dimanche 25 août 2013

Guerre Valls Taubira : Dernières Nouvelles Du Front






Une synthèse trop loin


Le 2 août avant le Conseil des ministres, une réunion est organisée à l'Élysée autour de François Hollande et de Jean Marc Ayrault avec Manuel Valls, Christiane Taubira et leurs directeurs de cabinet. L'ambiance est électrique, les regards sombres. La veille, à Chartres, des policiers ont accusé la justice d'avoir laissé libres trois personnes, faute de place en prison. La veille  l'Élysée a transmis à la garde des Sceaux la lettre de Valls, ainsi que son annexe. Taubira est folle de rage. François Hollande a peine à calmer ses deux ministres mais sans prendre de décisions claires sur le sujet. il décide alors de ne rien décider en repoussant à la rentrée la remise du projet de loi qui fâche au Conseil d'État. 


Valls force la décision


Mais cela ne suffit pas pour manuel Valls qui exige la suppression de l'automaticité des libérations conditionnelles aux 2/3 des peines, devant la fermeté du ministre de l'intérieur François Hollande cède finalement sous prétexte que la probation aura "besoin de moyens", qui restent à trouver, "sur les deux ou trois ans"… et demande que l'on "réfléchisse à un dispositif de remplacement des peines planchers". Christiane Taubira qui porte le projet de réforme pénale depuis plus d'un an, est priée de "revoir sa copie", c'est un camouflet. Sa vengeance sera terrible.


La fuite mystérieuse


Onze jours après cette réunion houleuse à l'Élysée, Le Monde jète un pavé dans la mare en publiant la lettre "anti-laxisme" incendiaire du ministre de l'Intérieur sans son annexe ni les solutions proposées par l'Intérieur, et sans évoquer la discussion du 2 août et les arbitrages déjà rendus par François Hollande. A l'Élysée, cette "fuite" provoque la colère présidentielle, on parle ouvertement de taupe, et même de trahison. 
Qui a choisi d'étaler sur la place publique ces désaccords? Christiane Taubira, prête à démissionner car se sentant lâchée et désavouée? Coup tordu de Valls voulant éliminer définitivement une rivale pour l'avenir? Coup stratégique de Jean Marc Ayrault pour affaiblir son "agaçant" ministre de l'intérieur? Initiative isolée d'un UMPiste infiltré? 
Tous ont juré les yeux dans les yeux au Président qu'ils ne savaient rien. 


Le Petit Manuel des ténèbres


Invitée d’honneur des Journées d'été des écologistes,Christiane Taubira s'est déchainée contre Manuel Valls à coup de critiques claires et acérées. 
“Si nous cédions à la tentation... aux discours martiaux...aux grandes menaces...à la virilité intimidante, si nous cédions à cela alors la France aura tiré sur elle-même de ses propres mains le drap des plus sombres ténèbres.” 
En clair Valls est un facho!

Après son discours, la garde des Sceaux a été fortement applaudie par les écologiste contrairement au ministre de l'intérieur vivement chahuté sur sa gauche, un hasard? 

"On est tous des Roms !", "Valls fasciste !", "C'est le retour de Sarkozy !",c'est sous les huées que Manuel Valls a été chahuté dans le centre d'Aurillac où il se rendait pour le festival international de théâtre de rue. Mais le ministre s'est également fait huer par des jeunes socialistes à l'Université d'été du PS. 

Mission réussie et vengeance savoureuse pour Christiane Taubira qui a pu mesurer sa popularité à gauche en faisant  un tabac chez EELV à Marseille comme au PS à la Rochelle. 
Manuel Valls est populaire, mais pas autant qu'elle à gauche, une réplique de Taubira par militants interposés. un partout balle au centre.




Prochain épisode? 


Il reste quinze jours pour essayer de mettre sur pied un compromis introuvable tant les divisions et les rancoeurs sont exacerbés. 
Un texte devrait être présenté en Conseil des ministres en septembre, reste à savoir quel texte… avec quels ministres.

