mercredi 4 septembre 2013

Syrie : #IdidntJoin Début D'Une révolte militaire contre Obama ?

RÉVOLTE MILITAIRE AMÉRICAINE CONTRE LA DÉCISION D’OBAMA DE «SOUTENIR AL-QAÏDA EN SYRIE»

army-soldiers-veterans-formation-10Une révolte militaire contre le plan de l’administration Obama pour lancer une attaque potentiellement désastreuse contre la Syrie est en train de s’accélérer, avec deux hauts gradés et membres des services réguliers qui expriment leur opposition véhémente à ce que les États-Unis s’empêtrent dans le conflit. La réaction a commencé à se répandre sur les médias sociaux hier avec de nombreux militaires postant des photos d’eux-mêmes brandissant des pancartes indiquant qu’ils refuseraient de se battre du même côté que Al-Qaïda en Syrie. D’autres ont posté leurs photos sur Twitter avec le hashtag # IdidntJoin .
Comme l’administration Obama se prépare à présenter un projet de résolution aux législateurs qui est loin d’être «limitée» dans sa portée et serait en fait de graisser les patins pour une guerre à durée indéterminée, John Kerry et d’autres fonctionnaires du Département d’Etat ont signalé que Obama va simplement ignorer le Congrès, si celui-ci vote non, et lancer l’assaut de toute façon.
Cela ne contribuera guère à rassurer un nombre croissant de personnalités influentes dans l’armée américaine qui deviennent de plus en plus récalcitrantes à ce que les Etats-Unis se laissent entraîner dans une nouvelle guerre au Moyen-Orient.
Le  Washington Post rapporte que « le plan de l’administration Obama pour lancer une attaque militaire contre la Syrie est reçu avec de sérieuses réserves par beaucoup dans l’armée américaine, qui est aux prises avec les séquelles des deux guerres longues et un budget qui se contracte rapidement, selon des officiers actuels et anciens » .
Le membre républicain du Congrès, Justin Amash a également affirmé par Twitter : « J’ai entendu beaucoup de membres de nos forces armées. Le message que j’ai toujours entendu dire est : S’il vous plaît votez non sur l’action militaire contre la Syrie ». La déclaration de Amash a été suivie par une série de tweets de vétérans militaires qui ont également exprimé leur opposition à l’attaque.
Paul Szoldra de Business Insider a également parlé de « sources qui sont soit des anciens combattants ou actuellement en service actif dans l’armée », et leur a demandé s’ils appuyaient l’escalade militaire en Syrie.
« La plupart ont répondu par un non catégorique », écrit Szoldra.
Il cite un sergent d’active de première classe qui déclare: « Nous sommes débordés, fatigués, et cassés », ajoutant que les Etats-Unis « (n’ont pas) besoin d’être la police du monde ».
«Notre implication en Syrie est si dangereuse à bien des niveaux, et le vétéran américain du 21ème siècle est plus soucieux de l’éviter plus que quiconque. Ca dépasse mon entendement que nous soyons ignorés », ajoute l’ancien caporal Jack Mandaville, un vétéran du Corps d’infanterie de Marine avec 3 déploiements en Irak.
Il n’y a pas que le personnel militaire qui expose publiquement ses préoccupations, Politico rapporte que des fuites du plan d’attaque qui « émanent de la bureaucratie du Pentagone moins enthousiaste à l’idée d’une attaque que, disons, le Département d’Etat, Conseil national de sécurité ou Obama lui-même », font partie des divulgations non autorisées qui ont "irrité" la Maison Blanche.
Voix de la Russie, Infowars
Traduction : Avic
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Le Centre Français de Recherche sur le Renseignement Habille Les USA Pour l' Hiver


Sur la Syrie et bachar El Assad, nos services savent tout mais dès qu'on leur pose quelques questions prècises ils ne savent plus rien. Ou plutôt ils ne veulent plus savoir. Comme cette vidéo où l'on voit des rebelles tirer en plein jour des obus chimique artisanaux. 
Les turcs ont déjà intercepté des "rebelles" près de la frontière avec 2kg de sarin, aucun merdia de la presstituée n'en a parlé, silence coupable. Des preuves de leur innocence c'est aux rebelles (dont certains sont français) d'en donner avec leurs casiers de délinquants multirécidiviste...abreuvés de sous culture américaine.


LA DANGEREUSE DÉRIVE DE LA « DÉMOCRATIE » AMÉRICAINE



CF2R - L'éditorial d'Eric Denécé

Depuis 1945, nous avons pris l'habitude de considérer des Etats-Unis comme la première des démocraties, par la taille comme par l'exemplarité. Si cette appréciation a longtemps été juste, elle n'a malheureusement plus lieu d'être aujourd'hui, tant la situation a changé outre-Atlantique et ne cesse de s'éloigner des critères qui fondent ce système politique.
En effet, de nombreuses évolutions, consécutives à la nouvelle législation adoptée suite aux attentats du 11 septembre 2001, afin de renforcer la sécurité du pays par tous les moyens, ont progressivement éloigné les Etats-Unis du modèle démocratique qu'ils revendiquent. Sur le plan intérieur, les nouvelles lois antiterroristes adoptées sont attentatoires aux libertés civiles et confèrent à l'Amérique, par de nombreux aspects, les caractéristiques d'un Etat policier. Sur le plan extérieur, l'unilatéralisme et le mépris du droit international de Washington expriment un égoïsme et une tendance hégémonique de plus en plus préoccupants.

Une société surveillée

Fin juin 2013, Edward Snowden, ancien cadre de la CIA et consultant pour la NSA - via le cabinet Booz, Allen & Hamilton - révèle à la presse, documents à l'appui, que l'agence américaine développe depuis plusieurs années un programme de surveillance et d'accès aux données personnelles des internautes stockées sur les serveurs des grands groupes de communication américains - fournisseurs d'accès ou de messagerie - Microsoft, Yahoo, Facebook, Google, AOL, Skype, YouTube et Verizon.
Ce programme, qui a pour nom de code Prism, correspond à une véritable mise sous surveillance de la population américaine et de tous les étrangers, vivant, séjournant ou échangeant avec les Etats-Unis. Il collecte, au nom de la lutte antiterroriste, les métadonnées (numéro appelé, durée de l'appel, etc.) de communications de centaines de millions d'individus avec l'autorisation d'une cour secrète. A travers Prism, et contrairement aux dénégations de pure forme des autorités de Washington, tous les citoyens américains sont traités comme des terroristes potentiels. 100% des communications sont enregistrées - y compris les contenus - quels que soit les médias (téléphonie fixe et mobile, internet, etc.) et, en cas de besoin, les autorités vont piocher dans ces données.
Or Prism n'est qu'une des multiples facettes du programme de surveillance interne mis en place par la NSA. En effet, les Etats-Unis disposent de moyens colossaux, financiers et techniques, pour scruter les activités de leurs citoyens.
Ainsi la police américaine amasse des millions de données numériques sur les déplacements des véhicules qui circulent dans le pays dans d'immenses bases de données. Elles sont obtenues grâce à des dizaines de milliers de scanners automatisés, installés sur des véhicules de police ou répartis un peu partout sur le territoire américain, sur des ponts ou des édifices. Dans un rapport publié mercredi 24 juillet 2013, l'American Civil Liberties Union (ACLU) affirme qu'ils permettent d'enregistrer la plaque d'immatriculation et des images des véhicules qui passent ou qui sont garés. Les polices envoient ensuite ces informations dans des banques de données qui peuvent être consultées des semaines, voire des années plus tard. Cette surveillance, permet notamment aux autorités de savoir où une personne s'est rendue durant une journée précise, même si cette personne n'a commis aucun acte illégal. Les responsables de l'application de la loi affirment que cette pratique est légale et qu'elle permet d'appuyer les policiers dans leur travail. Cela laisse songeur.
Autre exemple : le Pentagone a récemment décidé d'exploiter deux ballons espions au-dessus de Washington DC à des fins de surveillance permanente. Dotés des technologies dernier cri, ils sont capables de couvrir des milliers de kilomètres de la Caroline du Nord jusqu'aux chutes de Niagara et de « screener » des millions d'Américains ; ces ballons peuvent rester dans le ciel pendant un mois sans avoir besoin d'être ravitaillés.
Si l‘on ajoute à cela que, depuis quelques années, l'utilisation des drones à des fins de surveillance intérieure se développe et que, surtout, les données personnelles des citoyens (fichiers bancaires, de santé, de sécurité sociale, universitaires, données fiscales et judiciaires, etc.) sont très peu protégées outre-Atlantique, force est de reconnaître que la société américaine une est devenue une société surveillée. Ce que George Orwell prévoyait pour 1984 est finalement en train de devenir réalité, 40 ans plus tard.

