jeudi 18 juillet 2013

La BEI financera t elle le Gaz de schiste ?

La France va-t-elle vraiment mettre fin aux financements du charbon et des gaz de schiste ? 


 Médiapart - Blog 17 juillet 2013 | Par Maxime Combes via Les Indignés de Nîmes

 Interpellé, le gouvernement refusait jusqu'ici de s'exprimer clairement sur les politiques énergétiques des banques publiques européennes (BEI et BERD) qui veulent continuer à financer le charbon et débuter celui des gaz et pétrole de schiste. 


 La Banque européenne d’investissements (BEI) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), deux banques publiques dont la France est l’un des actionnaires principaux, vont prochainement adopter leurs nouvelles politiques énergétiques. Respectivement le 24 juillet et à l'automne. Ces décisions guideront leurs investissements dans le secteur énergétique pour les cinq ou six années à venir. Ces deux banques, parmi les plus importantes banques publiques d'investissement au monde, envisagent de maintenir leurs financements aux énergies fossiles, pourtant si décriés, et notamment d'ouvrir leur porte-feuille de prêts à des projets d'exploration et d'exploitation d'hydrocarbures non conventionnels (gaz et pétrole de schiste, gaz de houille...). 


 Depuis des années, la société civile fait pression pour que ces banques arrêtent de financer les énergies fossiles, notamment le charbon, et privilégient le financement des énergies renouvelables et des politiques de transition énergétique. Jusqu'ici en vain, hormis quelques projets bloqués, ou non financés, ici et là. Avec de telles politiques, la BEI et la BERD renforceraient la dépendance aux énergies fossiles des pays dans lesquelles elles interviennent. Une aberration économique alors que des politiques d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique sont bien plus créatrices d’emplois et d’activités. Une aberration climatique alors que les concentrations de CO2 dans l’atmosphère viennent de dépasser les 400 ppm. Enfin, une aberration sanitaire et écologique tant les effets de l'extraction et de la combustion de ces énergies fossiles sur les écosystèmes et les populations sont forts. 


De par son poids dans chacune de ces institutions, la France, et par son intermédiaire l'Union européenne, peut oeuvrer pour mettre un terme à ces financements. Récemment interpellé publiquement par Attac France, les Amis de la Terre, Bankwatch et d'autres, (voir cette lettre, cette tribune ou encore cette pétition), le gouvernement refusait jusqu'ici de s'exprimer clairement sur ses intentions. Se réfugiant le plus souvent derrière l'absence de volonté de changement des autres pays actionnaires, les cabinets ministériels concernés plaidaient leur bonne foi avec un classique « le problème c'est pas nous, c'est les autres ». C'est donc avec surprise et un certain intérêt, que ces mêmes organisations ont pris note de la clarification apportée par Pascal Canfin, ministre délégué chargé du développement, ce mercredi après-midi sur Twitter : 





 Indiquer aussi clairement que « la France défend le non financement du charbon et des gaz de schiste par la BEI » est une évolution notable et encourageante des positions du gouvernement français en la matière. On peut regretter que la BERD ne soit pas mentionnée, alors que les enjeux sont tout aussi importants, si ce n'est plus. Espérons que ce ne soit que partie remise, le vote pour la BERD n'ayant lieu qu'à l'automne. Adressé nommément à des organisations, un tel tweet provenant d'un ministre en exercice doit-être lu comme retranscrivant le contenu des arbitrages gouvernementaux en la matière. Néanmoins, le gouverneur français de la BEI n'étant autre que Pierre Pierre Moscovici, et compte-tenu des volte-face courants du ministre des finances (voir icipar exemple), une déclaration publique de sa part, ou une réponse écrite aux interpellations parvenues à Berçy, serait la bienvenue et de nature à lever toute ambiguité et confirmer l'heureux tweet de Pascal Canfin. Et un appui certain pour réellement peser sur les autres pays. 



Maxime Combes, membre d'Attac France et de l'Aitec, engagé dans le projet Echo des Alternatives (www.alter-echos.org)

Bretigny : Un mensonge d' État



Guedj et les sombres crétins inhumains


Oui tous les représentants de l'Etat ont menti, ont donné l'ordre à Jérôme Guedj (président PS du conseil général de l'Essonne") de revenir sur les fortes accusations qu'il a portées sur les voyous.
 La croix-rouge n'a pas envie d'avoir d'émeutes ainsi que le Samu, donc tout le monde ment, car tout le monde a peur.
 Les voyous "sous-humains" comme les qualifiait M. Guedj ont volé, caillassé, détroussé morts et blessés, mais il ne faut pas le dire. 
Hélas tout se sait aujourd'hui, tout se filme. Accuser la police d'avoir menti était tout de même risqué, mais le pouvoir n'a pas hésité : on calomnie la police, on apaise les voyous. 
La lâcheté est au pouvoir et ça va continuer tout l'été car l'oisiveté est mère de tous les vices. 
Merci le Point d'oser briser l'omerta officielle.