Ceux Qui Estiment Maintenant Sarkozy De Tout Le Mépris Que Leur Inspire Ce Qui Est Venu Après

Ce "gus" est notre Président ! (very very bad trip)

On entend de plus en plus, dans le peuple comme parmi les "élites politiques", des voix qui s'étaient naguère mêlées au concert de sarcasmes dont l'ex Président "speed" fut l'objet, s'élever aujourd'hui pour vanter ses mérites et ses qualités. 
Encore un peu et ses adversaires d'hier vont le regretter ! 
Ce fut le cas, toutes choses égales, pour de Gaulle. La France est décidément bien frivole et inconstante. Elle a la lucidité tardive. Elle pleure même Chirac ! Elle se détache aussi vite qu'elle se donne, et lorsque le mal est fait, elle se mord les doigts, se repent et se reprend.

Car on dira ce qu’on voudra, Sarkozy ne laissait pas indifférent. Il était devenu sans doute l’homme politique le plus haï du pays pour un peu plus de la moitié des Français, et le plus adoré pour l’autre moitié qui en avait fait son champion.



Les syndicats découvrent (un peu tard) qu'Hollande c'est pire !


"Hollande est pire que Sarkozy. C'est quand même un gouvernement de gauche qui autorise, avec sa loi sur la flexibilité de l'emploi, les patrons à augmenter le temps de travail et à baisser les salaires. Même Sarkozy n'a pas osé le faire». (délégué PSA Jean-Pierre Mercier)

La vie sous François Hollande ? C'est pire que sous Nicolas Sarkozy, il est devenu le bras armé de la bourgeoisie". (nathalie Arthaud)

VIDEO. Mélenchon : Hollande fait "pire" que Sarkozy

"Nous étions neuf [...], mais on nous a expulsés violemment, avec des coups de matraque", a indiqué Marc Michel, militant CFDT du site de Florange, confirmant des informations de BMF-TV. "C'est encore pire que sous Sarkozy"

François Hollande a facilement et médiatiquement fait miroiter des lendemains qui chantent durant la campagne présidentielle...et ils l'ont cru (surtout la gauche), c'était trop beau. Aujourd'hui, leur colère de cocus n'en est que plus grande!


les sympathisants de gauche ne rejettent pas la moitié des réformes-phares du bilan Sarkozy

Alors que l'UMP se déchire à l'idée d'inventorier le quinquennat de Nicolas Sarkozy, les sympathisants de gauche sont loin de rejeter le bilan de l'ancien chef d'Etat.


l'interdiction du voile intégral dans les lieux publics (1), le Grenelle de l'environnement (2), la création du Revenu de Solidarité Active (3), le service minimum dans les transports publics (4), les peines-plancher pour les délinquants récidivistes (5), la baisse de la TVA dans la restauration (6), l'autonomie des universités (7)


Le quinquennat d'après


François Hollande en un an fait plus de dégât que Sarkozy en cinq ans. Que l'on soit de droite ou de gauche on est tous dans la même bateau et après la tornade François hollande, c'est un magicien qu' il nous faudra pour rétablir la France...
Si la majorité des Français encensent les réformes de Sarkozy, alors pourquoi a-t-il perdu les élections? Sa façon de gouverner? Son bling-bling? Son image de Président des riches? 
Si il veut se représenter en 2017, voilà les problème qu'il devra résoudre avant.

Fukushima : TEPCO le Japon et le Monde Entier Dans Le Déni

Fukushima, cette crise que le monde voudrait oublier

L'accumulation d'une grande quantité d'eau fortement contaminée au voisinage immédiat des réacteurs risque de les rendre inaccessibles et de mettre hors d'usage les installations provisoires de refroidissement en cas d'un nouveau tremblement de terre. 
Aucun scénario de crise n’avait prévu un tel phénomène devant lequel les autorités sont désarmées et ne peuvent qu’annoncer des moyens supplémentaires, mais pour quoi faire ?
Qu’en sera-t-il quand il s’agira de tenter de récupérer le combustible nucléaire qui a fondu, une opération sans précédent et pour laquelle les moyens d’intervention restent à inventer ?

la contamination de l’océan peut emprunter plusieurs chemins

Les derniers développements de la situation à Fukushima montrent que la crise nucléaire n'est toujours pas sous contrôle. Mais la communauté internationale ne semble pas avoir pris la mesure du problème.