Un « habillage » pseudo-démocratique

Depuis plus de dix ans, les autorités politiques se sont donc peu à peu arrogé tous les pouvoirs et ont considérablement réduit la sphère privée. Comment de telles dérives sont-elles légalement possibles ? Pourquoi la population les accepte-t-elle sans broncher ? Le gouvernement fédéral procède de deux façons complémentaires :
- d'une part, il « vend » à la population cette démarche comme étant indispensable à sa sécurité face aux terroristes. Il sur-communique sur la menace - certes bien réelle - mais en l'amplifiant largement. Par ailleurs, il vante l'efficacité de son système et en annonce, de temps à autre, les « succès ». Cette démarche fonctionne, notamment parce que dans les sociétés de consommation post-industrielles en crise, les citoyens ont été remplacés par des consommateurs lobotomisés, préoccupés d'abord de leur propre bien-être (consommation et sécurité). Et en ce domaine, les Etats-Unis sont en avance sur l'Europe.




- d'autre part, les autorités s'attachent à donner « habillage » légal à leurs transgressions de la constitution[1] et des libertés civiles, ce qui est le premier signe d'un Etat policier. Pour pratiquer sa surveillance intrusive sans entrave ni risque de poursuite pénale, la NSA s'appuie sur les lois de 1978 et sur la législation adoptée en octobre 2001 (Patriot Act) et 2008 sous George W. Bush, et qui a été reconduite par Barack Obama en décembre 2011.
Ainsi, lors de la révélation du programme Prism, le président Obama et les représentants du Sénat chargés de contrôler les activités les services de renseignement, ont justifié ces pratiques au nom de la sécurité nationale. Plus grave, la Chambre des représentants américaine a rejeté à une courte majorité, mercredi 24 juillet 2013, un amendement déposé par un jeune élu républicain du Michigan, Justin Amash. Ce texte visait à mettre un terme au financement du programme de surveillance de la NSA aboutissant à la collecte de données téléphoniques de millions d'Américains. Cet amendement était soutenu par une coalition hétéroclite d'élus allant des conservateurs du Tea Party aux démocrates les plus à gauche. Il a été rejeté par 217 voix contre et 205.

Que penser de Snowden : traître ou héraut ?

S'il a clairement transgressé les règles de confidentialité qui lui étaient imposées, Edward Snowden n'a rien d'un traître. A la différence de Bradley Manning[2], les révélations qu'il a faites et les documents qu'il a transmis à la presse ne sont pas encore dommageables pour la politique étrangère américaine, car tous les milieux spécialisés internationaux étaient au courant de cette boulimie d'écoutes de la NSA, sur son propre territoire comme à l'étranger. La motivation principale de Snowden n'est ni la vengeance, ni la recherche de la notoriété, et les risques qu'il a pris sont énormes. Son but, c'est la dénonciation des dérives qu'il a observées et dont il ne veut pas être complice. A ses yeux, le système américain est en train de devenir fou et doit être repris en main. Sa transgression a donc été utile, à la différence de celle de Manning, qui a commis un acte bien plus grave pour la sécurité nationale des Etats-Unis en révélant une quantité très importante de documents confidentiels, avec l'évidente volonté de nuire.
De plus, la démarche de Snowden met en lumière un second fait connu généralement des seuls spécialistes : depuis l'intervention en Afghanistan (2002) et l'invasion de l'Irak (2003), les prestataires privés (Contractors) ont prospéré dans tous les domaines relevant traditionnellement des armées et des services spéciaux. En confiant de nombreuses tâches de renseignement intérieur et extérieur à des sociétés et des individus sans liens autres que contractuels avec le gouvernement, l'administration a perdu une partie du contrôle sur leurs activités. Surtout, en créant, un immense secteur économique dépendant des programmes de sécurité américains, cela a donné naissance à de nouveaux acteurs qui semblent bien avoir remplacé le lobby militaro-industriel américain comme premier influenceur de la politique de sécurité nationale... et ses dérives.

Quelle est l'efficacité du système ?

Au-delà des questions de violation du secret, une question demeure : ce système gigantesque et intrusif est-il efficace ?
En premier lieu, il convient de rappeler que l'une des raisons du développement d'un programme de surveillance intérieure par la NSA vient du fait que les Etats-Unis ne disposent pas, à la différence des Etats européens, d'un véritable service de renseignement domestique, à l'image de la DCRI française, du MI 5 britannique, du BND allemand ou de l'AISI italienne. En effet, le FBI s'est opposé à la création d'un tel organisme qui lui aurait fait concurrence. Les tâches de surveillance du territoire ont donc été réparties entre le bureau fédéral - qui est surtout une police judiciaire - et la NSA.
En second lieu, si ce système a certes pu déjouer plusieurs complots terroristes - c'est là l'argument avancé par les autorités pour justifier la surveillance électronique tous azimuts - personne ne parle des très nombreuses erreurs qu'il a engendrées et qu'ont eu à subir des citoyens innocents, ni de la réduction considérable de la sphère privée qu'il a provoqué.
Enfin, il est intéressant de comparer le rapport coût/efficacité. Ainsi, on peut considérer qu'en matière de renseignement, Washington dépense à peu près 100 fois plus (budget) que ne le fait Paris et dispose de 50 fois plus de personnel dédiés au renseignement (fonctionnaires civils et militaires, Contractors). Or le système américain est-il 50 fois ou 100 fois plus efficace que celui de la France ? Evidemment non. Il ne l'est même pas 5 à 10 fois. Tout juste pouvons-nous considérer qu'il est un peu plus efficace. Cela  ne justifie donc en aucun cas les incroyables budgets accordés aux services et la restriction de la sphère privée.

