lundi 11 mars 2013

Une démocratie en carton pâte qui obéit seulement au système financier


Hervé Kempf: « L’autorité publique est aux mains du système financier »


1x1.trans Hervé Kempf: « L’autorité publique est aux mains du système financier » Pour , journaliste et écrivain français, les sociétés occidentales marchent vers la , les modèles qui régissent aujourd’hui les sociétés démocratiques d’Occident sont une démocratie en carton pâte qui obéit seulement à un maître : le . En 2011, il a publié L’ ça suffit, vive la démocratie, dans lequel il décrit la dérive des sociétés démocratiques occidentales vers des régimes oligarchiques, c’est-à-dire dans lesquels un petit nombre de personnes détient les pouvoirs politique, économique et médiatique.
Il a consacré un entretien à Pagina 12  que nous reproduisons ici.
Vous démontrez avec des exemples innombrables comment le monde glisse vers une sorte de régime autoritaire dont l’intention unique est de maintenir les privilèges d’une caste, l’oligarchie. Cela vous amène à une conclusion socialement et politiquement dramatique : la fin possible de la démocratie.
L’oligarchie est la définition d’un régime politique. L’oligarchie est un concept inventé par les grecs aux IVe et Ve siècle av. J.-C. Les grecs ont défini les façons selon lesquelles les sociétés humaines pouvaient être gouvernées : la dictature, le despotisme, la monarchie, la tyrannie, la démocratie, qui est le pouvoir du peuple pour le peuple et par le peuple, et ensuite ils ont défini une autre forme de gouvernement qui est précisément l’oligarchie. L’oligarchie est le pouvoir aux mains de peu de personnes. Ce que je dis alors c’est que, au moins en Europe, nous glissons vers l’oligarchie. Le système politique actuel fait qu’un groupe de peu de personnes imposent ses critères au reste de la société.
Vous suggérez que nous sommes dans une phase de post-démocratie dans laquelle, avec l’objectif de se maintenir au pouvoir, l’oligarchie maintient une fiction démocratique.
Bien sûr. L’oligarchie répète sans cesse que nous sommes dans une démocratie et que tout est parfait. C’est une fiction. Même les intellectuels ont oublié le concept d’oligarchie et contribuent à nourrir la fiction. Tous les intellectuels en syntonie idéologique avec le capitalisme ont maintenu l’idée selon laquelle existaient seulement deux alternatives : ou la démocratie, ou le totalitarisme. Cela pouvait être compris au début à travers deux exemples : dans les années ’30 avec Hitler, ou dans les années ’50 ou ’60 avec l’Union soviétique, on pouvait dire qu’il était précis d’opter entre la démocratie et ces deux dictatures. Mais cela est fini : depuis la chute du Mur de Berlin en 1989 et le naufrage de l’Union Soviétique, nous passons à un autre ordre. Mais les intellectuels qui sont au service du capitalisme ont persisté dans l’idée selon laquelle il y a seulement deux chemins : ou la dictature, ou la démocratie. C’est pourquoi il est important que le concept d’oligarchie soit bien présent pour comprendre que, progressivement, la démocratie nous a été volée. Les pays européens, et beaucoup plus les États-Unis, ont glissé vers un régime oligarchique où le peuple n’a déjà plus de pouvoir. La démocratie européenne est malade, elle s’est beaucoup affaiblie, et s’oriente de plus en plus vers l’oligarchie. En revanche, les États-Unis ont arrêté d’être une démocratie : c’est une oligarchie, parce que c’est l’argent qui détermine les orientations des décisions politiques. En réalité, l’oligarchie est une démocratie qui fonctionne seulement pour les oligarques. Dès qu’ils se sont mis d’accord entre eux, ils imposent les décisions. Nos systèmes ne peuvent plus s’appeler démocratie, parce que la puissance financière détient un pouvoir démesuré. L’autorité publique est dans les mains du système financier. Les pouvoirs publics ne prendront jamais de décision que puisse nuire aux intérêts économiques, aux intérêts de l’oligarchie financière. Nous devons accepter l’idée que ceux qui ont les rênes du pouvoir politique de l’État ne prennent pas de décisions pour le bénéfice de l’intérêt général. Leurs décisions peuvent aller à l’ encontre de l’intérêt public.
Ce raisonnement implique que la souveraineté populaire a disparu, comme idée et comme pratique.