Les derniers événements survenus à Fukushima démontrent que, près de deux ans et demi après le tsunami du 11 mars 2011, la crise nucléaire est encore très loin d’être réglée. Le plus étonnant est le peu de réactions internationales que suscite cette situation, alors même que la pollution radioactive menace les zones de pêche du Pacifique. D’ores et déjà, deux des principales coopératives de pêcheurs de la préfecture de Fukushima viennent d’annoncer qu’elles suspendaient leur activité sine die. Or la pollution ne peut que s’aggraver. Au moins 300 tonnes d’eau contaminée provenant de la centrale accidentée se répandent chaque jour dans le Pacifique, et cela probablement depuis mai 2011

Pourtant, jusqu’ici, la communauté internationale n’a lancé aucun appel ni pris aucune initiative visant à combattre cette dégradation de l’environnement océanique. Seuls les voisins du Japon ont réagi, et de manière plutôt modérée. La Corée du sud réclame aux autorités japonaises des explications sur la manière dont elles comptent empêcher les rejets radioactifs de contaminer les zones de pêche. La Chine s’est déclarée « choquée » et a appelé le Japon à fournir des informations « complètes, pertinentes et en temps opportun »… Mais ces déclarations restent formelles et ne sont accompagnées d’aucune action concrète, que ce soit pour faire pression sur le Japon ou à l’inverse pour lui proposer une aide.

En 1986, Tchernobyl avait mobilisé l’attention du monde entier. Étrangement, tout se passe comme si la communauté internationale était incapable de prendre au sérieux la catastrophe de Fukushima, l’accident nucléaire le plus grave de l’histoire avec celui de la centrale ukrainienne. Les grands pays nucléaires, notamment la France et les États-Unis, qui ont des accords de coopération avec le Japon, n’ont apporté que des aides ponctuelles et limitées. Aucune action internationale susceptible d’avoir un impact significatif sur la crise de Fukushima n’a été entreprise, ni même proposée.

Encore plus étonnant, le Japon lui-même ne semble pas, jusqu’ici, avoir pris en compte la gravité réelle de l’accident nucléaire. Et cela, malgré la multiplication des rapports sur la catastrophe et des annonces de réformes destinées à améliorer la sécurité. D’où la colère des habitants de la région de la centrale. Le gouverneur de la préfecture de Fukushima, Yuhei Sato, a déclaré, à propos de la pollution de l’océan révélée ces jours-ci : « Nous voulons que ces problèmes soient traités pour ce qu’ils sont, une urgence nationale ». Manière indirecte de signaler que la dimension nationale ne va pas de soi : aussi incroyable que cela paraisse, dans les faits, le gouvernement a tendance à gérer Fukushima comme une crise régionale, et ne mobilise pas les ressources nécessaires pour faire réellement face à la situation.

« Cette crise ne menace pas seulement la sécurité des zones environnantes, mais aussi la confiance internationale envers le Japon. Le premier ministre Shinzo Abe devrait prendre en main la situation en donnant une réponse rapide et efficace. » C’est ainsi que l’un des principaux quotidiens japonais, Asahi shimbun, juge les récents événements survenus à la centrale de Fukushima. Un autre grand journal, The Mainichi, dénonce le « manque de sens des responsabilités du gouvernement », à qui il reproche d’avoir abandonné la gestion quotidienne de la crise à Tepco (Tokyo Electric Power Company), l’exploitant de la centrale.

