samedi 1 juin 2013

Ziad Takieddine En Danger De Mort ? en Prison Il Ne Sera Plus Protégé selon son avocat




"Il n'y a pas d'endroit plus dangereux qu'une Prison , Ziad Takieddine ne sera plus protégé" L'avocat du marchand d'armes franco-libanais affirme que son incarcération est "arbitraire" et un "moyen de le faire taire". Ziad Takieddine incarcéré pour "garder le silence" ? "Ziad Takieddine n'a jamais eu l'intention de quitter la France. Il n'a pas l'âme d'un fuyard, mais celle d'un combattant." Tels sont les propos tenus samedi par Me Francis Vuillemin, avocat de l'homme d'affaires franco-libanais, mis en examen et écroué dans la nuit."Son incarcération arbitraire est le moyen de le faire taire. Cela rassurera certains. Pour l'instant", a prévenu l'avocat. "L'assignation à domicile sous surveillance électronique, mesure moderne et suffisante, a été méprisée par le juge sans raison valable au profit de l'archaïsme d'une détention provisoire non fondée, abolissant la présomption d'innocence", a dénoncé l'avocat. "Plus grave encore, la sécurité de Ziad Takieddine ne sera pas assurée en prison."

Selon les photos et documents publiés par Mediapart et l'interview diffusée sur France Inter, Ziad Takkiedine est un ami proche de personnalités politiques liées à Nicolas Sarkozy : l'ancien ministre de l'intérieur Brice Hortefeux, l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy mêlé au scandale du 1 % logement Thierry Gaubert, le secrétaire général de l'UMP et ex-ministre du budget Jean-François Copé et Dominique Desseigne, propriétaire du restaurant le Fouquet's. Après la victoire de la droite en 2002, il organise une fête le 27 juin 2002 rassemblant les anciens partisans d'Édouard Balladur en 1995 dont Renaud Donnedieu de Vabres, ex-ministre aux affaires européennes et futur ministre de la culture; Jean-François Copé, secrétaire d'État aux relations avec le Parlement; Brice Hortefeux, alors membre du cabinet du ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy; Christian Estrosi alors député; Thierry Gaubert et Étienne Mougeotte, alors vice-président de TF1.
Les documents obtenus par Mediapart font apparaître à la date du 7 avril 2004, un « avoir de la famille Copé » de 19 050 euros dans les comptes de l'intermédiaire, au moment où Ziad Takieddine s'emploie à décrocher des marchés d'État au ministère de l'intérieur, alors dirigé par M. Sarkozy, dont le contrat « Miksa » de protection des frontières de l'Arabie saoudite, suivi en direct par Brice Hortefeux et Claude Guéant, en relation étroite avec Ziad Takieddine. Pour améliorer son image, une interview au Figaro, qualifiée de « remarquablement menée par M. Mougeotte » selon Ziad Takieddine, présente Bachar el-Assad sous un jour favorable alors que sont négociés des contrats militaires et pétroliers.
Le 27 mars 2012, Ziad Takieddine annonce sur BFM TV qu'il votera François Hollande à l'élection présidentielle de 201221.
Le 24 avril 2012, Ziad Takieddine accuse et dénonce ce qu'il appelle « le système Sarkozy ».

François Hollande Vers La retraite à 68 ans sans le dire...



Retraites : la mauvaise réforme au mauvais moment



« Allonger la durée de cotisation nécessaire, il ne fait pas se leurrer, c'est hypocrite, ça contribue à reculer l'âge de départ. Si on poursuit la logique actuelle, ça veut dire que la génération née en 1989 devra travailler 44 ans [pour prendre sa retraite à taux plein]. Comme ces jeunes rentrent sur le marché du travail à 24 ans, cela veut dire qu'ils partiront en retraite à 68 ans. Franchement, ce n'est pas acceptable quand l'espérance de vie en bonne santé diminue » source : Réforme des retraites



En voulant aller vite, le gouvernement prend donc le risque de faire l'impasse sur un débat majeur : croit-on vraiment qu'il est possible de rétablir l'équilibre des régimes de retraite dans un contexte de chômage historique?


