jeudi 3 octobre 2013

Fukushima Et L'Ocean Pacifique Contaminé : Peut-On Encore Manger Du Poisson?

Océan Pacifique contamination du poisson

 La seule façon de protéger vos enfants et petits-enfants est de ne pas manger des produits de la mer venant de l'océan Pacifique avant d'avoir de plus amples informations. 
Qui dissèque les produits de pèche arrivant en France?
Quels sont les résultats des analyses de la chair des poissons?
Que font Cécile Duflot et Marisol Touraine respectivement chargés de l' écologie et de la santé?

 
  • Des échantillons de tissus prélevés sur 15 thons rouge capturés en Août 2011, cinq mois après la catstrophe de Fukushima Daiichi, révèlent la présence de 15 sous-produits de réacteur contient du césium-134 et césium-137.

  • Le 15 poissons testés étaient seulement exposés à des radiations pendant une courte période. Mais thon rouge arrivant maintenant en Californie aura été exposée au rayonnement Fukushima beaucoup plus longtemps.

  • Contrairement à certains autres composés, césium radioactif ne coule pas rapidement au fond de la mer mais reste dispersé dans la colonne d'eau, depuis la surface jusqu'au fond de l'océan. poisson peut nager à travers elle, l'ingérer par leurs branchies.
  • Le vaste consensus scientifique est qu'il n'y a pas de niveau mortel de rayonnement ... mais le rayonnement interne du à une contamination est beaucoup plus dangereux que le rayonnement de fond .
  • The Telegraph note que les scientifiques qui ont suivi les déplacements d'un thon rouge ont constaté qu'il a traversé trois fois le Pacifique en 600 jours: tous les poissons migrateurs du Pacifique sont susceptibles d'ètre fortement contaminés. 
  • Une étude montre que la pollution nucléaire de Fukushima de plus en plus concentrée à l'approche de la côte ouest américaine  (MODEL)
  • Le hareng du Pacifique au Canada présente des saignements de globes oculaires ainsi que de multiples autres anomalies.
  • Sans précédent: Le saumon rouge se fait historiquement rare sur la côte Pacifique du Canada - "Nous pensons que quelque chose s'est passé dans l'océan" - "Les anciens n'ont jamais rien vu de pareil du tout» - l'Alaska et la Russie également touchés.
  • Les problèmes d'eau radioactives de Fukushima semblent devenues «incontrôlable» - des ravages sur l'environnement de  ​​l'océan Pacifique sont redoutés.
  • Reuters: aggravation de la crise à la centrale nucléaire de Fukushima, mise à jour vers «Niveau 3 Grâve Incident" - cela représente une augmentation de 100 fois dans la «gravité d'un rejet radioactif" - Tepco dit que la fuite hautement radioactive se poursuit...
  • Il est plus qu'évident que les responsables de TEPCO n'ont aucune idée de ce qu'ils font, et la grande question est pourquoi ne sont pas les gouvernements du monde qui doivent gérer ce qui se passe? 
  • Pendant ce temps, l'océan Pacifique peut très bien être en train de mourir.

Ne pas effrayer les marchés !


A l'époque de Tchernobyl, un certain Hans Blix était dépêché sur site pour suivre l'avancement de la liquidation et tenir informé le monde entier... Qui est à Fukushima ? 

Faut-il qu'on ait à faire à une dictature communiste pour avoir des informations vraies ? 

Dans le même sens, comment cela se fait-il que, dans une soi-disant démocratie d'avant garde, comme celle du Japon, des entreprises privées puissent cacher des choses aussi graves au peuple Japonnais et au reste du monde ? 

Il est hors de question, pour Tepco et ses actionnaires, d'envisager la moindre dépense tapageuse pour éponger le merdier laissée à Fukushima. La messe est dite... au XXIeme siècle seules les banques ont le droit d'être nationalisées en cas de coup dur. 

Même un triple Tchernobyl au bord du plus grand océan du monde ne sera jamais plus urgent qu'une banque qui s'écroule!


Rentrée 2013 Nullissime De François Hollande : Comment A T Il Pu En Arriver Là?

"Il fallait un calculateur, ce fut un danseur qui l'obtint" Le Mariage de Figaro (1784)



Hollande restera dans l'histoire

Mais il y figurera à la rubrique des pires chefs d'État.

 Laisser son gouvernement se médiatiser par des déclarations douteuses et contradictoires, est une preuve de faiblesse. 

Croire qu'un sermon non ciblé suffira à faire taire cette bande d'irresponsables, c'est du " Moi Je " répété. 