Pour la presse japonaise, il est clair que le gouvernement ne joue pas son rôle, et se contente de dénoncer les errements de Tepco sans prendre la direction des opérations. Shinzo Abe a annoncé, le 7 août, que le gouvernement allait « prendre des mesures » au lieu de laisser Tepco agir seule. Mais pour l’instant, cette déclaration ne s’est pas traduite en actes.
La NRA, l’autorité régulatrice, se montre tout aussi ambiguë à l’égard de Tepco. Elle a fait monter la tension en classant au niveau 3 sur l’échelle Ines - incident grave - , la fuite de 350 tonnes d’eau fortement radioactive qui se sont échappées d’un réservoir et risquent de se répandre dans le Pacifique, si ce n’est déjà fait. La NRA a effectué une inspection à la centrale le 23 août. Elle a conclu que Tepco avait été « négligent » dans la surveillance des réservoirs, et que de nouvelles fuites similaires étaient à craindre.

Cette conclusion n’a rien de surprenant. Dès le début, les experts avaient pointé le risque de fuite des réservoirs, au nombre d’un millier environ, que Tepco a construit à la hâte pour recueillir l’eau contaminée produite sur le site. Une partie de cette eau est issue des circuits de refroidissement des réacteurs, tandis qu’une autre partie provient de la nappe phréatique et s’infiltre par le sous-sol dans les galeries où elle se mêle aux substances radioactives. On estime qu’environ 360 000 tonnes d’eau contaminée se sont accumulées sur le site, représentant 85% de la capacité totale des réservoirs, évaluée à 430 000 tonnes à la date du 20 août. Chaque jour, du fait que les infiltrations se poursuivent, 400 nouvelles tonnes s’ajoutent au stock existant.
Les réservoirs étaient destinés à éviter que l’eau ne pollue le Pacifique, mais ils ont été affectés par des fuites à répétition depuis avril dernier. Tepco a prétendu que l’eau issue de ces fuites n’atteignait pas l’océan. En réalité, chaque jour, au moins 300 tonnes d’eau radioactive s’échappent des galeries de la centrale et se déverse dans le Pacifique. Comme la centrale est criblée de fissures et que de l’eau circule dans tous les sous-sols de l’installation, la quantité réelle est certainement supérieure, mais très difficile sinon impossible à déterminer exactement.



En effet, la contamination de l’océan peut emprunter plusieurs chemins (illustration). La fuite d’un réservoir de stockage n’est qu’un des cas de figure possibles. Comme on l’a vu ci-dessus, de l’eau s’infiltre du sous-sol dans la centrale où elle se contamine. Une partie de cette eau, n’étant pas stockée, peut s’échapper et atteindre l’océan. De plus, comme les galeries ne sont pas parfaitement étanches, on peut craindre une contamination des nappes phréatiques, estiment les experts français de l’IRSN.


«Toutes vos contre-mesures ne sont rien d'autre que des expédients»


Le quotidien The Mainichi du 22 août mentionne une autre possibilité envisagée par Tepco qui, après avoir nié la pollution de l’océan, en rajoute désormais… Selon la firme, une fraction de l’eau très contaminée qui s’accumule dans les galeries situées sous les réacteurs n°2 et 3 s’écoulerait directement dans l’océan. Tepco a avancé cette hypothèse parce que le niveau de radioactivité mesuré dans l’eau de mer aux abord de la centrale ne s’explique pas si on ne prend en compte que la contamination plus diluée qui résulte des infiltrations d’eau venue du sous-sol.
En l’état actuel, les éléments fournis par Tepco et par les autorités japonaises ne permettent pas de dresser un tableau précis et complet de la pollution radioactive de l’océan. Et donc de savoir à quelle échelle les zones de pêches risquent d’être touchées. Ce point est préoccupant, et justifie la demande chinoise d’une information plus complète et pertinente.
Ajoutons que la pollution marine continue de s’aggraver, du fait que la stratégie de stockage des eaux contaminées choisie par Tepco est vouée à l’échec. Comme on l’a vu, même si les réservoirs étaient parfaitement étanches, une partie de l’eau continuerait malgré tout à s'échapper de la centrale avant d’être récupérée. Pomper l’eau contaminée dans ces réservoirs revient à vouloir transférer un liquide dans une bouteille en utilisant un entonnoir percé de nombreux trous!



