vendredi 14 juin 2013

PS et Front de Gauche seraient à 15 % chacun !


Le Parti socialiste s'effondre dans les sondages tandis que le Front de Gauche atteint des sommets

Affronter le salopard Cahuzac "les yeux dans les yeux" ça paye !

Andrée OGER de l'Eure

Un sondage YouGov pour le Huffington Post et I-Télé donne Parti Socialiste et Front de Gauche à égalité à 15 % en cas d'élection européenne.

De sondages en sondages, le bâteau PS prend l'eau. Les socialistes français vont-ils rejoindre leurs camarades grecs et espagnols dans les profondeurs des scores électoraux ?

Vainqueur sans panache des élections présidentielles et législatives 2012, le Parti socialiste et ses alliés radiaux et écologistes connaissent depuis un an des déboires électoraux successifs, d'élections législatives partielles en élections législatives partielles.

Chacune de ces élections entraine la perte d'un siège de député pour la coalition de centre-gauche à l'Assemblée nationale. La perte de deux sièges de français de l'étranger, et le retour de l'insupportable Frédéric Lefêvre, en sont les derniers exemples.

Ce sera bientôt au tour de la circonscription du fraudeur Cahuzac d'être remise en jeu avec, là aussi, un danger de nouvelle perte pour le PS.

Ces déboires aux élections partielles se voient également dans les sondages !

Depuis quelques mois, différents instituts de sondage se sont intéressés aux élections européennes qui vont avoir lieu en même temps que les municipales au printemps 2014.

Ces sondages montrent tous une chute continue du Parti socialiste.

Alors que, en avril, François Hollande réunissait 28,63 % au premier tour de l'élection présidentielle et que les candidats socialistes obtenaient, en juin, 29,35 % des voix, les sondages pour les Européennes prévoyaient 23 % puis 21 % au Parti socialiste.

Hier, un sondage de l'institut britannique YouGov pour le journal en ligne HuffingtonPost et I-Télé a dû faire trembler la rue de Solférino !

Ce sondage ne place plus le Parti socialiste qu'en troisième position en cas d'élection, derrière l'UMP et le Front National (!) et ex-aequo avec le Front de Gauche !

PS et Front de Gauche seraient ainsi à 15 % chacun !

Pour le Front de Gauche, ce serait un résultat historique, au contraire du PS, car ce sondage place l'alliance autour du PCF bien au delà du déjà très bon résultat de Jean-Luc Mélenchon aux Présidentielles (11,10 % des voix), et en net progrès sur les Européennes de 2009 (6,05 %) ou même les Législatives de 2012 (6,91 %) !

Tous ces sondages donnent des résultats honorables pour l'UMP (19 à 23 % des voix) mais indiquent une nouvelle et inquiétante poussée du Front National avec 18 à 21 % des voix.

Ce qu'indiquent aussi ces sondages, c'est que les écologistes d'Europe Ecologie - Les Verts (EELV) connaîtraient une chute brutale lors de ces élections, passant de 16,28 % en 2009 à 7 % environ en 2014. De quoi remettre aussi en cause une ligne politique socialement proche de celle du PS.


Les raisons d'une chute

Cet effondrement annoncé du Parti socialiste, d'autres l'ont déjà vécu en Europe, comme dans le cas du PASOK grec et du PSOE espagnol, nous en parlions en début d'article.

A chaque fois, c'est l'alignement des socialistes sur les politiques libérales dictées par les marchés et l'Union européenne qui a entrainé l'effondrement électoral de ces partis ! Au pouvoir, ces partis se sont en effet révélés être de parfaits gestionnaires au service des spéculateurs, appliquant de terribles plans d'austérité pour sauver les banques et les profits des spéculateurs.

La conversion des partis socialistes européens au social-libéralisme anglo-saxon, comme les Travaillistes britanniques ou le SPD allemand, a montré toute sa nocivité contre les travailleurs à l'occasion de la crise capitaliste de 2008. Une grande partie de l'électorat de gauche s'est alors détourné de ces partis.

