de ces technologies, on devra se rabattre sur des solutions plus coûteuses. On devra payer les produits directs ou dérivés plus chers. Tout comme l’absence de tracteur rendrait l’agriculture prohibitive de nos jours en France, l’absence de ces technologies, que ces interdictions ont empêchées, ont un coût, direct, pour tout le monde. Et je n’évoque même pas les disparitions d’emplois provoquées par la mise en place des normes lorsque les entreprises concernées les prennent de plein fouet : les chômeurs résultant représentent là encore un coût direct et bien réel qu’on ne mettra jamais au débit de ces réglementations pléthoriques.

Il y a pire encore : la dégringolade permanente de lois, règlements, de normes et de contraintes imposées par l’État provoque une atmosphère de défiance et entame le moral des citoyens. Combien d’entre eux, qui se seraient lancés dans l’aventure entrepreneuriale, abandonnent avant d’avoir créé ? Combien d’opportunités manquées ? Combien partiront et créeront de l’emploi ailleurs, faisant bénéficier d’autres pays de la manne de taxes et de cotisations qu’ils créeront avec leurs idées qui furent découragées ici ? Quel est le coût, réel, bien palpable, de cet impôt sur le moral, puisque ces citoyens, formés ici, profiteront à d’autres ?

Mais le pire de tous ces impôts, et celui qui touche de plein fouet et sans la moindre pitié les classes les plus pauvres, c’est l’impôt sur le temps.

Cet impôt temporel est visible dans les paperasseries administratives, les démarches à la con, les obtentions de permis divers et variés dont tant n’ont qu’une pure fonction de collecte de taxe. Cet impôt temporel est visible dans la multiplicité des interlocuteurs, dans l’incurie consommée et méticuleuse de tel service administratif public à propos de tel autre.

Cet impôt temporel, vous le payez lorsque vous devez vous lever très tôt pour aller faire une queue épuisante à la préfecture… En pure perte parce qu’il vous manque un formulaire qui n’était pas demandé lorsque vous avez téléphoné. Cet impôt temporel, vous le payez lorsque vous devez arriver des heures avant un vol pour passer des contrôles de sécurité parfaitement inutiles. Vous le payez aussi lorsque vous devez contester des amendes, des majorations ou des prunes diverses et variées alors qu’elles ne sont pas dues, pas adressées à la bonne personne ou simplement pas règlementaires.

Mais l’impôt temporel le moins visible, mais le plus coûteux, est celui qu’on paye tous les jours lorsqu’on doit s’imposer des tâches ou des déplacements qui ne sont motivés exclusivement que parce qu’au départ, l’État est massivement intervenu et a provoqué une situation à laquelle on ne peut pas échapper. Cet impôt, bien qu’invisible, est immense, ses dégâts monstrueux, et son assiette d’autant plus inique qu’elle est presqu’exclusivement basée sur les populations les plus pauvres.

Car ce sont ces populations précaires qui, par exemple, passent le plus de temps dans leurs voitures, dans les transports en commun.

Ce temps passé à ne rien faire d’autre que voyager est un temps qui ne sera pas passé à instruire et éduquer ses enfants. Ce temps ne sera pas utilisé pour améliorer ses conditions de vie, ne pourra pas servir à accroître sa formation, son savoir, sa propre éducation, et, par voie de conséquence, son futur. Le temps passé dans les voitures se traduit mécaniquement par des dépenses supplémentaires en essence, dépenses qui s’additionnent à la maintenance d’un véhicule de plus en plus complexe à mesure que les lois punissent les automobiles éco-crassouses.

Ce temps passé parce qu’on habite loin de son lieu de travail est la conséquence directe de l’intervention de l’État dans la gestion des infrastructures, dans le marché de l’immobilier, dans le marché de l’emploi.

Ce temps passé à rapiécer, à bricoler, à récupérer, à trouver des méthodes pour dépenser moins, autrement, mieux, ce temps là est une conséquence directe de la présence de l’État dans chaque interstice de votre vie.

Ce temps passé dans les transports, à attendre qu’un train ou un bus daigne arriver, qu’une motrice soit remplacée, qu’un caténaire soit réparé, qu’une certaine catégorie de personnel renonce à continuer sa grève, ce temps là, jamais rattrapé, est très majoritairement une conséquence directe de l’intervention de l’État dans votre vie.