Qui plus est, comme le stock d’eau contaminée augmente en permanence, il faut construire sans cesse de nouveaux réservoirs. Tepco prévoit de porter leur capacité à 800 000 tonnes d’ici 2016. Mais le processus est sans fin, car les réservoirs ont une durée de vie limitée, et il faut donc aussi renouveler ceux qui sont en place. Ce qui implique qu’il faut aussi les surveiller de manière continue. Et tout cela, en sachant qu’une partie de l’eau s’échappe de toute façon… en clair, le système des réservoirs est une impasse.

Pourtant, le gouvernement japonais comme l’autorité régulatrice ont validé l’approche de Tepco, même s’ils la critiquent aujourd’hui. Incohérence d’autant moins compréhensible qu’un important rapport divulgué en juillet 2012, établi par une commission d’enquête parlementaire indépendante (Naiic), a montré que l’accident nucléaire résultait d’une « multitude d’erreurs et de négligences délibérées » commises par Tepcofvoir. La gestion de la crise a été maintenue, et continue de l’être, entre les mains de Tepco alors que cette dernière a largement fait la preuve de son incompétence. Le processus qui consiste à laisser l’industriel mener seul les opérations et à faire ensuite des inspections pour constater les carences que l’on avait prévu dès le départ ressemble à une sinistre comédie.

On peut ajouter que l’irresponsabilité du pouvoir japonais est antérieure au gouvernement de Shinzo Abe, entré en fonction fin 2012. Son prédécesseur, Yoshihiko Noda, avait annoncé en décembre 2011, neuf mois après le tsunami, que la centrale de Fukushima Daiichi se trouvait en « arrêt à froid ». Ce qui revenait à dire que la phase accidentelle était terminée et que la situation permettait d’assurer la sécurité. Les récents événements illustrent à quel point cette déclaration était prématurée et fallacieuse.

En refusant de prendre en compte la gravité de l’accident, et en abandonnant la gestion concrète de la crise à Tepco, le gouvernement japonais a maintenu une situation dans laquelle il est impossible de sécuriser le site de Fukushima. Les habitants de la région sont les premières victimes de cette politique qui ne vise pas à résoudre les problèmes, mais semble surtout tenir d’un discours de façade. La population ne s’y trompe pas. Lors d’une réunion tenue dans la préfecture de Fukushima, un dirigeant de Tepco, Tsunemasa Niitsuma, est venu présenter les excuses de l’entreprise à la coopérative de pêche locale. Un pêcheur lui a lancé : « Toutes vos contre-mesures ne sont rien d’autre que des expédients ».

Ce que reconnaît implicitement le directeur de la NRA, Shunichi Tanaka, qui a déclaré le 21 août : « Nous craignons une situation dans laquelle nous n’aurons plus de contrôle sur l’eau contaminée à moins de la laisser s’échapper dans l’océan ». Faut-il comprendre qu’on a construit plus de mille réservoirs pour, en fin de compte, rejeter à la mer les centaines de milliers de tonnes d’effluents radioactifs ?

Malheureusement, il est à craindre que l’objectif principal du gouvernement ne soit pas de résoudre les problèmes posés par l’accident de Fukushima, mais de préserver les chances de relancer le nucléaire japonais, presque à l’arrêt aujourd’hui. Si l’on faisait de Fukushima une cause nationale, en lui accordant l’investissement nécessaire aussi bien en termes humains que financiers, il deviendrait difficile, sinon impossible, de défendre simultanément le redémarrage de réacteurs nucléaires dans le même pays. On peut penser que traiter sérieusement Fukushima conduirait, à terme, le pays à abandonner l’atome civil.