C'est aujourd'hui ce que vit le Parti socialiste français ! Le sondage YouGov montre que seuls 52 % des électeurs socilaistes envisagent de voter PS l'an prochain !

Inversement, le Parti communiste et le Front de Gauche gagnent en crédibilité grâce à leurs propositions courageuses, en rupture avec la finance et la spéculation. Depuis des mois, ici comme nationalement, nous n'avons pas cessé d'interpeler le PS et ses responsables pour qu'il réagisse et change sa politique !
A l'heure où s'annonce une réforme gouvernementale des retraites dans l'esprit de la réforme Sarkozy, la majorité socialiste-écologiste autour de François Hollande semble sourde aux signes de tempête qui s'annoncent pour elle.

Aux militants socialistes et aux électeurs de gauche, et plus généralement, aux travailleurs de faire comprendre au gouvernement socialiste et à ses élus qu'ils font fausse route et qu'une véritable rupture, un "vrai changement" est possible pour redonner la parole et le pouvoir au peuple !

http://andree-oger-pour-deputee.over-blog.com/article-le-parti-socialiste-s-effondre-dans-les-sondages-tandis-que-le-front-de-gauche-atteind-des-sommets-118485934.html

Affaire Cahuzac : Explication de la Corruption à la Sécu en Bloc et en Détail


Affaire Cahuzac : la piste de la corruption


(Mediapart via tendanceclaire.npa.free.fr) 

C’est un nouveau pan de l’affaire Cahuzac qui s’ouvre, potentiellement encore plus dévastateur. Il n’est en effet plus seulement question de la fraude fiscale d’un ministre du budget qui n’a pas déclaré en France l’ensemble de ses revenus. Mais d'une possible corruption au sein d’un gouvernement, à une époque, de 1988 à 1991, où Jérôme Cahuzac travaillait pour le ministre de la santé, sous la direction de Michel Rocard à Matignon.

Plusieurs mois d’enquête ont permis à Mediapart de recueillir des témoignages d’acteurs clés du milieu médical qui décrivent un même schéma : des dessous-de-table auraient été versés à l’époque pour obtenir des décisions favorables du ministère dans l’attribution de scanners et d’IRM (appareils d'imagerie par résonance magnétique) à des établissements de santé.

Mediapart a notamment rencontré à plusieurs reprises un ancien dirigeant de la société israélienne Elscint, qui affirme que son entreprise versait de l’argent auprès de Jérôme Cahuzac pour obtenir des marchés.

Celui-ci, sollicité par l’intermédiaire de son avocat, n’a pas répondu à nos questions. Quant au ministre de la santé de l’époque, Claude Évin, il assure n’avoir jamais entendu parler de telles pratiques : « Honnêtement, ces dossiers ne remontaient jamais à moi ; sauf dans quelques cas, ça n'était pas traité à mon niveau. Mais je n’ai aucune raison de penser que ces accusations soient fondées. J’avais donné des consignes précises à mon arrivée au ministère pour qu’on fasse tout dans les règles. Je pense que tout le monde les a respectées, je n’ai pas de raison de suspecter. » Jérôme Cahuzac aurait-il pu agir dans son dos ? « Je n’ai pas d’éléments qui me permettent de penser qu'il a agi de cette manière », répond Claude Évin, actuel directeur général de l’agence régionale de santé d’Île-de-France.

À l’époque, au sein de son cabinet, Jérôme Cahuzac s’occupe des médicaments. Mediapart a déjà raconté comment le poste lui permet de nouer des contacts avec des laboratoires pharmaceutiques, qu’il fera fructifier juste après son départ du gouvernement, dans sa nouvelle activité de consultant.

Dans ses confessions télévisées, l’ancien ministre a d’ailleurs furtivement évoqué cette activité de consultant comme étant à l’origine de ses placements en Suisse. Il n’a en revanche rien dit de ses pratiques au ministère où il n’était en réalité pas seulement chargé du médicament, mais également des équipements lourds. « Une double casquette inhabituelle », témoigne un membre du cabinet de l’époque, qui a aiguillé Mediapart vers cette piste. Or, c’est dans ce secteur des “équipements lourds” que nous avons recueilli les témoignages les plus précis sur d’éventuelles commissions illicites.

