dimanche 8 septembre 2013

L'Arabie saoudite menacée de riposte sur ses infrastructures pétrolières en cas d'attaque de la Syrie

Syrie/Guerre : les cibles saoudiennes à abattre?!

le scénario du pire en Syrie: l'escalade incontrolable


Le régime des Al-e Saoud se démène depuis trois décennies pour anéantir les Etats musulmans de la région :

à l'époque de Saddam , Riyad a pris fait et cause de l'Irak pour le lâcher par la suite dans la guerre que lui ont livrés les Etats Unis. l'Arabie saoudite s'en est pris à de nombreuses reprise à la résistance palestinienne et à celle du Liban et la Syrie est sans nul doute le terrain où se cristallisent toute cette haine anti moyen orientale de Riyad mêlé au sentiment si particulier de servitude totale envers les Etats Unis ! 

Pourtant en Syrie, les saoudiens jouent avec le feu ... s'il est vrai que les pétrodollars saoudiens et les missiles américains pourraient détruire le Chaam , il est aussi vrai que de cette œuvre de destruction massive version saoudienne , Riyad ne sortira pas intact .. pire , l'Arabie saoudite pourrait ne plus exister ... plus de 30 milliards de dollars c'est la somme folle que les Saoudiens ont dépensés depuis 2011 pour détruire la Syrie .. une entreprise qui a lamentablement échoué poussant Riyad à se mettre à genou , à supplier le maitre américain pour qu'il attaque cette fois militairement l'ennemi.  

Riyad s'est promis à payer la note de l'intervention militaire américaine et est , selon certaines informations, prêt à engager ses troupes dans les combats.. mais sait-il à quel danger il s'expose? l'Arabie Saoudite a-t-elle la moindre idée d'une guerre des missiles qui irait se déclencher et qui pourrait la viser dans son existence même? voici une liste des cibles saoudiennes à abattre par les missiles syriens au nombre des quels figurent des engins d'une portée de 1500 kilomètres: 

1 cibles militaires : l possède l'un des plus gros arsenaux d'armements du monde. là gîtent des armes pour quelques centaines de milliards de dollars , soit ces pétrodollars que la famille régnante a détourné , et avec quoi elle s'est achetée une assurance vie. ces stocks sont éparpillés dans les villes suivantes : 

Tabouk : ville ancienne transformée en un entrepôt grandeur nature et qui est doté d'un aéroport militaire et des centres de recherches . les F15 saoudiens sont placés dans cette base aérienne accompagnés d'avions Mirage et Raphaël français . cette ville est située à 550 kilomètres de Damas et est donc accessible avec les missiles de moyenne portée 

Riyad : la capitale située à 1302 kilomètres "aériens" de Damas. l'aéroport international de Malik Khaled avec un centre militaire de grande importance . des frappes contre la capitale pourrait nettement changé les rapports de force. les palais du roi , des princes y sont situés et des missiles syriens pourraient bien provoquer la panique au sein de la famille royale 

Al Kharaj : l'un des principales cités d'armement . au sud est de Riyad , la ville abrite l'aéroport du prince Sultan et une usine d'armement . les missiles de longue portée des saoudiens made in China sont déployés dans des hauteurs de la ville. Al Kharaj est situé à 1390 kilomètre du sud de la Syrie . Al Kharaj est la ville la plus moderne d'Arabie saoudite 

L'aéroport militaire de Zahran, situé près du golfe Persique . le site n'est qu'à 1450 kilomètres du sud est de la Syrie et les missiles de longue portée syriens pourront très facilement l'atteindre. 

la liste des cibles potentielles saoudienne à abattre pourrait s'allonger dans la mesure où l'armée syrienne dispose des informations recueillies par les satellites tout comme ses alliés qui eux aussi pourront mettre à la disposition de Damas des informations supplémentaires. 