« À leur arrivée, les effectifs de la CRS 37 devaient repousser des individus, venus des quartiers voisins, qui gênaient la progression des véhicules de secours en leur jetant des projectiles. Certains de ces fauteurs de troubles avaient réussi à s’emparer d’effets personnels éparpillés sur le sol ou sur les victimes. Les fonctionnaires protégeaient ensuite les lieux de l’accident pour favoriser le travail des enquêteurs et des techniciens et sécuriser la visite des nombreuses autorités (président de la République, Premier ministre, ministre de l’Intérieur, ministre des Transports, ministre de la Santé…). »



A quoi joue le pouvoir ? 

Ce n'est pas la première fois que de petites bandes agressent des passagers. 
Racket de RER, vols sur les lieux de manifestations sportives, massacre en bande d'un automobiliste...(...)
Pourquoi les protéger ? Peur des émeutes ? 
La confiance du citoyen qui paie les consèquences financières et humaines est bien entamée. Pourquoi s'étonner de constater la montée du FN. Le pouvoir en place semblant lui dérouler un "tapis rouge". 

A noter que ces bandes minimes sont loin de représenter la plupart des jeunes des banlieues qui, eux, avec courage, veulent s'en sortir et participent à des associations, du bénévolat ; y'en a même qui travaillent. Et vous ne savez pas la meilleure, certains sont même chefs d'entreprise ! 
C'est pourquoi on se demande quel est le but recherché en laissant ces vauriens faire la loi.


Le Même Jour qu'à Brétigny : Un autre Déraillement une autre Éclisse Déboulonnée par « un militant antinucléaire » 

Catastrophe Ferroviaire de Bretigny : La Piste Du Sabotage 

Le Même Jour qu'à Brétigny : Un autre Déraillement une autre Éclisse Déboulonnée par « un militant antinucléaire »

la SNCF PORTE PLAINTE pour sabotage

Revendiqué le 13 juillet par « un militant antinucléaire »


SNCF : une éclisse sabotée a fait dérailler un train


Par Les Echos 



Le même jour que la catastrophe de Brétigny, une locomotive opérant pour Areva a déraillé suite au déboulonnement volontaire d’une éclisse. La SNCF estime que tout rapprochement entre les deux affaires serait « aventureux ».


Une éclisse en partie déboulonnée a entraîné vendredi le déraillement partiel d’une locomotive sur un site du groupe nucléaire Areva en Haute-Vienne, le même jour que l’accident de Brétigny , a-t-on appris mercredi auprès de la SNCF qui privilégie la piste du sabotage. Une enquête a été ouverte à Limoges, notamment pour « mise en danger de la vie d’autrui », selon des sources concordantes.

Le déraillement partiel de la locomotive - l’un des essieux a quitté la voie - a été provoqué vendredi 12 juillet par une traverse soulevée sur cette voie longue de deux kilomètres située au lieu-dit du Pradelet, à 30 km au nord de Limoges, a-t-on appris auprès d’Areva. Il n’a pas fait de blessés.

Sur ce site, Areva entrepose notamment de l’uranium appauvri provenant de Pierrelatte, où se trouve une partie du complexe nucléaire de Tricastin. L’uranium appauvri y est transporté dans des conteneurs acheminés en train. Au moment du déraillement toutefois, aucun transport d’uranium n’était en cours.


Plainte contre X pour sabotage

Le déraillement a été revendiqué par mail le 13 juillet auprès du Populaire du Centre par « un militant antinucléaire », selon ce journal. Le courriel, précise le quotidien, est arrivé le jour de l’ouverture d’Urêka, un musée de la mine en partie financé par Areva. La SNCF a déposé plainte pour « mise en danger de la vie d’autrui » et Areva pour sa part a déposé une plainte contre X pour sabotage. Selon le Populaire du Centre, deux employés de la SNCF présents au moment des faits ont également porté plainte.

Le déraillement s’est produit le même jour que l’accident de train qui a tué six personnes à Brétigny-sur-Orges (Essonne) mais la SNCF avertit que tout rapprochement avec ce déraillement partiel probablement dû à un acte de malveillance serait « aventureux » même s’il s’agit d’éclisse dans les deux cas.

A Brétigny , la SNCF privilégie la thèse d’une défaillance matérielle d’une éclisse. Selon l’opérateur ferroviaire, cette pièce d’acier de dix kilos reliant deux rails s’est détachée et est venue se loger au centre de l’aiguillage, provoquant une des pires catastrophes ferroviaires de ces dernières années.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0202903396624-sncf-une-eclisse-sabotee-a-fait-derailler-un-train-587211.php

Fitch Nous Dégrade Moscovici Leur Remet la Légion d' Honneur !

