mardi 27 août 2013

La Grèce Pourri la Campagne De Merkel

Le sauvetage de l’euro s’invite dans la campagne. 



« Nous parlons d’argent que, si ça tourne mal, la génération de nos enfants devra payer pendant trente ans », s’est ému Walter Kohl, qui n’est autre que le fils de l’ancien chancelier chrétien-démocrate (CDU) Helmut Kohl. Il trouve « irresponsable » la politique d’Angela Merkel, que son père surnommait « la fille ». Sa position, à moins d’un mois des élections, fait partie d’un bruit de fond potentiellement dangereux pour la chancelière, dont la campagne devait être un long fleuve tranquille. 


Ce plan a basculé la semaine dernière, lorsque le ministre des Finances a reconnu qu’Athènes aurait besoin d’une rallonge financière. Un cauchemar pour les contribuables allemands, qui se perçoivent comme les victimes de la crise. « Il devra y avoir un nouveau programme d’aide à la Grèce », a déclaré Wolfgang Schäuble. 
Depuis, le sujet qui devait rester tabou fait la une des journaux, qui rappellent avec délectation les promesses non tenues du gouvernement sur le coût des mesures d’aide aux pays en crise. « Sauvetage de l’euro : l’addition s’il vous plaît ! », a titré le quotidien économique « Handelsblatt » avec une caricature d’Angela Merkel en Pinocchio.
« Jusqu’ici, la CDU était parvenue à ce que la Grèce ne soit pas un sujet dans la campagne et il menace maintenant de se transformer potentiellement en avalanche », estime Tilman Mayer, professeur de sciences politiques à l’université de Bonn.



Quand l’Allemagne envisage sereinement de quitter l’euro


L’attitude de Berlin depuis le début de la crise de la zone euro est ambiguë : elle fait juste assez pour maintenir cette construction baroque et artificielle en vie, mais sans jamais aller au-delà. Une interview récente semble indiquer que le pays est de moins en moins attaché à la monnaie unique.



Une interview explosive

C’est un conseiller du ministre allemand des finances qui a donné une interview sur la monnaie unique dans Die Welt il y a 10 jours, traduite par le Comité Valmy. Après avoir qualifié la Grèce de « puits sans fond », quand on lui demande si elle devrait quitter la monnaie unique, il répond : « si l’on veut en finir avec l’union monétaire, c’est par les pays du nord de la zone euro qu’il faut commencer. Et si l’on en arrive là, alors l’Allemagne doit quitter l’euro ».Quand le journaliste lui réplique : « il faudrait que l’Allemagne fasse pour la 3ème fois exploser l’Europe. Aucun gouvernement allemand ne s’y résoudra jamais », il répond que « l’euro n’est pas l’Europe. C’est l’Europe, et non l’euro, qu’il s’agit de sauver ».

Il poursuit : « il est vrai que pour des raisons politiques, l’Allemagne n’est pas en position de sortir la 1ère. Mais les autres pays membres pourraient l’y contraindre. Ce vers quoi nous allons, c’est cela. (…) Et si l’Allemagne et quelques autres économies fortes quittaient la zone euro, la valeur de cette monnaie baisserait, permettant aux économies du Sud de recouvrer la santé ». Mieux, il soutient que l’Allemagne pourrait supporter l’appréciation du mark, comme « lors des décennies passées », ce que confirme l’évolution de son commerce extérieur, puisqu’elle réalise ses excédents à 90% hors zone euro. Il dit que « l’Allemagne ne peut pas sauver la zone euro » et dénonce l’évolution vers une situation à l’italienne avec un Nord qui produit et un Sud « dans la situation du Mezzogiorno ».

Le sens de cette interview

Joël Halpern a fait un commentaire très intéressant et complet de cette interview sur son blog, auquel je n’ai pas grand chose à ajouter et que je vous invite à lire. Plutôt que de dire la même chose, je préfère apporter un complément plus politique. Il me semble assez extraordinaire qu’un des principaux conseillers du ministre allemand des finances tienne un tel discours, détaché, affirmant de facto qu’une sortie de l’euro est sans doute préférable et probable pour son pays, mais que des raisons politiques internes à l’Allemagne, mais aussi à l’Europe, font que cela n’a pas encore été fait.

En effet comment imaginer qu’il ait pu donner une telle interview à Die Welt, sans avoir demandé l’accord du ministre ? Certes, contrairement à la France, il semble que l’Allemagne accepte davantage le débat sur la monnaie unique, mais de telles déclarations n’en restent pas moins assez incroyables. De deux choses l’une, soit l’Allemagne passe ainsi le message à ses partenaires qu’elle a toujours l’option de partir et qu’elle n’hésitera pas si on ne fait pas ce qu’elle souhaite, même si elle a admis qu’il faudra un nouveau plan en Grèce. Soit le gouvernement prépare le pays à la fin de la monnaie unique…

Si la majorité des Allemands préfèreraient quitter la monnaie unique, Angela Merkel a, pour l’instant, pris un chemin étroit entre sauvetage de la monnaie unique et minimisation du coût pour les contribuables de son pays. Mais il semble qu’en très haut lieu, l’hypothèse d’une sortie soit de plus en plus étudiée.

arnaque médiatique contre la Syrie. : Même Goebbels, sous Hitler, n’était pas allé aussi loin

"Armes Chimiques et pollution médiatique des "amis de BHL" "Les élites dégénérées sont-elles devenues hermétiques à toute créativité, pour nous ressortir de la bonne vieille propagande sur les armes chimiques ?"

