dimanche 1 septembre 2013

Syrie : François Hollande Isolé d' Avoir Trop Voulu Suivre...


« Nous avons désormais un temps, et ce temps, il faut le mettre à profit pour que les choses bougent, parce que le pire encore une fois serait de ne rien faire »
"C'est pourquoi nous sommes prêts à faire au delà du pire..."

(Manuel Valls)


Harlem et les "collabos de l' UMP"

François Hollande par ses prises de positions, et l'attitude des USA risque de de se retrouver dans un sacré bourbier si le sénat américain s'oppose à une intervention. Le président a la possibilité de jouer le grand démocrate en consultant l'opposition et nous présenter un éventuel volte-face comme une preuve du "profond respect qu'il a pour l'ensemble de la classe politique. Et voilà que  harlem Désir ne trouve pas mieux que d'insulter l'opposition ...

La diabolisation systématique  est l'outil favori de cet individu, sa pensée totalitariste décrète "sa" morale et injurie tout contradicteur que ce soit à propos du mariage gay ou d'une intervention punitive dans une région explosive du Moyen Orient.
Aucun débat possible avec Harlem Désir, triste représentant du PS, qui banalise une aventure militaire à très hauts risques !


Paris dans l’embarras 


La France est dans une position délicate après le choix de Barack Obama de consulter le Congrès sur une intervention armée en Syrie, une décision surprise qui isole François Hollande et l’expose à la pression de l’opposition en faveur d’un vote au Parlement.

Face à la nouvelle donne créée par le vote négatif de la Chambre des communes britannique jeudi et la consultation du Congrès américain dans la semaine du 9 septembre, Jean-Marc Ayrault a décidé de réunir lundi les présidents de l’Assemblée et du Sénat, ceux des commissions des Affaires étrangères et de la Défense de l’Assemblée et de la commission des Affaires étrangères et des Forces armées du Sénat, ainsi que les présidents des groupes politiques de la majorité et de l’opposition des deux chambres.

François Hollande, premier secrétaire du PS, avait réclamé en 2003 à  l’Assemblée un débat avec vote sur le conflit irakien.


François Hollande un danger pour la France !

Le bichon hollandais d 'Obama est prêt à faire n'importe quoi pour masquer son incompétence et sa médiocrité. 

A croire qu'il n'a aucune limite et aucun bon sens de rentrer dans une guerre qui n'est pas la notre avec de l'argent que nous n'avons pas. Imagine-t-on Jacques Chirac suivre un Blair ou un Aznar en Irak sans se soucier des conséquences que cala aurait eu à l'époque? 

Notre président s'en fout complètement du refus des Français de cette guerre dont ils ne veulent pas et des conséquences pour le pays, le tout en totale violation du droit international... 


Etonnant que les écologistes ne disent rien. Le diesiel n'est pas bon pour la planète... mais la guerre dans laquelle Hollande est sur le point de s'engager? 

Syrie : La France doit « punir » François Hollande et sa Clique De Bushistes




Le Comité Valmy communique :

La France doit « punir » François Hollande en se mettant en travers de ses projets guerriers.
Sous prétexte de « punir » la Syrie, le président de la République veut engager des actes de guerre contre ce pays souverain, qui a l’audace de se défendre contre une intervention étrangère. 

Pour tenter de justifier cet objectif, le gouvernement français fait sien les mensonges d’Etat - l’utilisation de gaz de combat par l’armée syrienne- diffusés par les chancelleries occidentales, à l’image des assertions étatsuniennes concernant les fameuses armes de destruction massive, imputés à l’Irak de Sadam Hussein, comme alibi à l’agression US contre ce pays.

L’imminence de frappes occidentales contre la Syrie rend nécessaire une réplique unie de toutes les forces, qui en France, s’opposent à la participation de notre pays à une guerre qu’aucun intérêt national ne peut justifier.

Le Comité Valmy se veut partie prenante de toute action unitaire qui devrait, dans les prochaines heures exprimer la ferme condamnation populaire à toute intervention militaire française en Syrie.


Il faut de toute urgence empêcher le gouvernement français de mettre en branle un mécanisme guerrier, porteur d’embrasement généralisé conduisant à une troisième guerre mondiale.


Depuis deux jours, le discours officiel des gouvernements français, étasunien et britannique annonce, en représailles, des mesures de guerre à l’encontre de la Syrie, avant même que les experts de l’ONU aient commencé sur le terrain leur travail de vérification. Sans attendre, précisent les États-Majors, « toutes les options [militaires] sont sur la table », y compris une intervention sans feu vert du Conseil de Sécurité, autrement dit en pleine illégalité sur le plan du droit international ! Et de se référer au précédent des bombardements occidentaux en Serbie en 1999.

Le Collectif met en garde l’opinion française contre l’éventualité d’une nouvelle guerre déclenchée entre autres par la France (après les aventures de Libye, de Côte d’Ivoire et du Mali), dans les tous prochains jours, pour des visées impérialistes au Moyen-Orient.