2 Cibles industrielles : l'industrie en Arabie saoudite signifie le pétrole : le pays est le plus gros exportateur du pétrole  et possède deux principaux ports pétroliers  Raas Al Tanoura à Dammam aux larges du golfe Persique situé à 1450 kilomètres du site balistique syrien dans la province de Sawida. près de ce port , se trouve la grande raffinerie Baqiq. Si cette raffinerie est pris pour cible, l'industrie pétrolière saoudienne sera paralysée. 

le second port pétrolier saoudien est situé aux larges de la mer Rouge . Yanbaa , site pétrolier qui est l'un des plus importants terminaux pétroliers du monde pour les Etats Unis et les pays occidentaux. de nombreux réservoirs de pétrole se trouvent dans cette ville qui est à 950 kilomètres des frontières du sud de la Syrie. si le porte venait à être pris pour cible, ce seront quelques 10 millions barils par jour qui partiront en fumée avec de terribles conséquences pour le marché mondial 
Selon les sources bien informées , ce site est l'une des première cible à abattre car les premiers missiles pourront provoquer de terribles incendies qui mettront des mois à être maitrisés 

Jedda : un port célèbre pour ses lieux de débauches où les princes passent leur vie. il est situé à 1350 kilomètres de Damas et il est aussi une cible potentielle 
outre ces cibles , les missiles syriens pourront frapper les installations d'assainissement d'eau , des centrales électriques éparpillés sur les côtes de la Mer Rouge et du golfe Persique. 

les sources bien informées en Syrie n'ont pas de doute : la Syrie est bien déterminée à donner une bonne leçon à Riyad et à la personne de Bandar Sultan. et il est fort possible que les palais royaux passent aussi dans la liste ...

http://french.irib.ir/analyses/commentaires/item/273851-syrie-guerre-les-cibles-saoudiennes-%C3%A0-abattre

EELV Réalise : « On s'est fait ridiculiser en suivant au poil près Hollande, comme Hollande s'est fait piéger par Obama… »

Syrie: les écologistes commencent à douter 

EELV pourrait être le 1er mort politique du conflit

Paru sur le site de Médiapart le 8 septembre... 


08 septembre 2013 | Par Mathieu Magnaudeix

Alors que François Hollande venait de se dire « prêt » à « punir » Bachar al-Assad, les dirigeants écologistes avaient soutenu fin août une intervention « y compris militaire » en Syrie. Depuis, l'urgence est retombée et le doute s'installe. Le parti débattra de la Syrie le week-end prochain. « En l'état, je voterais contre une intervention car la coalition n'est pas assez large », explique à Mediapart le secrétaire national d'EELV Pascal Durand. 
Danielle Auroi l'avoue : elle ne sait plus quoi penser. Fin août, juste après l'attaque chimique à Damas attribuée à Bachar al-Assad, la présidente écologiste de la commission des affaires européennes à l'Assemblée nationale soutenait une riposte militaire en Syrie. Désormais, elle est rongée par le doute.
« Je suis assez réservée, partagée, déchirée, dit-elle. Je me pose des tas de questions. Le remède ne risque-t-il pas d'être pire encore ? Ne va-t-on pas déstabiliser la région en augmentant l'afflux de réfugiés au Liban, en Jordanie et en Turquie ? Peut-on réformer l'ONU en la contournant sans arrêt ? Et puis au G20 on voit bien que les positions n'ont pas bougé : ne faut-il pas pousser plutôt une solution politique ? Ces questions, j'aimerais bien qu'on se les pose en France. » 
En cas de vote au Parlement, Danielle Auroi n'envisage pas de voter contre, comme le Front de gauche et une grande partie de l'UMP (« ce serait donner l'impression à Bachar al-Assad qu'il peut faire ce qu'il veut »). Mais elle n'exclut pas de « s'abstenir ».
Comme elle, de plus en plus d'écologistes doutent de l'opportunité d'une intervention, pourtant soutenue fin août par les dirigeants du parti. Le conseil fédéral d'EELV débattra de cette épineuse question le week-end prochain. D'ici là, les frappes pourraient avoir commencé, même si François Hollande, coincé après l'échec du sommet du G20, a annoncé vendredi soir qu'il n'y aurait pas de frappes avant que les inspecteurs de l'ONU aient rendu leur rapport. 