ZOOM. Syrie (gaz toxiques) : le mystère élucidé d’une grosse arnaque médiatique contre la Syrie.





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Face à la précipitation avec laquelle les chancelleries occidentales ont directement condamné le Gouvernement syrien, et avec une violence inouïe, personne n’avait vraiment cherché à comprendre la manipulation, sauf le Réseau Voltaire de Thierry Meyssan. Franchement, c’est une information de salubrité publique. Même Goebbels, sous Hitler, n’était pas allé aussi loin, en faisant tuer ses propres citoyens, ensuite, accuser l’ennemi. Ambiance.
Cette opération de propagande est pourtant grossière : comme chacun peut l’observer sur YouTube, les vidéos attestant du massacre du 21 août ont été mises en ligne par le compte « Majles Rif »… la veille, le 20 août.
Démontration:
zutzut
Ces gens prennent vraiment les autres pour des imbéciles. La vraie question est donc de savoir les "qui" sont les acteurs de cette plaisanterie ou drame ? Parce que, l’armée bombarde cette zone le 21 août au matin mais, la vidéo est postée le 20 août. Soit, ces gens ont mal manipulé les gaz toxiques en leur possession, soit, ils ont simplement assassiné ces enfants, femmes et hommes, pour leur propagande. Là, c’est très grave, que dis-je, très très grave.
Ceci dit, alors que tout prouve désormais qu’on est en face d’une grosse arnaque, les mêmes, dans une indécence abyssale, poursuivent sans relâche la dénonciation calomnieuse. Avec des morts rétro-actifs, des corps qui se déplacent tous seuls (photo en dessous) et des journalistes-prédicateurs, on comprend tout de suite la défaite des ennemis de la Syrie qui ne rêvent plus que d’un scénario à la libyenne pour faire gagner leurs poulains. Le clown de service BHL-Botul s’en occupe (vidéo), avec une mauvaise foi à nulle autre pareille.
gaz
Dernière minute: Un kamikaze s’est fait exploser dans le restaurant Kapogrelo situé dans une installation sportive dans un quartier d’Alep. Il s’agissait d’une soirée privée. Les amis de François Hollande dépassent finalement l’entendement. Il ne s’en prennent qu’aux faibles sans défense. 

François Hollande : Un "Young Leader" Made In USA

Avec Pierre Moscovici comme directeur de campagne, un atlantiste notoire, François Hollande avait déjà annoncé la couleur. 

Si la France, sous un président socialiste, renonçait à toute indépendance vis-à-vis de l'Amérique, elle enterrerait le principe d'Europe de la défense, déjà bien malade. A moyen terme, elle donnerait un bien mauvais exemple à tous ceux, notamment chez certains de nos voisins européens, qui défendent le concept prometteur d'EuroBRICS


la France et ses leaders politiques made in USA


La French-American Foundation est fière d’annoncer aujourd’hui la sélection 2013 de son programme Young Leaders.


Ce programme phare a été créé en 1981 dans le but de renforcer les relations transatlantiques et entretient un réseau informel d’hommes et de femmes appelés à occuper des postes clefs dans l’un ou l’autre pays.

Le programme Young Leaders sélectionne des dirigeants à haut potentiel, âgés de 30 à 40 ans, avec des origines, des formations, des parcours professionnels et des intérêts reflétant les tendances à venir des sociétés des deux pays. Il compte aujourd’hui 400 dirigeants français et américains issus de la politique, du monde des affaires, de la culture, de la recherche, et du secteur militaire.

Ce réseau compte parmi ses participants américains l’ancien président des États-Unis Bill Clinton, l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton, les sénateurs Evan Bayh et Bill Bradley, le général Wesley Clark, l’ancien directeur de cabinet de la Maison Blanche Joshua Bolten, l’ancien président de la Banque mondiale Robert Zoellick, les dirigeants Frank Herringer (Transamerica Corporation) et John Thain (CIT Group), et le réalisateur récompensé aux Oscars Charles Ferguson.

Les anciens Young Leaders français incluent le président de la République François Hollande, le ministre de l’Économie, des Finances et du Commerce extérieur Pierre Moscovici, les députés et anciens Ministres Laurent Wauquiez et Nathalie Kosciusko-Morizet, les dirigeants d’entreprises Henri de Castries (AXA), Anne Lauvergeon (Libération) et Stéphane Israël (Arianespace), ainsi que Cédric Villani, Médaillé Fields.

Chaque année, 40 Young Leaders français et américains participent à deux séminaires de cinq jours sur deux années consécutives – alternativement en France et aux États-Unis – afin d’échanger sur des sujets d’actualité communs aux deux pays et tisser des liens durables.

Le séminaire annuel se tiendra cette année à Atlanta, du 16 au 20 octobre. Les Young Leaders seront reçus par Scott Holcomb, député de l’État de Géorgie dans la Chambre des représentants, et Young Leader 2012. Des rencontres seront organisées avec des dirigeants locaux, des chefs d’entreprise, des entrepreneurs ainsi que des représentants du secteur culturel.

 Source : french-american.org

http://www.chaos-controle.com/archives/2013/08/18/27855771.html