dimanche 20 octobre 2013

Affaire Leonarda : François Hollande Est Fou C'est Louis XVI (Alexandre Jardin)

A écoutez absolument Alexandre Jardin sur Hollande et Leonarda "c'est un fou!"Comme 66 millions de français Alexandre Jardin pense que HOLLANDE est perturbé mentalement. Tout à coup, à 15 h, dans un pays à deux doigts de péter, un type qui dit un truc fou ! Comment personne à l'Elysée ne lui a tapé sur l'épaule?" Et alexandre Jardin notre écrivain de comparer le chef de l'Etat à Louis XVI...

L'Affaire Léonarda Politiquement Pire Que l' Affaire Cahuzac Pour François Hollande

source : croisons les!


L’histoire de France va t elle retenir qu’en octobre 2013, le président de la République a pris la parole (contraint et forcé par la polémique) pour prononcer, tel le Prince, son "jugement de Salomon" (c.a.d couper l'enfant en deux!), à propos de l’expulsion de la jeune  Leonarda, lui permettant de retourner en France sans sa famille!
L'Histoire retiendra également la scène surréaliste d’une gamine de 15 ans , réagissant en direct depuis la ville de Mitrovica au Kosovo et envoyant sur les roses le président de la République himself!

François Hollande voulait attendre les conclusions du rapport de l’Inspection générale de l’administration. Mais son allocution "mi-chèvre mi- chou" d’hier n’aura réussi à faire que des mécontents.  Le Chou s'est finalement fait bouffer quant à la chèvre elle meurt de faim quand même...

 La gauche dénonce « un affront aux valeurs républicaines », rien que ça!

Et que penser d'Harlem Désir qui souhaite, moins d'une heure après les "clarifications du Président"  que tous les frères et sœurs de Leonarda puissent revenir en France:Du grand guignol elyséen!

Lors du Journal télévisé du soir de France 3, l'écrivain Alexandre Jardin a magnifiquement exprimé l'incompréhension des français en se demandant si Hollande est fou et...de le comparer à Louis XVI!



Climat explosif dans la "France apaisée"


François Hollande ne pouvait pas imaginer l’ampleur de la polémique qui allait se déchaîner mercredi matin et prendre pour cible son ministre de la police tout en le sommant d'intervenir à chaud (ce dont il a horreur).
Manuel Valls surpris a dailleurs souligné "le climat éruptif" qui règne dans le pays. La faute à qui?

Le catalan de l'intérieur n’a pas admis que le député socialiste Bernard Roman parle de « rafle ».
Il n’a guere apprécié non plus qu'on éxige la tête du préfet du Doubs sur un plateau, sous prétexte que celui-ci est un ancien Sarkozyste (repenti?).

 L'insolente popularité de manuel Valls est le résultat de ses récents propos anti-Roms que Gueant, Hortefeux, éric Besson ou patrick Buisson n'auraient pas renié!

Cette gauche qui se veut réaliste est littéralement perdue et désabusée face aux lois économiques et sociales pro MEDEF que lui fait voter le gouvernement. Et voici maintenant avec manuel Valls des décisions assumées visant à plaire à la majorité populaire UMP/FN, pour la gauche traditionnelle du Parti Socialiste c'est trop et même inacceptable.


Valls/Sarkozy même enfumage depuis 2005!


Une nouvelle comparaison peut être faite entre Valls et Sarkozy. 

«Si le rapport le recommandait, la circulaire de 2012 relative à l’admission exceptionnelle au séjour des personnes étrangères en situation irrégulière pourrait être précisée afin de sanctuariser l’école et le temps de la vie scolaire», a indiqué l’Elysée. 

Or c’est exactement les dispositions qu’avait prises en 2005 Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur. 
Et dans un contexte très proche: les arrestations d’enfants de sans papiers dans leur école avaient provoqué une telle vague d’indignation que le ministre de l’Intérieur de l’époque avait pris une circulaire demandant aux préfets de suspendre l’expulsion de familles de sans papiers ayant un enfant scolarisé et de ne plus intervenir en milieu scolaire. 

Souvenirs...souvenirs.



Semaine Folle en Hollandie


Au sein du gouvernement l'ambiance est à couteaux tirés. Une collaboratrice de Manuel Valls, avec laquelle celui-ci a eu maille à partir, ne trouve rien à redire au fait que le MRAP ait déposé plainte pour « propos racistes » contre le locataire de la place Beauvau…



L’hystérie qui s’est ensuite emparée du monde politico-médiatique à la suite de l’expulsion de la jeune Leonarda fera le bonheur de Marine Le Pen et de l' UMP mais également le malheur du PS dont les millions d'électeurs font désormais la grève des urnes.

Comment ce gouvernement de menteurs incapables peut-il oublier les dizaines de milliers d’expulsés qui souffrent en France : les expulsés de l’emploi, du logement, des allocations, des soins médicaux, etc...