Le mercredi 28 août, une semaine après l'attaque chimique, Europe Écologie-Les Verts avait publié un communiqué très offensif. « Pour EELV, une intervention, y compris militaire, nonobstant l’utilisation par la Russie et la Chine de leur droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU, est à ce stade inéluctable », affirmait le texte signé du secrétaire national Pascal Durand et des responsables des groupes au Sénat, à l'Assemblée nationale et au Parlement européen. 

La veille, une “conf-call” téléphonique convoquée en urgence avait réuni les dirigeants du parti : membres du bureau exécutif, parlementaires, mais aussi les ministres écologistes Cécile Duflot et Pascal Canfin, ministre délégué de Laurent Fabius au Quai d'Orsay.
« On m'a donné une info selon laquelle l'intervention d'une coalition internationale, peut-être avec la Ligue arabe, était imminente et urgente, raconte Pascal Durand. J'ai ces infos-là à midi, je convoque la réunion le soir même. » Devant la conférence des ambassadeurs, François Hollande vient de se dire « prêt » à intervenir militairement pour « punir » le régime syrien. « S'il y avait une opération dans les prochaines heures, puisque c'était alors le scénario envisagé par beaucoup de gens, nous devions pouvoir prendre une position rapidement », raconte Pascal Canfin à Mediapart. « Il était alors question de frappes le jeudi ou le vendredi », précise un parlementaire. 

Ce soir-là, le ministre Pascal Canfin ouvre la discussion. « J'ai dit qu'on ne pouvait pas laisser cette attaque impunie. Mais j'ai dit aussi qu'on ne pouvait pas y aller seul et que la solution globale n'était pas militaire, mais politique. » Opposé à la guerre au Mali, le député et maire de Bègles, Noël Mamère, soutient l'intervention. L'ancienne candidate à la présidentielle Eva Joly s'y dit favorable, à condition d'attendre le rapport des inspecteurs de l'ONU, comme elle l'expliquera trois jours plus tard.

Parmi la trentaine de dirigeants, toutes tendances confondues, qui participent à cette réunion téléphonique, beaucoup estiment que le massacre chimique appelle une réaction très forte. Le ministre Canfin les aurait-il tous et toutes persuadés ? « Non, jure-t-il, le consensus préexistait. »
Seul le député des Français de l'étranger d'Amérique du Sud Sergio Coronado, membre de l'aile gauche du parti, exprime alors ses très grandes réserves. Coronado n'a pas varié depuis. « Je ne suis pas opposé par principe aux interventions militaires, dit-il. Sauf qu'il s'agit de frappes pour l'honneur, sans stratégie, sans calendrier, sans cadre ni objectif. »
« Monarchistes »

Le lendemain, le 28 août, le communiqué est publié. Il précise : l'« intervention » aura « pour seule vocation de protéger les populations civiles, notamment dans les zones libérées et sous contrôle de l’Armée syrienne libre », sera « ciblée et limitée dans le temps et dans ses modalités d’action, frappes extérieures et éventuellement aériennes ciblées ». Elle devra par ailleurs « se faire dans un cadre multilatéral, notamment avec les pays de la Ligue arabe » et « revenir le plus rapidement possible dans le cadre du droit international ».
Un éventuel vote au Parlement, exigence minimale des écologistes en pareille circonstance, n'est pas évoqué. « On s'est fait plus monarchistes que le Président de la Cinquième République ! déplore rétrospectivement un cadre du parti. On s'est dit qu'il fallait absolument qu'on adopte une position. Un peu comme si c'était nous qui appuyions sur le bouton… »
Sauf que ce soir-là, les écolos se fourrent dans un piège. Rien ne se passera comme prévu. Deux jours plus tard, les parlementaires britanniques refusent d'engager leur pays dans une action militaire. Et le samedi, alors qu'il est à nouveau question de frappes imminentes, c'est Barack Obama qui décide de faire voter le Congrès. La diplomatie française est prise à contre-pied. Les frappes sont repoussées. François Hollande est isolé. 