Manifestation des retraités pour protester contre la baisse de leur pouvoir d'achat et d'éventuelles baisses du montant des pensions.

Est-ce de la désinvolture ? Ou bien de la maladresse ? Voire du cynisme ? En tout cas, le fait est là, stupéfiant : le gouvernement a lancé la prochaine réforme du système des retraites de la plus mauvaise des façons. Comme s'il se moquait éperdument des réactions d'indignation que cela pourrait susciter dans l'opinion et notamment dans les milieux les plus modestes. 

Ce qu'il y a de stupéfiant, c'est d'abord la forme retenue par l'Elysée et Matignon pour promouvoir cette réforme. Nulle véritable concertation ! Nul débat approfondi pour tenter de trouver des pistes nouvelles ou originales - il en existe ! - qui n'aggravent pas encore davantage la politique d'austérité. C'est à la hussarde que les dirigeants socialistes ont visiblement choisi d'agir. 

Après le défilé au pas de course, le 13 mai, de tous les dirigeants syndicaux et patronaux dans le bureau du Premier ministre, puis un nouvel et bref échange, les 20 et 21 juin, à l'occasion de la prochaine conférence sociale - qui aura de nombreux autres dossiers à son ordre du jour -, la consultation, si on peut appeler cela ainsi, sera bouclée. Et, en deux temps, trois mouvements, un projet de loi sera couché sur le papier pour être entériné à l'automne par le Parlement. 

Au diable la démocratie sociale ! C'est donc au pas de charge que tout cela va être mené. A la baguette ! Et s'il en sera ainsi, si les partenaires sociaux n'auront quasiment pas leur mot à dire, c'est que, sur le fond, les dés en sont déjà jetés. François Hollande n'a en effet pas même pris soin de sauver les apparences et de faire croire que toutes les bonnes idées étaient les bienvenues. 

Non, dès le 28 mars, il a signifié par avance, sur France 2, que, pour financer les 20 milliards d'euros de déficit des régimes de retraite attendus en 2020, « il va falloir faire des efforts », et notamment accepter un allongement des durées de cotisation. « Ceux qui auront cotisé longtemps devront partir à temps. Mais la durée de vie s'allonge. La durée de cotisation devra s'allonger aussi », a-t-il prévenu. Plusieurs ministres ont, dans le même temps, suggéré qu'une désindexation des retraites pourrait venir compléter la réforme. 

Ceci explique donc cela : à quoi bon en effet organiser des palabres interminables pour savoir s'il vaut mieux augmenter les durées de cotisation, baisser les prestations, majorer les cotisations ou chercher encore d'autres pistes alternatives, si le chef de l'Etat s'est autorisé à trancher le débat avant même qu'il ne soit officiellement ouvert ? On comprend mieux, dans ces conditions (assez peu démocratiques), que le gouvernement ait préféré ne pas s'embarrasser d'une trop longue concertation. 

Ce choix d'une méthode autoritaire et rapide présente toutefois de graves dangers. A cela, il y a une première raison - qui renouvelle fortement les controverses habituelles autour de la réforme des retraites. De nombreux économistes font valoir que la dérive actuelle des comptes sociaux, et notamment des régimes de retraite, est d'abord le produit de la crise économique historique dans laquelle l'Europe et la France sont plongées et du chômage de masse qu'elle a engendré. 

Dans cette optique, l'urgence, c'est d'abord de trouver les chemins d'une nouvelle politique de croissance, pour relancer l'emploi qui, mécaniquement, permettra aux régimes sociaux de trouver de nouvelles marges financières. Et ce n'est surtout pas, à l'inverse, d'aggraver à cette occasion encore un peu plus une politique d'austérité qui asphyxie l'économie et menace par ricochet les comptes sociaux eux-mêmes. 

En voulant aller vite, le gouvernement prend donc le risque de faire l'impasse sur un débat majeur qui prend de plus en plus d'ampleur : croit-on vraiment qu'il est possible de rétablir l'équilibre des régimes de retraite dans un contexte de chômage historique ? L'urgence, c'est l'emploi, et ce devrait être la seule, car de lui tout dépend, y compris l'avenir de notre modèle social. 