Le Collectif appelle à une réaction populaire de toutes les forces progressistes de notre pays pour interdire une telle entreprise criminelle.

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article3835

En savoir plus : 


François Hollande : Un "Young Leader" Made In USA

arnaque médiatique contre la Syrie. : Même Goebbels, sous Hitler, n’était pas allé aussi loin 

Armes Chimiques En Syrie : Et Si On Nous Mentait Encore 

Sur I Télé la Promotion Canapé "fait péter le décolleté" ou le Féminisme Solférinien

Promotion canapé Ou promotion trou du cul ?


Après le "Allô quoi" de la désormais célèbre Nabilla, c'est au tour de la journaliste d'I-télé, Léa Salamé d'entrer dans l' histoire du PAF avec le très explicite : "J’ai fait péter le décolleté".



Cette fille est complaisante avec tout ce qui peut être de gauche et agressive et irrespectueuse en vers tout le reste ; sans oublier les moues dubitatives et dédaigneuses à l'antenne en direct sous l'ère SARKOZY dès qu'un élu de droite prennait la parole..


 Est-il nécessaire d'avoir un physique d'enfer pour donner des informations ou des prévisions politiques ? Sûrement pas !
 Pour les pas jeunes du tout, souvenons-nous de Geneviève Tabouis

Elle était loin d’être un canon mais quelle compétence...  Beaucoup de - soit disant journaliste - pourrait essayer de lui arriver à la cheville ! 

Il y a du boulot pour qu'elles y arrivent.


Retraites : Une Réforme Anti Jeunesse De Notables Tristes


La réforme des retraites présentée mardi par le premier ministre prolonge et accentue une politique économique et sociale qui ne se soucie guère du monde du travail. 

Elle va creuser un peu plus l'inégalité du système fiscal français. 
Dailleurs, 11 % des Français seulement pensent que la réforme permettra d'équilibrer durablement le financement des retraites. 86 % n'y croient pas.

On peut, certes, se consoler en pensant que la réforme aurait pu être plus violente. Que l’allongement de la durée d’activité de 41,5 ans actuellement à 43 ans aurait pu intervenir non pas de 2020 à 2035, mais beaucoup plus tôt ; que le gouvernement aurait pu dans la foulée remettre en cause le principe même de la retraite à 60 ans ; qu’il aurait pu aussi envisager d’engager à la hache une réforme des régimes spéciaux de retraite ; ou encore qu’il aurait pu aussi appliquer aux régimes de retraites de base la violente désindexation que les partenaires sociaux ont décidé de mettre en œuvre pour les régimes complémentaires…

Comme souvent, François Hollande a la main qui tremble…


Le constat central à laquelle invite cette réforme : envers et contre tout, elle tourne radicalement le dos aux aspirations des milieux populaires qui ont assuré la victoire de François Hollande. 

Pour tout dire, c’est une réforme antisociale, qui va accentuer les inégalités, au lieu de les réduire. 

En somme, le seul grand mérite de cette réforme, c’est qu’elle aurait pu être… bien pire ! 

Qui payera ?


La réponse est stupéfiante dans sa simplicité : ce sont les salariés qui supporteront la quasi totalité du poids de la réforme. Pas l’essentiel du poids, non… effectivement, sa quasi totalité ! 


Concrètement, sur les 16 milliards d’euros qui doivent être financés d’ici à 2040, les salariés vont d’abord prendre à leur charge 5,6 milliards d’euros via l’allongement de 41,5 ans actuellement à 43 ans de la durée d’activité, qui va commencer en 2020 et qui s’échelonnera jusqu’en 2035. 

Beaucoup d’observateurs ont relevé l’habileté d’un dispositif qui n’entrera pas en vigueur tout de suite, et qui pourrait donc ne pas susciter une fronde sociale immédiate. 

En 2003, à l’époque de la réforme Fillon, les militants socialistes avaient estimé que la justice sociale exigeait que la durée d’activité n’aille pas au-delà de 40 ans d'activité.

François Hollande a donc décidé de violer cet engagement. 

Plus grave que cela ! La supposée habileté du dispositif à retardement est en réalité une injustice puisque la mesure revient à faire payer la réforme par les salariés… les plus jeunes. 

C'est en effet la génération née en 1973 et après qui, à partir de 2035, passera aux 43 ans d'activité exigibles pour une retraite à taux plein.


Ce choix est donc économiquement et socialement hautement contestable, pour de très nombreuses raisons. Parce que le pouvoir d’achat des Français enregistre déjà actuellement une chute historique, depuis 1984, et que cette rafale de nouvelles ponctions vont encore contribuer à le dégrader. Et puis parce que ce dispositif va contribuer à creuser les inégalités des Français face au système fiscal français.

C’était la règle sous Nicolas Sarkozy ; tristement, cela reste la règle sous François Hollande. Et il n’y a pas même un petit geste, fut-il symbolique, sauf dans le cas de la pénibilité, pour faire illusion.