Se faire huer par les agriculteur sans réagir par une petite phrase, c'est d'une lâcheté sans pareille. 

Et faire appel aux adoslescents attardés d' EELV, cette troupe de turlupins sans imagination, qui se chauffent au fuel et vous taxent votre gazole, c'est le dernier des reniements. 

Hollande est un homme sans courage, n'attendez pas qu'il démissionne, même ça il ne saura pas le faire.


François Hollande, un "mou" incapable de faire preuve d'autorité 


Ce portrait lui colle à la peau comme un vieux chewing-gum. Certains, comme Martine Aubry, qui l'a visé en 2011 en attaquant la "gauche molle", ont largement contribué à cette réputation. 

Le président a beau avoir mené une guerre au Mali ou avoir pris la tête de la lutte contre le régime syrien, sur le plan national, il n'y a rien à faire : le président peine à s'imposer comme le chef. 

Les unes se succèdent dans la presse pour s'interroger sur son manque de poigne.


Une rentrée "collector" pire qu'en 2012!


La première rentrée de François Hollande (après son élection) avait été ratée. 
On se souvient de l'été 2012, de l'impression d'absence du gouvernement et des suites calamiteuses.

Un an après, le bilan des opérations est calamiteux.

Le Président est au fond du trou dans les enquêtes d'opinion. La gestion de la situation en Syrie a laissé des traces. Mais, il y a bien pire, le gouvernement de la France est pire qu'une cour d'école.

On avait cru sottement que l'épisode Batho changerait la donne. Que l'éviction de la ministre qui avait osé contester à propos du budget de son ministère signifiait la fin de l'amateurisme et des "couacs" au sommet.

On a vu depuis qu'il n'en est rien. 
L'été et l'été indien furent déplorables : Valls/Taubira, Valls/Duflot, Valls/Montebourg, etc.


La foutaise molle


Les grands "blabla" sur la manière de gouverner, hérités des pères fondateurs de la Vème et de leurs opposants historiques sont éculés ! Creux !

La pratique mitterrandienne du pouvoir qui sert encore de modèle (!) est obsolète ! Ce "logiciel" est Hors-Service !

Les discours moralisateurs sur la gauche responsable face à la gauche idéologue, totalement foireux !
L'opposition gauche morale/gauche réaliste, un pipeau !

On ne peut plus gouverner à la papa ou à la grand papa ! 

On ne peut plus communiquer comme au temps de l'ORTF !

Le quinquennat a transformé le premier ministre en pot de fleurs !

Dès les primaires socialistes il était écrit qu'on en arriverait là. La campagne avait accru cette évidence que l'homme ne serait jamais à la hauteur et l'on savait aussi que sa carrière de fonctionnaire de la politique le disqualifiait.

La suite au prochain, mauvais, épisode...

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/949012-couacs-en-serie-plan-com-desastreux-comment-francois-hollande-en-est-arrive-la.html

http://www.huffingtonpost.fr/2013/10/02/guy-birenbaum-bashe_n_3791988.html

François Hollande Mesure La Détestation Qu'il Inspire à Cournon d'Auvergne Et Marque Le Coup

Récit vivant, on y est , on sent la pression, on étouffe, on respire, on sent la bouse, la jacquerie qui monte. Et encore s'il n'y avait qu'eux...


Dure séquence pour le président Hollande? Il l'a bien cherché : faire une politique de droite sur des promesses de gauche, s'écraser devant la finance ("mon ennemi") et taper sur les retraités .... seize mois seulement...


Cris, beuglements et hurlements


 Visite de François Hollande au sommet de l'élevage de Cournon d'Auvergne.




Après un voyage express par avion militaire, la presse présidentielle débarque dans ce mini-salon de l'agriculture. Grosse différence, celui-ci se tient à domicile. Nous sommes au milieu de terres agricoles, et ici ça ne rigole pas. Pas de visiteurs touristes qui viennent observer une fois par an quelques vaches. 

Non, à Cournon d'Auvergne, on a l'habitude de l'agriculture, de l'élevage, des pieds dans la terre et les mains au travail... et on veut le faire savoir. Tous les aspects d'un salon agricole sont là. Animaux, stands professionnels, visiteurs occupés.


Les services de l’Élysée ont organisé des pools très restreints tout au long de la visite. Les journalistes récipiendaires de cette autorisation doivent porter des chasubles rouges pour se distinguer des autres dans la foule. Nous rions beaucoup de ce nouvel accoutrement. Seulement deux photographes sont autorisés à rentrer dans "la bulle" du président. 