Légion d’honneur : Deux jours après la dégradation, Pierre Moscovici décore une administratrice de Fitch !


LUNDI 15 JUILLET 2013 JULIEN GAGLIARDI


Comme chaque 14 juillet, le président de la République en fonction et ses ministres décorent de la légion d’honneur un certain nombre de personnalités. Pour la promotion 2013, le gouvernement a notamment élevé au grade de Grand-Officier les comédiens Michel Bouquet et Line Renaud. A noter également que Georges Plassat le patron du groupe Carrefour est fait Chevalier de la légion d’honneur. Du côté des nouveaux officiers on remarque la présence du conseiller de Serge Dassault, Rudi Roussillon et Jean Lemierre ex-PDG de la BRED parmi les 656 décorés.

Dans cette liste figure également le nom de Véronique Morali, décorée à Bercy par le ministre de l’Économie Pierre Moscovici. La créatrice du think-tank Terra Femina est également présidente du Women’s Forum mais aussi administratrice de Fimalac, le groupe qui possède Fitch. Cette dernière est d’ailleurs vice-chairman de l’agence de notation. Curieuse symbolique deux jours après la dégradation de la France par cette même agence. 

La France et ses Banques Entrent Dans La Spirale Des Dégradations

Fitch abaisse le Crédit Agricole, la Société Générale, BPCE, Dexia Crédit Local, La Banque Postale, la Caisse des Dépôts (CDC).


Par Thibault Doidy de Kerguelen.

Si notre Président considère que la crise est derrière nous et s'il voit la reprise, soit il a de bons yeux, soit il se trompe de film. En tous cas, l’agence de notation Fitch, dont le capital est détenu par une société française, Fimalac, dont une administratrice, Véronique Morali, vient d’être décorée de la Légion d’Honneur par le ministre français des Finances, et dont tout le monde convient qu’elle n’est pas la plus violente à l’égard de la France, annonce aujourd’hui, quelques jours après sa dégradation de la note nationale, qu’elle a également dégradé les notes de la région Rhône-Alpes, la région Île-de-France, la ville de Paris, (désormais notées AA+) ainsi que les banques Crédit Agricole, Société Générale, BPCE et Dexia Credit Local (DCL) dont la note attribuée à leur dette à long terme baisse d’un cran à A. La Banque Postale est descendue à A+, la Caisse des Dépôts (CDC) à AA+, le Crédit municipal de Paris à AA, tout comme la Société de Financement Local (Sfil) (AA aussi). En revanche, les notes de BNP Paribas, CM11-CIC et Banque Fédérative du Crédit Mutuel restent inchangées.

La perspective associée à toutes ces notes est « stable », ce qui signifie que Fitch n’envisage pas de changer son évaluation à moyen terme

Même si ces corrections sont minimes, même s'il semble évident que la note AAA pour un pays est une garantie absolue et qu’aucun pays aujourd’hui n’offre de garantie absolue, le fait que cette agence qui a tenu si longtemps cette position s’aligne et aligne un certain nombre d’organismes bancaires français sur les notes de ses confrères est révélateur du fait que contrairement à ce que d’aucuns affirment, ni l’État, ni les banques en question n’ont profité de ces derniers mois ou de ces dernières années pour améliorer leur situation et leur solvabilité.

Il ne serait pas incongru de voir dans les prochaines semaines d’autres agences de notation dégrader à nouveau la note de la France. Rien n’est actuellement entrepris dans ce pays pour lui permettre de sortir de la crise et de reprendre le chemin de la croissance. Nous nous enfonçons dans toujours plus de dette, les économies de fonctionnement de l’appareil étatique sont marginales et non structurelles, le poids de la fiscalité a un impact négatif sur l’activité économique. Rien ne laisse présager une amélioration de la situation française. Le gouvernement semble avoir abandonné toute velléité de réformer le pays et abandonne tout espoir hypothétique de reprise à une relance de l’activité internationale. Or, la reprise aux États-Unis sera finalement de moitié celle qui était prévue ; la Chine continue de se développer, mais ralentit sérieusement son rythme, ce qui n’augure pas d’un développement de nos exportations ; le Japon est au bord de l’implosion et devra probablement bientôt annoncer à son peuple qu’il ne pourra pas rembourser les dettes contractées auprès de lui ; quant aux BRICS, seule la Russie semble continuer son bonhomme de chemin de croissance, de plus en plus tournée vers l’Asie.

Gageons donc que la dégradation que Fitch vient d’annoncer n’est pas la dernière que notre pays et ses institutions devront subir…

Sur le web.