Mais, dans la foulée, le gouvernement clôt aussi d'autres débats qu'il aurait été utile, au contraire, d'ouvrir. Durant de longs mois, avant l'alternance, les dirigeants socialistes avaient ainsi promis que l'une de leurs ambitions serait d'aligner la fiscalité du capital, très avantagée, sur celle du travail, très pénalisée. Un débat calme et serein sur l'avenir des régimes de retraite aurait donc pu permettre de réfléchir à cette question. 

Et de trouver de nouvelles pistes de financement des régimes de retraite qui s'éloignent de la punition sociale que réclame à chaque occasion le Medef, avec à la clé un relèvement progressif des durées de cotisation jusqu'à quarante-trois ou quarante-quatre ans. 

Au passage, dans cette incompréhensible précipitation, le gouvernement fait aussi l'économie d'autres débats, notamment sur les pistes alternatives de financement. Un seul exemple : pourquoi les socialistes ont-ils depuis longtemps renoncé à trouver des idées pour abonder le fonds de réserve des retraites ? L'idée était judicieuse et a été laissée en jachère depuis plus d'une décennie. 

Et puis, il y a le dernier risque, le plus grave. Le risque de la colère sociale. En allant vite, François Hollande veut le conjurer. Mais il n'ignore pas qu'il peut, tout à l'inverse, l'attiser. 

* laurent.mauduit@mediapart.fr

Jusqu'à la dernière goutte: Retraites : la mauvaise réforme au mauvais moment

Trahison :Le Seul Mot Pour Nos Responsables Politiques


Trahison


Face au comportement des partis et responsables politiques de notre pays, le seul mot qui vienne à la bouche est « trahison ». Trahison des droits économiques et sociaux inscrits dans le Préambule de notre Constitution, trahison de la Déclaration universelle des droits de l’homme, trahison du programme d’action du Conseil national de la Résistance, trahison de la Déclaration de Philadelphie sur les buts et objectifs de l’Organisation internationale du travail. Trahison des principes de notre vouloir vivre en commun, sapés dans leurs fondements mêmes. C’est non seulement très grave par ce qui est fait en bafouant ces principes, mais aussi par la destruction de leur caractère « inaliénable et sacré » aux yeux d’un peuple écœuré.

Voici d’abord Pierre Moscovici qui défend les vertus de la finance « essentielle à l’économie réelle et qui doit être mise à son service » . Comme si tout le monde ne savait pas que c’est cette finance folle et fondée sur l’émission de capital fictif, qui pille le travail humain et la substance de l’économie productive en France et dans le monde. Voici en outre que sa réforme bancaire, qui prétend assurer les dépôts de moins de 100 000 euros, n’apporte en garantie que 2 milliards et confond dans un même organisme le Fonds de garantie et le Fonds de résolution, ce qui signifie en clair qu’en cas de défaillance d’un établissement financier, on pourra puiser sans se gêner dans le Fonds de garantie ! C’est la commedia dell’arte qu’on nous met en scène et l’on en rirait si le sort de millions de vies humaines n’était en jeu. Car céder devant les forces financières revient à admettre que puisse continuer leur opération de pillage, détruisant la capacité de production nécessaire aux générations futures. A la City de Londres et à Wall Street on en a tiré les conséquences : une politique de dépopulation par tous les moyens, tout en prétendant pratiquer un « care » de dame patronnesse hypocrite.

Voici François Hollande se rendant à Leipzig auprès d’Angela Merkel et de Peer Steinbrück et y proclamant : « Le progrès, c’est aussi de faire des réformes courageuses pour préserver l’emploi et anticiper les mutations sociales et culturelles, comme l’a montré Gerhard Schröder. » Et puis : « Je garde de la social-démocratie le sens du dialogue, la recherche du compromis et la synthèse permanente entre la performance économique et la justice sociale. » Le Figaro se réjouit, croyant entendre « le Tony Blair d’il y a quinze ans ». C’est hélas exact et c’est terrible. Car c’est le ralliement à la politique d’austérité allemande de Harz IV , qui a créé volontairement la précarité pour faire pression sur les salaires et promu l’embauche à bas prix des salariés des pays de l’Est, chez eux comme en Allemagne même. Cette politique, s’appuyant sur un euro destructeur, a engendré une Europe à deux vitesses, l’Allemagne elle-même se trouvant condamnée en fin de comptes, faute de clients pour ses exportations.