De quoi s’agit-il ? À l’époque, les hôpitaux, les cliniques et les cabinets de radiologie qui souhaitent s'équiper d'un scanner (environ 5 millions de francs pièce) ou d'une IRM (10 à 12 millions) doivent obtenir l'autorisation du ministre de la santé. Seulement, une carte sanitaire limite l’installation de ces machines, que tous rêvent d’acquérir. Pas plus de 50 à 100 autorisations sont délivrées chaque année pour bien plus de demandes, d'après les archives de l’époque que nous avons pu consulter au ministère.

En 1991, la France compte en moyenne sept scanners pour un million d’habitants. Et moins de deux IRM. Face à cette pénurie organisée, chaque demande est examinée au peigne fin. Il faut présenter de meilleurs arguments que l’établissement voisin.

À la direction des hôpitaux, une commission est chargée d’émettre un avis sur chaque demande. Dans les archives, on retrouve les dossiers déposés, les avis du rapporteur, le résultat des votes, l’avis de la commission et la décision finalement prise par le ministère. Résultat : « Dans un certain nombre de cas, difficiles à chiffrer, l'administration n'était pas suivie par le cabinet », explique Gérard Vincent, directeur des hôpitaux entre 1989 et 1995, et aujourd’hui délégué général de la fédération hospitalière de France. Clairement, le cabinet du ministre fait ses choix. Sans avoir besoin de les motiver.

Quand une clinique ou un cabinet de radiologie remplit un dossier de demande d’autorisation, il fait figurer la marque de l’appareil qu’il souhaite acquérir. Les fabricants doivent donc « draguer » les radiologues. Mais également faire valoir auprès d’eux les réseaux politiques qui leur permettront d’obtenir le précieux sésame, générateur d’un chiffre d’affaires qui s'élève à plusieurs millions de francs chaque année.


« Des gens ont extorqué, prévariqué »


La société Elscint France a dans un premier temps eu du mal à se faire une place au soleil. Mais au milieu des années 1980, l’entreprise recrute l’ancien patron de la CGR (Compagnie générale de radiologie), Serge Roger, au carnet d’adresses bien fourni, et aux méthodes rodées. Elscint décolle, décroche des autorisations pour quelques IRM, et surtout des scanners.

Comment ? En versant des pots-de-vin, selon un dirigeant de la société de l’époque, aujourd'hui retiré des affaires. Rencontré à de multiples reprises par Mediapart, celui-ci n’a pas souhaité témoigner à visage découvert, par crainte des répercussions médiatiques ou judiciaires, mais il nous a assuré, plusieurs fois, que « Serge Roger donnait les instructions nécessaires à ses services financiers ». L’argent allait-il à Jérôme Cahuzac ? « Oui. » Comment peut-il en être certain ? « J’en discutais avec Serge Roger. »

L'ancien dirigeant d’Elscint poursuit son récit en évoquant ses diverses rencontres avec Jérôme Cahuzac au ministère. Il raconte que le jeune conseiller lui a demandé un jour de lui souffler une liste d'établissements prêts à payer : « Un matin, six ou huit mois après son arrivée, j’arrive dans son bureau. Je pensais qu’on allait éplucher les dossiers. Mais il se lève, prend une feuille blanche, la pose devant moi, met un stylo dessus et me dit : “Mettez-moi les noms des hôpitaux ou cliniques privées qui, selon vous, accepteraient de verser une commission pour avoir leur autorisation.” Je me suis levé et je suis parti, parce que c’était un appel à la délation. C’est autre chose que de demander qu’Elscint paye directement. Il m’a regardé dans les yeux, et il m’a dit : “Écoutez, dans ce cas, vous pouvez annoncer à votre direction en Israël que vous ne vendrez pas de scanners et d’IRM en France.” »

Elscint vendra quand même des appareils. Le PDG Serge Roger est mort, et ne peut plus témoigner. Mais son successeur, Michel Meyer, entré dans la société en 1996, raconte à Mediapart : « Quand je suis arrivé, j’ai dit aux Israéliens que mes méthodes ne seraient pas les mêmes ; que Serge Roger arrosait tout le monde, que les comptes de la société étaient bidon. Les Israéliens semblaient l’apprendre. » Il confie n'être pas en mesure, cependant, de rentrer dans les détails.

