dimanche 7 juillet 2013

François Hollande a payé 11 millions de sa poche sur les 21 qu'a couté sa campagne Electorale

Hollande, l'homme qui valait 11 153 000 euros

Où François Hollande a t Il Trouvé 11 Millions d' Euros Pour Sa Campagne Electorale ?

Hollande a payé 11 millions de sa poche sur les 21 qu'a couté sa campagne. Pas mal pour un mec qui déteste les riches.



Pendant sa campagne il nous avait convaincu qu'il n'aimait pas les riches et que la finance était son ennemie.


Hollande, l'homme qui valait 11 153 000 euros.

En réalité son mandataire financier pour la campagne est un financier richissime et sa directrice de cabinet l'épouse du PDG d'une multinationale (valourec). Par ailleurs, la commission nationale des comptes de campagne nous apprend qu'il a financé sa campagne présidentielle de sa propre poche pour un montant de plus de 11 millions d'euros. 
Heureux comme un pauvre en France, le Hollande ! 

Décision du 19 décembre 2012 relative au compte de campagne de M. François HOLLANDE, candidat à l'élection du Président de la République des 22 avril et 6 mai 2012 | Legifrance

Considérant que le compte de campagne fait apparaître un montant de dépenses déclarées de 21 769 895 euros et un montant de recettes déclarées de 21 927 966 euros, dont 11 153 000 euros d'apport personnel !

Plus dépensier que Sarkozy

 François Hollande est celui des dix candidats qui a le plus dépensé pour sa campagne : 21 769 895 euros. Soit 430 231 euros de plus que Nicolas Sarkozy, son rival UMP, dont la campagne a coûté 21 339 664 euros. 


Hollande, l'homme qui valait 11 153 000 euros.


Campagne présidentielle : Hollande plus dépensier que Sarkozy

Le travail De Sape du Gouvernement Socialiste Contre Le Social de l' Après Guerre

L'esprit de Philadelphie

Dans L'Esprit de Philadelphie Alain Supiot explique comment à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les alliés s'étaient appliqués à construire un monde stable : un monde monétaire stable grâce aux accords de Bretton Woods ; et un monde social stable, avec précisément la conférence de Philadelphie, qui avait jeté les premiers jalons de l'Organisation internationale du travail, en défendant ce principe :

« Le but central de toute politique nationale et internationale » doit être « la justice sociale ».

Et il y détaillait ensuite comment l'histoire sociale de ces soixante dernières années s'est résumée en un lent travail de tricotage – et notamment en France, un désespérant travail de détricotage de la République sociale, qui constituait le principal idéal du Conseil national de la résistance.



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 Le travail De Sape du Gouvernement Socialiste

« La racine de cette faiblesse intellectuelle de la gauche face à la puissance des thèses ultralibérales doit être recherchée en amont historiquement. (...) Dans les années 1930, il y a un débat : quelle position prendre face à la rationalisation du travail. Il y a de très belles pages de Simone Weil là-dessus, qui est un auteur qu'il faut relire. L'accord se fait entre une gauche scientiste et la droite pour dire : l'organisation du travail, c'est une question purement scientifique et technique qui ne doit pas faire l'objet du débat social. Donc, le débat sur la justice sociale s'est déplacé uniquement sur la question du temps de travail et le montant des salaires. Donc, la question de la répartition des fruits du travail et la quantité de travail. (...) Je rappelle cette déclaration très éloquente de Lénine disant qu'il faut soumettre l'Union soviétique entièrement au système Taylor. La gauche contemporaine est héritière de cela. Et d'ailleurs, elle s'est désintéressée de la question du travail... Désormais, ce n'est plus qu'une valeur, car on est dans le sociétal. Au fond, elle s'est spécialisée dans un champ de la déréglementation qui est celui de la vie privée ; dans une division du travail où la droite déréglemente l'état professionnel des personnes. Et la gauche fait son fonds de commerce et fait de la surenchère sur tout ce qui peut être les statuts civils. » 

À ce titre, Alain Supiot estimait que son livre était non partisan, et que son ambition était d'inviter « à réfléchir d'un côté comme de l'autre ». D'autant qu'il y a aussi « une tradition de droite sociale ». À titre d'exemple, « c'est Bismarck qui a inventé la Sécurité sociale », rappelait-il. Alain Supiot estimait donc que ce recul du droit est à la racine de la crise financière actuelle :

