mardi 21 mai 2013
L' UE Presse Hollande d' Accélérer l' Austérité "socialiste"
La Commission Européenne et le président Hollande accélèrent l’austérité
Par Anthony Torres20 mai 2013
Depuis plusieurs jours, le président François Hollande subit les pressions de la commission européenne et aussi à l’intérieur du Parti Socialiste (PS) pour accélérer l’austérité, dans un contexte de ralentissement de l’économie française et mondiale.
Mercredi 15 mai, François Hollande s’est rendu à Bruxelles pour y rencontrer le président de la commission européenne, José Manuel Barroso, et une vingtaine de commissaires. La commission estime que les mesures d’austérité engagées par le gouvernement français ne vont pas assez loin. Elle a donné deux ans de plus à la France pour réduire sa dette en accélérant les réformes.
De retour en France, Hollande a tenu une conférence télévisée devant plusieurs centaines de journalistes pour exposer la politique que compte suivre son gouvernement pendant la deuxième année de son mandat—tout en essayant de camoufler le plus possible les conséquences que cette politique aura sur le niveau de vie de la classe ouvrière.
La France est entrée en récession au premier trimestre avec un recul de 0,2 pour cent et selon Bercy, les prévisions de croissance sur l’année 2013 seraient de 0,1 pour cent. Selon l’Insee, la consommation des ménages a baissé début 2013 de 0.1 pour cent, et on note aussi une baisse des exportations de 0.5 pour cent sur la même période.
Face à la récession en France, le gouvernement Hollande et la commission européenne se font l’écho des marchés financiers internationaux, accélérant les attaques contre les acquis sociaux des travailleurs pour rendre l’économie plus rentable. Pendant son discours télévisé, François Hollande a dit que l’an deux de son quinquennat serait l’offensive. Plusieurs fois dans son discours Hollande a parlé de compétitivité, énumérant plusieurs outils sur lesquels il compte s’appuyer pour aider la recherche et le développement ainsi que l’industrie du numérique
La France est en concurrence avec des pays émergents fournissant aux capitalistes une main d’œuvre à bas salaire qui s’est accrue dans les années 2000. Le commissaire aux affaires étrangères à rappelé que « les parts de marché des exportations françaises de biens et services ont reculé de 27 pour cent depuis 2000, nettement plus que d'autres pays exportateurs de la zone euro ».
Le modèle économique de la France était fondé sur son marché intérieur. Après la crise de 2008 et la réduction qu’elle a opérée sur la consommation de la population, la bourgeoisie française revoit sa stratégie économique. De leur point de vue, la France a pris du retard sur l’Allemagne, qui au début des années 2000 avait cassé le marché du travail sous la gouvernance du SPD social-démocrate, favorisant ainsi l’essor des exportations allemandes.
Les outils présentés par Hollande ne relanceront pas l’économie française, qui est touchée par une crise mondiale et systémique du capitalisme. Les mesures d’austérité imposées par l’Union européenne et par le PS au pouvoir ne feront qu’empirer une crise liée à l’appauvrissement généralisé des travailleurs.
Les mauvais chiffres de l’économie française sont le résultat de l’aggravation de la crise économique mondiale. La Chine et les Etats Unis, voient leur PIB ralentir. La principale puissance économique d’Europe, l’Allemagne a connu au quatrième trimestre 2012 un recul de 0.7% et pour le premier trimestre 2013 a eu une croissance quasi nulle.
L’article de Médiapart intitulé « La Commission européenne et son obsession des 'réformes structurelles' » rapporte les propos écrits l’an dernier par les services d’Olli Rehn : « Une stratégie budgétaire crédible, à moyen terme, doit être complétée par des réformes structurelles substantielles, sur le marché du travail, les retraites et l'ouverture des marchés ».
La France est poussée à prendre la voie qui fut ouverte par le PASOK et les sociaux démocrate en Grèce et en Espagne pour satisfaire les exigences des marchés financiers. Les deux ans qui sont donnés à la France comme l’a dit Hollande dans son discours, ce « n’est pas un répit mais un rebond pour une reprise plus rapide de l’Europe ». Ceci signifie simplement une modulation des rythmes de réformes qui sont fondamentalement destructrices.