Ce temps passé à lutter contre les administrations, à se déplacer d’un lieu inutilement éloigné d’un autre, à accumuler des frustrations, à batailler pour simplement joindre les deux bouts est un temps qui, en plus, finit par attaquer votre santé. C’est un temps qui signifie vite fatigue, stress, éloignement des proches et perte du fameux lien social dont on nous rebat les oreilles cyniquement. L’impôt sur le temps, bien qu’invisible, est le plus cher, le plus douloureux et le plus directement lié aux exactions de l’État.

Lutter contre l’obésité de l’État, c’est d’abord diminuer cet impôt, c’est rendre le bien le plus précieux qu’il soit à l’homme libre : du temps.


contrepoints.org

Discours De Grenoble II : Valls Évince Hollande

2016 je vire le nul, 2017 je règne enfin!


Pour la gauche raisonnable dite "réaliste" le constat est sévère : la conversion politique et économique au "bon sens de droite" accentue le malaise chez les militants socialistes sans rien arranger au désastre économique en cours.



La pop"hilarité" de François Hollande (sous les 20% on entre dans le burlesque) dans les enquètes d'opinion baisse au même rythme qu'explose à la hausse celle de Manuel Valls.

Avoir dénoncé l'agitation sans résultat de Sarkozy, ses "débats indignes" sur l'identité nationale ou sa critique (forcèment innaceptable) de l'islam n'aura servi qu'à gagner en 2012.

2013 est une autre année, les promesses n'engagent que ceux qui les croient, la crise était bien la grande responsable du malheur national, pas le Président sortant.

Le discours de Grenoble c'est pas si mal quand c'est un socialiste qui le prononce en deux fois (Tome 1 sur l'Islam suspect d'anti-démocratie; Tome 2 sur les roms ces sous-hommes près de chez nous).

Sur le sujet de l'immigration, la gauche cours après la droite qui... chasse sur les terres du FN. Donc le PS se Fhainise : CQFD!
 S'il fallait se livrer à un horrible amalgame, c'est donc d'UMPSFN qu'il faudrait  parler. 


Or, comme le disait jean marie Le Pen, les électeurs préfèrent toujours l'original à la copie.

François Hollande choisit de mettre en avant le candidat le plus marginal, car le plus droitier, des primaires socialistes. 
Il valide l'élément de language de la droite : l'angélisme non, le réalisme oui.

Le résultat de ce grand écart entre les thèses d'avant et d'après le 6 mai 2012, est un spectaculaire renoncement aux principes de la gauche pourtant claironnés haut et fort de 2007 à 2012.

Manuel Valls, tel Nicolas Sarkozy hier, et Jean-Marie Le Pen avant-hier choisit donc de choquer par des propos innaceptables une gauche qu'il aurait quand même fallu prévenir avant!

Ah bon le regroupement familial n'est pas éternel, il pose problème? 
l'Islam devra PROUVER qu'il est démocratiquement compatible? 
Les Roms sont incompatibles avec la population française? 
Dis Manuel, c'était dans le "programme de françois" le discours de Grenoble?

 Et à chaque fois, un sondage vient récompenser la droitisation du "premier des ministres", c'est de plus en plus l'électorat de l' UMP qui applaudit!
Ça va ètre coton de réunir son camp au 1er tour de 2017, a moins qu'il prenne avant, comme E.Besson, sa carte de l' UMP tellement convaincre les gauchistes du PS est une mission politiquement impossible

C'est ainsi que la "gauche de gauche", qui se veut populaire, se trouve mise à l'écart, taxée d'irresponsabilité, trop émotive quoi...

François Hollande préfère se ridiculiser sur le cas Leonarda, par un jugement de Salomon version Monty Python plutôt que de devoir justifier sa politique "pro banques" conforme aux attentes des marchés.

Sans doute, tel Mitterrand, il affaiblira sa gauche ; mais en laissant manuel Valls plagier la droite la plus dure, il sera politiquement chatié au prix fort et par son propre camp.

Quand il deviendra évident que Hollande ne représentera pas le PS en 2017 à force d'avoir joué les fusible de Manuel Valls, le PS version bobo aura vécu!