Or le Japon reste associé à l’industrie nucléaire mondiale, notamment à Areva mais aussi à des entreprises américaines. La pression du lobby de l’atome, venue de l’intérieur du pays comme de l’extérieur, tend à maintenir un statu quo pourtant de plus en plus invivable. Le seul moyen de faire évoluer la situation serait l’entrée en scène de nouveaux acteurs. Il faut signaler à ce propos que le vice-président de Tepco, Zengo Aizawa, vient de lancer un appel à la coopération étrangère, déclarant : « Nous avons besoin d’aide, non seulement du gouvernement japonais, mais de la communauté internationale. »

Sincère ou opportuniste, cette déclaration mérite d’être entendue. L'idée d'une coopération entre les différents pays qui ont une expérience du nucléaire a été avancée dès le début de la catastrophe, notamment par le consultant Mycle Schneider (lire son interview  ici). Ce dernier appelle à la création d’une « task force internationale » pour Fukushima, qui rassemblerait « les meilleurs experts de chaque pays possédant une industrie nucléaire ».
L'intérêt d'une telle task force serait d'offrir une chance de rompre l’isolement dans lequel se trouve aujourd’hui le Japon. Et de briser le cercle vicieux des relations entre le gouvernement, la NRA, Tepco et la population japonaise. Encore faudrait-il que la communauté internationale cesse de considérer Fukushima comme un événement local, sinon insulaire. Et se décide à reconnaître qu’un accident qui entraîne la pollution à grande échelle des eaux du Pacifique justifie une approche qui dépasse les frontières.

Fukushima, cette crise que le monde voudrait oublier - Démocratie réelle et maintenant des Indignés de Nîmes

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Le déficit français explose malgré des hausses d'impôts record


Ce qui est drôle (si l'on peut dire) c'est que François Hollande a donné autrefois des... cours d'économie! 
Si c'est avec de pareils incompétents qu'on forme nos étudiants, on comprend que ceux arrivés aux commandes de l'appareil d'Etat nous fassent chaque jour du mal avec la tranquille certitude de nous faire du bien, ce qui est le mode d'action type des socialistes depuis 1981.


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François Hollande Ridiculisé : Son Ministre Des Impôts Parle De Ras-Le-Bol Fiscal

Le Parti de l' Impôt


L'impôt détruit la croissance et empêche de consommer : c'est aberrant. 
Pour la majorité des Français qui paient l'impôt (et ça ne fait pas tant de monde), pour cette majorité de moins en moins silencieuse de gens qui ont des revenus "moyens" qu'ils ne peuvent pas défiscaliser, l'impôt est devenu, juste après le loyer, le poste le plus inquiétant, le plus déstabilisateur, de leur budget. La révolte, latente et à venir, des couches moyennes est/ sera motivée par un fait flagrant : ce sont elles et seulement elles qui paient..

Grosse raclée assurée pour le PS en 2014. J'entends déjà les commentaires de nos hommes politiques: "Oui il ne faut pas se voiler la face, nous avons subi une défaite. Mais nous sommes à l'écoute des français, nous allons tenir compte du vote des français qui nous ont envoyé un message fort" et bla bla bla.... Toujours le même discours, de droite comme de gauche. Et rien ne change...


Le «ras-le-bol fiscal» des socialistes


Pierre Moscovici s’est accordé cet été deux semaines de congés et il en est revenu changé. 

« On ne lui a parlé que de ça du petit déjeuner au dîner», confie un de ses proches. « Ça », c’est l’allergie des Français à l’impôt, après la dose massive de prélèvements obligatoires qu’ils ont ingurgitée pour réduire les déficits publics : 22 milliards d’euros en 2012 et 24 milliards en 2013. 

Résultat, à son retour à Paris, le ministre de l’économie et des finances en a parlé à tous ses collègues et il a publiquement pointé le risque d’un « ras-le-bol fiscal » dans le pays. L’Elysée s’agace, jugeant maladroite cette expression. Le gouvernement, qui n’en a pas encore fini avec les hausses fiscales, se retrouve face à un problème de logique: comment justifier de nouvelles augmentations alors que le ministre chargé de les collecter n’est pas loin de considérer qu’il y a trop-plein? 