 Des atteintes à la dignité humaine qu’on oublie ou dont on s’accommode. Les médias adorent par contre ces martyrs d’un jour, jeunes enfants de préférence, dont le destin tragique est immédiatement
accessible au bon peuple et génère des torrents de compassion.

Plus facile à comprendre que les magouilles de la finance, les mystères des délocalisations ou l’inexplicable impuissance des politiques.

Aux larmes, citoyens !

en savoir plus : Leonarda Divise la gauche le PS le Gouvernement et même le couple Hollande Trierweiler 

Vive La Gauche ! Les Syndicalistes Français Corrompus Par La Caisse Noire Du Patronat



Voici au détour d'une instruction judiciaire, une accusation extrèmement grave contre les syndicats français. 
Qui se soucie de connaitre le patrimoine des chefs de syndicats (anciens et actuels)? 
Mais l’essentiel est ici : la justice n’exige PAS de Gautier-Sauvaignac qu’il soit précis.

Cette "justice" se veut impuissante à établir la vérité !

Tout autre prévenu serait déjà en préventive depuis longtemps.


Des millions pour des syndicalo-traîtres!


Un ancien responsable des organisations patronales françaises, D. Gautier-Sauvagnac, a avoué avoir  financé secrètement les syndicats français pour plusieurs dizaines de millions d’euros.
L’ex boss de la Fédération patronale de la Métallurgie a reconnu au procès que des retraits de 16,5 millions d'euros en liquide des caisses de l'Entraide professionnelle des industries et des métaux étaient destinés aux syndicats. Ces paiements se sont échelonnés entre 2000 et 2007.

L’affaire remonte aux luttes intestines au sein des couches supérieures de la bourgeoisie qui se préparait à mener des attaques contre les retraites sous le président Nicolas Sarkozy en 2007. Déjà en 2004, le ministère des Finances étudiait les retraits illicites des comptes de la puissante Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) que dirigeait Gautier-Sauvagnac. Ce dernier était considéré comme un rival de Laurence Parisot, dirigeante du Medef, et en désaccord avec Sarkozy sur certains dossiers.

En 2007, Gautier-Sauvagnac a comparu pour "abus de confiance" et pour "travail dissimulé", pour avoir versé à des salariés de l'UIMM, en espèces, des compléments de rémunération.

Arnaud Leenhardt, l'un de ses prédécesseurs à la tête de l’UIMM (1985-1999), a affirmé le 9 octobre que les bénéficiaires des enveloppes d'argent liquide étaient « les cinq syndicats représentatifs … Ce sont bien les syndicats, comme il l'a dit ». Il s'agit de la Confédération générale du travail (CGT), la Confédération française démocratique du travail (CFDT), la Confédération française de travailleurs chrétiens (CFTC), la Confédération générale des cadres (CGC) et la Confédération générale du travail - Force ouvrière (CGT-FO)

Leenhardt a expliqué la nécessité pour la bourgeoisie de s'entourer de syndicats qui fonctionnent comme des organisations policières pour réprimer la classe ouvrière: « Le patronat avait besoin de syndicats qui soient solides. Quand on a des grèves avec séquestration, on est bien content d'avoir un syndicat capable de canaliser ces débordements et de favoriser une reprise du travail ».

Lundi, Gautier-Sauvagnac est revenu sur ses précédentes déclarations au tribunal. « En réalité, je reconnais que je n'ai pas été assez clair jusqu'à présent et je confirme ici les propos d'Arnaud Leenhardt », a-t-il déclaré. Il n’a pas voulu donner le nom des personnes qui touchaient l’argent de l’UIMM, par crainte que leurs organisations ne subissent la colère irréversible des travailleurs.

Gautier-Sauvagnac a précisé que ces aides se présentaient sous deux formes. La première, sous forme de chèques, « concernait des achats d'espaces publicitaires à prix d'or ou des locations de stands, également à prix d'or, ou encore par l'achat de journaux syndicaux », a énuméré l'ancien patron en précisant qu'il s'agissait là en réalité « d'une façon d'habiller les contributions » au financement des syndicats. « Mais, cela n'était pas suffisant, c'était un prétexte qui avait ses limites », a-t-il poursuivi en expliquant que le reste des aides étaient données « en liquide » de façon « plus discrète ».

Dominique Renaud, responsable du service comptabilité de l’UIMM, a décrit le mode de fonctionnement: « Une fois par semaine, je me rendais dans le bureau de M. Gautier-Sauvagnac pour signer les règlements de l'UIMM. (...) Si M. Gautier-Sauvagnac avait besoin de récupérer de l'argent, il me disait : 'Il faudra tant d'argent.' J'avais pris le rythme de sortir à chaque fois 200 000 euros ».