Effectivement. Déjà il n’y a plus de souveraineté populaire. Quand le peuple arrive à réfléchir, à discuter et à délibérer ensemble et prend une décision, l’oligarchie va contredire la décision populaire. En 2005 il y a eu en Europe un grand débat autour d’un référendum qui à la fin a été organisé en  et ensuite en Irlande et aux Pays-Bas sur un projet de traité de Constitution européenne. Pendant six mois, la société française a discuté de ce sujet comme elle ne le faisait pas depuis de nombreuses années. Les médias, appuyant la philosophie capitaliste, disaient « il faut voter oui, il faut voter en faveur du traité ». Mais le peuple français a voté « non ». Et qu’est-il arrivé ensuite ? Presque deux ans plus tard les gouvernements d’Europe ont imposé ce traité avec quelques légères modifications sous le nom de Traité de Lisbonne. Il y a eu alors une trahison extraordinaire de la volonté populaire. Nous retrouvons cet exemple dans d’autres endroits. Sans aller plus loin, en 1991, en , les  ont gagné les élections législatives, mais les militaires ont interrompu le processus par un coup d’État qui a mené le pays vers une guerre civile épouvantable. Autre exemple : en 2005 les palestiniens ont voté pour choisir leurs députés. C’est le Hamas qui a gagné. Cependant, tous les États, des États-Unis jusqu’à l’Europe, en passant par , ont choisi d’ignorer le Hamas parce qu’ils le considèrent comme une organisation terroriste. On n’a pas respecté le vote du peuple palestinien. Le peuple en tant que tel est le cœur de la démocratie c’est-à-dire le principe à partir duquel tous partageons quelque chose. Le peuple n’est pas vous, Michel ou moi, mais tous ensembles. Nous partageons quelque chose et nous devons prendre une décision conjointe. Nous formons un corps, c’est pourquoi on dit « le corps électoral ». Mais ce qui est arrivé en Europe en 2005 marque une rupture profonde avec le peuple.
Cependant, entre l’idée d’oligarchie qui existait au début du XXe siècle et maintenant, il y a eu aussi une coupure radicale dans ce groupe.
Oui. Il y a eu une évolution de l’oligarchie. Maintenant nous pouvons parler des déviations de l’oligarchie poussée par l’évolution même du capitalisme. Durant les trente dernières années le capitalisme s’est transformé. Tout commence en 1980, quand Ronald Reagan gagne les élections présidentielles aux États-Unis et Margaret Thatcher arrive au pouvoir en Grande-Bretagne. À partir de là, non seulement s’est concrétisé un capitalisme orienté vers la spéculation financière, mais aussi une une transformation culturelle, anthropologique a eu lieu. La philosophie capitaliste s’est répandue avec ce message : « La société humaine n’existe pas ». Pour les capitalistes, la société est un une collection d’individus qui se trouvent dans une boule et son unique mission consiste à en tirer un maximum de profit. Pour les capitalistes, l’individu est séparé des autres, est en concurrence permanente avec eux. Dans cette vision, ce qui est commun n’est plus le peuple, mais le marché. Pour cette raison les gens ont tant de difficultés à se sentir un citoyen qui participe à un processus commun à tous. Le système a occulté une donnée : le phénomène fondamental qui s’est produit au sein du capitalisme au cours des trente dernières années fut l’augmentation de l’inégalité, dans tous les pays, y compris les pays émergents.
Nous sommes dans une phase cruciale de crise. Il n’y en a déjà plus une, mais plusieurs, et toutes se concentrent en même temps. La réponse de l’oligarchie est proportionnelle à l’intensité de ces crises : l’autoritarisme et la répression comme réponse.
Nous sommes dans un moment très délicat de l’humanité. La crise écologique s’aggrave de plus en plus et les crises sociales s’accroissent : Europe, États-Unis, les pays arabes, la  et Inde. Et face à l’augmentation des protestations populaires, l’oligarchie tend à aller vers une direction de plus en plus autoritaire, répressive, militaire. C’est ainsi en France, en Italie, en Angleterre, aux États-Unis, au Canada. Dans chacun de ces pays nous avons vu le développement impressionnant des technologies policières (caméras de surveillance, fichiers informatiques, etc.). Nous affrontons un double danger : non seulement que la démocratie se dirige vers l’oligarchie mais, aussi, que l’oligarchie, le capitalisme en général, entrent dans une phase autoritaire, insistant sur des sujets comme la xénophobie, l’insécurité ou la rivalité entre les nations. L’oligarchie ne veut pas adopter des mesures pour pallier à la crise écologique ou pour diminuer l’inégalité. Non. Ce que l’oligarchie veut, c’est conserver ses privilèges fondamentaux. C’est une oligarchie destructrice. Je crois qu’elle ne comprend pas la gravité de la situation. Au lieu d’évoluer, l’oligarchie est chaque fois plus réactionnaire.
Aujourd’hui il y a un nouvel élément, qui sera sans doute déterminant : la crise écologique, la crise climatique. Cependant, peu sont ceux qui sont disposés à relever les défis.
