mercredi 25 septembre 2013

Roms Sécurité Immigration : Sarkozy Est Nauséabond Mais Valls Est Réaliste

Jusqu'où le laisseront-ils aller?

Manuel Valls a reçu le soutien du maire de Paris Bertrand Delanoë (non vous ne révez pas!), qui a assumé le démantèlement de 18 campements dans la capitale depuis le début de l'année. 
Pour lui, "la gauche gère le problème sérieusement, alors que la droite l'exploite"

Un autre soutien est venu de l'ambassadeur de Roumanie en France. "C'est clair que l'État roumain est responsable de ses ressortissants", a déclaré Bogdan Mazuru.

Cerise sur le gâteau, Martine Aubry vient de déclarer après avoir éjecté tous les camps de roms autour de Lille qu'il fallait les acceuillir en France avec compassion et trouver des solutions d'hébergements ... Gonflée non ?
La grande hypocrisie des socialistes en général et de leurs élus en particulier éclate au grand jour un peu plus crûment à mesure que les élections de 2014 s'approchent...


La gauche, qui avait critiqué les méthodes de Claude Guéant, aurait-elle perdu sa verve face aux réalités de la gestion d'un pays ?

"Si je ne me trompe, il y a de l'élection dans l'air en France. Chaque fois qu'on ne veut pas parler de choses importantes comme le budget ou les dettes, on trouve les Roms", a dénoncé Viviane Reding sur France Info, mais contrairement en 2010 ou les médias mainstream avait repris en coeur l'indignation de la commissaire de Bruxelles, nos journalistes ont l'ordre de ne pas géner Manuel valls.


Valls et son "discours de Grenoble"


Manuel Valls a déclenché une série de polémiques  cet été lorsqu'il s'était interrogé sur "la compatibilité de l'islam avec la démocratie" avant d'envisager une révision du regroupement familial. Après l'affreuse séquence ratée de flanby 1er, il dégaine donc le tome deux de son discours de Grenoble, après les musulmans incompatibles avec la république voici les roms qu'il est illusoire d'intégrer vu qu'ils ne sont en France que pour nous piller! Ces clins d'oeils réguliers à l' électorat FN est en passe de devenir la pire escroquerie politique de ces dernières années...



Les Français ne sont guère dupes de ces singeries électoralistes, vu que Manuel Valls a brutalement décroché dans le dernier baromètre Ipsos-Le Point de septembre. Celui qui se réclame comme Jean Marie Le Pen de Georges Clémenceau perd 9 points de popularité chez les sympathisants PS (63%) et 8 chez les électeurs de l'UMP (46 %), détrôné par Alain Juppé.
Après son bras de fer perdu contre Christiane Taubira sur la future réforme de la politique pénale et les règlements de compte en série à Marseille, se pose de manière de plus en plus récurrente la question de l'efficacité de manuel Valls. 
La com qui ne sert à rien, les français ont déjà donné sous Sarkozy qui faisait ça mieux que "manu le malin" et sans prendre son électorat à rebrousse poil.

L'insécurité n'est plus un concept de droite


2014 pour la gauche, c'est l'année de vérité, comme sur beaucoup d'autres sujets, son double discours permanent ces deux dernières années a été basée sur une imposture totale. Non seulement la seule politique économique possible est "de droite" mais l'approche sécuritaire également!
Statistiquement, le FN progresse plus quand la gauche est au pouvoir. Il est surprenant de constater que les humanistes de solferino qui ont de l'empathie plein la bouche quand ils sont dans l'opposition, deviennent beaucoup moins réceptifs(pour ne pas dire totalitaires et méprisants), quand ils arrivent "aux affaires" ! 
Assurément, ils n'y sont plus pour longtemps, car prendre les électeurs pour des imbéciles a des limites.

Quand François Hollande Appelle "secrètement" François Fillon...

Quand Vladimir Poutine Profite des divisions internes à la France...

La polémique autour des propos de François Fillon concernant le Front national révèle moins la droitisation de l’UMP que son immense fébrilité. 

Et l’offensive menée par Hollande fait apparaître au grand jour la peur panique de la gauche face à une droite décomplexée. 


Mais, à l’Élysée, un politicien cynique et calculateur veille au grain. François Hollande sait trop bien qu’entretenir la montée du Front national, comme le fit son prédécesseur François Mitterrand, peut lui assurer une réélection face à Marine Le Pen en 2017. 

Quelques jours plus tôt, le chef de l’État s’était secrètement entretenu avec Fillon au téléphone. Au menu de leur discussion, la crise syrienne. 

François Hollande reproche à l’ancien premier ministre de réclamer, à cor et à cri, un vote du Parlement sur la question. 

Fillon confirme sa position : même si la Constitution permet au chef des armées de lancer une action militaire sans consulter les Assemblées, il tiendra sa ligne. Et conseille même au chef de l’État de mieux considérer Poutine, dont il connaît la fiabilité pour avoir été son vis-à-vis durant quatre ans. L’échange est houleux. Alors qu’il est à l’origine du coup de téléphone, Hollande raccroche, excédé.

Il va se venger. Depuis l’Élysée, le président commence à tirer les ficelles d’une machination politique destinée à abattre Fillon. Les hiérarques socialistes sont missionnés par SMS pour monter au créneau contre celui qu’ils accusent d’avoir franchi la ligne rouge.


La contre-attaque est rude. Les médias doutent. Lui demandent de « clarifier » sa position. Cinq jours après sa première déclaration, François Fillon se rend à Nice. Va-t-il rentrer dans le rang ? Au contraire ! L’ancien premier ministre maintient ses propos. Tranche le noeud gordien. S’affranchit du dogme. La phrase a eu l’effet d’un tsunami, emportant sur son passage toutes les certitudes établies : Fillon refuse d’emprunter la voie qui s’offrait à lui, celle de la posture centriste qui le conduisait à une défaite certaine. Et rebat les cartes du jeu politique à droite.

Exclusif. Comment Hollande a voulu “tuer” Fillon | Valeurs actuelles

Le quotidien qui Mark: Comment Hollande a voulu “tuer” Fillon