Les écologistes, eux, sont pris à revers. « Ce jour-là, nous avons réagi relativement rapidement face à un crime de guerre, explique Pascal Durand, qui revient pour la première fois sur cet épisode. Il y avait alors situation d'urgence, comme au Mali. Et la coalition internationale devait être large. »
Le parti a-t-il commis une erreur ? « Nous avons réagi dans des conditions d'urgence qui n'étaient pas avérées, sur la base d'informations erronées. Avec d'autres infos, ce communiqué aurait été différent », déplore Durand. « Nous avons réagi sous le coup de l'émotion », confirme Danielle Auroi. « On a été trop vite », tranche Françoise Alamartine, membre de l'aile gauche du parti et responsable de l'international chez EELV. 

« La prise de position en faveur de l'intervention a été une erreur politique, commise dans la précipitation, martèle la sénatrice Leila Aïchi, opposée à une intervention en dehors d'un mandat onusien. Au nom de l'alignement sur le gouvernement, nous nous sommes jetés dans la gueule du loup. C'est une séquence dramatique pour la France, mais aussi pour EELV. » « On s'est fait ridiculiser en suivant au poil près Hollande, comme Hollande s'est fait piéger par Obama… », résume un cadre. 

« Ce communiqué était débile », tranche Sergio Coronado. Le député n'a pas de mots assez durs contre les dirigeants du parti, « qui se sont mis dans le suivi le plus aveugle des décisions gouvernementales ». Mais aussi contre le ministre du développement Pascal Canfin, déjà favorable à l'intervention au Mali, dont il dit « regrette(r) l'enthousiasme à chaque intervention militaire ». « Canfin se verrait bien en ministre de la guerre », raille même une personnalité du parti. 

« Ni moi ni personne chez les écologistes n'est va-t-en-guerre, répond Pascal Canfin à Mediapart. Par ailleurs, je défie quiconque d'aller voir un Malien et de lui dire que la France n'aurait pas dû intervenir. Quant à la Syrie, ceux qui opposent solution militaire et solution politique sont de mauvaise foi. Si aucune pression, aucune menace d'une intervention n'est exercée, il sera impossible de ramener tout le monde autour de la table. Il faut être capable de taper du poing sur la table quand la ligne rouge, en l'occurrence l'utilisation de l'arme chimique, a été franchie », affirme le ministre.
Ces derniers jours, on a beaucoup vu dans les médias les partisans d'une intervention, alors que les plus réticents se sont faits discrets. Le discours très interventionniste de la coprésidente du groupe à l'Assemblée, Barbara Pompili, lundi soir sur France 2, a été particulièrement remarqué.

Mardi 4 septembre, lors du débat au Parlement, les orateurs écologistes ont à nouveau défendu le principe d'une intervention. Une position « majoritaire », mais pas « unanime », a tenu à préciser le coprésident du groupe écolo à l'Assemblée, François de Rugy (son discours ici).
De fait, les parlementaires ne sont pas tous convaincus. Au moins quatre députés sur 17 sont très réticents, voire opposés à une intervention. La députée Isabelle Attard (Calvados) estime ainsi qu'« ajouter la guerre à la guerre ne résoudra rien ».
Sur les douze sénateurs écologistes, quatre sont très réservés, et Leila Aïchi est contre. Elle affirme d'ailleurs avoir été « interdite de défendre une position plus nuancée » mercredi à la tribune du Sénat. « Comme s'il était inimaginable qu'une parlementaire de la majorité dise au perchoir qu'elle était contre une intervention sans mandat de l'ONU ! » « Il y a eu un vote, et une majorité du groupe au Sénat a décidé qu'elle n'interviendrait pas », rétorque la sénatrice Esther Benbassa. Favorable à une intervention, Benbassa estime qu'« il est inconcevable de se taire face à un crime contre l'humanité, comme on s'est tu face à Guernica pendant la guerre d'Espagne ».
« Glucksmann »

