"on est en mode PRE KRACH sur tous les indices...
c'est pour demain voir jeudi !
Faites gaffe...sélectionnez bien les mines on va avoir de gros dégazages ...les bancaires en mode dégazage depuis deux jours"
(confidence trader après la séance du 20 août )
FED gaffe !
Jusqu'à présent, la Fed rachetait pour 85 milliards de dollars par mois de bons du Trésor et d'actifs toxiques pour soulager marché obligataire et banques.
Mais cette politique que certains considèrent comme totalement inutile voire contre productive fait jaser au point que la Fed aimerait y mettre fin, craignant que ces milliards de richesse de papier ne lui reviennent comme un boomerang sous forme d'inflation incontrôlable provoquant une remontée brutale des taux obligataires... et un krach du même nom.
A chaque fois que la Fed ose parler de fermer le robinet à pognon, les Bourses chutent et les taux obligataires grimpent car les marchés n'apprécient pas du tout ce scénario.
L'Europe et ses banques zombies se prépare au pire
La crise de l'euro s'est mise en sommeil au cours des dernières semaines, mais nombre de pays stagnent en récession (Italie, Grèce, Espagne, Chypre mais aussi les Pays-Bas et la Suède), les ferments de la crise de l'euro sont toujours bel et bien là.
- "Espagne: les créances douteuses des banques atteignent un record" (Le pays n'est toujours pas remis de l'éclatement de la bulle immobilière de 2008)
- Standard & Poor's a abaissé la note de 18 banques italiennes
- "Les difficultés bien dissimulées des banques publiques allemandes" (La Tribune en juillet).
- "Le FMI pointe les banques françaises" (BFMTV)
L'état des banques européennes a de quoi inquiéter : "L'Europe reste à la merci de ses banques" selon Le Monde du 9 août qui semble voir arriver le tsunami.
Signalons que les Echos, (là ou travaille la femme de michel Sapin) est pris d'une bouffée d'optimisme délirant en titrant
"Les grandes banques européennes sortent du long tunnel de la crise" le 13 août, ben voyons...
Malheureusement les pessimistes sont réalistes. Les banques européennes sont les plus toxiques au monde (ration fonds propres sur total des actifs). En cas de dépréciation (même mineure) des actifs, la banque saute ! (3% de défaut ont suffit à faire sauter les banques gavées des fameuses subprimes immobilières).
Depuis la crise de l' euro les dettes souveraines sont majoritairement achetées par les banques, et elle s'en sont littéralement gavés pour soulager les états en quasi faillite.
Les banques européennes sont donc comparables à des grenades sur le point d'être dégoupillées.
Occulter cette donnée ne sert à rien, car si les banques coulent à la place des états, ils faudra les sauver avec l' argent des contribuables et sabrer dans les systèmes sociaux.
Alors que la Grèce va devoir à nouveau demander une rallonge financière à la zone euro (il lui manquerait 4 milliards d'euros jusqu'à fin 2014), que l'Allemagne s'apprête à voter et que le cas grec est au coeur de la campagne électorale, les tensions vont reprendre de plus belle dans les semaines qui viennent.
Attendez-vous à voir refleurir la crise de l'euro en une des journaux et de la sueur sur le front de vos personnalités politico-journalistes favoris.
Qui sera le premier domino du grand krach obligataire mondial ?
Partout dans le monde, les rendements obligataires sont à la hausse car le discours de la Fed commence à inquiéter. Le rebond des taux américains correspond à une baisse de 30% sur la valeur nominale des obligations US.
Les taux français ne sont pas en reste, la hausse de leur rendement représente une chute de 20%.
La Banque centrale européenne met en garde contre une résurgence de la crise de la dette et s’alarme de la forte hausse des créances douteuses (qui sont des dettes déguisées en actifs).
Alors les fonds de placement commencent à liquider leur positions, les investisseurs ont retiré plus de 20 milliards de dollars d'obligations en août.
C’est le quatrième plus important montant enregistré !
En juin, les flux sortants se sont élevés à 69,1 milliards de dollars. Les taux explosent et vont rendre le refinancement de la dette impossible d'ou la faillite des états et l'explosion sociale... la Grèce pour tous !