Une puissance sans aucun scrupule

Parallèlement à la mise sous surveillance électronique de la population et du territoire américain, Snowden a confirmé que la NSA écoutait tous ses alliés, même les plus proches, en recourant à une gamme de moyens d'interception très variée. La presse européenne, puis les leaders politiques du vieux continent, ont aussitôt réagi, dénonçant ces pratiques qu'ils jugent déloyales, inadmissibles, et qu'ils semblaient découvrir.
Pourtant, ces pratiques sont vieilles comme le monde, ou tout au moins comme la NSA créée en 1952. Ce second sujet est pourtant un faux problème et l'on ne peut légitimement pas reprocher aux Américains d'écouter leurs partenaires, même si ce n'est pas Fair Play. Ce type d'espionnage existe depuis la nuit des temps. Même s'il est toujours plus désagréable de se savoir écouté par un allié que par un ennemi, c'est une grande tradition du renseignement et des relations entre Etat et la NSA nous écoute depuis sa création, comme le fit avant elle l'AFSA[3].
D'ailleurs rappelons-nous ce qui disait Churchill dans ses mémoires : « nous n'avons pas assez espionné l'armée française avant 1940, car elle était notre alliée. Si nous l'avions fait, nous n'aurions pas été surpris par sa déroute face à l'Allemagne et par les conséquences qu'elle a eu sur notre sécurité ». Ce en quoi, il avait entièrement raison. Ainsi, début 2003, la France, qui a été surprise par la déclaration commune de la quasi totalité de ses partenaires européens soutenant la décision américaine d'envahir l'Irak - ce qui fut un camouflet pour notre diplomatie - aurait mieux fait d'écouter ses partenaires de l'Union afin de déceler leur duplicité.
Au demeurant, les écoutes et intrusions américaines dans nos communications et nos systèmes d'information stratégiques se font en partie avec notre collaboration ! Dès lors, que nous achetons logiciels, expertise et conseil à des entreprises américaines, que nos serveurs internet et Cloud Computing sont hébergés outre-Atlantique, et que nous leur confions le cryptage ou les tests de sécurité de nos systèmes d'information et de nos communications, il ne faut pas s'étonner que les Américains lisent en permanence ce que souhaitons protéger. Ce n'est donc pas eux qu'il convient de fustiger en la matière, mais au contraire l'inconséquence des dirigeants européens qui n'ont pas su développer des offres nationales concurrentes ou interdire la signature de tels contrats.

Les arguments fallacieux des Américains

Pour autant, dès lors qu'ils se trouvent en position d'accusés en raison des interceptions illégales à l'étranger, les Américains s'empressent de rétorquer que « tous les pays du monde font de même ». Ils ciblent en particulier la France en évoquant le dispositif mondial d'écoutes de la DGSE qu'ils ont baptisés Frenchelon. Or une telle argumentation est à la fois fausse et fallacieuse. Pourtant, certains journalistes français, totalement ignares en la matière et croyant détenir quelque scoop, se font les meilleurs avocats de cette désinformation américaine.
Il faut d'abord rappeler que le réseau Frenchelon n'existe pas et que c'est une invention américaine. Nos « alliés » appellent ainsi les quelques stations d'écoute de la DGSE dans le monde depuis qu'ils ont été attaqués en 2003 par les Européens qui avaient dénoncé les écoutes de leurs communications et celles découvertes au siège de l'Union européenne. Certes, la DGSE dispose bien d'une dizaine de petites stations d'écoute dans le monde - en métropole, outre-mer et en Afrique - mais cela ne peut en aucune façon être comparé avec le dispositif américain. En France, approximativement 2 500 personnes se consacrent aux interceptions des communications internationales. Les Etats-Unis, eux, ont des centaines de stations d'écoute à la surface du globe, opérées par près de 100 000 personnes - incluant leurs alliés anglophones et les sous-traitants privés. Donc le rapport est de 1 à 50, voire plus entre le monde anglo-saxon et la France. Aussi, lorsque Washington recourt à l'argument de Frenchelon, c'est pour se dédouaner de leurs pratiques discutables aux yeux de l'opinion internationale.
Sur le plan intérieur, il convient de rappeler que, la France est le pays européen qui dispose de la loi la plus restrictive en matière de protection des données personnelles, sous l'autorité de la Commission nationale informatique et liberté (CNIL). De plus, dans notre pays, depuis les dispositions de 1994 - préparées par Michel Rocard, suite aux dérives de François Mitterrand au cours de son premier mandat[4] - l'interception de correspondances privées fait l'objet d'un encadrement très strict. Ainsi, la loi est très scrupuleusement respectée. Certes, les dispositions antiterroristes dans le cadre de la loi Perben 2 autorisent à conserver les traces des appels, mais non les contenus, ce qui ne porte pas atteinte aux libertés privées.
Surtout, la France ne dispose pas d'arrangements comparables à ceux qui lient l'administration américaine aux entreprises de téléphonie ou autres fournisseurs d'accès internet. L'Etat français, dans la majorité des cas, ne s'affranchit pas des règles de droit. Notre législation permet certes, qu'à partir du moment où un attentat de grande ampleur se prépare, que les juges anti-terroristes puissent mener des enquêtes très approfondies. Leurs moyens ont été accrus en ce sens depuis 2001, mais leurs investigations restent basées sur des suspicions raisonnables. Alors qu'aux Etats-Unis, point n'est besoin de suspicions ou d'un magistrat pour déclencher une surveillance. La France surveille les groupes et individus dangereux, mais dans les limites constitutionnelles. Notre pays réussi « endiguer » la menace terroristes sans entraver les libertés civiles.

Les autres dérives condamnables

Les pratiques de la NSA révélées au grand public par Edward Snowden ne sont pas l'unique signe de la préoccupante dérive des Etats-Unis. Elles ne font que venir s'ajouter aux autres mesures adoptées par Washington depuis la fin de la Guerre froide et illustrent l'inexorable dérive unilatérale de l'unique superpuissance planétaire :
  • développement de l'espionnage économique à partir du début des années 1990, ayant pour conséquence une perversion des mœurs commerciaux internationaux. A travers l'ingérence croissante des pratiques du renseignement dans les affaires, la loi de l'offre et de la demande s'applique de plus en plus imparfaitement ;
  • extraterritorialité du droit américain et de ses sanctions en matière commerciale[5] ;
  • refus de voir des militaires américains jugés par la Cour pénale internationale ;
  • instauration d'une « Guerre contre le terrorisme » (GWOT), inappropriée à la manière dont il convient de lutter contre ce qui est d'abord un phénomène de nature criminelle ;
  • rejet des lois de la guerre et des conventions de Genève à travers la création extralégale du camp de Guantanamo ;
  • multiplication des arrestations et des enlèvements extrajudiciaires (Renditions), en contravention avec le droit international et le droit local des pays dans lesquels ont eu lieu les opérations ;
  • transfert de prisonniers dans des prisons étrangères afin de pouvoir les interroger dans un cadre « non démocratique » ;
  • justification et légalisation de la torture dans le cadre de la guerre antiterroriste ;
  • traitement arbitraire et excessif des passagers aériens et des visiteurs étrangers lors des contrôles aux frontières ;
  • invasion illégale de l'Irak en 2003, malgré l'opposition des Nations unies, en s'appuyant sur des arguments erronés ou construits de toute pièce pour justifier leur action (mensonges et Spin Doctors) ;
  • multiplication des frappes de drones et des exécutions sommaires dans le monde, afin de démanteler les infrastructures terroristes, y compris au prix d'importants dommages collatéraux sur les populations civiles. Ces opérations ne font qu'augmenter le ressentiment à l'égard de Washington - et de l'Occident - et fournissent sans cesse de nouvelles recrues aux groupes djihadistes. Au demeurant, dans le cadre de ces actions, les Etats-Unis ont éliminé en toute illégalité plusieurs de leur propres ressortissants ayant rejoint Al-Qaida ;
  • acharnement démesuré contre Bradley Manning, certes totalement coupable d'avoir divulgué des secrets portant atteinte à la sécurité nationale de son pays. Mais le Pentagone et  et le gouvernement, le considérant comme « l'un des plus grands traîtres de tous les temps », s'acharnent sur lui d'une manière incompatible avec la démocratie[6] ;
  • soutien aux Frères musulmans et aux salafistes dans tout le Moyen-Orient et notamment en Syrie, dans le cadre des pseudo révolutions arabes ;
  • refus initial d'intervenir au Mali et de soutenir la France considérant que la sécurité des Etats-Unis n'était pas concernée par ce pays... avant de soutenir médiocrement l'action de Paris.


