Livret A : le fric-frac de
l'été
source médiapart
Mais qu’a donc à cacher le gouvernement
pour faire une communication qui ne peut
passer qu’inaperçue dans la touffeur d’un
matin d’été ?
Rien de moins qu’un énorme
fric-frac sur l’épargne la plus partagée
des Français : le Livret A.
Les banques,
après avoir pris en otages l’État et les
contribuables, sont en train de faire main
basse sur une partie de l’épargne des
Français.
Les
banquiers ont obtenu, à l’issue de
leur rencontre avec François Hollande
vendredi19 juillet, de pouvoir garder pour
eux une partie des sommes collectées par
l’intermédiaire du Livret A et du livret
de développement durable, et non de les
remettre à la Caisse des dépôts, comme
cela se faisait jusqu'ici.
Les changements
d’utilisation de quelque 364,2 milliards
d’euros – encours du Livret A et du
livret de développement durable au 30
juin dernier – sont tranchés par un simple
décret, sans que cela semble émouvoir un
seul élu.
Tout est donc laissé à la discrétion de
Bercy. Et là, il y a tout à craindre.
Le ministère des finances redonne
encore plus d’épargne aux banques que
ne leur avait concédé le gouvernement
Sarkozy.
Combien ? La semaine dernière, Bercy
évoquait la somme de 25 milliards d’euros
supplémentaires pour les banques. Le
communiqué du ministère des finances
parle de 30 milliards d’euros. Lundi, Les
Échos avançait la somme de 50 milliards
d’euros.
Ce
nouveau cadeau fait aux banques – car
il s’agit de mettre à leur disposition une
liquidité qui leur fait cruellement défaut –
n’est accompagné d’aucune exigence,
d’aucune contrepartie.
Aucun contrôle ne semble être prévu sur
l’utilisation par les banques de l’épargne
du Livret A.
La leçon de la crise de 2008
aurait pu pourtant être retenue : à l’époque,
16 milliards d’euros, puisés déjà dans le
Livret A, avaient été mis à leur disposition,
pour assurer déjà le financement des
PME. Comment a été utilisé cet argent ?
Mystère. Mais à l’époque, les crédits aux
PME se sont effondrés. Jamais les chefs
d’entreprise n’ont autant parlé de leurs
difficultés pour trouver des financements.
De même, le gouvernement n’a posé
aucune condition au secteur bancaire
pour l’obliger à diminuer sa taille et
renforcer sa solidité.
L’addition des bilans
des trois premières banques françaises
– BNP Paribas, Société générale et
Crédit agricole – représente trois fois
et demi le PIB de la France. Mais
officiellement, elles n’ont aucun problème
ni d’exposition, ni de taille, ni de fonds
propres, ni d’engagements. Alors que,
pour renforcer leur bilan, les banques
allemandes ou britanniques font des
augmentations de capital, à prix bradé
s’il le faut, les banques françaises, elles,
n’ont aucunement besoin de solliciter leurs
actionnaires. Quand la Deutsche Bank
annonce sa volonté de diminuer ses
effets de levier d’un cinquième d’ici à
2015 – sur injonction discrète semble-t-
il de la Bundesbank et du gouvernement
allemand –, les banques françaises n’ont
officiellement aucun besoin de diminuer
leur bilan.
Pourquoi le feraient-elles
d’ailleurs ? Le gouvernement n’exige
rien. Mieux : il leur offre l’épargne des Français.
Vous nous avez menti Monsieur Hollande,
On m'avait promis "le retour de la gauche". Lors de la majorité plurielle de Lionel Jospin j'étais trop jeune pour voter (je suis née en 1992!).
Je vous avais écouté, j’ai cru en vos paroles, j’ai voté pour vous, et le résultat n’est que mensonge, vous n’avez pas les épaules pour nous représenter, rien à changé depuis votre arrivé, que des excuses toujours à remettre la fautes sur les anciens gouvernement, quand j’ai voté pour vous j’ai entendu qu’il y aurait un changement rapide… il n’y a rien ; licencier un ministre, le mariage pour tous, c’est loin d’être la priorité, ça ne sert à rien pour faire repartir la croissance, aider les entreprises qui nous embauchent, nous n’étions pas forcement tous bien payé mais au moins on avait un travail pour faire vivre nos familles, sauf erreur de m’a part je n’ai jamais entendu une entreprise sauvé par votre gouvernement comme vous l’aviez promis.
Vous voulez augmentez notre pouvoir d’achat mais créez d'abord des emplois !
Je serais incapable de diriger un pays mais je pense que malheureusement vous non plus.
Monsieur le Président Hollande je n'ai pas envie de travailler toute ma vie pour payer des impôts dont une bonne partie ne servira qu'à honorer les 1 900 milliards d'euros de dettes que votre génération nous a aimablement légués en héritage.
Si ces emprunts avaient au moins servi à investir et préparer l'avenir du pays, si j'avais l'impression de pouvoir en profiter un peu, cela ne me poserait aucun problème de les rembourser. Mais ils ont seulement permis à votre génération de vivre au-dessus de ses moyens, à s'assurer une protection sociale généreuse à laquelle je n'aurai pas droit.
A s'offrir des vies, j'allais dire "pépères", mais j'ai peur que le mot vous froisse.
Si vous voulez vraiment aider la France, s’il vous plait partez, je suis sûre qu’il y a des gens plus compétent que vous pour cette lourde tâche de diriger notre pays.
L’univers de Hollande, tel que le ressentent les Français, c’est sa tête dans les nuages et nos mains dans le cambouis.
Eh oui, la France c’est, depuis 40 ans, "Casimirland" dirigé par des Casimir bipolaires qui nient la réalité et s’inventent un monde idéal où "tout va très bien Madame la Marquise", alors que la maison brûle et que ces manants de Français sont de plus en plus désespérés et pauvres.
Arrêtons de dire que c’est de notre faute : nous aurions élu ces Présidents !
Non, car le système électoral nous impose le choix entre la peste et le choléra, les partis sélectionnant et imposant leurs candidats, l’élection est un leurre, la démocratie aussi… (exemple : la Constitution européenne et le referendum…).
Nous sommes prisonniers de cette classe politique majoritairement nullissime, vaniteuse et cupide, donneuse de leçons : pouvoir autocratique, irrespectueux des besoins des citoyens, incapable de résoudre les problèmes majeurs et le premier d’entre eux : le chômage exponentiel et ravageur.
Nous sommes dans une guerre économique et morale sans pitié, ligotés par les lois européennes et la Constitution que nous avions rejetée, qui disent tout et leur contraire, un leurre pour nous mettre à genoux, réduire notre continent au chômage puis à l’esclavage, au suicide, détruire nos cultures, nos savoirs-faire, le génie intellectuel, scientifique et artistique de l'Europe qui la fit renaître à chaque crise au cours des siècles.
Mieux, le Traité européen prévoit des châtiments exemplaires si nous nous révoltons : tir à vue/ peine de mort pour la population en cas d’émeute, d’insurrection ou de guerre, travaux forcés sur simple soupçon de terrorisme, travaux forcés des citoyens en cas de crise.
Désillusions, négation de l'humain, massacre de nos vies, de nos enfants, espionnage, asservissement des populations : pour tous, le constat est implacable et déprimant. Il reste à souhaiter une renaissance rapide.