Comme si l’affaire n’était pas assez compliquée, le ministre de l’écologie, Philippe Martin, voulant se faire bien voir des écologistes, a créé un bel émoi en semblant ressusciter jeudi 22août la taxe carbone à laquelle Nicolas Sarkozy avait dû renoncer. Aussitôt, ses camarades socialistes, réunis à LaRochelle, lui sont tombés dessus. « Ce n’est pas le moment de mettre un impôt supplémentaire», a déclaré vendredi 23 août Ségolène Royal, pourtant sensible aux questions environnementales. 

«On m’avait demandé de faire diversion, je crois que j’ai réussi », a plaisanté vendredi soir devant ses amis l’ancien député du Gers, en faisant référence aux récentes tensions suscitées par Manuel Valls. Une diversion dont l’Elysée se serait bien passé. Philippe Martin a été aussitôt prié d’atténuer ses annonces: « Ce n’est pas une taxe nouvelle, ce n’est pas une fiscalité additionnelle, mais une fiscalité de substitution», a-t-il assuré. Ces ratés dans la communication commencent à faire beaucoup. 


 « On est en plein yaourt » 


« On est en plein yaourt ! Que veut vraiment le gouvernement? », s’agace parmi d’autres la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann. Laurent Fabius aussi redoute l’allergie fiscale et de nombreux parlementaires socialistes font état de « l’extrême sensibilité » de leurs concitoyens à l’impôt. 

Le calendrier joue contre l’exécutif: non seulement, Bercy doit trouver quelque 6 milliards d’euros d’impôts nouveaux pour réduire le déficit budgétaire en 2014, mais Jean-Marc Ayrault doit aussi annoncer dans les prochains jours les modes de financement de la future réforme des retraites. De nouveaux prélèvements seront décidés, qu’il s’agisse d’une hausse de la CSG ou d’un relèvement des cotisations. Tout cela s’ajoute aux hausses d’impôts déjà programmées, comme le relèvement du taux normal et du taux intermédiaire de TVA qui doit entrer en application en janvier 2014 pour financer le crédit d’impôt compétitivité. 

«On ne peut pas laisser la droite nous faire en permanence un procès en matraquage fiscal », argumente Pierre Moscovici. « Notre stratégie c’est une décélération forte en 2014 et la stabilisation en 2015», précise le ministre de l’économie, soucieux de faire « le moins de prélèvements obligatoires possible» l’an prochain. Mais son zèle à déminer le champ fiscal irrite certains de ses collègues. « Je ne comprends pas ce débat, affirme un poids lourd du gouvernement. On n’a pas à s’excuser, ni à se demander si on fait trop ou pas assez d’impôts. On a à poursuivre le chemin étroit sur lequel on est engagé: trouver le meilleur équilibre entre les prélèvements, les économies budgétaires et le soutien à la croissance.» 

Bon soldat, le ministre du budget, Bernard Cazeneuve, refuse, lui, d’entrer dans la polémique. «Je suis là pour appliquer les arbitrages du président de la République et du premier ministre, pas pour faire l’inventaire des états d’âme des uns et des autres», précise-t-il. Ces derniers jours, les réunions se succédaient à l’Elysée. Sous pression, François Hollande n’a pas encore trouvé le cocktail de prélèvements le moins nocif pour la croissance. 

http://www.lefigaro.fr/politique/2013/08/23/01002-20130823ARTFIG00524-les-socialistes-s-inquietent-du-ras-le-bol-fiscal.php

A propos De La Dictature Socialiste...

On s’habitue à tout, même à la dictature…

Jusqu'où les laisserez vous aller ?

par Patrick Metzen

Pendant 5 ans, nous n’avons rien dit, laissant la presse marteler quotidiennement ses messages contre le Président élu en 2007 : l’accusant d’être un dangereux extrémiste, le comparant à Hitler, Pétain, inventant de faux SMS, explorant, à charge, toute sa vie privée…

Nous n’avons rien dit, lorsque cette même presse, unanime, s’est liguée pour faire élire François Hollande au mépris de toute éthique, de toute impartialité .