*


Mise sous surveillance de la population, écoutes accrues des alliés comme des concurrents étrangers, transgression du droit international, politique étrangère hasardeuse... force est de constater la dangereuse dérive des Etats-Unis. En raison de leurs comportements de plus en plus arrogants et unilatéraux, ils sont en train de devenir un véritable « Etat voyou », terme qu'ils ont inventé pour  discréditer certains de leurs adversaires ou des régimes totalitaires.
Pourtant, cette idée a encore du mal à être acceptée par les observateurs, qui vivent toujours avec l'image des Etats-Unis « champions du monde libre et de la démocratie », comme ils furent face au totalitarisme soviétique. D'ailleurs Washington met en œuvre une très active campagne de communication pour que cette image perdure et pour justifier toutes ses transgressions au nom de la liberté et de la démocratie.
Et cela fonctionne ! Ainsi, Barack Obama, a été lauréat du Prix Nobel de la paix après avoir été à peine élu et il dispose d'une image beaucoup moins négative que celle de son prédécesseur, G.W. Bush, que les medias prenaient plaisir à caricaturer. Or, sous les deux mandats d'Obama, les Etats-Unis ont été encore plus étroitement autoritaires, interventionnistes et violateurs des libertés civiles que pendant la période 2000-2008. Non seulement l'actuel président a poursuivi la politique de son prédécesseur - c'est-à-à dire la stratégie élaborée par les néoconservateurs - mais il l'a même accrue ! Guantanamo n'a pas été fermé, les frappes de drones ont considérablement augmenté et la surveillance électronique de la population n'a cessé de se développer.
C'est pourquoi il y a des raisons d'être inquiet : la première puissance politique, économique, militaire et culturelle mondiale, « phare » de l'Occident, est en train de déraper. Les Etats-Unis étaient censés incarner l'essence même des valeurs occidentales de liberté, de progrès, de démocratie et donner l'exemple. Mais plus rien de tout cela n'est vrai, depuis 2001. L'image d'Epinal que nous avons de l'Amérique et de plus en plus profondément en décalage avec un réalité bien moins reluisante et beaucoup plus inquiétante.

Peut être est-ce la plus grande victoire posthume de Ben Laden : avoir poussé les Etats-Unis sur une voie qui est dangereuse pour le monde et pourrait leur être funeste. Quand la première démocratie mondiale n'en est plus une, ce sont la paix et la sécurité mondiale qui sont menacées. Mais, bien évidemment, une telle analyse nous fera accuser d'antiaméricanisme...


  • [1] A partir du moment où une affaire est considérée comme liée au terrorisme, la Constitution ne tient plus.
  • [2] Jeune caporal de l'US Army à l'origine des fuites de Wikileaks.
  • [3] Armed Forces Security Agency : ancêtre de la NSA.
  • [4] Affaire de écoutes de la cellule élyséenne.
  • [5] Depuis la fin des années 1980, Washington a développé un arsenal législatif répressif afin de lutter contre l'expansion économique de ses concurrents. Les autorités américaines ont adopté une législation leur permettant de sanctionner certains comportements des concurrents des Etats-Unis, jugés injustes et déraisonnables par eux, et de prendre des mesures unilatérales de rétorsion. Ce sont les fameux articles 301, super 301 des Trade Acts et les lois sur les embargos.
  • [6] Ses conditions de détention sont abjectes : confinement 23 heures sur 24 pendant cinq mois, puis enfermement dans une cage ; obligation de dormir nu hormis le port d'une robe dite « anti-suicide » (alors qu'il n'a jamais parlé de se suicider !) ; réveil trois fois par nuit. Le rapporteur spécial de l'ONU, Juan Ernesto Mendez, parle d'un « traitement cruel, inhumain et dégradant ». Les États-Unis passent pour une nation de droits et de lois mais, pour Bradley Manning, ce n'est manifestement pas le cas.


Hollande président Du Système : Misère Pour la masse Privilèges pour Les Politik

l'ENArchie cette nouvelle Noblesse qui nous pille...

On ne peut plus rien attendre de nos dirigeants politiques, ni des "partenaires sociaux" chargés de la gestion des organismes sociaux. Alors, il faut s'attendre au réveil de ceux qui découvriront qu'à la fin de leur vie active, ils n'auront que des miettes et d'autres des retraites correctes voire somptueuses. Que touchera un sénateur, un député, face à un ouvrier du privé? 
Si françois Hollande a voulu faire une réformette dans le but de s'assurer une victoire aux prochaines élections municipales de 2014, c'est vraiment méconnaître les français. Ces derniers sont bien conscient des arrières pensées électorales qui ont primé sur leur avenir...

Petit inventaire des revenus et avantages de ces dirigeants, qui font subir la misère aux masses


Le Gouvernement :

le Président de la République Française : 14 910 euros.
Avantages en nature : accès gratuit sur le réseaux SNCF, logement de fonction à l’Élysée, voiture avec chauffeur, 1 A 330-200 CJ (avion personnel), 2 Falcon 7 X, 2 Falcon 50, 3 Hélicoptères AS 332, résidence secondaire à Marigny et au Fort de Brégançon.

le Premier Ministre : 14 910 euros.
Avantages en nature : Accès gratuit sur le réseau SNCF, les déplacement aériens sont pris en charges, mise à disposition d’un parc automobile, dépenses téléphoniques prises en charges, voitures avec chauffeurs, logement de fonction à l’hôtel Matignon, résidence secondaire « La Lanterne » à Versailles ou au château de Champs-sur-Marne.

les Ministres : 9 940 euros.
Avantages en nature : Accès gratuit sur le réseau SNCF, déplacement aérien, parc automobile à disposition, dépenses téléphoniques, voitures avec chauffeurs, logement de fonction de 80 mètre carré + 20 mètre carré par enfants.