 La foule qui attend derrière des barrières dans l'axe du chemin décrit par les organisateurs de la visite. Une fois extirpé de la masse des costumes gris pressés autour de lui, François Hollande fend la bulle et se dirige vers les quelques mains qui se tendent. Il les serre, se prête aux photos, sourit. 

Des «LE PEN!! LE PEN!!» surgissent de l'arrière. Mauvais signe. Le Président s'assombrit mais reste à échanger quelques mots avec les premiers rangs du public, puis emporte la troupe à l'intérieur du salon.


Les Journalistes font insulter le Président!


Tout ceci se fait dans la fusion des corps, la pression de la sécurité du politique qui protège, et celui du visiteur qui lui aussi veut s'approcher et invective, pousse, s'agace. Nous nous faisons copieusement insulter. C'est à chaque fois la même chose : «Oh mais putain les journalistes!! Vous emmerdez le mondeeeuu!» 
L'espace est saturé. Je me retrouve dans la foule. Je ne vois rien, le politique ne voit rien. Il se retrouve sur un stand. 

Ici, l'ambiance est étrange. Les gens se pressent pour voir ce qui se passe mais semblent, dans le même mouvement, hostiles. «Y'a quoi là? Un ministre?» 
Une femme répond «Hé! encore un parasite!» 

Hollande commence à avoir la tête des mauvais jours. Il regarde, un peu anxieux, les centaines de visages qui s'offrent à lui. La sécurité qui a bien senti le malaise resserre la bulle. Lorsque j'arrive à approcher, je le vois qui passe difficilement une main par-dessus l'épaule d'un garde du corps pour la tendre vers le public. Régulièrement des cris fusent. Une femme se tient sur le bord avec ses enfants : «Ils veulent serrer la main du président». La sécurité chargée d'éviter les accidents lui fait comprendre que c'est dangereux pour eux d'être là au milieu de la foule. Celle-ci s'emporte et traite tout à coup le président qu'elle voulait voir la seconde précédente, de «dictateur!»

 En se tenant aux abords on entend les réflexions du public :

«Y'a qui là... Adriana Karembeu? Ah ah aha.»
«Tu le vois? ben non...»
«En fait il est aussi petit que Sarko hein?...»
«Ben ouais»
«Les journalistes c'est comme les brebis.»
«Avec De Gaulle c'était mieux.»

Nous arrivons dans la hall des bovins. Le parcours n'est pas balisé et nous débarquons là au milieu des bêtes et des agriculteurs.

Certains de mes confrères ne respectent rien et passent derrière les animaux. Cela provoque la colère des exposants qui commencent à siffler copieusement le passage du président. Je pense qu'ils sifflent le groupe dans son ensemble. Mais l'instant grégaire transforme un premier sifflet de contestation en un sifflet de top départ d’insultes et de cris. La sécurité est en tension maximale. «Mais ce type il a jamais trait une vache!!» «Dégage!!» «Et les promesses François!!» «Oouuuuuuh ouuuuuh!!» 


La foule s'emporte, cela fuse de partout!


Le politique continue tant bien que mal sa visite, s'attachant à écouter ceux qui veulent bien lui parler. 

Hollande ne voit plus rien. Hollande entend trop les cris, les sifflets. Il marque le coup sous les quolibets et les insultes. François Hollande et Stéphane Le Foll se tiennent encore plus droit. Ils serrent les lèvres. Ils entrelacent les doigts, cherchent du regard un interlocuteur qui les ferait passer à autre chose. Nous débarquons, sans vraiment le vouloir, sur le ring de présentation des bêtes. Là, les cris se font encore plus fort. Les responsables de la visite continuent malgré tout le programme établi.

Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, sort discuter avec un agriculteur qui l'invective. 

Un homme lance au président «Il faut s'occuper de nos retraites François!!» 

Le Président marque un temps d'arrêt et tourne son visage vers l'arrière. Il regarde l'homme et lui répond «Oui, oui..c'est ce qu'on fait» Il accompagne sa phrase d'un mouvement de bras qui est un mouvement de dépit. 

Le départ du cortège présidentiel redonne du calme au hall agricole. 

Hollande respire, se rejoue la scène. Il joue avec ses mains, les triture. Il regarde en bas, sur les côtés. Il réfléchit. Il analyse ces heures passées à se faire insulter. 

Un instant, il regarde en l'air en se remontant la cravate. Elle maintient le corps qui, malgré la bulle, a pris des coups....

http://www.arretsurimages.net/breves/2013-10-03/Hollande-la-bulle-et-le-photographe-id16164