mardi 13 août 2013

La JP Morgan En Faillite Pour Cause De Manque d'Or : Le Deuxième Étage De La Crise ?

JP MORGAN en pénurie d’or sauvé in extremis par HSBC (8 aout 2013)

Les clients attendent de retirer leur or :oops !

Hé oui, nous nous demandions comment JP MORGAN allait palier à un déficit de 113 000 onces d'or , et satisfaire les livraisons des mois en cours, depuis juin …..

Une partie de la réponse vient d’être donnée : après l’incendie pas très clair de son entrepôt, on apprend que  6,444.936 onces d'or  pour être exact ont été retiré de chez HSBC pour atterrir chez devinez qui ?

Zerohedge ironise " ils n’ont eu qu’a passer un coup de fil à HSBC " et hop, le tour est joué : JP MORGAN se sauve de ce mauvais pas…. pour un temps seulement, car la question des stocks va vite se reposer ! 6,444.936 onces d'or , c’est peu ! 

Alors que le GOFO bat des records de négativité (depuis plus de 3 semaines maintenant )  et commence à entrer en territoire négatif sur toutes les échéances, du jamais vu ! qui indique une pénurie importante à court terme .


Rien ne change le fait que, dans quelques jours, l’inventaire dans le coffre d’or de JP MORGAN sera ramené à un nouveau creux record de seulement 380 milles onces , et que le «sauvetage» de JP MORGAN par HSBC et d’autres membres du Comex deviendra de plus en plus fort et plus désespérée jusqu’à ce qu’un jour, ils tomberont  directement sur la messagerie vocale.



Scotia Mocatta sauve JP MORGAN en pénurie d’or , et qui demain ? (9 aout 2013)


C’est quand même fort : alors qu’hier c’était HSBC qui dépannait JP MORGAN, en déficit  de plus de 113 000 onces , avec les livraisons depuis juin à effectuer , on apprend qu’aujourd’hui c’est  Scotia Mocatta qui dépanne JP MORGAN de 20 189 onces .


" hier, nous prevenions que la prochaine fois il tomberait sur le répondeur de HSBC , hé bien aujourd’hui, comme nous l’avions prévu, les appels au sein de HSBC semblent en effet etre directement tombés sur la messagerie vocale (peut-être HSBC n’a plus d’or, peut-être qu’ils ne voulaient pas) ; ce qui a laissé JP MORGAN avec juste une option: aller chercher plus bas dans la liste."

" Hier, c’était HSBC . Aujourd’hui,celui qui à répondu à la demande polie de JP MORGAN "pour un  approvisionnement en or », est le "deuxième plus gros entrepôt commercial  d’or" de New York  : Scotia Mocatta."

C’est exactement ce qu’expliquait ZH hier : JP MORGAN en est arrivé à mendier de l’or où elle le peut et fait le tour des bullions banks pour cela ; et qu’on puisse suivre cette affaire quasi au jour le jour , c’est pathétique !   Ça montre que JP MORGAN est en pénurie totale, désespérée ! 

" combien de temps jusqu’à ce que quelqu’un se demande juste pourquoi est ce que la plus grande banque par les actifs est forcée de courir autour de la ville et mendier de l’ or sur lequel il peut mettre la main  "

"nous nous attendons soit un autre majeur retrait Comex dans les prochains jours auprès de HSBC, ou simplement HSBC va faire de la place pour d’autres  "demandes" d’or par JP MORGAN"

" quel autre entrepôt  JP MORGAN  va poliment piller demain, après avoir déjà pillé les deux top premiers entrepôts d’or commerciaux ? réponse demain même heure, même endroit." 


Encore une fois, la question des stocks se reposera vite, des demain, pour JP MORGAN , 20.000 onces d'or  ce n’est rien ! 
Nous assistons, en temps réel , à l’explosion du système de réserves fractionnaires d’or, et à celle de JP MORGAN … 



JPMorgan arrête la gestion (escroquerie) physique des métaux précieux


Il faut peut être voir cette sortie du marché des matières premières comme la conséquences d'une enquête encours de la justice américaine à l'encontre de JPMorgan pour manipulation des cours et/ou des stocks des matières premières.

Cette information explique la baisse dramatique des stocks d'or et d'argent de JPMorgan depuis plusieurs semaines en vue de cette fermeture? (voir le graphique)

A moins que la réalité soit tout autre; cause et conséquence seraient inversées : la baisse du volume des métaux précieux inventoriés ne s'expliquent pas par l'anticipation de la fermeture.
mais la fermeture est devenue inévitable suite à la baisse dramatique des stocks disponibles de métaux précieux.

Si cette  dernière supposition s'avérait exacte, les cours des métaux précieux ne pourraient que rapidement monter car nous serions en pénurie.

Une chose est néanmoins certaine JPMorgan était considéré par les milieux informés des métaux précieux comme un manipulateur. Le départ de ce tricheur ne peut que permettre une fixation plus honnête des prix.