Le conseil constitutionnel :

Membres du Conseil Constitutionnel : 6 339 euros.
Président du conseil constitutionnel : 6 950 euros.
Le Parlement National :

Sénateur : 6 950 euros.
le Président du Sénat : 20 782 euros.
les Députés : 13 512 euros.
le Président de l’Assemblée Nationale : 14 271 euros.
président du conseil régional : 5 512 euros.
président du conseil général : 5 512 euros.
Maire de Paris  : 8 650 euros.
Adjoint au maire de Paris : 4 855 euros.
Conseiller du Maire du Paris : 4 800 euros.
députés Européens : 12 255 euros et Il y a 785 députés Européens.
Pour les Députés, il existe une « indemnité représentative de frais de mandats », liée à leurs exercices de fonction, pouvant atteindre un montant de 5 770 euros.

Pour les Ministres Délégués, les Secrétaires d’États, les Sénateurs, et les Députés, les salaires restent très élevés et leurs avantages en nature sont les mêmes. S’ajoute le taxi gratuit pour les Sénateurs et Députés. Le Président de la République et le Premier Ministre reçoivent des avantages à vie comme la voiture avec chauffeur, les gardes du corps et les secrétaires.

Rien que pour la protection rapproché, le montant par année s’élève à 71 879 euros. En 1960, le budget de la Présidence s’élevait à 2,35 millions d’euros. En 2005, le budget est passé à 31,9 millions d’euros, 15 fois plus.

Mais ce sont des chiffres officiels ; pour se rapprocher de la réalité des avantages, il faut les multiplier et, ensuite, y ajouter les « fonds spéciaux » ou « fonds secrets ». Par exemple, les 10 000 euros en liquide que recevait tous les mois, Claude Guéant, alors Ministre de l’Intérieur.

Officiellement, ces fonds spéciaux ont été supprimés en 2001 et doivent faire désormais l’objet d’une déclaration, à l’exception des fonds spéciaux pour les services secrets de la DCRI.

Pour ses 963 salariés, le palais de l’Élysée dispose, actuellement, d’un budget d’environ 90 millions d’euros.

Dès la rentrée, le gouvernement continuera à asséner aux masses populaires des mensonges pour leurs faire accepter les réformes sur les retraites. Le gouvernement continuera sa marche destructrice sur nos retraites.

Les motifs pour faire travailler les masses populaires plus longtemps sont divers :
Les gens vivent plus longtemps, l‘égalité des retraites entre le secteur privée et le secteur public, ou encore le trou de la sécurité sociale, estimé à 14 milliards d’euros en 2011. Selon le conseil de l’orientation des retraites, le trou de la sécurité sociale devrait atteindre les 20 milliards d’euros en 2017. La France estime « qu’il ne faut pas laisser s’établir une telle dérive ».

Une dérive ? Mais les rémunérations des dirigeants politiques ne sont-elles pas des dérives ?


Pour les anciens des masses populaires, la retraite a déjà un gout très amer. 


Effectivement, au premier Avril 2013, l’allocation de solidarité aux personnes âgées atteint :

pour une personne seule : 787 euros maximum.
pour deux personnes : 1 222 euros maximum.
À noter que les montants des pensions de retraites sont basés sur les salaires des 25 dernières années ( avec un SMIC, le calcul est très vite fait).

Les dirigeants Européens et Français ont-ils le même gout amer pendant leurs retraites ?

Un Député n’accomplissant qu’un seul mandat est assuré de percevoir une retraite de 1 200 euros par mois.

Un Sénateur qui a effectué un seul mandat, percevra une retraite de 1932 euros. Leurs retraites fonctionnant en capitalisations, ils peuvent percevoir une pension de retraite d’environ 4382 euros hors majorations pour les enfants.

Les Députés Européens recevront 1 400 euros pour un mandat, 2 500 euros après dix années de fonctions. Il faut ajouter à cela les Commissaires Européens, les Juges, les Hauts Fonctionnaires de l’Union Européennes, qui ne cotisent pas. Une fois leurs mandats finis, ces Haut Fonctionnaires recevront 70% de leurs salaires. Les salaires mensuels des Hauts Fonctionnaires Européens est d’environ 21 260 euros, et, pour atteindre ces niveaux de salaires, quelques années de services suffisent. Pour les masses populaires, les gouvernements ont pour objectif la réduction des salaires et des cotisations sociales, d’un coté, et d’alléger les charges patronales, et donc d’augmenter leurs possibilités de profits, de l’autre. Dans un premier temps l’objectif de résultat est de substituer au coût du travail, les capitaux, avec, dans un second temps, l’accroissement de ces mêmes capitaux.

À cela, il faut ajouter les incohérences flagrantes des revendications gouvernementales, par exemple, sur la politique internationale.

Au Mali, par exemple, l’intervention armée avait un coût estimé à près de 500 000 euros par jour.

Pour l’’Afghanistan, la Cote d’Ivoire, et peut être la Syrie, le gouvernement a de l’argent pour déclencher des interventions militaires qui s’élèvent à des millions d’euros, mais ce gouvernement et le patronat n’ont pas d’argent à donner aux masses populaires qui travaillent comme des bêtes.

Alors que tout augmente, le gaz, les loyers, la nourriture, les frais de scolarité, les frais de transports etc., ce gouvernement, qui se présente « socialiste », insulte les masses populaires en leur disant que leur coût du travail est trop élevé.

Tandis que les copains de ce gouvernement, les multinationales du CAC 40 et leurs dirigeants, absorbent le sang des travailleurs tels des vampires, on fait travailler les masses populaires plus longtemps, on baisse leurs salaires, on affaiblit leurs pouvoirs d’achat.


Salaires des dirigeants du CAC 40 et chiffres d’affaires de leurs entreprises


Maurice Levy, Président du Directoire de Publicis : salaire de 4,8 millions d’euros. Le chiffre d’affaire de l’entreprise est estimé à 6,6 milliards d’euros.
Jean Paul Agon, Directeur Général de L’Oréal : salaire de 3,885 millions. Chiffre d’affaire de l’entreprise estimé à 22,46 milliard d’euros.
Bernard Arnault, PDG de LVMH : salaire de 3,8 millions d’euros. Vente réalisée s’élevant à 13 milliard d’euros.
Christopher Viehbache, DG de Sanofi : salaire de 3,5 millions d’euros. Chiffre d’affaire de l’entreprise estimé à 16,1 milliards d’euros.
Christophe de Margerie, PDG de Total : salaire de 3,2 millions d’euros. Chiffre d’affaire de l’entreprise estimé à 12,36 milliards d’euros.
Henri de Castries, PDG d’AXA : salaire de 3,2 millions d’euros. Chiffre d’affaire de l’entreprise estimé à 2,46 milliards d’euros.
Franck Riboud, PDG de Danone : salaire de 3,2 millions d’euros. Chiffre d’affaire estimé à 20 milliards d’euros.
Gérard Mestrallet, PDG de GDF-SUEZ : salaire de 3 millions d’euros. Chiffre d’affaire estimé à 7,6 milliards d’euros.
Bruno Lafont, PDG de Lafarge : salaire de 2,9 millions d’euros. Chiffre d’affaire estimé à 7,24 milliards d’euros.
Lakshmi Mittal, PDG d’Arcelor-Mittal : 2,8 millions d’euros. Chiffre d’affaire estimé à 7,24 milliards d’euros.
Jean-Laurent Bonnafé, DG de BNP-Paribas : salaire de 2,8 millions d’euros. Chiffre estimé à 3,44 milliards d’euros.
Benoit Potier, PDG d’Air Liquide : salaire de 2,7 millions d’euros. Chiffre d’affaire estimé à 7 561 millions d’euros.
Carlos Ghosn, PDG de Renault : salaire de 2,66 millions d’euros.
Georges Plassat, PDG de Carrefour : salaire de 2,66 millions d’euros.
Pierre Pringuet, DG de Pernod-Ricard : salaire de 2,64 millions d’euros. Chiffre d’affaire estimé à 8,575 milliards d’euros.
Ces chiffres sont évidemment les chiffres officiels : ils ne représentent que les traitements, c’est-à-dire les salaires de base.