Dominique Freycenon, en charge de l'administration des ventes à Elscint de 1986 à la fin des années 1990, témoigne du « grand ménage » qui a été fait à l'arrivée de Michel Meyer. « Des coffres entiers ont été brûlés. » Pour elle, le fait qu'Elscint « arrosait » le ministère « était un secret de Polichinelle. J'imagine que la direction israélienne savait très bien comment nous fonctionnions. Mais pas les auditeurs israéliens qui venaient chaque année éplucher nos comptes et qui tiquaient sur certains mouvements financiers ».

Vu de loin, on peut croire que le cabinet du ministre n'a alors pas un rôle décisif. On l'imagine suivre les avis impartiaux rendus par la commission de la direction des hôpitaux, complétés par l'avis technique d'un fonctionnaire, ingénieur de formation. Retrouvé par Mediapart, celui-ci relativise cependant grandement son influence : « Mon avis technique n’était qu’un habillage. Tout comme l'avis de la commission de la direction des hôpitaux, à laquelle j'assistais. En réalité, il fallait cracher au bassinet. Celui qui voulait l’autorisation devait payer. De Cahuzac, à l’époque, on disait qu’il faisait rire les dames et pleurer les messieurs. Il les passait au presse-purée pour qu’ils allongent l’argent. »

Ce fonctionnaire à présent retraité poursuit : « J’ai travaillé pendant 30 ans dans ce milieu. Je connaissais tous les acteurs du système, qui me racontaient. Les pots-de-vin à verser étaient de l’ordre de 200 000 francs pour un scanner, de 500 000 francs pour une IRM. Que voulez-vous ? Des gens ont eu du pouvoir et ils ont profité du système. Ils ont extorqué, prévariqué. »

L’homme confirme que le directeur financier d’Elscint, également décédé, lui avait parlé des sommes versées au cabinet.


Le précédent Georgina Dufoix


Un ancien très haut fonctionnaire de l'administration de la santé, qui travaille aujourd’hui dans un autre secteur, dit avoir eu connaissance du système par des radiologues et des pneumologues : « Avant l'époque Cahuzac, le système d’attribution donnait lieu à des commissions, le plus souvent payées par les établissements de santé. Ensuite, la nouveauté c’est que les fabricants de scanners payaient directement. Cela évitait de prendre le risque qu’un radiologue s'épanche une fois le matériel acquis, qu’il dénonce un racket. Les fabricants, eux, ne pouvaient rien dire. Ils attendaient l’autorisation suivante. C’était sans risques. »

D’autres acteurs de l’époque, qui dénoncent également des pots-de-vin, se montrent cependant mois catégoriques sur leurs cheminements. « Cela pouvait varier, explique un fonctionnaire. Soit les cliniques et les cabinets de radiologie payaient directement au cabinet. Soit c’étaient les fabricants de scanners qui corrompaient, et qui, ensuite, répercutaient la commission sur le prix demandé à l'acquéreur. »

Le cabinet Évin n’est pas le premier à être mis en cause pour ce type de pratiques. Georgina Dufoix, ministre de la santé (PS) de 1984 à 1986, a échappé à une comparution devant la Haute Cour de justice dans les années 1990 parce que les faits étaient prescrits quand ils ont été découverts. Mais un conseiller de l’époque à la cour d'appel de Rennes avait mené une enquête très précise : il avait établi que pendant la campagne législative de Georgina Dufoix dans le Gard, à l’occasion de l’acquisition d’une IRMN par l’hôpital de Nîmes, un intermédiaire clandestin, René Trager, avait touché et reversé des commissions en provenance d’une société américaine.

