dimanche 15 septembre 2013

la Faillite De Lehman Brothers Fète Ses Cinq Ans : La Finance Loin d’être En Sécurité

Les maîtres du monde

Les vrais maîtres du monde ne vont rien perdre, au contraire, ils sont déjà en train de nous fabriquer une guerre et un endettement fatal pour prendre le contrôle complet annoncé de tous les gouvernements. 

La dernière crise est loin d'être résorbée...Elle a tout simplement été mise sur les cartes de crédit de nos gouvernements pour pouvoir continuer à en faire une nouvelle que nous ne pourront plus absorber collectivement.

La prochaine crise

La Chine et les autres puissances émergentes ont pourtant été frappées comme les autres par le ralentissement économique. Elles ont toutefois su éviter la crise financière, en raison, entre autres, des leçons qu’elles avaient elles-mêmes tirées de la crise asiatique survenue une dizaine d’années plus tôt. 

D’autres voix se montrent beaucoup plus critiques. Grand pourfendeur du laisser-faire économique et des politiques d’austérité, le prix Nobel d’économie Paul Krugman décrivait, cette semaine, dans son blog, la politique américaine depuis la faillite de Lehman Brothers comme un « échec terrifiant » fustigeant l’absence de « coup de pouce massif » et public à l’emploi.

Le grand patron de JPMorgan Chase a déjà raconté s’être fait demander, un jour, par sa fillette, ce qu’était une crise financière, rappelait récemment le Globe and Mail. Jamie Dimon lui aurait répondu : « C’est quelque chose qui se produit tous les 5 à 7 ans. »

Ce fatalisme quant à la nature cyclique de la réalité économique est assez répandu.

Plusieurs observateurs croyaient avant 2008, et continuent de croire aujourd’hui, que la prochaine crise financière sera provoquée par les produits dérivés et la finance parallèle. On craint que la popularité de ces derniers ne croisse avec le resserrement des règles bancaires.

Un autre scénario catastrophe très en vogue, ces jours-ci, est l’éclatement d’une bulle du crédit en Chine ou dans une autre économie émergente. L’un des déclencheurs de cet effondrement pourrait, dit-on, être la fin des politiques monétaires ultra accommodantes aux États-Unis et en Europe et du crédit quasi gratuit.

L’ancien président de l’autorité chinoise du secteur bancaire, Liu Mingkang, disait craindre, lui aussi, cette semaine, le resserrement des politiques monétaires de la Fed et de la Banque centrale européenne. Ce n’est pas pour la Chine qu’il s’en fait, cependant, mais plutôt pour les gouvernements européens et leurs banques qui croulent sous les dettes.

Le patron de la firme d’investissement PIMCO, Mohamed El-Erian, dénonçait, quant à lui, à la fin du mois dernier, sur le site Project Syndicate, « la passivité » des gouvernements occidentaux devant les immenses défis financiers, économiques et sociaux qui nous occupent depuis 2008. « Vous pouvez bien me prendre pour un angoissé, mais je demeure préoccupé par la façon dont nos systèmes de gouvernance économique ont pris du retard. »

« Il n’y a peut-être pas de nouvelle catastrophe à la Lehman Brothers à l’horizon, mais le paysage est parsemé de petites taches qui pourraient en devenir », concluait, la semaine dernière, la revue The Economist. « Cinq ans plus tard, la finance est loin d’être en sécurité. »


http://www.blogapares.com/lehman-brothers-cinq-ans-tard-en-attendant-prochaine-catastrophe-economique/

Santé Hollandaise : "Aux riches la clinique, Aux pauvres (cons) l'Hopital!"