L’opposition de droite prétendument républicaine ne propose que davantage de démantèlement de l’Etat, de réduction de la dépense publique et de destruction du Code du travail. C’est la politique de la finance prédatrice sans gants roses. Quant à M. Mélenchon, qui prétend « se casser le cul » pour la classe ouvrière, il nous propose l’inflation et le recul énergétique. Mme Le Pen s’émeut d’un suicide devant le grand autel de Notre-Dame et M. Dupont-Aignan se réjouit d’amitiés européennes qui parient sur un national-monétarisme tout aussi prédateur que le fédéralisme monétaire.

Il n’en est plus un pour sauver l’autre. Ne serait-il pas temps que les trahis se rassemblent hors du cercle de déraison de la trahison officielle, autour d’un programme digne de ce nom ?

Jacques Cheminade

Effondrement Imminent De la Pyramide d’Émission Massive de Monnaie


Il n’y a plus aucun marché fonctionnant normalement sans manipulation, mais les plus coupés des réalités d’entre eux chuteront les premiers !


zerohedge.com via Forum Monétaire de Genève



La pyramide d’émission massive de fausses monnaies et de manipulations en tous genres des taux d’intérêt comme des principaux actifs financiers que les Systèmes de réserves fractionnaires et de monnaies fiduciaires de papier ont permis aux principales banques centrales de créer est proche de s’effondrer puisque lesdites banques ne peuvent plus continuer et accroitre leurs pratiques de destruction, à moins de faire exploser leurs marchés financiers et de finalement ruiner leurs concitoyens avant que leurs économies s’effondrent et les bilans desdites banques centrales avec, comme le Japon est en train d’en administrer le triste exemple. Les USA ensuite et peut être l’Europe enfin connaitront la même tragique situation dans beaucoup moins de temps que ne le pensent la plupart des spéculateurs encore grisés par leurs succès récents.


LA HAUSSE DES ACTIONS ET DES OBLIGATIONS VA PROBABLEMENT SE TRANSFORMER EN UNE DÉBÂCLE GLOBALE. 


Sortez de tous ces marchés partout pendant qu’il en est encore temps. Comme les manipulateurs ont pris soin de casser préalablement les prix de l’or et de l’argent-métal et que le dollar US à bout de souffle n’a plus, à notre avis, de marge notable de hausse à court et moyen terme, pas facile de décider dans quoi garder ses actifs liquides en attendant que les inévitables krachs se produisent et que de nouvelles opportunités s’offrent. Le moins risqué étant d’acheter progressivement en échelle de baisse pour partie de l’or -et accessoirement de l’argent-métal- (comme certains autres actifs réels) même s’ils peuvent aller ultérieurement plus bas jusqu’à leurs coûts globaux de production, et de conserver le reste dans les deux monnaies les moins manipulées (l’euro) et les moins pourries (franc suisse). Évidemment, l’achat de puts ou des ETF baissiers (comme le SDS) sur les indices boursiers se justifient.



Ces avis sont ridicules et relèvent d’un pessimisme exagéré pensez-vous sans doute, mais seuls les grands naïfs peuvent croire que les hausses récentes des actions et des obligations, complétement coupées des économies réelles qui sont toutes en croissance zéro voire en récession ou en passe d’y entrer (celles des BRIC y compris), peuvent se poursuivre sans accident majeur. Ce n’est pas la fin du monde, il a connu pire, en particulier les conflits armés du XXe siècle. Mais c’est la fin d’un monde basé sur l’endettement à tout va et la création monétaire de papier illimitée (c’est-à-dire la généralisation de bulles) selon le schéma des politiques de planification monétaire centrale conduites par les banques centrales toutes puissantes capables jusqu’ici de faire monter ou baisser les actifs financiers et leurs monnaies selon leur bon vouloir.


