jeudi 14 février 2013

Mali : L'opération Serval VRP idéal du Rafale

Le Mali au secours du Rafale pour qu’il se vende mieux

Le théâtre d’opérations dans le nord du Mali peut être appelé sans risque d’exagération un polygone pour l’aviation de combat française. Avant tout, pour les avions multifonctions de quatrième génération Rafale. A partir du 11 janvier, avec les Mirage ils frappaient jour et nuit des cibles au sol des jihadistes. Suivant l’information du ministère de la Défense de France, ces frappes aériennes ont permis d’éliminer des centaines de jihadistes, de détruire des colonnes avec leur matériel de guerre.

Et maintenant revenons aux avions Rafale, écrit notre correspondant Igor Yazon. Jeudi, le 14 février, le président français François Hollande se rend pour une visite de deux jours en Inde. Le chef de l’Etat sera accompagné dans son voyage par au moins cinq ministres et 6à responsables de plus grosses sociétés industrielles françaises, dont Dassault Aviation, constructeur et fabriquant des « Rafale ». Aux pourparlers avec le Premier ministre indien Manmohan Singh à New-Dehli le président Hollande parlera, entre autres choses, des perspectives de la conclusion définitive du contrat portant sur l’achat de 126 Rafale par l’armée de l’air de l’Inde pour un montant de près de 12 milliards de $, le plus important de Dassault Aviation à conclure avec un pays étranger. 

Ce marché a fait objet des pourparlers de l’ex-président français Nicolas Sarkozy lors de sa visite en Inde en décembre 2010. D’ailleurs, ce dernier proposait aussi les chasseurs Rafale au leader libyen Mouammar Kadhafi. Les Libyens ont poliment refusé, mais les ont vus en action dans le ciel du pays depuis mars 2011, quand l’aviation française bombardait avec des partenaires pour l’OTAN les positions de l’armée de M. Kadhafi, et à la fois les villes libyennes. Il est a noter qu’en décembre 2011 le ministre français de la Défense à l’époque Gérard Longuet a annoncé que la production des Rafale sera réduit en absence des commandes étrangères de ce chasseur. 

Et voilà qu’en janvier 2012 Dassault Aviation a remporté l’appel d’offres pour la livraison de 126 Rafale pour les Forces aériennes de l’Inde. Mais ayant commandé les avions de combat français, l’Inde, ne se dépêche pas, pour quelques ses considérations, à parachever ce marché. Certains l’attribuent à l’influence des concurrents américains et européens de Dassault Aviation. Néanmoins, comme l’écrivait sans citer ses sources La Tribune, Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation espère quand même clore la transaction cet été ou à la fin de l’année au plus tard, puisqu’en mai 2014 des élections législatives auront lieu en Inde. Et conformément à la législation de l’Inde, à trois mois des élections aucun contrat de ce niveau ne peut pas être conclu. Le président Hollande devra donc faire de son mieux pour accélérer la signature de ce contrat. Parmi d’autres arguments de poids en faveur de « Rafale » il rappellera que 108 des 126 appareils Rafale seront assemblés sur place, avec la participation de l’industrie de guerre de l’Inde.

Son baptême de combat Rafale a reçu en mars 2007 au cours de l’opération de l’OTAN en Afghanistan. Puis c’était en Libye. Et à présent au Mali, où l’avion multifonctions montre tout dont il est capable. Ainsi le 13 janvier quatre chasseurs ont décollé de la base aérienne de Saint-Dizier dans le nord de la France avec pour mission de frapper quelque 20 cibles non loin de la ville de Goa, dans le nord du Mali. Après six heures de vol les avions accompli leur mission et se sont posés à la base d’aviation française près de la capitale tchadienne, N’Djamena. Ils se trouvaient dans le ciel pendant 9 heures et demie avec cinq ravitaillements en vol.
« C’était là une mission très difficile », a déclaré le chef de l’état-major de l’armée de l’air de France, le général Denis Mercier, en marge du salon aéronautique qui a achevé ses travaux le 10 février à Bangalore indienne. 

Au Mali, l’état-major a pour la première fois planifié et conduit les opérations aériennes depuis la France, « ce qui nécessite des moyens exceptionnels », a souligné le général. C’est l’avion, dont les Forces aériennes de l’Inde ont besoin, a-t-il ajouté. Les opérations militaires dans le nord du Mali, engageant l’aviation française, dont l’avion de Dassault Aviation, ont elles aussi en partie la vocation de persuader New-Dehli des performances du chasseur Rafale. Puisque les salons, les vols de démonstration et les manœuvres sont une chose, tandis que la guerre c’en est une tout autre.


Radio: Emissions: Le Mali comme un polygone pour l’avion Rafale. Pour qu’il se vende mieux: La Voix de la Russie

La tandem Hollande Ayrault confronté aux "irresponsables qui résistent"

Le syndicalisme était méprisé par Sarkozy. Mais sous Hollande / Ayrault il est martyrisé

L'expression "diviser pour régner" prend tout son sens. Diviser la classe ouvrière, diviser les salariés des entreprises menacées, diviser le Front de Gauche, telles sont les tâches des Socio-Libéraux. Et ils ont avec eux évidemment l'approbation de la droite, le relais des médias. Je ne sais pas si ça va craquer, ni où, ni quand. 
Dans le même temps, on reparle violence et Valls sonne l'alerte et s'apprête à protéger les entreprises des dangereux syndicalistes. Les salariés de Mittal sont gazés, blessés, empêchés de s'approcher d'un Parlement. Tout semble bien huilé pour empêcher la révolte populaire. Nous sommes revenus aux premiers temps des luttes sociales. Mais le confort illusoire dans lequel vit encore notre peuple l'empêche pour l'instant de voir. Il va nous falloir de la patience et de l'entêtement pour allumer les étoiles et réveiller les cerveaux anesthésiés.