Nous sommes dans un moment essentiel de l’histoire humaine, pour deux raisons. En premier lieu, nous traversons un moment de notre histoire dans lequel l’humanité arrive aux limites de la biosphère. L’espèce humaine s’est répandue et développé à travers de la planète en s’appuyant sur une nature qui nous semblait immense et inépuisable. Mais maintenant l’ensemble de l’espèce humaine découvre que la planète a des limites et qu’il est nécessaire de trouver un nouvel équilibre entre l’activité et la créativité humaines et les ressources. Nous devons changer de culture et passer de l’idée selon laquelle la nature est inépuisable à la réalité que nous mettons en danger ces ressources. Il nous reste à apprendre à les économiser et à les utiliser avec sagesse et prudence. En cela, se joue un changement de culture. Le deuxième en importance, est que nous nous trouvons au moment où nous formons une société humaine. Avant nous étions comme des étrangers les uns avec les autres. Là non. Même si à Río de Janeiro on vit d’une façon différente qu’à Paris, à Londres ou Shanghai, il y a beaucoup d’éléments communs qui nous amènent à prendre conscience que nous appartenons au même monde. La mondialisation non seulement est en compétition avec la mondialisation de la culture ou de l’économie, non, mais aussi atteint la population humaine. Nous découvrons que nous avons des intérêts communs. Les problématiques de l’oligarchie ou de la démocratie se jouent aussi en « Amérique Latine [El Correo propose « Latinoriginaire », parce que il faut intégrer et non diviser, comme le fait ce concept raciste et ségrégationniste] », en Asie et en Europe. Nous sommes la même société. C’est un nouvel élément dans l’histoire de l’humanité. Mais cette nouvelle société doit réécrire, inventer une nouvelle façon de vivre avec la biosphère et les ressources naturelles. Si nous n’arrivons pas à le faire, cette société humaine ira vers le chaos, la concurrence et la violence [nous y sommes déjà au Moyen Orient et Afrique NDLT]. Il n’y aura pas seulement du désordre, l’aventure humaine s’arrêtera.
Pour vous, il ne peut pas y avoir un renouvellement de la démocratie si la question écologique n’est pas prise en considération.
L’écologie et la démocratie sont inséparables. Si nous regardons vers les années 70, quand le mouvement écologique a pris son impulsion, il l’a fait avec une critique de la démocratie. La démocratie a toujours été dans le cœur de l’écologie. Mais ensuite le capitalisme a dérivé vers l’oligarchie et nous ne sommes déjà plus dans une situation démocratique. Le capitalisme et l’oligarchie poussent toujours vers la croissance économique. Mais aujourd’hui nous savons que cette croissance économique fait des dommages importants à l’environnement. Nous ne savons pas produire de la croissance économique sans détruire l’environnement, sans émettre du gaz avec effet de serre, sans détruire les forêts comme dans l’Amazonie, ou sans produire d’énormes quantités de soja comme en Argentine, pour lequel des tonnes de pesticides sont utilisés. La croissance permet qu’on oublie l’énorme inégalité qu’existe. La croissance permet de calmer les tensions sociales. Le développement de l’oligarchie, c’est-à-dire, le délire d’un petit nombre de personnes pour s’enrichir d’une manière colossale, pousse à la croissance et, en même temps, à la destruction de la nature. C’est pourquoi la question démocratique est essentielle. Nous devons arriver à une situation où nous pouvons discuter et réussir à diminuer l’inégalité et, ainsi, pouvoir redéfinir ensemble une économie juste qui ne détruit pas l’environnement.
En somme, toute reformulation de l’idée et du principe de démocratie passe par l’écologie.
Effectivement : il est impossible de penser le monde si nous oublions de la question écologique. Ce sujet n’est pas exclusif des Européens ou des occidentaux, non, c’est une question mondiale. Le sujet du changement climatique, le sujet de l’épuisement de la biodiversité ou de la contamination sont des sujets mondiaux. Il est impossible de penser à l’émancipation humaine, à la dignité humaine, à la justice sociale, à l’évolution vers une humanité réalisée dans laquelle chaque personne pourra exprimer ses potentialités par rapport aux autres, dans le concret, rien de cela ne peut être pensé si sont laissées de coté , la nature et la relation avec la biosphère. La situation actuelle est grave à cause de la crise écologique mais aussi pleine d’espoir. Nous avons dix ou vingt ans devant nous pour organiser la transition et permettre aux jeunes du futur qu’ils imaginent une société harmonieuse. Si dans 10 ans nous ne contrôlons pas la contamination, si dans 10 ans nous ne réussissons pas à l’empêcher l’évolution dictatoriale du capitalisme, nous allons tout droit vers des situations très difficiles.
Eduardo Febbro pour Página 12
Página 12. Depuis Paris, le 18 février 2013.
Source: Pagina 12 via El Correo