De douloureux ajustements sont au programme et personne ne sait comment évoluera le Système monétaire international du fait de la guerre des monnaies de papier. De grandes banques feront faillite, des marchés financiers imploseront et des Etats feront ouvertement défaut, plus personne n’étant en mesure de les sauver tous. Évidemment, les coûts économiques, politiques, sociaux et humains de l’effondrement des mécanismes keynésiens seront à la mesure de l’attentisme criminel qui a caractérisé la conduite des principaux responsables politiques depuis l’approfondissement de la crise, alors qu’ils auraient dû tout de suite réformer le Systéme monétaire dans le sens du rétablissement de l’étalon-or et le Systéme bancaire dans le sens de la séparation étanche des banques de dépôts et des banques d’affaires au lieu de pratiquer la fuite en avant. Parce que faire reprendre par les Etats et/ou les banques centrales (c’est-à-dire en fait par les contribuables) les pertes des banques “too big to fail” a constitué l’erreur majeure dont tout ce qui va se passer maintenant découle mécaniquement. Alors qu’il fallait mettre en faillite la plupart des banques non viables au lieu de les recapitaliser et indemniser leurs malheureux déposants au lieu de les spolier par la répression financière.

Les politiques dites “non conventionnelles” des banques centrales ont monstrueusement aggravé les déséquilibres qu’elles prétendent réduire. N’ayant pu que générer une masse énorme de “mal investissement” à partir des milliers de milliards de fausse monnaie qu’elles ont créés ex nihilo, qui ne sont pas allés dans l’économie réelle mais ont gonflé les actifs boursiers et obligataires, elles ont rendu leur effondrement à terme inévitable. Soit dès qu’elles cesseront de les noyer sous la liquidité, soit dès que les spéculateurs, saisis par la peur de tout perdre, comprendront que leur valeur nominale n’a aucune correspondance avec leur valeur réelle. Sortant alors en masse de ces actifs, ils déclencheront leur chute comme cela vient de commencer pour le Nikkei et les obligations d’Etat japonaises, le S+P 500 et les obligations d’Etat US.

La leçon des économistes “autrichiens” est à cet égard imparable. Parce que comme l’écrivait Joseph Schumpeter:  ” Chaque reprise provoquée par un stimulus artificiel laisse une partie de l’œuvre de la dépression non faite et ajoute à une partie non assimilée du dérèglement un nouveau dérèglement intrinsèque qui, à son tour, doit être corrigé, laissant planer sur l’activité la menace d’une autre crise pire à venir”.

Excellents articles:



Le motif pour lequel le système des monnaies fiduciaires de papier émises ex nihilo est épouvantable c’est que le calcul économique y est impossible, d’où les pertes importantes que l’on peut faire sur les actifs financiers dont plus personne ne sachant quelle est la valeur réelle on ne peut jamais savoir si l’on a raison de les acheter ou de les vendre, ce qui rend les décisions de gestion de portefeuilles aléatoires et la rationalité absente de ce domaine quoi qu’en disent les “professionnels” et “gurus” qui ne savent pas plus que vous ou nous quel est le “juste prix” d’un actif  :

http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-l-impuissance-du-calcul-economique-dans-un-monde-fiduciaire.aspx?article=4234107722G10020&redirect=false&contributor=Alasdair+Macleod.
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http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-la-peur-du-big-one-.aspx?article=4386648808G10020&redirect=false&contributor=Charles+Sannat

Argentine : Cristina Kirchner l' Anti Merkel

Kirchner vs Merkel :  l'une crée de l' emploi l'autre du chômage



En Argentine, c'est « une vraie révolution »



Néstor Kirchner (2003-2007) et Cristina Fernandez de Kirchner (2007-2011 et 2011-2015). Ont été et sont nombreuses les réalisations de ces gouvernements nationaux, populaires et démocratiques, et nombreux les changements effectués au profit de la majorité des Argentins.