Jacques Gagliardi, ancien directeur des études de l'UIMM, avait déclaré en 2008 que Pierre Guillen, prédécesseur de Gautier-Sauvagnac à la tête de l'UIMM, « donnait des sommes en liquide à des syndicats … Concernant la CGT, il m'avait dit qu'il leur donnait quelques centaines de milliers de francs tous les ans ».

Les syndicats n’ont pas démenti les propos tenus par Gautier-Sauvagnac. Par l’intermédiaire d’un haut responsable, la fédération de métallurgie de la CFDT reconnaît avoir reçu une aide financière de l’UIMM pour « des remboursements de frais de participation à des réunions paritaires qu'elle a perçus de l'UIMM entre 2002 et 2006 inclus, pour un montant total de 21.626,13 euros ».

Il ajoute : « Moi, personnellement je n'ai jamais entendu parler d'enveloppes. En revanche, oui, l'UIMM nous a aidés en achetant des pages publicitaires dans nos journaux ou en louant un stand lors de nos congrès. Quand nous avons été perquisitionnés dans le cadre de l'affaire UIMM, tout était dans nos comptes, la traçabilité de ces opérations était très claire. Nous n'avons rien à cacher ».

La CFDT affirme avoir remis à la justice des documents montrant une comptabilité transparente. Cependant, étant donné que l’argent donné par l’UIMM était en liquide, il n’apparaîtrait vraisemblablement pas dans le bilan comptable de l’organisation.

Ces révélations constituent une preuve flagrante de la collaboration entre l’Etat, le patronat, et les syndicats contre la classe ouvrière. Après des décennies où les travailleurs ont abandonné les syndicats en masse, les bureaucraties syndicales sont devenues des coquilles vides, financées et pilotées par l’aristocratie financière.

Le rapport Perruchot, supprimé l’année dernière par les parlementaires, a documenté l’absence totale de base financière indépendante chez les syndicats : « Presque 4 milliards d’euros qui sont vraisemblablement consacrés annuellement à l’activité syndicale en France. L’essentiel de ces moyens (90 pour cent) semble provenir de l’exercice du droit syndical dans les entreprises et la fonction publique, tandis que les contributions directes des syndiqués sous forme de cotisations n’en représenteraient, après déduction de l’aide fiscale, que 3 à 4 pour cent ».

Cette dépendance des syndicats vis à vis de l’Etat n’est que le reflet financier de l’effondrement des bases ouvrières des syndicats et de leur suppression des luttes sociales.
Leur rôle réactionnaire et pro-capitaliste apparaît dans tous les plans sociaux et dans toutes les attaques contre les acquis sociaux, comme les retraites, en France et à travers l’Europe. Ils négocient d’abord ces mesures d’austérité avec le patronat et l’Etat. Ils visent ensuite à empêcher que les mobilisations sociales contre l’austérité ne se transforment en une grève générale du prolétariat : ceci menacerait de déclencher une lutte révolutionnaire contre les sources de leur financement.

Ces données soulignent la nécessité de créer de nouveaux organismes de lutte de la classe ouvrière, et un nouveau parti politique pour donner aux luttes une perspective socialiste.

Le scandale de l’UIMM révèle toute l’histoire du processus par lequel les syndicats se sont transformés d’organisations de défense de la classe ouvrière en instruments de la réaction impérialiste. Gautier-Sauvagnac a déclaré que ses contributions aux syndicats « étaient une forme d'appui que, depuis des décennies, l'UIMM apportait à des organisations de salariés et patronales ».

Cette caisse d’Entraide pour les industries et les métaux avait été créée en 1972. Elle préparait la contre-offensive de la bourgeoisie de la fin des années 70, en réponse à la montée des luttes ouvrières après la grève générale de 1968. Cette contre-offensive a fini par détruire une grande partie de l’industrie sidérurgique du nord de la France, avec des fermetures d’usines et des licenciements de masse qui ont dévasté ces régions.

Le Parti communiste français (PCF) stalinien et ses dirigeants syndicaux, terrifiés par l’initiative révolutionnaire des masses ouvrières en 1968, ont poursuivi leur intégration dans l’appareil de l’Etat, par le biais d’une alliance avec le Parti socialiste (PS). En même temps, une couche d’étudiants ex-radicaux liés à des mouvements petit-bourgeois, telles la Ligue communiste révolutionnaire (prédécesseur du Nouveau Parti anticapitaliste) ou Lutte ouvrière, ont trouvé des postes et des revenus au sein de cette même bureaucratie.

Ces partis, qui servent d’appui au PS et à l’administration réactionnaire du président François Hollande, insistent aujourd’hui pour dire que seuls les syndicats peuvent diriger les luttes ouvrières. Ceci démontre comment la « gauche » petite-bourgeoise tout entière est devenue, tout comme la bureaucratie syndicale, une force réactionnaire inféodée aux conspirations des banques et de l’aristocratie financière.


http://www.wsws.org/fr/articles/2013/oct2013/iumm-o18.shtml