Le conseiller qui avait mené l’enquête est devenu juge d’instruction au pôle financier à Paris. Il s’appelle Renaud Van Ruymbeke. Il est aujourd’hui en charge de l’affaire Cahuzac. Nul doute qu’il a dû garder quelques souvenirs des mœurs et des systèmes de financement de l’époque.

Mediapart a retrouvé l’intermédiaire alors mis en cause, René Trager, qui avait reconnu les faits. « Pendant toutes ces années, les attributions de scanners et d’IRM se faisaient en fonction de critères de copinage : on favorisait par exemple un maire ami qui dirigeait un conseil d’administration d’hôpital. Mais il n’y avait pas que ça. Il y avait un système de bakchichs, et même si ce n'est pas moi qui avais les marchés, il me paraît évident que ça s’est poursuivi sous Claude Évin. »

Pendant ces années 1980 et 90, d’autres types de corruption sont pointés. L’ancien dirigeant d’Elscint cité précédemment raconte – sans certitude que cela se soit passé à l’époque Cahuzac – avoir lui-même remis des valises de billets à deux décideurs d'un établissement de Marseille pour qu'ils choisissent son matériel.

Et aucun chaînon n’était négligé si l'on en croit le témoignage d'un ancien fonctionnaire qui raconte qu’au milieu d’un déjeuner, « le PDG Serge Roger (lui) a proposé de se retrouver à Genève ».

Les fonctionnaires, salariés des fabricants et radiologues ne dénoncent cependant pas les méthodes d'une entreprise, mais « un système ». Après que la Compagnie générale de radiologie (CGR), entreprise française qui bénéficiait de la préférence de l'État, a été absorbé par l’américain General Electric en 1987, l’allemand Siemens ou le hollandais Philips se battaient également pour obtenir une part importante du gâteau. Beaucoup des acteurs clés de l'époque, qui dirigeaient ces entreprises en France, sont aujourd'hui morts.

Les parts d'ombre restent donc grandes. Si la justice arrivait à prouver que de l'argent a bel et bien été versé, il lui resterait à déterminer la destination finale : un compte personnel de Jérôme Cahuzac ou l'éventuelle caisse noire d'un courant politique.

http://tendanceclaire.npa.free.fr/breve.php?id=5182

Réformes Des Retraites : Où Est Passé le contre-projet du PS de 2010 ?



Bozo le clown passe à droite

 
Le PS de gauche mais ça c'était avant ! (2010)


François Hollande et les socialistes contraints d'expliquer aux retraités  qu'ils vont devoir cotiser plus, travailler plus longtemps et avoir une retraite non indéxée sur l'inflation : d'un comique sublime.

Du comique en diable , quand on sait qu' en 2010, les socialistes ont fait défiler de pauvres bougres, en leur faisant croire que la réforme des retraites n'était pas nécessaire. (MDR les cocus)

Encore plus comique : Hollande et les socialistes reprochent à Sarkozy de ne pas avoir été assez loin dans sa réforme des retraites. 
Quelle bandes de gauchistes à l' UMP !



Réforme des retraites : ce que le PS défendait en 2010



mediapart via tendanceclaire.npa.free

Ce sont des clichés que les photographes ne pourront plus saisir dans les mois qui viennent. Lors du mouvement social qui a secoué la France à l’automne 2010, on y voyait les principaux responsables socialistes – Martine Aubry, Jean-Marc Ayrault, Ségolène Royal, Harlem Désir, Benoît Hamon, Claude Bartolone – défiler bras dessus, bras dessous, avec Jean-Luc Mélenchon ou Cécile Duflot, au milieu d’une marée de salariés.

C’était alors un non catégorique : non à la réforme des retraites du gouvernement Fillon, qui recule l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans et l’âge pour une retraite à taux plein de 65 à 67 ans. C’était il y a trois ans, quand le Parti Socialiste montrait les crocs sur les bancs de l’assemblée et trouvait injuste de faire sauter la barrière symbolique des 60 ans, cet acquis social voulu par François Mitterrand et Pierre Mauroy en 1982 (entré en vigueur le 1er avril 1983). La loi a été promulguée en novembre 2010. La crise économique et sociale s’est accélérée. François Hollande a été élu président de la République. Et il s’apprête à mener la “mère des batailles“ que la gauche n’a pas su engager sous Jospin : la réforme du système des retraites, la quatrième en vingt ans, sous la pression de la commission européenne et de son obsession des “réformes structurelles”.