Alors, c'est pour cela qu'on parle de la « Dekada » gagnée :

Sur les droits de l'homme avec les procès et la condamnation des auteurs d'actes de terrorisme d'Etat 1976-1983 ;

Avec la récupération de la richesse de la nation,

avec la nationalisation de YPF et la nationalisation de la gestion des fonds de retraite

dans le domaine juridique, avec la loi des services de médias audiovisuels et le droit au mariage pour tous ;

avec le vote en option à 16 et 17 ans ;

la démocratisation de la justice ;

la dynamique avec d'autres leaders de l'Amérique du Sud pour la formation et la consolidation de l'« Unión de Naciones del Sur » (Union des Nations du Sud ») ;

l'annulation de la dette envers le Fonds monétaire international ;

plus de 1 400 écoles construites ;

plus de 5 millions de nouveaux emplois ;

réduction du chômage de 25-26% en 2002 à moins de 7 % en 2013 
création de neuf nouvelles universités ;

rapatriement de plus de 940 scientifiques ;

allocation universelle pour enfant et pour chaque femme enceinte ...
De l'autre coté, une opposition qui n'arrive pas à présenter une alternative au projet kirchneriste qui soit cohérente, mais qui continue avec la haine générée par les groupes de pouvoir concentré, tel le « Grupo Clarin » à travers son journal éponyme et avec d'innombrables médias qui lui appartient qui n'accepte pas l'action en justice, et l'oligarchie agricole et de l'élevage, représentée par la Sociedad Rural Argentina et d'autres organisations, qui s'exprime principalement à travers le journal « La Nacion ». Diffamation et mensonges à travers les médias audiovisuels et la presse écrite, qui excellent dans l'infamie et le ridicule. Leur but : affaiblir le gouvernement.

Qu'on le veuille ou non, comme l'a dit le général Peron, « Tout à sa mesure et harmonieusement » en Argentine se développe une véritable révolution. 
(Lettre résumé)

Miguel Socolovsky pour La Jornada de México

La Jornada . Mexique le 27 mai 2013.

Traduit de l'espagnol pour El Correo par : Estelle et Carlos Debiasi

El Correo. Paris, le 29 mai 2013.


* Miguel Socolovsky, est chercheur à l'Institut des sciences nucléaires, Université Nationale Autonome du Mexico (UNAM)

Le prochain krach de l’économie mondiale...


Et le prochain krach de l’économie mondiale que personne ne veut voir est...par Cécile Chevré

source : Economie

La crainte d'un krach plane sur les marchés.
Pas seulement celle d'un krach des marchés actions, mais aussi celle d'un krach obligataire. Et en matière de krach, 1994 est LA référence.
Commençons d’abord par ce qu’est un krach obligataire. Vous le savez, le rendement et le cours des obligations évoluent de manière inverse. Si le prix monte, le rendement baisse. Et inversement. Aujourd’hui, comme les obligations, en particulier les bons du Trésor, sont des placements très recherchés, les rendements sont en baisse, voire même négatifs pour certaines obligations à court terme de pays comme l’Allemagne. Pour résumer, plus une obligation est recherchée, plus son prix augmente et donc plus son rendement (= le taux de l’obligation / son cours) baisse.

Quand les investisseurs se mettent à vendre tout d’un coup trop d’obligations en même temps, leur cours s’effondre et leur rendement s’envole.

C’est ce qui s’était passé en 1994. En février, la Fed avait décidé de remonter ses taux directeurs. Oh de pas grand-chose au départ, de 0,25 point, les faisant passer de 3% à 3,25%. Et pourtant ce quart de point était parvenu à affoler les marchés. La raison à cela : ils ne s’attendaient pas du tout à une telle décision et ils l’ont très mal interprétée. Ils y avaient vu les prémices d’une politique de durcissement des taux et d’un effondrement du cours des obligations. D’où la panique généralisée qui s’en était suivie. En un an, la Fed a en effet fait passer son taux directeur de 3% à 6%. Les pertes sur les portefeuilles obligataires ont mis au tapis plus d’un investisseur et même une grande banque londonienne.