Le parti est encore plus tiraillé que ses parlementaires. D'un côté, les écologistes sont révulsés par l'utilisation de l'arme chimique, qui, pour beaucoup d'entre eux, constitue l'atrocité suprême. Guère surprenant dans un parti qui reste marqué par une « mythologie pacifiste », selon Pascal Durand, même s'il a en réalité soutenu de nombreuses opérations extérieures depuis la fin des années 1990 (lire notre article). « Pour un écolo, une telle attaque est un choc insupportable, et ça peut expliquer en partie notre emballement », explique un cadre. 

Sauf qu'une partie du mouvement reste opposée à l'usage de la violence. Par ailleurs, beaucoup de militants sont très méfiants face à une situation qui leur rappelle le précédent irakien : une action conduite par les États-Unis, en marge du droit international, avec des conséquences régionales incalculables. Plus les jours passent, plus les doutes s'immiscent dans les têtes. « Je ne cache pas que chez nous l'intervention fait débat, admet Durand. C'est d'ailleurs normal que les gens se désolidarisent de notre position de départ : plus on avance dans le temps, plus la coalition se rétrécit, moins on devient légitime à intervenir. »
« Nous n'avons pas à évoluer en fonction du vent, juge au contraire le ministre Pascal Canfin. Nous avons soutenu une position de principe : l'attaque ne peut pas rester impunie, la France n'ira pas seule et une coalition doit être réunie, idéalement dans le cadre des Nations unies. Je continuerai à la défendre. Ceux qui ne veulent rien faire n'ont pas de réponses convaincantes. »

En prévision du débat du 15 au conseil fédéral, les dirigeants du parti ont commencé à enclencher l'opération rétropédalage. Les écologistes ont d'abord rajouté une exigence. Comme l'opposition et les communistes, mais aussi quelques socialistes, ils réclament désormais un vote au Parlement, pour l'instant envisagé avec des pincettes par l'exécutif. Ce souhait n'est « pas que rhétorique », jure Pascal Durand, alors que certains parlementaires laissent déjà entendre le contraire. « Le vote est une question de principe pour nous, car nous ne sommes plus dans l'urgence, explique Durand. Comment expliquer que nous ne votions pas, alors que le Royaume-Uni et les États-Unis le font ? » 

Pascal Durand pose une autre condition : que la coalition internationale s'élargisse au-delà des États-Unis et des quelques États évoqués pour l'instant (lire notre article). Une exigence qui semble difficile à satisfaire, puisque la liste des pays prêts à s'engager reste maigrelette.

« Ça nous posera évidemment problème s'il n'y a que la France et les États-Unis. Dans ce cas, une grande partie du mouvement dira qu'il ne faut pas y aller », explique Durand. Le secrétaire national d'EELV affirme même à Mediapart qu'« en l'état », il voterait « contre une intervention en Syrie car la coalition n'est pas assez large ». Un virage sur l'aile qui ressemble aussi à un coup de frein aux ardeurs les plus bellicistes.
Durand se défend par ailleurs de tout atlantisme zélé. « Nous ne sommes pas devenus atlantistes, nous ne sommes pas des “Glucksmann” (philosophe néo-conservateur qui a soutenu la guerre américaine en Irak et soutient désormais une intervention en Syrie). Je préférerais mille fois que ce soit la Ligue arabe qui intervienne, pas les États-Unis. En revanche nous sommes toujours des Indignés », explique-t-il. Le ministre Pascal Canfin a moins d'états d'âme, et dit « préférer être dans une discussion avec les États-Unis que de dépendre de la Russie et la voir gagner à la fin ».

Du reste, le parti se démarque de plus en plus de la rhétorique martiale du duo exécutif : « Quand François Hollande parle de “punir” Bachar al-Assad, il commet une faute : on n'est pas dans une logique morale ! » martèle Pascal Durand. Sur Rue 89, Noël Mamère estime que l'exécutif développe en ce moment une « rhétorique néoconservatrice ». 