Vendredi 14 juin, la commission Moreau, installée en février dernier par le premier ministre Jean-Marc Ayrault pour plancher sur l’avenir de nos retraites, doit présenter un catalogue de mesures pour sauver le système qu’un déficit de 20 à 25 milliards d’euros déstabiliserait à l’horizon 2020, selon les experts. Puis on passera à “la concertation” entre partenaires sociaux dans la foulée de la conférence sociale prévue les 20 et 21 juin – formellement, les retraites ne relèvent pas de la négociation entre patronat et syndicats mais de la loi. Puis l’exécutif tranchera pour présenter un projet de loi le 20 septembre. Au vu des premières fuites, les préconisations de la commission Moreau seront très loin, pour la plupart, de ce que le Parti Socialiste prônait en 2010 en dénonçant la réforme « injuste, bâclée et non financée » de la droite comme ici Marisol Touraine, alors députée.

Le rapport pourrait ainsi préconiser : un allongement de la durée de cotisation jusqu’à 43 voire 44 ans ; un changement du calcul des retraites des fonctionnaires, basé non plus sur les six derniers mois mais les dix dernières années ; une mise à contribution des 15 millions de retraités avec la fin de l’indexation du niveau de leurs pensions sur l’inflation ; un alignement du taux de CSG (contribution sociale généralisée) des retraités imposables sur celui des actifs ; la fin de leur abattement fiscal de 10 % ; la fin du bonus fiscal de 10 % pour les ménages ayant eu trois enfants et plus ; la révision vers le bas du calcul du niveau des retraites pour les actifs...


2010, le contre-projet du PS



À l’époque, le 18 mai 2010 très exactement, Martine Aubry, la première secrétaire du parti, désavouée par son bureau national quelques mois plus tôt pour avoir osé à la télévision envisager un recul de l’âge légal, dégainait, chiffres à l’appui, le contre-projet du PS pour une réforme « juste, efficace et durable des retraites ». L’accouchement s’était fait dans la douleur, presque au forceps, tant le sujet divise en interne une famille politique tiraillée entre son aile sociale-libérale et son aile gauche.

Depuis vingt ans, les socialistes cherchent comment réformer un système en crise perpétuelle sans trahir leurs idéaux et se déchirent autour de cet éternel débat : faut-il ou non tenir compte de l’argument démographique et donc de l’allongement continu de l’espérance de vie, justifiant un allongement de la durée de cotisation ? Après moult revirements publics, la synthèse s’est faite, se révélant (plutôt) ancrée à gauche. En témoignent ces petites animations (ici et là) où le PS déroulait son projet, proclamant son attachement à la borne symbolique des 60 ans, martelant que « relever l’âge légal des retraites ne réglerait qu’une partie des problèmes ».

Les socialistes avaient finalement écarté un nouvel allongement de la durée de cotisation avant 2020. « Si un allongement de la durée de cotisation devait être envisagé, celui-ci ne devrait pas excéder la moitié des gains d’espérance de vie, alors qu’aujourd’hui, il représente deux tiers d’allongement d’activité, pour un tiers de temps de retraite », précisait le document...

(Suite de cet article sur mediapart.fr)

Dupont Aignan Mis à l' Amende Pour Avoir Présenté Trop de Femmes !


Les ravages du progressisme ou quand égalitarisme et parité à tout crin riment avec absurde...

corto74..fr

Lors des dernières législatives le parti Debout La République de Nicolas Dupont Aignan a présenté sur ses listes 158 femmes et 140 hommes. C'est proprement scandaleux. Pour cette raison, avoir présenté plus de femmes que d'hommes, DLR sera sanctionné et donc pénalisé à hauteur de 100 000 euros sur la législature en cours. 