Un krach obligataire est-il possible aujourd’hui ? Les avis divergent. Certains estiment improbable un scénario semblable à ce qui s’était passé en 1994 car cela sous-entendrait que la Fed est prête à remonter ses taux directeurs. Et il est vrai que jusqu’à présent, la Fed en semble très éloignée.

Pourtant, les similitudes entre la situation actuelle et 1994 ne manquent pas : taux directeurs et rendements extrêmement bas ainsi qu’absence visible d’inflation. Et pourtant, en 1994, la Fed avait décidé de remonter ses taux.

Voici ce qu’a déclaré Lloyd Blankfein mercredi 2 mai : “Maintenant je suis inquiet. Je lorgne sur 1994… Vous pourriez penser qu’on aurait dû s’y attendre… ce fut estomaquant“.

Si vous ne savez pas qui est Lloyd Blankfein, voici de quoi donner du poids à son propos puisqu’il est le président de Goldman Sachs. Oui, Goldman Sachs, qui comme le rappelait Simone Wapler dans sa Stratégie est : “l’un des plus grands courtiers obligataires du monde. Il est proche des gouvernements et des banques centrales“. Autant dire que si Goldman Sachs s’inquiète d’un krach obligataire, vous devriez faire de même.

Les craintes d’un krach obligataire ont été rallumées la semaine dernière par la publication de chiffres meilleurs que prévus de l’emploi américain. Cela paraît étrange, mais dans le fond, les marchés n’ont aucune envie de voir l’emploi se reprendre car cela signifierait une possible remise en cause de la politique accommodante de la Fed et une remontée de ses taux directeurs.

“En mars, le rendement des bons du Trésor à 10 ans se montait à 2%. Vendredi 3 mai, juste avant les chiffres de l’emploi américain, le rendement s’établissait à 1,63% puisque les précédentes données avaient été jugées décevantes. Juste après les derniers chiffres considérés comme bons, les rendements du 10 ans ont bondi à 1,74%“, expliquait Simone à ses abonnés.

Depuis que la Fed s’est lancée dans le quantitative easing et les taux bas, la vraie question est : comment va-t-elle pouvoir s’en sortir sans mettre le feu ? C’est ce que résumait très bien Nouriel Roubini dans une tribune publiée par les Echos le 2 mai dernier : “L’émission d’obligations de mauvaise qualité et risquées, sous des engagements contractuels vagues et à des taux d’intérêt excessivement faibles est en augmentation ; le marché boursier atteint de nouveaux sommets malgré le ralentissement de la croissance ; et l’argent se dirige en masse vers les marchés émergents à haut rendement. (…) La sortie des politiques de QE et de taux d’intérêt de la Fed sera redoutable : une sortie trop rapide provoquerait un krach de l’économie réelle, tandis qu’une sortie trop lente commencera par créer une énorme bulle et provoquera ensuite un krach du système financier.”

L’inflation, la grande inconnue


Pour le moment, la Fed n’a aucun intérêt à remonter ses taux. Reste à savoir si elle ne finira pas par être obligée de le faire. Car c’est sur ce point que réside le fond du problème : l’inflation. Oui, oui, je sais, pour l’instant l’inflation est inexistante ou presque.

Mais depuis le début de la crise, les banques centrales ne cessent de pratiquer l’impression monétaire. Je vous renvoie au graphique qui accompagnait l’article Eberhardt Unger, “Ce que signifie l’impression monétaire”. Il représente l’évolution du bilan (le reflet de l’impression monétaire) de la Fed, de la Banque du Japon et de la BCE ces dernières années.

Si la Fed poursuit son QE 4 (soit des rachats à hauteur de 85 milliards de dollars par mois), le total de son bilan, qui se monte aujourd’hui un peu moins de 20% du PIB américain, en représentera 30% en 2015. Difficile de croire qu’à moyen terme, nous puissions éviter l’inflation. Dans ce cas, il faudra que la Fed puisse gérer en douceur sa remontée de taux si elle veut éviter de voir l’inflation filer.

