lundi 24 juin 2013

Hollande Trierweiler : Les Détestés




S’il vous arrivait de devoir démontrer preuves à l' appui comment pourrait prendre forme une chute sans fin, je vous recommande de prendre exemple sur la côte de popularité de François Hollande et de sa chère concubine Valérie Trierweiler.
 Il est désormais évident que le couple présidentiel est devenu en un peu plus an d ' Elysée, le tandem le plus détesté de toute l’histoire de la 5ème République. 

Valérie Trierweiler donna le ton du quinquennat un beau jour du mois de juin 2012...

En mettant au grand jour ce vaudeville d’un goût plus ou moins contestable, Valérie Trierweiler s’est vite arrogé une image de méchante mégère qu’elle n’a cessé ensuite d’alimenter à travers diverses algarades avec des confrères ou en méprisant récemment ouvertement une chroniqueuse du "Grand Journal" sur Canal Plus. Or se mettre à dos la quasi-totalité d’une profession influente, c’est s’assurer une réputation calamiteuse pour longtemps !
Rechute en Avril 2013 : quelques secondes d’énervement contre un reporter à Tulles et voilà Valérie Trierweiler encore clouée au pilori de la lessiveuse médiatique. Il faut bien avouer que la compagne du président de la République a "l’art et la manière" de cristalliser les agacements de toutes parts. 

Il n’y a pas si longtemps, une citoyenne française lançait de but en blanc à François Hollande :

"Et ne vous mariez pas avec Valérie ! On ne l'aime pas en France. On ne l'aime pas, voilà !"


À la décharge de Valérie Trierweiler, jamais le climat ambiant n’a été autant empreint de tension autour du cercle élyséen : piteux aveux de Jérôme Cahuzac pour ses entourloupes ministérielles alors qu’il avait été coopté par le président nouvellement élu, révélations concomitantes sur le trésorier de la campagne présidentielle de 2012 pour ses comptes personnels hébergés dans les paradis fiscaux, tirs à boulets rouges de toutes parts sur la "République exemplaire" promise à corps et à cri par François Hollande. 
Pas un jour ne s’écoule sans qu’une giboulée médiatique n’éclabousse toujours un peu plus l’image élyséenne déjà sérieusement amochée dans les sondages..

Plus énervant que Sarkozy : Il a Réussi !

Avec une grande naïveté, François Hollande a répété qu’il désirait « réenchanter le rêve français ». La tempête économique balaie bien des illusions et montre une rude réalité.
En une petite année d’exercice du pouvoir suprême, François Hollande a collectionné un ample éventail de sobriquets. On le vit affublé de bien des surnoms. 

Le président Hollande, dont chaque apparition publique est ponctuée de pluie, d’orages ou de tornades, persiste à voir dans l’avenir une amélioration notable de la situation. Et si l’on en reste aux seuls éléments économiques et financiers, force est de constater qu’au mieux, il ment (puisque dans ce cas, il connaît la situation réelle), ou au pire, c’est un parfait crétin (dont l’optimisme camoufle mal une totale incompétence).

Souvenez-vous de Nicolas Sarkozy. Lui aussi pérorait à qui mieux-mieux sur la crise de l’euro… « terminée ». Souvenez-vous de Chritine Lagarde qui nous bassinait en mai 2011 avec son fameux 
« tous les clignotants sont au vert » (si, si elle a osé, vérifiez).

François Hollande réalise le tour de force de nous insupporter encore davantage car : il est ontologiquement insupportable avec son sourire en coin benêt, et le décalage avec la réalité devient de plus en plus grand.
 Nicolas Sarkozy, l’intrépide sauteur bondissant, s’était distingué hier par ses foucades. François Hollande, lui, se fait remarquer par ses dérobades et approximations.

Le couple détonateur...


Voilà donc ce néo "couple royal" qui cristallise le raz le bol dans un pays au bord de la banqueroute !