La France "à l' amende" Par Bruxelles : 9 Milliards à Régler avant Trois Ans


Entre l'Europe ... qui nous étouffe, et nos dirigeants incompétents ... nous sommes vraiment dans une galère totale !

Paris doit entre 8 et 9 milliards d'euros à Bruxelles

La France doit entre 8 et 9 milliards d'euros à Bruxelles, pour ne pas avoir respecté la règlementation européenne... Une somme que l'Etat pourrait devoir verser dans les trois années à venir, et qui est le résultat de "taxes mal ficelées" et sanctionnées par la Commission, écrit 'Le Parisien' ce lundi. "Lorsqu'elle n'est pas d'accord avec une réforme, un nouvel impôt ou une subvention", cette dernière "engage des procédures contre la France". Et si Paris ne réagit pas, c'est la Cour de justice européenne qui est saisie.

Une vingtaine de contentieux seraient en cours, qui mèneraient à 3 milliards d'euros de remboursement pour 2013, 3,55 milliards pour 2014, et un peu moins en 2015, d'après le pointage révélé par le ministre du Budget Jérôme Cahuzac lors d'une audition à huis-clos à l'Assemblée nationale le mois dernier, écrit 'Le Parisien'.

Dans la fourchette haute

De vieux dossiers sont pour la plupart responsables de cette ardoise colossale : l'affaire dite "des OPCVM", sanctionnant la fiscalité de certaines Sicav et FCP, pourrait coûter à Paris 5 milliards d'euros. La "taxe Copé" sur les fournisseurs d'accès à Internet et les opérateurs de téléphonie mobile, mise en place pour compenser la fin de la publicité sur France télévisions, pourrait représenter 1,3 milliard d'euros, et le précompte immobilier, cet impôt versé sur les dividendes, 2 milliards d'euros. Toutes ces taxes ont été épinglées pour ne pas respecter le droit européen.

Cette somme de 8 à 9 milliards d'euros se situe dans la fourchette haute, tempère Gilles Carrez, le président UMP de la Commission des Finances à l'Assemblée nationale, interrogé par 'Le Parisien'. Pour la France, certains recours sont encore possibles. "Autant je suis plutôt pessimiste concernant le contentieux des OPCVM - même si le montant de l'amende pourrait être revu à la baisse - autant il n'est pas du tout certain que nous perdions face à Bruxelles au sujet de la taxe sur les fournisseurs d'accès à internet".

Paris doit entre 8 et 9 milliards d'euros à Bruxelles

Le Hollande Tour : Pour que Tu l' Aimes Encore...


Pathétique

François Hollande est pathétique.

Il avait dit "moi president" je matraquerai la finance, en fait c'est nos finance qui sont attaquées tous les jours avec des taxes et  augmentations et bientôt des diminutions de revenus.

Comment expliquer une nouvelle réforme des retraites en défaveur des travailleurs, la dérégulation du droit du travail, des allocations de chômage qui ne protègent plus, le manque de courage politique face aux multinationales et aux financiers, l'adhésion aux options de l'UE libérale ?
Les travailleurs ne peuvent compter que sur leurs luttes pour changer les choses, pas sur le PS qui est en ligne directe avec le MEDEF.

Le Président il parle pas à toi !



 Voilà pourquoi votre est bourse est vide...  

François Hollande se rendra à Dijon, en Côte-d'Or, les 11 et 12 mars. Ce déplacement inaugure un nouveau rythme et un nouveau style de visites de terrain du président de la République confronté à de sombres sondages. François Hollande devrait ainsi effectuer plusieurs grands déplacements, prévus en deux jours. L'idée est qu'à chaque fois, le président prenne le temps d'expliquer sa politique aux acteurs socio-économiques et aux élus.