La Chine quitte le Titanic


"Yao Yudong du comité de politique monétaire de la Banque populaire de Chine a appelé à un nouveau système de Bretton Woods pour renforcer la gestion de la liquidité mondiale"

"compte tenu de la demande croissante d’or  physique par  la Chine et de la parité fixe de taux de change que «Bretton Woods» représente, et contrairement aux idées dominantes que le DTS (NDLR : droits tirages spéciaux du FMI ) peut devenir la monnaie de l’avenir , la Chine pourrait bien choisir d’avoir sa propre monnaie adossé à des "hards assets"( ndlr : " biens tangibles" = de l’or )  pour l’avenir, ce qui suggère que le nouveau «Bancor» serait la relique barbare (ou peut-être pire pour les Etats-Unis, le Renminbi). "


 La Chine accumule l’or pour "backer" son yuan et en faire la nouvelle monnaie de réserve mondiale, ou en tous cas lui faire jouer un rôle majeur dans un futur système monétaire où l’or aura lui même un rôle majeur, si ce n’est central , c’est très clair  


Source  http://www.zerohedge.com/news/2013-08-07/hello-hsbc-jpmorgan-we-urgently-need-some-your-gold

http://www.zerohedge.com/news/2013-08-08/hello-scotia-mocatta-jpmorgan-we-urgently-need-some-your-gold

http://www.zerohedge.com/news/2013-08-04/did-china-just-fire-first-salvo-towards-new-gold-standard

Les Etats Unis En Guerre Au Yémen par Ron Paul

Pourquoi sommes-nous en guerre au Yémen par Ron Paul


Réseau International | Site de réflexion et de réinformation

La plupart des Américains ignorent sans doute qu’au cours des deux dernières semaines les Etats-Unis ont lancé au moins huit attaques de drones au Yémen, où des dizaines de personnes ont été tuées C’est la plus grande escalade d’attaques américaines sur le Yémen en plus d’une décennie. Les américains affirment que tous ceux qui ont été tués étaient des «militants présumés," mais les yéménites sont depuis longtemps choqués par le nombre de civils tués dans ces frappes. Les médias ont rapporté que de toutes les personnes tuées dans ces récentes frappes américaines, une seule était sur ​​la liste des terroristes ‘’les plus recherchés".

Cette escalade significative des attaques américaines sur le Yémen a coïncidé avec la réunion du président yéménite Hadi avec le président Obama à Washington plus tôt ce mois-ci. Hadi a été installé au pouvoir avec l’aide du gouvernement américain après un coup d’état en 2011, contre son dirigeant de longue date, le président Saleh. Il est dans son intérêt d’avoir les États-Unis derrière lui, car sa popularité est très faible au Yémen et il fait face à la menace constante d’un autre coup d’état.

A Washington, le président Obama a salué la coopération du président Hadi dans la lutte contre Al-Qaïda dans la Péninsule Arabique basée au Yémen. C’était juste avant que l’administration américaine ait annoncé une énorme menace non spécifiée forçant la fermeture de près de deux douzaines ambassades dans la région, notamment au Yémen. Selon l’Administration, les fermetures des ambassades ont été provoquées par une conférence téléphonique interceptées par le NSA au cours de laquelle quelque 20 dirigeants d’Al-Qaïda avaient parlé d’attaquer l’Occident. Beaucoup restent sceptiques quant à cette affirmation spectaculaire, qui a été faite juste au moment où certains membres du Congrès ont exhorté à un examen plus approfondi des programmes d’espionnage intérieur du NSA.

Les États-Unis sont engagés au Yémen depuis un certain temps, et la présence américaine au Yémen est beaucoup plus grande qu’on nous le laisse croire. Comme le Wall Street Journal a rapporté la semaine dernière :

« Au cœur de la coopération américano-yéménite il y a un centre de commandement interarmées au Yémen, où des responsables des deux pays évaluent les renseignements recueillis par l’Amérique et d’autres alliés, comme l’Arabie saoudite, disent des responsables américains et yéménites. Là, disent-ils, ils décident quand et comment lancer des frappes de missiles contre de présumés agents d’Al-Qaïda de la très secrète liste approuvée par la Maison Blanche pour l’assassinat ciblé ».  

Toutefois, loin de résoudre le problème des extrémistes au Yémen, cette présence américaine dans le pays semble créer plus d’extrémisme. Selon le professeur Gregory Johnson, de l’Université de Princeton, un expert sur ​​le Yémen, les «dommages collatéraux» civils causés par les frappes de drones américains sur les membres d’Al-Qaïda attire en fait plus de recrues d’Al-Qaïda :

« Il y a des frappes qui tuent des civils. Il y a des frappes qui tuent des femmes et des enfants. Et quand vous tuez des gens au Yémen, ce sont des gens qui ont des familles. Ils ont des clans. Et ils ont des tribus. Et ce que nous voyons, c’est que les Etats-Unis peuvent cibler un individu en particulier parce qu’ils le considèrent comme un membre d’Al-Qaïda. Mais ce qui se passe sur le terrain, c’est qu’il est défendu comme un membre de la tribu ».

Le gouvernement américain est clairement en guerre au Yémen. On prétend qu’ils combattent Al-Qaïda, mais les frappes de drones créent autant ou plus de membres d’Al-Qaïda qu’elles en éliminent. Le ressentiment accumulé par les victimes civiles prépare un dangereux retour de flamme, qui constitue pour nous une véritable menace mais qui est malheureusement largement ignorée. En outre, les États-Unis envoient des signaux contradictoires en attaquant Al-Qaïda au Yémen, tout en soutenant l’Al-Qaïda lié aux rebelles qui combattent en Syrie.

Ce cycle d’intervention produisant des problèmes qui nécessitent plus d’intervention pour les «résoudre» nous appauvrit et nous rend plus, pas moins, vulnérables. Qui peut prétendre que cette vieille approche est un succès ? A-t-elle produit un peu de stabilité dans la région? Y a-t-il eu des cas de réussite ? Il y a une alternative. Ça s’appelle non-interventionnisme. Nous devrions l’essayer. La première étape serait de se retirer du Yémen.

Ron Paul Pourquoi sommes-nous en guerre au Yémen ? Par Ron Paul | Réseau International