Durand reste convaincu de la nécessité d'agir. « C'est une situation inédite, explique-t-il. Un dirigeant totalitaire massacre sa population avec des soutiens eux aussi totalitaires, la Chine et la Russie. Face à cet acte de barbarie, l'ONU est dans l'incapacité de faire respecter le droit international. Et depuis deux ans, la communauté internationale s'est comportée de façon scandaleuse. Ne rien faire, c'est être complice. On ne peut pas regarder ailleurs. Cette ligne est majoritaire dans le parti. » Sauf que la palette des moyens d'action semble s'élargir. « Une intervention militaire est possible, mais c'est la pire des solutions. Et des bombardements ne sont pas forcément la seule façon d'intervenir militairement », explique-t-il.

Vendredi 6 septembre, la secrétaire à l'international Françoise Alamartine a publié un texte qui ressemble à une tentative de synthèse. Intitulé l'« urgence d'agir », il se garde bien d'évoquer ouvertement une action militaire. « Nous devons réfléchir à toutes les possibilités à l’aune de nos principes de non-violence, en ayant conscience du cynisme de la politique mondiale, des intérêts de nombre de protagonistes, mais avec la conscience de ce qui se trame en Syrie et de l’acte terrifiant qui vient de se commettre », peut-on lire.

« Il peut y avoir une nécessité d'intervention militaire, mais en dernier recours, après le vote des experts de l'ONU, après un vote du Conseil de sécurité condamnant les armes chimiques, après avoir tenté de bâtir un compromis politique, après avoir consulté les parties de l'opposition syrienne », explique à Mediapart Françoise Alamartine. Ce qui fait tout de même beaucoup de conditions à remplir. On est loin de la fougue du communiqué du 28 août.

François Hollande Comme Viviani en 1914 : Une guerre en Syrie aux conséquences incalculables

René Viviani, Un avocat député socialiste, ancien ministre du Travail, président du Conseil, au moment de la déclaration de la guerre de 1914 – 1918 aura grandement contribué au coté de Raymond Poincaré à déclencher la "première busherie mondiale".

Barack Obama, n'est pas digne du prix Nobel de la paix. L'Europe non plus!
Quand au "soi disant Président" Hollande, supposé être le Président de la République Française, il n'est qu'une pitoyable marionnette aux pieds des fouteurs de guerre de Washington.
Cette coalition de "bushistes de gauche" sont la honte de l'humanité moderne et le parti Socialiste la honte de la France.



Attaque contre la Syrie : pourquoi ce sera une guerre longue et dure et non une attaque ciblée et limitée


Faisant fi de la volonté de leur propre peuple, les va-t-en-guerre qui hier ont attaqué l’Irak sur la base du plus grand et plus meurtrier mensonge de ce 21e siècle, s’apprêtent à entraîner leur pays dans une autre guerre dans laquelle ils vont immanquablement s’enliser. 

Méthodiquement, ils cherchent à sédimenter dans la conscience de leurs concitoyens que le régime syrien est le seul responsable possible de l’utilisation de l’arme chimique et qu’il est de leur devoir de punir le régime d’Assad pour ce crime de guerre. En d’autres termes, ils s’érigent en gendarmes et censeurs du monde. 

Comme en Irak, ils brandissent des preuves fabriquées de toutes pièces par leurs services secrets pour justifier les futures atrocités qu’ils feront subir à une population innocente dont le seul tort est de refuser de se soumettre à des terroristes qui ne s’en cachent pas. Tout y passe pour un lavage complet des cerveaux à travers une manipulation murement réfléchie. De fausses informations et des déclarations de responsables politiques et experts de questions militaires favorables à une intervention sont savamment distillées à travers les médias. 