À ces salaires de base, il faut ajouter les primes. Sous prétexte d’une crise économique, les masses populaires doivent payer plus, travailler plus, mais gagner moins.

La crise donne l’obligation au Gouvernement de faire rentrer un maximum d’argent dans les caisses de l’État, en vidant les poches, déjà bien vides, des masses miséreuses, et en détruisant des services publics qui coûtent aussi trop cher. La France, l’Europe, les multinationales ont de l’argent, mais ce sont les mêmes comptes en banques qui détiennent le Fric.

La rentrée s’est annoncée difficile… mais pas pour tous.

Jimmy Dalleedoo Chiffres d'affaire, salaires et avantages du gouvernement et du CAC 40 : la grande honte pendant la crise.

Hervé Kempf Quitte Le Quotidien le Monde En Dénonçant la Censure et le Parti-Pris sur l’Europe

Dur, dur d’être de gauche ! Hervé Kempf vient de s’apercevoir que tant qu’il est en droite ligne de la pensée dominante du journal, tout va bien, sinon...la porte!
Je ne serais pas surpris d’apprendre que JM Ayrault ou Vinci (la caisse de retraite de quelques hommes politiques) ait réussi à avoir la peau de cet empêcheur de tourner en rond, poil à gratter, et donc excellent journaliste qu’est Hervé Kempf. Il y a quelques mois le Monde a supprimé sa rubrique Environnement. Manifestement ça n’a pas suffi, il a fallu faire du harcèlement moral à l’un des rares journalistes qui dit les choses qui dérangent en les argumentant. Le journal Le Monde a perdu toute crédibilité. Mais bon, entre les recettes publicitaires et la crédibilité, dans une société en voie de crétinisation accélérée, le Monde semble avoir fait son choix...


Ce 2 septembre, quinze ans et un jour après y être entré, je quitte Le Monde : en ce lundi, le dernier lien juridique entre ce journal et moi est défait, par le« solde de tout compte ».
Que je quitte volontairement un titre prestigieux étonnera peut-être. Mais certes moins que la raison qui m’y pousse : la censure mise en œuvre par sa direction, qui m’a empêché de poursuivre dans ce journal enquêtes et reportages sur le dossier de Notre Dame des Landes.
Au terme de l’histoire que je vais ici retracer, il ne me restait qu’une issue, si je voulais conserver la liberté sans laquelle le journalisme n’a pas de sens : abandonner le confort d’un salaire assuré et de moyens de travail avant que soit étouffée la dernière marge d’expression qui me restait, la chronique Ecologie.
Abandonner le journal fondé par Hubert Beuve-Méry et vendu en 2010 est une libération. Je me lance dans l’aventure du site Reporterre, parce que plus que jamais, une information indépendante est nécessaire pour rendre compte du phénomène le plus crucial de l’époque, la crise écologique.
On trouvera ci-après le récit des événements ouverts le 5 novembre 2012 et qui ont conduit à cette décision. Les lecteurs qui en auront le temps trouveront dans C’était un autre monde une présentation de mon travail antérieur dans ce journal qui éclairera le contexte de cette affaire.
Rappelons simplement quelques dates :
- création du service Planète : octobre 2008 ;
- création de la chronique Ecologie : février 2009 ;
- prise de contrôle du Monde par MM. Bergé, Niel et Pigasse : juin 2010.
Notre Dame des Landes : il est interdit d’enquêter
J’ai suivi avec attention le dossier de Notre Dame des Landes depuis qu’en 2007, j’avais rencontré sur place des protagonistes du projet d’aéroport. J’y étais retourné en août 2009, enquêtant et présentant les arguments des uns et des autres, dans ce qui fut un des premiers articles de presse nationale abordant en détail le sujet.

Articles dans Le Monde du 11 août 2009.
Je gardais un oeil attentif sur ce dossier qui ne semblait pas vouloir s’apaiser. J’étais le journaliste qui publiait le plus d’articles sur ce sujet, comme en témoigne la base de données du Monde : sur les 155 articles ou brèves où apparaît l’expression « Notre-Dame-des-Landes » entre le 19 novembre 2005 et le 19 novembre 2012, 33 sont signés de moi, le deuxième auteur, Anne-Sophie Mercier, signant 14 articles, le correspondant local, Yan Gauchard, 10.
J’avertis, dans une chronique du 5 octobre 2011, que cette affaire serait délicate pour un gouvernement socialiste : « Il serait dommage qu’une éventuelle présidence socialiste s’ouvre par le spectacle de CRS évacuant des paysans et des écologistes pour faire couler le béton ». Mais ni M. Hollande, ni M. Ayrault, ne lisaient apparemment la chronique Ecologie.
En octobre 2012, des forces de police investissaient la zone de Notre Dame des Landes où est censé être construit un aéroport. Elles venaient déloger les quelques centaines de personnes qui s’y étaient progressivement installées durant les années précédentes.