L’aile du PS représentée par Ségolène Royal, ex-candidate du PS à l'élection présidentielle et ancienne compagne du président, a critiqué la lenteur du gouvernement dans la mise en place des réformes. Elle estime dans Le Monde que « du temps a été perdu, il fallait réformer par ordonnances dès le début. Réussissons les cent premiers jours de la deuxième année ».
D’autres sections du PS appellent à un rythme plus posé dans l’imposition de l’austérité, par peur d’une révolte contre le gouvernement, qui est fortement impopulaire. Emmanuel Maurel, animateur de l'aile gauche du PS a déclaré : « On atteint un stade très inquiétant. La commission européenne propose ni plus ni moins de démanteler notre modèle social, et de préférence à grande vitesse. On s'attaque aux trois piliers du modèle français : la retraite par répartition, le code du travail, les services publics … Tout ça risque d'être explosif. »
Le gouvernement Hollande a pris contact avec les syndicats patronaux et « des travailleurs » pour mettre en place les mesures d’austérité. Le gouvernement pourra compter sur la CGT qui, bien que n’ayant pas signé l’accord sur la réforme du marché du travail, n’a pas organisé les travailleurs contre le gouvernement.
Il y a des raisons objectives qui font que la CGT s’oppose à un mouvement de la classe ouvrière. Les syndicats sont des coquilles vides dépendant financièrement de l’Etat et du patronat, et qui partagent des intérêts communs avec l’Etat. Le rôle des syndicats est d’isoler et de démoraliser les travailleurs pour qu’ils ne puissent pas s’opposer aux licenciements comme c’est le cas pour les travailleurs de PSA.
http://www.wsws.org/fr/articles/2013/mai2013/comm-m20.shtml
Dernier Délire Écolo Décadent : Vente symbolique de viande humaine
De la viande humaine emballée à Toulouse
L’association Mouvement pour la cause animale organise demain, mercredi 22 mai 2013, une vente symbolique de viande humaine à Toulouse, rue Alsace Lorraine.
Mercredi 22 mai 2013, de la viande humaine à Toulouse sera exposée, rue Alsace Lorraine, dans le cadre des Semaines Mondiales d’actions pour l’Abolition de la viande. Cette initiative est organisée par l’association Mouvement pour la cause animale.
8 personnes nues et emballées seront en effet exposées dans des barquettes de viande, comme celles qu’on trouve dans les supermarchés. Une action similaire a été organisée l’année dernière à Toulouse, sur la place du Capitole.
Viande humaine à Toulouse : âme sensible s’abstenir !
Les militants toulousains de la cause animale luttent pour l’abolition des abattoirs et de l’élevage ainsi que l’interdiction de la pêche et de la chasse.
Une manifestation à Toulouse est d’ailleurs prévue le 15 juin 2013, pour exiger la fermeture des abattoirs.
http://toulouse.actu.fr/actualite/viande-humaine-a-toulouse-mercredi-22-mai-2013-49725
Délocalisation : Même Les journalistes français !
Les journalistes français victimes de délocalisations !
snj.fr
C’est désormais une réalité : la délocalisation de l’information se développe tant en métropole qu’outre-mer. À l’image d’une pratique déjà observée aux Etats-Unis, des pure-players d’information locale alimentés par des rédacteurs basés aux Philippines, nous apprenons qu’un site appartenant à une télévision réunionnaise fait travailler des contributeurs malgaches pour un salaire dérisoire. Ces derniers « rédigent des articles », en pompant allègrement les autres sites francophones de l’océan Indien. Ça coûterait bien trop cher payer de vrais journalistes pour chercher l’information, de respecter les droits d’auteur, de citer ses sources ! Ça permet surtout de rafler de la pub au nez et à la barbe des médias qui respectent la loi.
Le même phénomène, révélé récemment par une enquête d’Arrêts sur Image, touche des sites d’information locale français, ce qui a motivé récemment un communiqué du syndicat patronal de la presse en ligne (SpiiL) contre cette « concurrence déloyale ». Présentés comme des pure-players d’hyper-locale, les sites « Bordeaux.actu », « Toulouse.actu » ou « Lyon.actu », édités en ligne par le groupe français Hi-média, copropriétaire de La Tribune, sont en réalité basés en Tunisie, depuis que cet éditeur n’a pas hésité à licencier l’ensemble de ses rédactions françaises, pour délocaliser le tout.