Tout est mensonge dans cette propagande guerrière. Dire que ces attaques ne visent ni à renverser le régime syrien, ni à l’affaiblir, est une insulte au bon sens. On voudrait renforcer Al-Nostra et les autres terroristes djihadistes, voire leur livrer la Syrie que l’on ne s’y prendrait pas autrement. Le clou de leurs mensonges est l’assurance qu’ils veulent donner à leur opinion publique et au reste du monde sur le caractère très limité dans le temps et dans l’espace des attaques contre la Syrie. « Les frappes dureront plus d’un jour » disent les Américains pour faire croire que ce sera une question de quelques jours. Rien n’est plus faux. Ce sera une guerre ouverte et tôt ou tard, ils enverront des soldats sur le terrain comme en Irak, comme en Afghanistan. En effet, les USA se sont piégés eux-mêmes en faisant de l’utilisation d’armes chimiques le déclencheur de leur implication directe dans le conflit. Si les rebelles-terroristes ne sont pas satisfaits des résultats des attaques des prochains jours, il leur suffira de réutiliser à l’infini des armes chimiques et d’en accuser le régime. Ceux qui avancent que ne peut attaquer la Syrie les décrédibilise, seront alors obligés d’attaquer de nouveau, de s’impliquer davantage. 

Une guerre aux conséquences incalculables est donc sur le point d’être déclenchée. Le chef de file des va-t-en-guerre est paradoxalement un prix Nobel de la paix. Cela interpelle Il incombe aux citoyens, particulièrement à tous les illustres récipiendaires de quel que prix Nobel qu’il soit, de se mobiliser pour barrer la route aux va-t-en-guerre dirigés par un Nobel qui risque de dévaloriser à jamais cette grande distinction. 

Non à l’aventurisme pour des desseins inavoués. 


Abdel Bakayoko

Email : abdelbakayoko@gmail.com

« Moi président de la République », je veillerai à l'indépendance des médias : Encore Un Gros mensonge Socialiste!

Taubira explique aux journalistes qu'ils ont intérèt à la fermer!




Lors de l'emission Des Paroles Et Des Actes, beaucoup de français ont trouvé la garde des sceaux Taubira intolérante et ideologique, imbue de sa personne, donneuse de leçon de croyant détenir la vérité infuse les autres étant des imbéciles au mieux au pire des fachos. 


François Hollande journaliste au Monde?


Les conseillers de François Hollande ont tenté de modifier le titre de l'entretien que le chef de l'Etat a accordé au quotidien le Monde dans son édition du 31 août. Un titre - « Il ne s'agit pas de renverser le dictateur syrien » - pas assez « dur » selon le journaliste Karim Rissouli qui rapporte l'anecdote sur le plateau du Grand Journal. 




François Hollande est inquiet des dégâts que son absence totale de charisme entraîne dans l'opinion, notamment chez les Guignols de l'info qui le font passer pour un Louis XVI républicain. 

De quoi justifier que l'Elysée ait pu faire pression sur l'AFP, qu'il finance chaque année pour la modique somme de 110 millions d'euros.

Si ce n'est pas de la censure, qu'est-ce ? le nouveau président dit "de gauche" ne déroge en rien aux pratiques, en particulier de son prédécesseur direct. 

Il devait bien se douter que la veille d'Internet ne laisserait pas passer cette reculade sans réagir. 

Dossier Syrien : La France très Exposée Au Liban va se retrouver en guerre contre le Hezbollah

Le Hezbollah ira en Syrie lutter contre le terrorisme




Offensive USA/France contre la Syrie: le Hezbollah est le véritable objectif


De nombreux journaux de la presse libanaise comme occidentale ont affirmé que le Hezbollah, allié du régime syrien, est en état de mobilisation générale depuis l’annonce d’éventuelles frappes contre la Syrie. 

L’implication du Hezbollah en Syrie projette le Liban dans une situation tendue. 