Gendarmes à Notre Dame des Landes, octobre 2012
Je consacrais trois chroniques aux événements, dont deux peuvent être qualifiées de « scoop » : le 14 octobre 2012, j’avertissais de l’imminence d’une intervention policière, qui se produisit le 16 octobre ; le 21 octobre, je montrais que l’affaire n’était pas locale, mais bien nationale ; le 3 novembre, je révélais que M. Hagelsteen, le préfet de Loire-Atlantique qui avait préparé l’appel d’offres que remporterait ultérieurement la compagnie Vinci, avait plus tard été embauché par cette entreprise.
Durant toute cette période, entre la mi-octobre et la mi-novembre, je m’étonnais de la réticence du journal à suivre cette affaire, alors même que le service Planète aurait dû plonger sur ces événements qui étaient alors le principal sujet de l’actualité environnementale. Sur place, dans la ZAD (Zone à défendre), les forces policières puissamment armées détruisaient maison après maison, noyant le bocage sous le gaz lacrymogène, mais rencontrant une résistance farouche des nouveaux habitants de la zone, des opposants de toujours et des paysans. Ces événements étaient quasiment tus par Le Monde. Le journal publiait cependant le 27 octobre, alors que le résistance se renforçait, un article étonnamment titré "Le ciel se dégage pour l’aéroport de Notre Dame des Landes". J’avais demandé dès le 16 à partir sur place en reportage, la chef de service me dit que ce n’était pas possible pour des raisons budgétaires.
Je traitais donc le sujet, tant bien que mal, par la chronique Ecologie. Je dus m’absenter une semaine, juste après avoir publié, le samedi 3 novembre, l’information sur l’évolution professionnelle du préfet Hagelsteen. Ce papier fit du bruit : il intervenait à un moment où l’action policière échouait décidément à réduire la résistance. Alors que ce qui devait être expédié en deux coups de cuiller à pot se transformait en guerilla, cette information, comme tant d’autres éléments du dossier, montrait que la cause si obstinément défendue par le premier ministre était fort discutable.
Dans les jours suivants, en mon absence, un collègue était enfin envoyé sur place. Je revins le 12 novembre. Une grande manifestation devait avoir lieu le 16 novembre, elle s’annonçait d’ampleur importante. Je demandais à y aller, ayant suivi le dossier depuis le début. La chef de service s’y opposa. Au terme de l’échange, nous convinmes d’en référer au directeur adjoint de la rédaction, Didier Pourquery. J’allais voir celui-ci une heure plus tard. Il me dit que, par ma chronique, mes livres, j’étais “trop marqué" et que je ne pouvais pas couvrir le sujet. J’objectais que mes livres n’avaient pas évoqué le sujet de Notre Dame des Landes, que les chroniques avaient "sorti" des informations exclusives et exactes sur ce dossier, que, par ailleurs, j’écrivais dans les autres pages du journal différemment que dans la chronique qui, par nature, adoptait un ton et un angle fortement marqués. Mais non, "moi, directeur de la rédaction, je décide que tu n’iras pas". Mais ne pourrais-je travailler avec un autre collègue ? Non. Faire au moins un papier "magazine" dans le supplément hebdomadaire du journal ? Non. Nous parlâmes assez longuement, mais la réponse était tranchée : je ne pouvais pas couvrir Notre Dame des Landes pour Le Monde, hors la chronique. Je n’obtins qu’une chose : pouvoir partir en reportage sur mon temps libre pour celle-ci et pouvoir le raconter sur Reporterre.
Il m’envoya en fin d’après-midi un courriel indiquant : « Bonsoir, 
En effet Hervé tu as bien noté que je ne souhaite pas que tu suives ce dossier pour le journal (ni pour le M d’ailleurs). Et j’ai bien noté que tu irais sur le terrain en tant que Hervé Kempf chroniqueur ’engagé’. Tout est clair
Merci
Didier »
.
Je répondis : « J’irai sur le terrain en tant que journaliste. Je ferai mon travail, qui est de témoigner de mon époque, en relatant honnêtement un moment important de l’histoire du mouvement écologique.
Dans le contexte actuel, le terme de chroniqueur 
’engagé’ me paraît injurieux – à moins que l’on parle des ’éditorialistes engagés’ quand trois éditoriaux avalisent le Traité TSCG, ou de ’chroniqueur engagé’ à propos de notre camarade assurant la chronique Europe, aux vues très tranchées. J’en reste à ces exemples. »
Contre tous les usages, j’étais dessaisi sans raison valable d’un dossier que j’avais couvert et fait mûrir depuis le début. On me bloquait les reportages, mais aussi les enquêtes sur une affaire où les intérêts économiques paraissaient singulièrement tortueux. En m’interdisant de traiter ce sujet, en refusant de donner écho à ce que je pourrais voir ou trouver dans mes enquêtes, on assumait le fait que Le Monde ne creuserait pas le dossier de Notre Dame des Landes. C’était, de fait, une censure.
Que faire ? A court terme, préparer mon reportage (qui s’effectuerait à mes frais) et prendre rendez-vous avec Erik Izraelewicz, qui fut calé le lundi suivant. Je partis le jeudi pour Notre Dame des Landes. Dans l’espace confiné des 2 400 signes de la chronique, je restituais un constat essentiel de la lutte : les "zadistes" et les "historiques" ne s’étaient pas divisés, comme l’avait espéré le pouvoir, c’était au contraire leur alliance contre la répression qui avait fait échouer celle-ci (« Solidarité écologique »). Et sur Reporterre, je racontais ce que j’avais vu durant ces trois jours magnifiques. Dans un registre d’écriture propre au média, bien sûr, ce n’était pas le reportage que j’aurais écrit dans Le Monde.
La rencontre, lundi 19 novembre, avec Erik Izraelewicz, n’aboutit à rien. Nous discutâmes franchement, quoique calmement, car l’estime était, je crois, réciproque. Il me dit presque d’entrée de jeu qu’il soutenait sa direction. Il me reprocha l’accroche de mon reportage, en forme d’allégorie. Je lui répondis que c’était la réponse à la déloyauté du journal à mon égard. Il me dit que j’avais désobéi en allant à Notre Dame des Landes, à quoi je répondis que Didier Pourquery m’y avait autorisé. J’évoquais l’idée que le journal aurait pu subir des pressions à propos du traitement de ce dossier. Erik dit que c’était injurieux.
Plus tard, des indices concourrant me firent penser que l’hypothèse de pressions d’un propriétaire sur le journal à propos de Notre Dame des Landes était pensable. Ce sont des indices, pas des preuves. Je les publierai si cela parait nécessaire au public.
Mais mon propos n’est pas de savoir pourquoi la direction du Monde a bloqué mon travail de journaliste. S’il y a eu pression, elle devait y résister. S’il n’y en pas eu, elle devait me laisser travailler. Le journal aurait pu discuter des sujets, travailler les angles, m’associer un autre journaliste. Mais non : la direction ne discutait pas, elle interdisait. Le contrat de liberté qui fonde la légitimité de la presse était rompu.
Je ne lâchais pas le morceau. J’allais voir les uns et les autres, interrogeais le syndicat, faisais front face à l’agressivité de la hiérarchie. Nous avions convenu avec Erik Izraelewicz de nous revoir. J’appelais son secrétariat pour prendre rendez-vous. Sa secrétaire me dit, affolée, "Erik va mal, les pompiers sont dans son bureau". Le directeur du Monde décédait le soir même, 27 novembre.
Nous n’étions pas d’accord, mais je le respectais. C’était un homme droit, il écoutait.
La vie continua. L’affaire n’était pas close. Il me restait la chronique. Je continuais à travailler avec les moyens du bord. Le 2 décembre, m’appuyant sur le travail de contre-expertise des opposants au projet de Notre Dame des Landes, la chronique Ecologie montrait comment, dans l’enquête publique, l’Etat avait manipulé les chiffres pour présenter comme profitable le projet. J’étais coincé dans les 2 400 signes d’un article enfoui au fond du journal ? Rien n’interdisait de développer la démonstration sur internet. De nouveau, ce travail repris par d’autres sites, eut un réel écho.
Mais un journaliste ne peut pas enquêter durablement sur les sujets délicats si le média qui l’emploie ne le soutient pas. Il y faut du temps, quelques moyens, la discussion avec des collègues motivés, la force de la carte de visite. Je savais dans quelles directions il faut porter le regard, l’indiquais dans la chronique du 16 décembre ("Voici le programme") et notamment sur "le comportement des grandes firmes de génie civil et concessionnaires, à la puissance financière devenue énorme et qui, par des formules de type partenariat public privé, s’assurent la gestion d’opérations qui sont logiquement de la responsabilité publique. »
Je vis le directeur par intérim, Alain Frachon, le 5 décembre. Discussion intéressante, mais qui n’aboutit à rien : le fond du problème était nié. Dans une lettre qu’il m’écrivit le 17 décembre, il exprima le point de vue officiel de la direction : « Ce ne sont pas tes compétences qui sont en question, mais un problème d’image : nous tenons à ce que l’approche du journal reste aussi impavide que possible, tout particulièrement dans les pages Planète ».
A quoi je répondis : « Impavide, nous dit le dictionnaire, signifie ’qui n’éprouve ni ne manifeste aucune crainte, aucune peur’. De quoi le journal pourrait-il avoir peur ? En quoi mon travail de journaliste et de révélateur d’aspects dérangeants du dossier Notre Dame des Landes pourrait-il empêcher le journal de ne pas avoir peur ? »
Une réponse possible à cette question est que Le Monde avait peur de déplaire aux promoteurs du projet d’aéroport.
La fin
Je ne détaille pas les mois suivants, qui ont été pénibles. On voulait me transformer en coupable. Les événements prirent une telle tournure que le délégué du personnel me conseilla de consulter le médecin du travail, qui m’orienta vers une psychologue. J’allais bien, heureusement, même si le choc était rude. Je découvris alors que plusieurs de mes collègues étaient en dépression nerveuse, qu’une mission sur les risques psycho-sociaux était menée dans l’honorable journal, qu’une plainte pour harcèlement moral était engagée par une collègue.
En mars, une nouvelle directrice du Monde fut désignée par les actionnaires. Une de ses premières réformes fut de rétrograder le service Planète, pourtant bien peu remuant, en un pôle subordonné au service International. Le journal lançait une formule marquée par un cahier consacré à l’Economie et aux entreprises, signe de la ligne nouvelle, qui visait la clientèle des "responsables"et CSP +++.
Le Débat national sur la transition énergétique, peu traité par le journal, trouva soudain une vive expression, le 17 mai, sous la forme de quatre pages axées sur « la compétitivité des entreprises » et majoritairement rédigées par des journalistes économiques extérieurs à la rédaction. On expliquait que l’enjeu essentiel d’une nouvelle politique énergétique était la compétitivité des entreprises, que le gaz de schiste réveillait l’industrie américaine, que la politique énergétique allemande produisait maints effets pervers. Un colloque organisé par l’Association française des entreprises privées (les cent plus importantes) et le Cercle de l’Industrie (fondé naguère par Dominique Strauss-Kahn) avec Le Monde accompagnait cet exercice de communication, qui remerciait Alstom, Areva, GDF-Suez, Arkema, Lafarge, etc. Ces partenaires avaient-ils apporté 35 000 euros au journal pour prix de ces quatre pages, comme me l’indiqua un collègue bien placé pour le savoir ?
Le 18 juin, Le Monde organisait, avec l’Institut de l’entreprise, l’International summit of business think tanks (Sommet international des cabinets de réflexion sur les affaires), "avec le soutien de Deloitte et Vinci". Pour préparer cet important événement, des entretiens avec des chefs d’entreprise furent publiés, le premier avec Xavier Huillard, président de Vinci.