Les rendements risquent d’échapper aux banques centrales


Les plus optimistes soulignent que cette opération se fera en douceur et, contrairement à ce qui s’est passé en 1994, en toute transparence. Le gros problème, c’est que cette théorie repose sur une croyance : que les banques centrales seront capables de maîtriser les rendements obligataires.

Si, actuellement, les rendements des obligations sont au plus bas, c’est de manière tout à fait artificielle. Quand les Etats-Unis émettent de la dette, c’est la Fed qui la rachète. En quelques années, la banque centrale américaine est devenue le 3e possesseur de bons du Trésor au monde. Sans elle, le marché obligataire prend feu. La Banque du Japon et la Banque d’Angleterre font la même chose. Même la BCE s’y met, même si c'est de manière moins officielle.

Depuis 4 ans, les marchés acceptent donc un rendement au plus bas, qui n’a plus rien à voir avec le risque réel encouru. En temps normal, un investissement peu risqué vous offre un rendement minimum. Mais alors que les Etats n’ont jamais été autant endettés, que cette dette ne pourra jamais être remboursée, les rendements obligataires sont extrêmement bas.

Le contrôle des rendements risque donc d’échapper aux banques centrales quand les investisseurs prendront conscience que les obligations souveraines ne sont pas des placements si sûrs que cela.

Qu’est-ce que cela signifie pour vous ?


En cas de krach obligataire, toutes les banques pâtiront, et tout particulièrement les banques centrales qui devront encaisser des pertes conséquentes. Selon des calculs de Bloomberg, si les taux directeurs de la Fed augmentaient de 0,75 point de base d’ici à 2014, les pertes pour un investisseur qui aurait investi 10 millions de dollars dans des obligations à 30 ans au taux de 2,83% se monteraient à 874 000 $. Et à 1,2 million si la remontée des taux avait lieu cette année.

Notre recommandation : évitez les obligations souveraines, hors pays émergents. Et éradiquez les fonds en euros de votre assurance-vie.

Et le prochain krach de l’économie mondiale que personne ne veut voir est...par Cécile Chevré

Dalongeville : Le Fric Détourné remonte à la SFIO Pour Lutter Contre le Communisme !


"Ce système ne date pas d'hier"


Dans ses deux livres, Rose Mafia et PS, je t'aime, moi non plus
 Gérard Dalongeville décrit le fonctionnement d’un vaste "système" de fausses facturations, de marchés truqués, de favoritisme, dans lequel il s’inscrivait "comme tous les élus du département Nord-pas-de-Calais".

"Ce système ne date pas d’hier, confesse l’ancien maire d’Henin-Beaumont. Ça remonte à la SFIO (Section française de l'internationale ouvrière) au temps de la Guerre froide : l’argent détourné permettait alors de lutter contre le communisme dans le département. Chaque fief du bassin minier qui était remporté par le PS était une vraie victoire et depuis les pratiques ont perduré."

Ces dernières années, le système consistait notamment à retenir en priorité pour les nombreux appels d’offre les entreprises "amies" qui finançaient par ailleurs le Parti socialiste, résume l’élu. Le montant total des malversations est évalué pour le moment à 900 000 euros mais pourrait atteindre 4 millions d'euros.


"On frôle l'incompétence"


"En restant onze années à Solférino, François Hollande ne pouvait pas ignorer la corruption du Parti socialiste dans le département", tempête Gérard Dalongeville dans un entretien accordé à FRANCE 24. Et d’ajouter : "À force de ne pas être au courant des affaires de Jérôme Cahuzac, Jean-Jacques Augier [ ex-trésorier de campagne de François Hollande qui a été mis en cause dans le cadre de l’enquête d'Offshore leaks, NDLR] ou Jean-Pierre Kucheida [actuellement jugé pour abus de biens sociaux, NDLR], on frôle l’incompétence", ironise t-il.

Dalongeville : "Hollande ne pouvait ignorer la corruption du PS dans le Nord" - FRANCE - FRANCE 24