La contagion de la guerre civile de la Syrie au Liban pose la question des réfugiés. 
On estime leur nombre à un million … pour une population de 4 millions de Libanais, soit un quart de la population. 
Ceux-ci se'entassent dans des camps, principalement dans la vallée de la Bekaa, dans des conditions sanitaires humiliantes.
Les camps de réfugiés seraient devenus des nids à djihadistes, ce qui constitue une véritable source d'inquiètude pour l'avenir, y compris en Europe.

Les Français du Liban dans la peur


Le régime de Damas n’a certes plus les moyens de commettre des attentats en france. Mais il peut frapper nos intérêts ou des ressortissants français au Liban, par des groupes comme le Hezbollah, mouvement chiite libanais et allié indéfectible de Damas.

2 000 Français et 20 000 bi-nationaux y vivent. Les bâtiments diplomatiques, la FINUL de l' ONU au Liban, les écoles et les missions culturelles françaises sont des cibles potentielles.

Soldats Français au sud Liban sont une cible


Louis Caprioli craint que le mouvement chiite libanais ne vise dans le sud du pays des soldats français de la Finul, dont la France est l’un des principaux contributeurs. « Rien n’interdit au président syrien de s’attaquer, par Hezbollah interposé, aux soldats français de la Finul », assure un ancien chef d’un service de renseignement français.

Interrogée à Beyrouth, la force de l’ONU a assuré prendre « les mesures de sécurité appropriées » conformément à sa propre « évaluation des menaces ». « La situation sur le terrain est calme », a toutefois déclaré mardi une porte-parole.

JP Chevènement Sur La Syrie : «La France n’a pas à entrer dans une guerre de religion»



"Je ne pense pas que la France ait intérêt à entrer dans une guerre de religion". 

Et pour cause. Nos dirigeants successifs devraient plutôt veiller à éviter celle, larvée, existant déjà en France et que, par lâcheté, ils laissent se développer ! Jusqu'où ?

Encore une intervention qui va nous coûter une fortune alors que les caisses sont vides .Par ailleurs nous allons ajouter aux morts de ce régime abominable ,des milliers d'autres dus aux bombardements, et installer un régime d'islamistes aussi abominable .Nous n'avons pas tiré les leçons de l'Irak où l'hécatombe continue?

Chaque intervention n'a pas amené la liberté pour les citoyens du pays, c'est le chaos en Irak, en Lybie où l'on n'entend plus B.Henri Lévy, bien discret sur "l'après intervention" en Lybie.


Michel Collon dénonce le complot contre la Syrie et la propagande de guerre



Michel Collon avec calme et maîtrise de lui-même expose les aberrations des faux arguments des va-t-en-guerre et dévoile les arguments bateaux utilisés par les va t en guerre.
Le mensonge et la propagande reviennent à chaque fois. Comment dans ces conditions une société peut-elle perdurer et se développer ? C'est ahurissant.
 
La question syrienne, comme l'épisode libyen, dévoile la nature profonde et les ambitions de nombre de dirigeants et d'hommes politiques dans le monde, comme également des simples citoyens : c'est une occasion de voir qui sont les vrais salauds, qui sont les menteurs patentés, les personnes déloyales, les traîtres aux nations, aux principes démocratiques, et aux droit international, et qui sont les vrais justes.
 
Michel Collon confirme, une fois encore, qu'il fait partie des gens honnêtes, et qu'il est digne de confiance, de respect, et d'être écouté.
 
Des interventions et un comportement comme on aimerait en voir plus souvent chez ceux qui nous dirigent.

Max Keiser Comme Mélenchon : Lutter Contre La Finance Avec Un Pistolet à Bouchons ou à Guimauve C'est Pareil!

Max Keiser,combattre le terrorisme financier avec un pistolet à guimauves 

Une formule choc vaut parfois plus que de longs discours ennuyeux. A propos de Eric Holder, le ministre de la justice d’Obama. Les banksters , dont Jamie Dimon ( président directeur général de JPMorgan Chase Co),  peuvent dormir tranquilles

«  On ne fait pas la guerre à la finance avec un pistolet à bouchon ». (JL Mélenchon)