" Le Journal Officiel vient de rendre public le montant des aides attribuées aux formations politiques à l’issue des élections législatives de 2012 et cette publication est riche d’enseignements. (...) On y apprend aussi que les partis qui ont présenté des femmes en grand nombre sont financièrement sanctionnés ! 

C’est le cas de Debout la République qui, pour avoir majoritairement accordé sa confiance à des candidates, subit une décote de l’aide publique : 1,50 euro par voix obtenue au lieu des 1,63 euro par bulletin que le parti aurait touché s’il avait remplacé neuf de ses candidates par des candidats ! 

C’est 13 centimes de moins par an et par voix obtenue, soit plus de 19.000 € par an, soit près de 100.000 € sur les cinq années que dure la législature. Une sanction d’autant plus incompréhensible qu’au même moment, le législateur multiplie les effets d’annonce pour une plus grande reconnaissance des femmes en politique " (lire le communiqué de DLR ici)

Des femmes engagées en politique, oui, mais point trop n'en faut !

Est-ce une impression ou bien ce pays marche-t-il sur la tête ?


http://corto74.blogspot.fr/2013/06/des-femmes-oui-mais-point-trop-nen-faut.html

Le Front National et le PS alliés contre l' UMP ?


DE LA GAUCHE AU FN, LES PASSERELLES SONT OUVERTES 

Depuis déjà quelque temps, le FN tente de gommer son étiquette d’extrême-droite, pour apparaître comme un rassemblement de patriotes. Chaque fois qu’une recrue arrive de la gauche, le parti de Marine Le Pen ne manque pas de la mettre en avant. 
Ce fut le cas de cet  ex-syndicaliste CGT en Lorraine, ancien du NPA, devenu candidat FN aux cantonales de 2011, et désormais candidat à la mairie d’Hayange (Moselle). Ou de cette jeune étudiante, passée par le NPA elle aussi, avant de se présenter dans les Yvelines, sous les couleurs FN, également lors des cantonales de 2011.
Le fer de lance de cette nouvelle stratégie étant évidemment Gilbert Collard. Longtemps membre du PS, l’avocat défendait en 1998 les amis d’Ibrahim Ali, le jeune homme tué en 1995 par des colleurs d’affiche du Front National dans une rue de Marseille.
"Nous voulons démontrer la responsabilité des leaders du FN dans le délire raciste et criminel de ses militants" , lançait-il à l’époque. Il est aujourd’hui l’un des deux députés affiliés au FN à l’Assemblée nationale. 

Un accord présumé entre des élus du PS et le Front national a fait  élire Marion Maréchal-Le Pen dans la 3e circonscription du Vaucluse en juin 2012 lors des élections législatives.  "Il y aurait eu échange de bons procédés" entre FN et PS : "Le maintien de la socialiste dans la circonscription de Marion Maréchal-Le Pen contre le maintien de la candidate FN dans la circonscription voisine, la 5e du Vaucluse, où le socialiste Jean-François Lovisolo avait besoin de la présence du FN au second tour pour l'emporter face à l'UMP."

Certains membres du FN revendiquent même clairement leur appartenance à la gauche. C’est le cas, par exemple à Marseille, de Grégory Gennaro. Ce cadre local du FN se présente ouvertement comme “quelqu’un de gauche”, et s’annonce sur son blog en “patriote progressiste”, favorable à “un patriotisme social, moderne et humain.”
Dans ce contexte général, le ralliement d’Anna Rosso-Roig n’a rien de surprenant. Avant le FDG, elle est passée par le Parti Socialiste, et était militante à la CGT. Cette passerelle vers le FN serait empruntée par beaucoup de syndicalistes CGT, assurait même récemment Louis Alliot, le vice-président du FN, sur BFMTV
Le parcours qui mène de la gauche au FN est donc bel et bien de plus en plus fréquent. Dans un avenir à court terme, il faut probablement s’attendre à ce que cette tendance s’amplifie. 

-source : http://www.mediaterranee.com/2562013-marseille-une-ex-candidate-du-front-de-gauche-se-rallie-au-front-national.html