Xavier Huillard, PDG de Vinci
L’environnement gênait. Plus que jamais, la chronique Ecologie divergeait des éditoriaux et des autres chroniques. Cela restait un espace de liberté, mais dans une atmosphère de plus en plus pesante.
En juin, une actualité, le décès de Pierre Mauroy, obligea à supprimer la page du journal du vendredi 7 qui comprenait la chronique Politique. La direction de la rédaction décida de déplacer cette page au lendemain samedi, et de supprimer de ce fait la chronique Ecologie qui devait paraitre ce jour. C’était un choix éditorial net, qui marquait quelle était la priorité. Pour la première fois depuis sa création, cette chronique était supprimée. On allait me conduire à une lente asphyxie. Nous échangeames des courriels, puis des lettres.
J’allais voir Louis Dreyfus, le président du directoire et directeur de la publication, et nous convinmes qu’une rupture conventionnelle de contrat était la solution idoine. J’étais libéré.
Le quotidien de l’écologie
Libéré... et chômeur. Dans toute cette lutte, je n’ai pas cherché à "voir ailleurs". Un média aura-t-il le désir de travailler avec un bon journaliste d’environnement, libre, produisant régulièrement des informations et des idées nouvelles, apprécié du public ? On verra. Le téléphone est ouvert.
Mais dans le secteur économique dévasté qu’est devenue la presse, et largement dominé par les intérêts capitalistes, le journalisme environnemental est relégué, de nouveau, à la position de cinquième roue du carosse, voire de gêneur. Ce qui compte, dans l’atmosphère délétère d’un système qui ne proclame la démocratie que pour mieux renforcer les logiques oligarchiques, c’est la croissance, l’économie, la production.
On ne peut plus feindre qu’il y aurait des journalistes "engagés" et d’autres qui seraient neutres. Derrière la bataille pour l’information se joue celle des priorités, et les choix de priorité renvoient à des visions différentes du monde. Le 11 juillet 2012, sur France Inter, Matthieu Pigasse, vice-président de la banque Lazard en Europe et co-propriétaire du journal Le Monde était interviewé - présenté, d’ailleurs, comme "engagé". La vision de la crise par M. Pigasse était révélatrice. La question des inégalités et de la répartition des richesses n’était pas évoquée, comme si elle n’avait aucune part dans les difficultés. Et pour résoudre le problème de la dette, une seule solution : la croissance. « La mère de toutes les batailles est la croissance », selon M. Pigasse. Qu’il pourrait y avoir une tendance historique à la stagnation de la croissance économique dans les pays riches était hors sujet. Quant à l’idée d’écologie, elle était aussi absente de l’entretien que l’existence des Martiens.
Je ne reproche à personne cette vision des choses. Simplement, il en est une autre tout aussi légitime, et qui ne trouve pas sa place dans les médias : celle selon laquelle la crise écologique mondiale est le phénomène actuel essentiel, sur les plans historique, économique et géopolitique. Et que c’est autour de ce phénomène - qu’il faut mettre en relation avec l’inégalité record qui structure la majorité des sociétés nationales comme les rapports entre Nord et Sud, en relation aussi avec la lutte pour la démocratie qui anime tant de mouvements populaires à travers le monde -, c’est autour de cette question centrale que peut et doit s’orienter la hiérarchie de l’information.
Nous manquons de lieux où s’expose nettement cette problématique, où se présentent les informations et les reportages qui l’expriment, où l’on lise les débats et réflexions vigoureuses qu’appellent les nouvelles questions qui se posent, où les mouvements sociaux et les luttes "d’en bas" soient racontés, où les mille alternatives et solutions nouvelles que créent autant de citoyens qui savent que, oui, "un autre monde est possible" seront décrites, comme ailleurs, on relate les aventures des entreprises du CAC 40.
Eh bien, nous allons développer ce lieu nécessaire, ce "quotidien de l’écologie". C’est Reporterre.
Faiblesse de nos moyens face aux millions des oligarques qui contrôlent les médias. Nous ne sommes rien, ils sont tout. Mais nous avons ce que l’argent ne peut pas acheter : la conviction, l’enthousiasme, la liberté.
kempf@reporterre.net