François Mitterrand avait dit qu'il était le dernier président de la République...

... qui avait une liberté d'agir dans son pays. Il est manifeste que ses successeurs n'ont plus qu'à obéir à l'Europe. François Hollande commence à sentir venir le vent de la révolte qui se fait jour au niveau de son peuple. Il essaie d'en avertir les autres pour tenter de faire infléchir une politique libérale qui casse les acquis sociaux, jusqu'ici amortisseurs de la crise en France. On voit bien qu'il ne peut rien. Il commence à avoir peur avec tous ces emplois qui partent à vau-l'eau. Le vrai problème c'est l'Europe et tant qu'elle est gouvernée par les cupides et leurs copains, rien ne se fera dans le sens de l'humanité. 

Tous des "irresponsables qui résistent"

Hollande a raison quand il dit : "ce n'est plus la défiance des marchés que nous devons craindre, mais celle des peuples". 
Quand le peuple aura compris que Montebourg prêche la soumission, que Valls y contraint, qu'Ayrault l'encadre et qu'à cette répression physique et politique s'ajoute la répression médiatique (écrits et audio), alors oui, nous deviendrons tous des "irresponsables qui résistent". 
C'est pourquoi, plus que jamais, il est indispensable de faire appel aux personnes et à leur intelligence.

La révolte gronde dans la "société civile" : Le nouveau Tiers État ?


"La colère de la société civile" abusée est énorme 

La similitude avec 1789 laisse sans voix...


La révolte gronde partout, dans toutes les sphères. Depuis 6 mois, les langues et les plumes se délient, et telle personne avec laquelle on n'aurait jamais cru pouvoir être entraîné à en discuter, se met à table et, soudain volubile, vous prouve que ses états d'âmes sont égaux voire plus critiques encore que les vôtres...

L'infirmière de service. Le juriste qui est là pour vous conseiller juridiquement. La femme de ménage sensée astiquer le sol de cet espace public. Le voyageur anonyme dans le train. Le marchand de légumes au marché. L'ami/e qui jusque là ne parlait pas de politique. Tout à coup, ils se mettent à parler, et de manière volcanique. Les blogs aussi se révoltent et nos boîtes mails croulent sous les messages virulents.

Oui la révolte gronde, et jamais de ma vie je n'ai vu, rencontré, entendu ou lu autant de mécontents. Déjà ce simple fait de mécontentement global est pré-révolutionnaire. 
"C'est bien pire qu'en 1995" me disait une amie , il y a quatre ans. Que dirait-elle aujourd'hui ?...On se croirait probablement aussi en 1789, si quelqu'un pouvait revenir nous le préciser.

De plus les Français ont redécouvert la force tranquille qu'ils représentent dans la rue. Certains ont même manifesté pour la première fois de leur vie le 13 janvier, disent-ils. 
Cela les a d'une certaine façon, libérés. Qui n'a pas vu cette vieille dame très distinguée, et très ridée, agiter avec jubilation et un sourire en coin, le panneau "y'a pas d'ovule dans les testicules" ?...

Gageons que les Français vont vouloir à nouveau goûter à ce plaisir, pour le même motif ou pour un autre : il y a tant de raisons de descendre dans la rue ! 
Le 13 janvier n'était qu'une répétition. Normal Ier et son entourage n'ont rien vu venir. Mais il se peut que les beaux jours soient très, très chauds.


Cet état socialiste est une calamité : confiscation de la pensée et des idées, écrans de fumée, barbouillage de carreaux, démagogie ou sectarisme selon les circonstances, contrevérités, morgue, mépris, effets d'annonce, incantations, tout y passe pour faire illusion. Le plus hallucinant, c'est que ça marche. 
Le pseudo "chef de guerre" saura t-il mener le pays à l'assaut de nos ennemis véritables du moment que sont la croissance zéro et son corollaire, le chômage ? 
Si d'aventure, cela devait se produire, la vérité serait dure à entendre car 0,1% de croissance perdue équivaut à 1 milliard d'euros de financement supplémentaire. 
Autrement dit et d'une façon ou d'une autre, il faudrait refinancer le budget 2013 à hauteur de 7 à 8 milliards d'euros. Quel que soit, le mode de financement choisi, baisse des dépenses ou impôts supplémentaires, le peuple souverain devra passer à la caisse ....


2013 année de la catharsis politique en France ? 

Il fallait que les auteurs principaux du drame soient au gouvernement au moment où il se noue. Tous la classe politique depuis 60 ans surfe sur le mensonge sous toutes ses formes pour se survivre à elle même avec ses rentes, ses ors et toutes sortes de petits et grands plaisirs plus ou moins cachés. Mais il fallait que l'aile la plus hypôcrite de la classe politique se trouve au pied du mur. 
ET que voit-on ? Une pitoyable danse macabre d'individus apeurés et totalement incapables de réparer ce qu'ils ont créé : cette France monstrueuse qui n'en peut plus qui n'en veut plus et qui ne se soumettra peut être plus. 
Mais voilà ils sont comme tous les acteurs de systèmes institutionalisés : en tirer le maximum avant le désastre et se tirer alors ailleurs s'ils le peuvent.