mardi 11 juin 2013

Cahuzac a Protégé HSBC la Banque De Son Frére !



COMMENT CAHUZAC A PROTEGE LA BANQUE HSBC


Dans un article de MEDIAPART du 10 juin 2013, rédigé par Fabrice Arfi et Valentine OBERTI, on apprend que Hervé FALCIANI, jeune informaticien de la banque HSBS a dénoncé ses pratiques illicites, à travers une liste de 3000 noms ayant des comptes en Suisse. En particulier, il a rédigé un procès verbal de 25 pages, où il est notamment question de "politicaly exposed people" ( hommes politiques exposés), sans citer de noms. 

MONTEBOURG a alors envoyé ce procès verbal à CAHUZAC, alors Président de la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale, l'alertant de l'importance de cette affaire :

1°)- Michelle ALLIOT MARIE fait pression sur le procureur de Nice en charge de cette affaire, Eric de MONTGOLFIER, menaçant de le déssaisir...

2°)- CAHUZAC ne répond pas à la lettre de MONTEBOURG. Il faut savoir que son frère, Antoine appartient à la direction de cette banque...

Hier, nous pointions tous les dossiers sensibles dont avait connaissance CAHUZAC, en tant que Président de la Commission des Finances, à partir d'un article du PARISIEN. Le lourd couvercle du silence est en train de se soulever un peu : on comprend beaucoup mieux pourquoi CAHUZAC a bénéficié de complicités, dès qu'il a été accusé de posséder un compte en Suisse. L'union sacrée UMPS autour des affaires, je te couvre pour la liste HSBS, tu me couvres pour CAHUZAC, serait-elle en train de se déchirer enfin...?



Il a su, mais n’a rien fait. Jérôme Cahuzac a été personnellement destinataire à l’été 2010 d’informations compromettantes sur les activités illicites de la banque HSBC en tant que président de la commission des finances de l’Assemblée nationale. Mais il ne les a pas utilisées malgré ses larges pouvoirs d’enquête parlementaire, d’après des documents et témoignages obtenus par Mediapart et l’émission Cash Investigation (France 2), qui diffusera, mardi 11 juin, une enquête sur l’affaire.

Le député Cahuzac avait, à l’évidence, une petite bombe entre les mains : le géant bancaire britannique, l’un des plus importants au monde, est depuis la fin avril la cible d’une information judiciaire pour « blanchiment de fraude fiscale » et « démarchage illicite », le tout « en bande organisée », selon la justice française. L’enquête a été confiée aux juges Charlotte Bilger et Renaud Van Ruymbeke, ce dernier étant déjà chargé de l’affaire des comptes occultes de l’ancien ministre du budget socialiste.

Les informations obtenues en août 2010 sur HSBC par Jérôme Cahuzac, alors président de la commission des finances, étaient de première main. Elles émanaient directement du témoin n°1 de l’affaire, un ancien informaticien de la banque, Hervé Falciani, détenteur de données explosives sur les pratiques de dissimulation de HSBC. À l'époque, Antoine Cahuzac, le frère de Jérôme, était l'un des principaux dirigeants de la banque en France.


Accusé par la Suisse d’avoir dérobé des documents confidentiels à la banque, Hervé Falciani a récemment obtenu des autorités espagnoles un statut de témoin protégé. Un tribunal de Madrid a même reconnu qu’il avait permis « la révélation de situations criminelles dissimulées ou permises par l’établissement financier ». Grâce aux fichiers Falciani, des enquêtes de grande ampleur ont été lancées ces dernières années aux États-Unis, en Italie, en Belgique ou en Espagne.

Les éléments sur ces « situations criminelles dissimulées » avaient été transmis à Jérôme Cahuzac de manière très officielle par l’actuel ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, alors député de Saône-et-Loire. Proche de l’avocat historique de Hervé Falciani, Me Patrick Rizzo, qui craignait – à juste titre – un enlisement judiciaire du dossier dès 2010 en France, alors sous le statut d’enquête préliminaire au parquet de Nice, Arnaud Montebourg a recueilli, le 2 mars 2010, les confidences enregistrées de l’homme par qui le scandale est arrivé. Résultat : un procès-verbal de vingt-cinq pages, signé par Hervé Falciani, accablant pour HSBC, que Mediapart et Cash Investigation ont pu consulter.