Le peuple « explose » uniquement lorsqu’il n’a plus de quoi manger : aller faire un tour sur les sites des resto du cœurs et autre bonnes œuvres ou mieux, faites la fermeture d’un supermarché mais version poubelles : vous viendrez nous raconter ce qu’aucun journaliste n’a les couilles de montrer…

Le peuple « explose » toujours pour se VENGER, pas pour créer un avenir meilleur: en 1789, les gens ne voulait pas une démocratie, ils ne savaient même pas ce que c’était ! Le peuple aspirait uniquement à détruire les responsables à l’origine de leur malheur: la classe dominante, écœurante par la somme des privilèges accumulés comme le faste… Il en va de même aujourd’hui.

Si un jour cela pète en France, l’objectif ne sera pas de « changer de système », juste de découper en morceaux la nouvelle noblesses gavée de privilèges qui ment depuis si longtemps : les élus…
Nous aurons sans doute une petite remise à plat, un tout petit peu moins d’Etat (au moins sur tout ce qui sera enfin officiellement « mort »: retraites, sécurité sociale…) et tout recommencera… comme d’habitude.
Et pour rappel, après la révolution, le nouveau pouvoir repris les dettes des prédécesseurs et les honora comme siennes…

Si les cotes de popularité de la premiére "girl friend" de France et du Président sont aux abysses, c'est que finalement ils vont bien ensemble.


La France En État de "Guerre Civile Froide"


Un climat épouvantable



Comment le nier ? Un climat épouvantable règne en ce moment sur le pays :

-          Rejet massif de la classe politique par l’opinion publique, en particulier des plus hauts dirigeants nationaux,

-          Perte de confiance dans les institutions, en particulier la justice,

-          Pratique de délation généralisée, admise, reconnue, et du lynchage à haute dose de personnalités,

-          Détournements de la vie publique à des fins personnalisées, en particulier narcissiques,

-          Soumission globale des médias et de la presse,

-          Montée hallucinante des passions et du vote extrémistes, de droite comme de gauche,

-          Dictature de la pensée unique, persécution morale de toute dissidence,

-          Triomphe de la haine, du sectarisme, de l’intolérance, dans un pays déchiré, en pleine "guerre civile froide",

-          Sentiment d’impuissance absolue de l’Etat, face aux drames de l’époque, chômage, insécurité, désindustrialisation,

-          Pessimisme généralisé, surtout chez les jeunes, sentiment d’une absence de « futur »,

-          Négation des valeurs, de l’histoire, des piliers de la société,

-          Banalisation du chaos, de la violence et la barbarie qui gangrènent la société française.

On cherche en vain des références historiques ou géographiques pour tenter de comprendre ce phénomène. Années 1780 ? 1930 ? 1950 ? Il n’en vient aucune à l’esprit. Soft totalitarisme ? Tyrannie douce ? A quoi bon vouloir mettre un mot sur une réalité nouvelle, sans précédent. Aucun pays européen ne se trouve dans un tel abîme mental. Même sous l’ère Jospin ou aux pires moments de l’époque Mitterrand, nous n’avons jamais ressenti une atmosphère aussi délétère et violente à la fois.

Les plus hauts responsables politiques , aveuglés par la passion d’eux-mêmes, la fureur des idéologies, manipulé par mille groupuscules haineux, ne sont, il faut le savoir, absolument pas conscients de l’ampleur du malaise qui s’est emparé du pays. Ils vivent dans un autre monde, celui de leur nombril.

Que va-t-il en sortir ? Telle est la seule question qui vaille aujourd’hui ! «  Le bien ne succède pas nécessairement au mal ; un autre mal peut lui succéder, et pire. » (Montaigne, Les Essais, livre 3, chapitre 9). Mais nul n’a la moindre idée d’un lendemain, synonyme d’inconnu. Ne parlons pas du pire. Le meilleur ce serait, à la suite d’une crise effroyable, l’émergence de nouvelles élites dirigeantes, issues de la société civile, un renouveau de l’esprit public, de la conscience collective, une recomposition générale de la vie politique.

http://quotidien-mark.blogspot.fr/2013/06/un-climat-epouvantable.html