L’HÔPITAL SANS LIT


Paroles et musique : la Parisienne Libérée




Pour les malades publics
Ça devenait trop luxueux
Aux riches, la clinique
Aux pauvres, la banlieue
Dans la ville aujourd’hui
Chaque centimètre carré
Pèse de tout son prix
Plus cher que la Santé (bis)
L’Hôpital de demain
Sera-t-il sans médecin ?
L’Hôpital innovant
Sera-il sans patient ?
Exclusivement
Pour malades bien portants,
Au cœur du grand Paris :
Un hôpital sans lit !
Au son de l’angélus
La pression du marché
Exerce un stimulus
Sur les bureaux huppés
Sous prétexte de dette
Ces messieurs de l’Assistance
Tapotent leur calculette
Pour vendre nos résidences (bis)
L’hôpital de demain
Sera-t-il sans médecin ?
L’Hôpital innovant
Sera-il sans patient ?
Exclusivement
Pour malades bien portants,
Au cœur du grand Paris :
Un hôpital sans lit !
A Lyon et à Marseille
L’Hôtel Dieu cinq étoiles
Savoure sa lune de miel
Intercontinentale
Pendant que les couloirs
Des services des urgence
Tout remplis de brancards
Se vident de leur sens (bis)
Malgré tout, quel scandale !
Il y a des parisiens
Qui veulent un hôpital
Si possible pas trop loin
Un hôpital debout
Pas un service public
Maintenu à genou
Par les marchands de briques (bis)
L’Hôpital de demain
Aura bien besoin de médecins
Un Hôpital innovant
Ça soigne horizontalement
Il faut à l’Hôtel-Dieu
Un hôpital sérieux
Au cœur du grand Paris :
Pas d’hôpital sans lit !
DOCUMENTSsite de l’hôpital pour tous
http://hopitalpourtous.blogspot.fr/
enquête de Mediapart
mediapart.fr via cgtchutoulouse.fr

« Nous allons créer un hôpital debout » – interview de Jean-Marie Le Guen
http://www.lejdd.fr/Societe/Sante/Actualite/Le-Guen-Nous-allons-creer-un-hopital-debout-interview-593300

Jeux Olympiques de Fukushima 2020 : Ça s'arrose En Grande Pompes !





Canard bâillonné?


Le gouvernement japonais a protesté jeudi contre deux dessins humoristiques publiés mercredi dans l’hebdomadaire français « Le Canard Enchaîné » à propos de l’octroi des Jeux Olympiques de 2020 à Tokyo malgré la catastrophe atomique de Fukushima. 
« Ce genre de caricatures blesse les sinistrés de la catastrophe du 11 mars 2011 et véhicule des informations fausses sur le problème de l’eau radioactive à la centrale Fukushima Daiichi. C’est extrêmement regrettable », a réagi le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, lors d’un point de presse. « Nous avons l’intention d’adresser un message de protestation au “Canard Enchaîné” via l’ambassade du Japon à Paris », a-t-il ajouté. 

Et à Fukushima, les Shadoks pompaient, pompaient…

les shadoks de fukushima


Plus de deux ans après la catastrophe, la centrale dévastée continue de chauffer et fuit de partout. les techniciens japonais arrosent d’un côté et pompent de l’autre. Il y en a pour des années.

Toujours chauds bouillants, les cœurs des trois réacteurs sinistrés continuent de menacer : si on ne les refroidit pas en permanence, leurs combustibles se remettront à chauffer dangereusement. Et dégageront des gaz radioactifs. Seule solution : l’arrosage. Tepco, l’exploitant japonais, y déverse donc sans désemparer 350 tonnes de flotte par jour.

Mais, tout en arrosant, il faut pomper. car l’eau d’arrosage se retrouve contaminée par le simple contact avec le cœur du réacteur. Les combustibles nucléaires ne sont en effet plus protégés par les gaines métalliques (qui ont en partie fondu). Cette eau radioactive s’écoule dans les sous-sols des bâtiments dévastés par le séisme, le tsunami et les explosions.


Décontamination piège à cons


Pour éviter qu’elle ne s’écoule dan l’Océan Pacifique, Tepco tente d’en récupérer une partie. Et pompe nuit et jour. On arrose, on pompe. On pompe, on arrose. Le premier qui rigole est de corvée de pompage. Ou D’arrosage. Mais où mettre toute cette eau empoisonnée ? Idée géniale : il suffit de la décontaminer et de la réinjecter en circuit fermé, et hop ! Le tour est joué !