François Hollande peut-il remonter la pente avec ses voyages en province ? 
Les Français en doutent fortement, de 80% à 90% selon les dernières enquètes sur la toile.




Le tour de Hollande

Le tour de France avant l'heure !
Pourquoi faire ? Il est non seulement complètement nul, mais il a en plus un physique et un visage qui ne l'arrange vraiment pas, il n'a aucun charisme. 
Le "Hollande tour" ne servira à rien, si ça n'est qu'à le balader avec sa kyrielle de ministres tous aussi inutiles les uns que les autres, et à dépenser l'argent qui manque cruellement aux petites gens. 
Dans ce tour il finira lanterne rouge , de plus il va encore serrer des louches et balancer des banalités à des gens triés sur le volet qui avaleront ses conneries comme ils l'ont déjà fait il ya un an . 
On ne redresse pas un pays en paradant . 
Je trouve de plus la presse bien complaisante.


Hollande la rigueur aura du mal a se faire pardonner sa politique de" SARKOZY-bis"

44 % des Français ayant voté pour François Hollande sont déçus par lui quand TNS-Sofres établit sa cote de confiance à 30 %. Et pour commencer sa politique de proximité, François Hollande n’a pas choisi la ville de Dijon au hasard. La commune est tenue par le maire socialiste François Rebsamen, également président du groupe PS au Sénat et... proche du président de la République. L’édile l’accueillera à son arrivée, accompagné du préfet de la Côte-d’Or. 
C’est dans le Zénith de cette ville, au moment de la campagne présidentielle, en mars 2012, qu’il avait prononcé devant une salle pleine un discours consacré aux collectivités. 
Ironie du sort, le gouvernement propose aujourd’hui de réduire leurs dotations.

L'Islande a dévalué de 50% et laissé couler les banques


"L’Islande a dévalué de 50%, ça a rétabli la compétitivité de façon quasi instantanée"


La nouvelle était confirmée dès janvier 2013 et les chiffres officiels publiés au moi de mars l’ont confirmé. L’Islande, ce petit pays au fond du trou après la débâcle de la crise financière de 2008, s’est sorti d’affaire vite et bien comme une grande. Elle s’est fort bien passée de la technostructure de l’UE, cette "solidarité" européenne qui devait protéger les pays membres, ses entreprises et ses peuples contre vents et marrées, rappelez-vous.....

Dans sa chronique consacrée à l’Islande, le journaliste économque François Lenglet, rédacteur en Chef à France 2 et invité régulier des plateaux des grands médias, s’est laissé aller à un aveux de vérité inattendue : " l’Islande a récusé sa dette et incontestablement ça a été l’un des éléments qui a permis la reconstruction du pays. Ce n’est pas le seul d’ailleurs, on a nationalisé les banques, on a aussi poursuivi les banquiers sur le plan pénal. C’est l’un des rares pays qui l’ a fait. Non seulement les banquiers mais aussi les responsables politiques qui étaient au pouvoir à l’époque de la crise." " Il y a aussi un autre facteur qui a considérablement aidé l’Islande, c’est la dévaluation de sa monnaie. Elle a dévalué de 50%, ça a rétabli la compétitivité de façon quasi instantanée." Mais bon, point trop il faut en faire et le ton alarmiste rattrape monsieur Lenglet. L’Objectif serait-il de faire peur et de réfréner toute volonté de changement ? L’éthique journalistique à ses limites que la raison ignore...En tout cas L’Islande a toujours un indice de développement humain élevé, un des tout premier de la planète.

Oui, le niveau de vie des islandais serait toujours très bon, et c’est un journal de référence qui le dit. Dans la rubrique Europe, le journal Le Monde du 15 janvier 2013 expliquait déjà notamment, que l’Islande susupendait ses négociations adhésion à l’UE car "au fil des mois, les indicateurs économiques de l’île sont progressivement revenus au vert. Le taux de chômage en novembre est retombé à 4,4 % de la population, contre plus de 8 % en 2009 et 2010, et le pouvoir d’achat moyen se rapproche de son niveau de 2008. Des données qui ont transformé la voisine européenne, empêtrée dans la crise de la zone euro, en « une promesse bien moins alléchante ».
Voilà des aveux éditorialistes confortés par les dernier statistiques économiques en provenance deReykjavik. Tous les voyants sont au vert et rien ne semble venir contrarier cette spirale positive.