La très grave déception que soulève cette réforme des retraites, vient faire écho à une autre "non réforme", celle de la fiscalité qui avait été promise par François Hollande pour corriger les inégalités inacceptables de la droite que lui et ses ministres à cour d'idées s'empressent pourtant de copier grossièrement.

Cette réforme des retraites comprend en effet une autre surprise : le gouvernement fait donc appel aux cotisations retraite et non pas un autre prélèvement, par exemple la Contribution sociale généralisée (CSG) pour boucher les trous du régime. Or, on le sait, les cotisations sociales, même déplafonnées, sont socialement beaucoup plus injustes que la CSG, qui, elle,  a une assiette d’imposition très large et frappe non seulement les revenus du travail mais aussi ceux, partiellement, de l’épargne.

Le choix des cotisations retraite est donc socialement très contestable. D’autant que cette priorité donnée par le gouvernement aux prélèvements les plus inégalitaires n’est pas franchement une nouveauté. 

En résumé, les socialistes sont donc en train de remodeler le système français des prélèvements sociaux et fiscaux de la pire des manières qui soit : en privilégiant les prélèvements les plus inégalitaires, ceux qui sont les plus dégressifs, c’est-à-dire, ceux qui pèsent le plus sur les salariés les plus modestes, sinon même les pauvres.

Or cette cascade de prélèvements nouveaux intervient alors que le gouvernement a renoncé dans le même temps à la « révolution fiscale » promise pendant la campagne présidentielle, visant à refonder en France, un grand impôt citoyen et progressif.

Puisque le gouvernement, dès l’alternance, a renoncé à une grande réforme fiscale, pour rendre le système fiscal un peu plus juste, il en est réduit à piocher désormais dans les prélèvements sociaux les plus inégalitaires. Et le résultat de tout cela est accablant, la fameuse « Nuit du 4-Août » promise par la gauche n’a jamais été engagée. 

Bref, la réforme des retraites aurait certes pu être encore plus violente. Comme disait Coluche : "c'est pas plus mal que si c'était pire!".
C’est un peu le malheur de nos socialistes d’aujourd’hui, qui gouvernent la France comme des notaires tristes…

Depuis 2008 Nous Vivons Une Crise Pétrolière Aux Conséquences Économiques Gravissimes

Au Moyen-Orient, en fonction de la quantité de pétrole produit, se dégage trois catégories de pays :


Ceux qui ne produisent quasiment pas de pétrole (Israël, Palestine, Jordanie, Liban, Maroc) 

Les très gros producteurs (Iran, Irak, Arabie Saoudite, les autres pays du golfe)

Les pays moyens producteurs : ils produisent et exportent relativement peu d'"or noir", depuis 4 ou 5 ans, leurs réserves sont en baisse et la perspective d'avenir de leur PIB aussi (la Tunisie, l’Égypte, la Syrie, le Yemen, Bahrein – la Libye entre les deux).

C'est dans ce groupe des petits producteurs, qu'est survenu des révoltes violentes qu'on a appelé bêtement "printemps arabe" par analogie au printemps des peuples de 1848 en Europe. On aime tout ramener à notre petite personne, ça évite de se creuser les méninges! 

Les révolutions de 2011 sont liées au déclin des recettes pétrolières, couplé avec l’énorme hausse des prix de l’alimentation, elle-même liée à la crise financière de 2008.


À cause de la raréfaction du pétrole, ces pays ont dû expérimenter des politiques économiques nouvelles plus libérales, ce qui a ouvert des espaces aux oppositions politiques.

En Égypte, la libéralisation de l’économie a rendu le régime vulnérable aux mobilisations sur le travail, pas seulement ce qu’on a vu sur la place Tahrir, mais ailleurs dans le pays (là ou les médias occidentaux ne vont jamais), les mobilisations massives de salariés de l’industrie textile, de fonctionnaires...

Donc il existe bien un lien avec le pétrole.



Crise de 2008 : le pétrole au centre de tout


En 2004/2005, le prix du pétrole commence à augmenter. Depuis 2005, la production de pétrole stagne. On parle de « plateau » pétrolier.

L’autre événement sur cette période c’est que de gros pays producteurs se mettent à consommer de plus en plus de pétrole, ce qui réduit les stocks disponibles pour l’exportation.

L’Arabie Saoudite réussit à maintenir à peu près ses niveaux de production, mais ses exportations stagnent voire déclinent. 
Tandis que la demande de l’Inde et de la Chine ne cesse de croître. 

Tout cela concourt à faire beaucoup progresser le cours du pétrole. Ce qui déstabilise le marché de l’immobilier : les gens ne peuvent plus rembourser leurs énormes dettes. 

 Mais avec la récession, la demande mondiale de pétrole retombe, et le prix chute, JUSQU'À QUAND? 
Les récents bruits de bottes autour de la Syrie et l' Iran (le véritable objectif) pourraient à nouveau propulser le baril au delà des 150$ et nous replonger dans la grande peur de la fin 2008...



Carbon Democracy. Le pouvoir politique
à l'ère du pétrole

Editions La Découverte, 280 pages