C’est ce PV explosif, dans lequel il est notamment question de « politically exposed people » (PEP), même si aucun nom de responsable politique fraudeur n’est alors livré par Falciani, qu’Arnaud Montebourg a fait suivre à Jérôme Cahuzac le 3 août 2010. Le document est accompagné d’une lettre dans laquelle le député de Saône-et-Loire alertait personnellement le président de la commission des finances sur les pratiques douteuses de HSBC.

« Les informations que j'ai recueillies, écrivait M. Montebourg, me conduisent à vous saisir officiellement de leur contenu, car elles me paraissent de nature à justifier une enquête de l'autorité administrative indépendante chargée de la régulation déontologique des institutions bancaires, sur les mécanismes apparemment frauduleux employés par la banque HSBC dans l'ensemble des implantations dans les territoires non coopératifs (des paradis fiscaux – ndlr), travaillant en liaison avec ses établissements situés sur notre territoire national. »


COMMENT CAHUZAC A PROTEGE HSBC

Une missive restée lettre morte - SudOuest.fr

L' Occident Condamné à Espérer Le Printemps Chinois

Tout le monde fut surpris du printemps arabe. Une simple étincelle si j'ose m'exprimer ainsi. L'immolation d'un petit commerçant arrêté par la police. On appel cela l'effet papillon. 
Pour la Chine on ne sait jamais. Un soulèvement pourrait venir d'un simple petit incident.


Quand il est affirmé un peu vite  que tout les dissidents sont en prison ou en exil ; il n'est question que des dissidents avérés. Il y en a peut-être des millions qui se taisent et qui attendent la moindre occasion pour se soulever en masse !

Peut-être qu'en juin 2014 un billet sera publié avec pour titre : " la Chine se soulève et se démocratise qui l'aurait cru il y encore une année?"

Le fiasco d' Obama


Le tête-à-tête, le 8 juin en Californie, entre Obama et le Président chinois Xi Jinping aura été un fiasco américain. Obama, fidèle à une longue tradition de naïveté culturelle, avait cru qu'il pourrait créer une relation personnelle avec son homologue chinois et que sa bonne volonté serait forcément récompensée. Lourde erreur dans l'analyse qui n'est pas sans rappeler un discours d'Obama au Caire, il y a quatre ans, quand le Président américain tendit une main ouverte aux islamistes et aux dirigeants iraniens.

Les dirigeants chinois, pas plus qu'islamistes, ne partagent les valeurs occidentales du dialogue, de la négociation et du compromis. Xi Jinping a déjà publiquement fait savoir que ces valeurs occidentales n'étaient pas universelles et certainement pas chinoises. Le Parti communiste chinois ne poursuit qu'un seul objectif, rester éternellement au pouvoir dans une Chine toujours plus puissante. Pour y parvenir, tous les stratagèmes sont bons, y compris le vol de la propriété intellectuelle des Occidentaux, les menaces militaires contre Taïwan, l'Inde et le Japon, la corruption comme système de gouvernement à l'intérieur et à l'extérieur de la Chine. La rencontre avec Obama ne pouvait qu'illustrer le malentendu culturel. Ce qui n'est pas rassurant. Car il n'existe en ce moment aucun lieu, aucun moyen de gérer ni de résoudre un quelconque conflit qui irait s'aggravant entre la Chine et l'Occident.

Et l'Occident serait tout aussi désemparé si le Parti communiste chinois s'effondrait. Cette hypothèse est-elle envisageable ? Oui, bien entendu. Mais le Parti ne disparaîtra pas sous les assauts d'une poignée de dissidents démocrates, presque tous en prison ou en exil. Le Parti ne disparaîtrait que s'il se retrouvait soudain incapable d'acheter la loyauté des gouverneurs de province, des maires des grandes ville, des dirigeants de l'armée, des grands entrepreneurs - et de leurs complices hors de Chine. On entend souvent que le pouvoir du Parti est indexé sur le taux de croissance chinois : certes, mais parce que la croissance procure aux dirigeants les moyens d'acheter l'allégeance de ses sujets.

Obama humilié, dans les choux chinois - Contrepoints | Contrepoints