samedi 13 juillet 2013

Catastrophe Ferroviaire de Bretigny : La Piste Du Sabotage



L’éclisse au cœur de l’enquête


La défaillance d’une éclisse, pièce de métal d’aiguillage, serait à l’origine du déraillement du train Intercités Paris-Limoges qui a causé la mort d’au moins 6 personnes en gare de Brétigny-sur-Orge, vendredi.


« Cette éclisse », sorte d’agrafe qui relie deux rails, « s’est désolidarisée et est venue se loger au centre de l’aiguillage empêchant le passage normal des roues du train et elle aurait provoqué le déraillement », a expliqué Pierre Izard, directeur infrastructure à la SNCF.


Sabotage ?


De nombreuses interrogations demeurent. Comment cette éclisse, fixée mécaniquement à l’aide de 4 ou 6 boulons a pu se déloger et se retrouver sur ce qu’on appelle la pointe de cœur, au centre de l’aiguillage, l’endroit ou la roue n’est plus guidée ? D’autant qu’une opération de contrôle avait été effectuée sur cet aiguillage le 4 juillet. Et qu’une demi-heure avant le drame, un autre train est passé sans qu’aucune anomalie ne soit relevée. Quant aux wagons et à la locomotive, ils étaient « à jour de toute vérification ».
De quoi alimenter la piste du sabotage.


Pillage confirmé par Le Monde


Tout de suite après l'accident, selon des témoins, une trentaine de jeunes venus des environs ont tenté de voler des effets des victimes, sacs, portables ou autres. Ils ont également caillassé les pompiers qui intervenaient. Puis ils ont été évacués hors du périmètre par les CRS. Les échauffourées se sont poursuivies encore quelques temps, avant de s'apaiser.


Le récit de Nathalie Michel (syndicat de police Alliance)

"A 17h30, alors que nos collègues interviennent, ils voient un groupe de jeunes qui approchent et qui semblent porter secours aux victimes. Très rapidement, ils se rendent compte que ces individus sont présents pour dépouiller les victimes et notamment les premiers cadavres." 


Selon Le Parisien, deux personnes sont interpellées "pour avoir dérobé des téléphones portables appartenant à des membres du SAMU". Ces informations provoquent immédiatement l'indignation sur Twitter, notamment de la part de responsables et d'élus UMP comme Valérie Pécresse, Guillaume Peltier ou encore Yannick Moreau.

On n'ose imaginer une horrible vérité : 

"certains" auraient saboté l' éclisse et seraient IMMEDIATEMENT APRÈS entré dans les wagons piller mort et blessés. Ils étaient là avant les sauveteurs (17h30)  qui les ont d'abord pris pour des âmes charitables venus secourir les victimes...


Mail reçu d'un agent au sol de la SNCF (m.a.j 15 juillet)


Cette histoire d’éclisse qui se serait engoufrée comme par magie pil-poil là où il ne faut pas je n’y crois pas une seconde, aucun cheminot ne peut y croire, c’est une thèse aussi farfelue et débile que l’évasion de nazis sur des vaisseaux extra-terrestres.
  Je suis OFG, cad grosso-modo un agent au sol, et il nous incombe entre autres de signaler aux infras qui transmettront aux équipes d’entretien toutes anomalies dont bien sûr les éclisses désserées, car OUI cela arrive, et c’est même assez courant, un truc très banal en soit. Sauf qu’une éclisse déssérée ne se désserre jamais complètement au point de tomber au sol, même si l’équipe d’entretien intervient plusieurs jours après le signalement de l’anomalie. 
Son rôle de maintient de jonction entre deux rails ne se fait pas uniquement sur le plan horizontal, mais aussi (surtout?? je vais me renseigner) sur le plan vertical pour qu’un bout de rail ne soit pas trop haut/bas par rapport à l’autre, car horizontalement le rail est fixé par trois tire-fonds sur chaque traverse, deux d’un côté et un de l’autre et ceci en quiquonce. Ce seul système de fixation est si costaud qu’il est estimé qu’une fixation sur une seul traverse sur deux suffirait à maintenir le rail y compris dans les courbes à grand et moyen rayons malgré les contraintes parfois phénomènales subies, et je parle là de traverses en bois, les traverses en béton sont encore plus costaud. Chaque voie de ligne est de plus régulièrement contrôlée pour son écartement (il y a une tolérance min et max), et chaque aiguille est aussi régulièrement graissée par des équipes qui en profitent au passage pour contrôler divers équipements dont le serrage des éclisses justement. En admettant que cette fameuse éclisse se soit dessérée au point de tomber au sol, chose que je n’ai personnellement encore JAMAIS vu ben elle tomberait tout simplement au sol cad par terre à l’endroit de là où est son emplacement, le souffle d’un train voyageur qui roule à 130km/h ne suffit déjà pas à faire voler un caillou de ballast, alors une éclisse… On nous prend vraiment pour des cons…ça en devient limite insultant à ce niveau. 

Si ce déraillement est effectivement dû à une éclisse dans un appareil de voie, c’est que qqu’un l’y a volontairement mis, pas d’autre solution possible En admettant que ce soit un sabotage d’une équipe de maintenance, chacune de leurs interventions est répertoriée ne serait-ce que par ce qu’on appelle une DPGR (demande de protection graissage pour un graissage donc) avec heure de demande heure de début d’opération et heure de fin, nom et signature des agents blabla etc, bref les flics peuvent mettre la main sur l’équipe en moins d’un quart d’heure d’enquête, il leur suffit de monter au poste d’aiguillage et de prendre le carnet de dépêche concerné… Donc voilà, c’était juste pour dire que cette histoire d’éclisse ne tient pas la route une seconde…sauf à l’y déposer volontairement. (merci de me publier)


Déjà Vu !

Lors de la fameuse "Bataille du rail" le 26 fev 1944 ils déboulonnent les eclisses pour faire derailler le train...