Voir : pour la décontaminer, ce n’est pas de la tarte. Areva s’y est essayé. Avec leur comparse Véolia, les nucléocrates français ont monté en urgence une station de traitement des eaux, laquelle, se vantaient-ils en juillet 2011, quatre mois après le tsunami, "divise par un facteur 10 000 le niveau de radioactivité". Génial, mais… "Elle n’a fonctionné que trois mois, de façon très chaotique, raconta david Boilley, physicien nucléaire et président de l’Acro,  et elle ne permettait d’enlever que le sel et le césium Alors que l’eau contaminée contient plus d’une soixantaine de radioéléments."

La société Toshiba a pris le relais. Mais ses deux stations de traitement ne semblent guère plus performantes. Quand elles fonctionnent, elles concentrent les particules radioactives extraites de l’eau dans les résines ainsi transformées en déchets ultra-dangereux dont on ne sait que faire. En attendant, surtout ne pas arrêter de pomper. Jusqu’en 2020, date à laquelle Tepco espère accéder aux cœurs fondus. Le démantèlement total doit durer, si tout va bien, encore quarante ans…

Mais en vérité, pomper comme les regrettés Shadoks ne suffit pas. Une partie de l’eau froide balancée sur le cœur encore palpitant s’échappe par les fissures provoquées au moment de la catastrophe. et cette eau contamine la nappe phréatique située sous la centrale. Cette nappe, elle même alimentée par la bonne eau descendue des montagnes, est aussitôt contaminée, avant de se jeter dans l’Océan. Tout récemment, Tepco a repéré un passage d’eau claire qui emprunte une galerie creusée sous la centrale En tout, 400 m3 par jour…

shadoks-3 La solution ? Pomper, bien sûr ! mais que faire de toute cette flotte ? Si la station de Toshiba réussit à retraiter 350 tonnes par jour, qui sont réinjectées dans les réacteurs, Tepco ne sait que faire des 400 autres. En attendant mieux, on stocke. On pompe, et on stocke dans des cuves géantes qu’il a fallu construire sur place, à la va-vite, à partir de plaques d’acier à assembler, à boulonner, etc. Il en existe déjà pas moins de 1 060 qui contiennent plus de 330 000 tonnes d’eau radioactive. Mais ça ne suffit pas…


Histoire de cuves


Il faut ajouter une nouvelle cuve de stockage tous les deux jours. Ce qui coûte cher. Or, Tepco, en quasi-faillite, a installé à toute allure ces cuves bon marché et mégote sur la surveillance. Ces cuves sont de vraies passoires. Nombre d’entre elles fuient. Tepco s’en est rendu compte par hasard. En juillet les dosimètres de plusieurs salariés, qui avaient eu la mauvaise idée de traîner dans les parages, ont grimpé vertigineusement : c’était dû à la première fuite. Peu après, sur une autre cuve, une autre fuite a été détectée : 1 800 millisieverts/heure, de quoi passer l’arme à gauche pour qui resterait ne serait-ce qu’une heure à proximité !

Pour tenter de bloquer les divers écoulements qui finissent dans l’Océan,un géant nippon du BTP vient de sortir une idée de son chapeau : isoler les réacteurs en les entourant d’un mur souterrain rectangulaire de 1,4 kilomètre de longueur. Il faudrait enfoncer jusqu’à 30 mètres de profondeur des tuyaux dans lesquels on ferait circuler un liquide réfrigérant à moins 40°C, ce qui gèlerait le sol et permettrait de contenir dans cette enceinte les eaux contaminées. Trois ans de travaux. Sans garantie de résultats. Fort de ses succès, passés et à venir, le gouvernement japonais compte bien relancer le nucléaire le plus vite possible En tout cas, avant les Jeux Olympiques de 2020. Et en grande pompe…

Le Canard Enchaîné du 11/09/13