Nous n’avons rien dit lorsque, François Hollande, après avoir nié la crise économique et financière de 2008 tout au long de la campagne Présidentielle, a feint de la découvrir en juillet !

Nous n’avons rien dit lorsque le même François Hollande le 26 mars 2013 a déclaré sur France 2,

« la Crise économique, oui je savais qu’elle était là, je n’en ignorais rien ( au cours de la campagne ), je pensais qu’elle se calmerait après l’élection »

Le cynisme de cette déclaration ne s’explique que par son mépris des électeurs et sa confiance en des médias tout acquis depuis 30 ans, depuis les chasses aux sorcières de François Mitterrand…

Nous n’avons rien dit lorsque l’un de nos plus grands artistes , insulté par le premier ministre, poursuivi par les artistes-valets du régime, a demandé et obtenu l’asile politique en Russie, pendant d’autres moins médiatiques se réfugiaient à Bruxelles ou Londres.

Nous n’avons rien dit lorsque jour après jour, les animateurs, journalistes se muèrent en inquisiteurs et en procureurs du pouvoir autorisant ou interdisant la parole aux opposants tel l’émission  « On n’est pas couché  ».

Nous n’avons rien dit lorsque pour enfumer la population, à la veille de manifestations d’opposition, le 12 janvier et le 23 mars 2013, le pouvoir engagea seul et sans aucune autorisation de l’ONU ou de l’Europe ou du Parlement des opérations au Mali puis en Centrafrique.

Nous n’avons rien dit lorsque l’ancien président, premier opposant du régime s’est vu mettre en examen pour une visite a une vieille dame milliardaire, 5 ans auparavant.

Nous n’avons rien dit lorsque son avocat a été soumis à des pressions , et que la Ministre de La Justice, en total mépris de la Constitution a voulu se servir du Conseil Supérieur de la Magistrature contre un député de l’opposition, instrumentalisant les Institutions de la République à des fins politiciennes!

Nous n’avons rien dit lorsque l’Etat PS, se débarrassa de journalistes  » dérangeants, Robert Menard, Pierre Salviac sur caprice de Madame , Etienne Mougeotte, voire Eric Zemmour relégué sur le câble, qu’il révoqua les trois-quarts des préfets, plaça à tous les niveaux ses copains au mépris des compétences nécessaires.

Nous n’avons rien dit lorsque le pouvoir confia les rênes de la Banque d’Investissement à l’un de ses riches financiers, le banquier Matthieu Pigasse , qu’il laissa un autre de ses riches financiers, Pierre Bergé, appeler à faire sauter les opposants tout en étalant son mépris du peuple!

Nous n’avons rien dit lorsque le pouvoir réprima violemment des manifestations populaires et pacifistes, lorsque pour discréditer ses opposants il n’hésita pas à manipuler la vérité, à falsifier des images ( à voir absolument ici le décryptage des images de la Manif Pour tous et leur falsification par la Préfecture de Police ).

Nous n’avons rien dit lorsque le pouvoir socialiste s’appuyant sur ses soutiens CFDT, CGT, FCPE, Syndicat de la Magistrature, PS, Front de Gauche, Verts, presse organisa des contres-manifestations.

En ne disant rien ne laissons nous pas la dictature s’installer ?

Le pouvoir politique est aux mains socialistes, dans les communes, les départements, les régions, le Sénat, l’Assemblée Nationale, dans les syndicats, les médias, les tribunaux ( voir l’abandon des poursuites contre Martine Aubry dans l’affaire de l’amiante )…

Des tribunaux médiatiques jugent les opposants et les désignent comme des terroristes, des homophobes, des racistes, des extrémistes…

Cela me fait penser à cette expérience, ancienne, avec une grenouille : Vous prenez une grenouille et vous la jetez dans l’eau bouillante : elle en immédiatement, traumatisée mais vivante. A présent vous la mettez dans de l’eau froide et vous faites chauffer : la grenouille reste dans l’eau et meurt bouillie…

http://unionrepublicaine.fr/on-shabitue-a-tout-meme-a-la-dictature/