« L'économie de marché repose sur un certain nombre de bases institutionnelles. Si vous renversez le jeu, si vous dites : on va la faire reposer sur la fluidité de la liquidité... Vous mettez le liquide au bas. Mais dans ce cas, cela ne flotte pas. (...) On ne peut pas avoir d'édifice qui repose sur du liquide. (...) C'est en cela que la crise actuelle est d'abord une crise institutionnelle, juridique et qu'elle invite à en repenser les fondements, et dans des termes nouveaux, car nous ne sommes plus dans le monde de 1944. »

À l'époque, poursuivait-il, « les cadres de construction de la justice sociale étaient des cadres nationaux. Or, aujourd'hui, on ne peut plus penser à cette échelle, ou principalement à cette échelle ». « La question doit donc être reprise à neuf, mais en revanche les objectifs qui étaient posés en 1944 conservent une absolue actualité. » 

Alors qu'un gouvernement socialiste poursuit ce travail de sape du modèle social français, héritage d'une si longue histoire, qui voudra entendre les alertes d'Alain Supiot, qui transparaissent de sa leçon inaugurale ? Depuis sa fondation, en 1530, c'est la grandeur du Collège de France : les leçons y sont ouvertes à tous, gratuitement, sans exigence de diplômes. Des savants y présentent les bouleversements du monde. Dans la plus totale indifférence de la presse, et tout autant, de nos gouvernants...

article complet (payant) Alain Supiot: grandeur et misère de l’Etat social | Mediapart

Parité : Cécile Duflot Ne Recrute Que 12.5% de Femmes !

Parité: les ministres ne donnent pas l'exemple 


source :  Mediapart


Ce mercredi, Najat Vallaud-Belkacem ne présentera pas son projet de loi sur l’égalité femmes-hommes en terrain conquis. Car quelques minutes plus tard, comme toutes les semaines en conseil des ministres, au moment des annonces de nominations aux postes clés de l’administration française (ambassadeurs, recteurs, préfets, etc.), on comptera bien plus de directeurs que de directrices, comme le montrent les statistiques auxquelles Mediapart a eu accès et que nous avons compilées ministère par ministère. 

Au sein de l’administration française, moins d’un poste de direction sur trois (29 %) est aujourd’hui attribué à une femme, malgré une progression continue depuis l’arrivée de François Hollande à l’Élysée qui avait fait de la parité une de ses promesses de campagne. 

Sans surprise, les pires élèves sont les ministères de l’intérieur et de la défense, des fiefs historiquement masculins. Nettement plus étonnant, les ministères du logement de Cécile Duflot et de l’écologie de Delphine Batho (jusqu’à mardi) ne nomment même pas un quart de femmes à des postes de direction. Pire : au cours des six derniers mois, on tombe à 12,5 % pour ces deux ministères ! Cécile Duflot a pourtant souvent affiché ses convictions féministes par le passé comme lorsqu’elle demandait sous forme de devinette l’an passé : « Quel est le féminin de candidat aux cantonales ? C’est suppléante ! » Interrogé hier après- midi, son cabinet, visiblement gêné, n’a pas donné suite à notre demande. 

Le score est aussi très faible dans les ministères des affaires sociales : 26 % de femmes nommées. Chez Marisol Touraine, on tente de rassurer en expliquant que « pour les emplois de management, qui sont les top management de demain, on compte beaucoup plus de femmes, environ 48 %. Ce qui laisse présager pour l’avenir une féminisation des postes les plus élevés ». Et on explique que déjà, «à compétence égale, la ministre privilégie les femmes ». 

À chaque fois, ce sont les mêmes arguments qui sont soulevés par les équipes ministérielles. Et d’abord la « faiblesse du vivier ». En clair, il n’y a pas assez de femmes cadres susceptibles d’être nommées à des postes de direction. « Elles se heurtent au plafond de verre très tôt, ou alors elles sont trop âgées », explique-t-on au gouvernement. Par exemple, au quai d’Orsay, l’écart entre hommes et femmes dans la tranche d’âge où les diplomates peuvent espérer un poste d’ambassadeur est très élevé et si les femmes sont très largement majoritaires aux postes subalternes (68 % parmi les catégories C), elles sont très minoritaires parmi les catégories A (30 %). Elles ne représentent aujourd’hui que 14 % des ambassadeurs, même si, depuis le début de l’année, les femmes représentent un tiers des nominations aux postes les plus prestigieux. 

Même chose au ministère de la culture où le nombre de femmes à diriger des grandes scènes nationales est infime, en dépit du volontarisme affiché par Aurélie Filippetti. « C’est un milieu assez misogyne et les femmes n’ont pas passé la première étape consistant à diriger un établissement plus petit pour espérer être nommées à des postes plus importants », décrypte un des conseillers chargés du dossier.

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