Au-delà de cette recherche effrénée de profits, cette information low-cost a pour principale conséquence de mettre au chômage nos confrères français. Et puis, quelle est la valeur de l’information produite ? Ces « confrères » ont-ils reçu une formation digne de ce nom ? Quel est leur statut ? Quelles sont leurs conditions de travail ? Combien sont-ils payés ? Ces « journalistes » ne peuvent faire que du copier/coller, présenté comme de l’information, sans qu’un vrai et sérieux travail de journaliste ait été effectué. Est-ce cela le respect du public ? Est-cela l’info du futur ?
Le ministère des Affaires étrangères, qui coordonne la formation des journalistes tunisiens qui travaillent pour cet éditeur français, est-il conscient d’organiser une forme de dumping social contre des salariés français journalistes ? L’ambassade de France à Tunis, qui sur son site, garantit un « emploi » à ces futurs journalistes low-cost, est-il conscient de cautionner de telles pratiques ? Quel est l’objectif du ministère du Travail lui-même, qui valide ces formations en leur donnant une équivalence française ?
Première organisation de la profession, le Syndicat National des Journalistes (SNJ), s’interroge sur la légitimité des aides publiques dont pourrait bénéficier une presse qui fait travailler des contributeurs en dehors du droit français, et exige des ministères concernés, et du gouvernement, qu’ils fassent cesser ces pratiques scandaleuses.
Paris,
lundi 20 mai 2013
http://www.snj.fr/spip.php?article4791
Thomas Fabius Blanchisseur de Flouze Mais Pour qui ?
Le fils du ministre Laurent Fabius a déboursé 7,4 millions d’euros un bien qui, seullement deux ans auparavant, avait été vendu 4,4 millions. Comment expliquer un telle moins value ? Thomas Fabius aurait-il si peu le sens du profits ? A moins qu'il ne s'agisse d'une opération de blanchiment.
C’est en tout cas une des hypothèses sur lesquelles planchent aujourd’hui les policiers de l’Office central de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF).
L’histoire commence le 19 avril 2012, trois jours avant le premier tour de l’élection présidentielle. Héritière d’une famille de la grande distribution, Béatrice B. signe, ce jour-là, une promesse de vente pour un appartement de 285 mètres carrés boulevard Saint-Germain, au coin du boulevard Raspail. Le bénéficiaire est la société civile immobilière Poopie Woopie, gérée par une jeune Hollandaise, Irma S. Jamais le nom de Thomas Fabius n’apparaît. C’est pourtant lui le propriétaire de cette SCI. Sur l’acte de vente, l’appartement est décrit ainsi : « Cinquième étage, huit pièces principales, cuisine, dégagements, trois WC, salle de bains avec dressing, salle de bains, salle d’eau avec WC, cheminées. » Le prix est fixé à 7,4 millions d’euros. Soit 26 000 euros le mètre carré. Un record dans un quartier où il tourne autour de 15 000 euros. C’est d’ailleurs à ce prix – 4,4 millions – qu’il avait été précédemment acquis, en mai 2010, par Béatrice B. auprès du réalisateur Claude Zidi. Qu’est-ce qui justifie une telle augmentation en seulement deux ans, alors qu’entre-temps le marché immobilier a stagné ? « Je l’ai acheté à un prix très bas et l’ai ensuite remis en état. J’ai rencontré Thomas Fabius par une amie commune. C’est le seul acheteur potentiel que j’ai vu », nous a répondu, un peu gênée, Béatrice B. Cette femme de 47 ans, collectionneuse d’art contemporain, suscite bien des interrogations chez les policiers qui l’ont entendue fin mars. Très riche, elle a détenu, selon Artcurial, un tableau de Basquiat estimé à 2,5 millions d’euros qui sera mis en vente début juin. Sa sœur et son beau-frère possèdent en Normandie un haras réputé dans le monde des concours hippiques. Ils ont longtemps côtoyé un autre propriétaire de chevaux, François Fabius, le frère de Laurent, décédé en 2006. Au téléphone, Béatrice B. nie tout arrangement avec la famille Fabius : « Je ne les connaissais pas avant cette vente. »
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