samedi 23 mars 2013

Après la Mali le Centrafrique ?


intervention française à Bangui. Après le Mali, la République centrafricaine?


Selon nos informations exclusives, la Seleka tente depuis hier soir d’entrer à Bangui, la capitale de la République centraficaine. Un détachement d’un RPIMa (régiment de parachutistes d’infanterie de marine) est en train d’arriver en République centraficaine en renfort du R-I. (150 hommes RPIMA + 250 du R-I), et l’armée française va sécuriser les sites sensibles français.
 Selon RFI, les rebelles de la Seleka ont effectué une percée le 22 mars en direction de Bangui, où 400 soldats sud-africains assurent la protection du président Bozizé. On sait que les rebelles de la Seleka ont forcé, vendredi 22 mars, un barrage de la force africaine au nord de Bangui, dernier verrou menant à la capitale. On sait également qu’ils étaient, hier, en route vers Bangui où règne l’inquiétude avec une population qui se prépare à l’assaut.
De plus, après les villes de Buca et Batangafo, les rebelles ont attaqué vendredi matin à l’aube la ville deBossangoa, dans la moitié nord du pays, qui est une ville stratégique, car elle abrite une importante garnison de la garde présidentielle.
Toujours vendredi matin, environ 2,000 rebelles partis de Sibut sont entrés dans Damara, dernier verrou à 75km de la capitale. Des combats se sont déroulés toute l’après-midi contre les 500 soldats des forces de la Fomac (force multinationale d’Afrique centrale), et la Seleka assure contrôler la ville.
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En conséquence, les écoles de Bangui ont fermé et des habitants ont fait des réserves dans les magasins. De nombreux commerces ont également baissé leur rideau.
Le gouvernement centrafricain a appellé au calme, mais la population à Bangui est prise de panique. Un témoin affirme que « au niveau de Bangui c’est la psychose. Les gens arrivent en provenance de PK12, parce que c’est là que les rebelles vont arriver. »
Toujours selon nos informateurs, un hélicoptère français a décollé hier vers 20h30 probablement pour une reconnaissance alors que la BBC rapporte qu’un hélicoptère a ouvert le feu hier soir sur une colonne de rebelles de la Seleka qui approchait de Bangui.
« La colonne de rebelles, qui se dirigeait vers le sud, a été arrêtée par l’attaque d’un hélicoptère », a déclaré hier soir une source militaire à Reuters. « L’hélicoptère a ouvert le feu sur la colonne, les forçant à se disperser, ce qui a empêché les rebelles d’atteindre Bangui ».

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Albert Bertold pour www.Dreuz.info

Entrèe de Chypre Dans l' Euro : Que les Menteurs de 2008 s'expliquent !

Preuve d'aveuglement numéro 1 :











Preuve d'aveuglement numéro 2



« Pour une petite économie dynamique comme Chypre ,intégrer l’euro c’est se protéger des crises financières internationales »

Jean-Claude Trichet en 2008

« Quand les choses deviennent sérieuses,il faut mentir »

Jean-Claude Juncker en 2011

http://blogs.elconfidencial.com/economia/lleno-energia/2013/03/23/chipre-y-el-circo-europeo-otro-caso-ldquoexcepcionalrdquo-8208

Chypre n'aurait jamais dû entrer dans l'UE


Qu'on ne se méprenne pas : nous n'avons aucune compassion pour les Chypriotes. Cette île n'aurait jamais dû entrer dans l'UE. Depuis 1974, le nord de l'île est occupé par les Turcs, représailles contestables mais explicables à un coup d'Etat ultranationaliste grec. Au milieu des années 1990, les Européens font une fleur à la Grèce qui a levé son veto à la création d'une union douanière avec la Turquie : ils entament des négociations d'adhésion avec Chypre, mais jamais ils ne font de la réunification de l'île un préalable. Certes, il est décidé d'organiser la réunification de l'île parallèlement à son adhésion européenne sous l'égide du secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan. Un référendum est organisé, mais les Chypriotes grecs répondent non à 76 % le 24 avril 2004, à l'inverse des Chypriotes turcs. Il est trop tard, l'élargissement de l'UE est célébré en grande pompe à Dublin le 1er mai suivant.

Deuxièmement, les Chypriotes n'auraient jamais dû adopter la monnaie unique. La Commission de Bruxelles fait du juridisme pour masquer sa couardise. Elle a fait entrer dans l'euro, avec l'aval des ministres des finances et de la BCE, une grande lessiveuse de capitaux russes, un paradis fiscal qui ne taxe qu'à 10 % les profits des entreprises. Regardons les chiffres : l'île compte 800 000 habitants, son PIB est de 18 milliards d'euros tandis que ses banques recèlent 70 milliards d'euros de dépôts. 20 milliards d'euros de ces dépôts sont russes et attestent d'une activité bien louche : 250 milliards d'euros vont et viennent chaque année entre Chypre et la Russie.

Ces dépôts furent investis massivement en dette grecque. Lorsqu'est venue la faillite d'Athènes, en 2011, les banques chypriotes ont essuyé, comme les autres, une perte de 70 % : près de 5 milliards d'euros, soit plus du quart du PIB de l'île. Pour éviter une hémorragie des capitaux, les banques chypriotes ont augmenté leur rémunération, qui atteignait récemment 5 %. La faillite est devenue inéluctable, et l'évidence finit par s'imposer : il faut payer, mais qui le fera ?

http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/03/20/chypre-une-erreur-europeenne_1851012_3232.html