mercredi 6 février 2013
Le bon docteur Cahuzac : Un Chirurgien raconte...et signe !
Témoignage d'un chirurgien qui n'hésite pas à signer de son nom, de sa qualité et de ses coordonnées.
Un portrait touchant de ce véritable héros de la nation, médecin parisien bien connu en son temps : Jérôme CAHUZAC était un chirurgien thoracique, de formation.
S'étant cependant vite rendu compte que cette situation n'était pas si lucrative, il décidait très rapidement avec l'aide de son épouse dermatologue, de se lancer dans les implants capillaires, chirurgie beaucoup moins gratifiante mais bien plus rémunératrice....puisque réservée à une élite et non soumise à remboursement, créant un cabinet consacré a cette activité exclusive, rue Clément Marot a Paris, à proximité immédiate des Champs Élysées. Attitude déjà fort généreuse et tout à fait en accord avec ses convictions qui ne l'empêchaient pas en parallèle, d'entamer une carrière politique de gauche en vue de cultiver certaines relations ..... même s'il devait de se faire déjà railler par la plus grande partie ses confrères parisiens.
Je me rappelle très bien, du temps où il ex erçait encore a ses heures, cette chirurgie des implants capillaires, qu'il m'avait alors proposé "pour m'être agréable et confraternel" de m'opérer en me faisant régler " de la main à la main", afin de nous éviter de payer chacun d'avantage de charges ... et d'entamer son couplet de l'époque sur la façon dont les médecins étaient soumis précisément à trop de charges. J'aimerais bien l'entendre aujourd'hui, sur le sujet !
Pour ma part, j'ai alors préféré décliner la proposition, et peut-être consulter un praticien dont l'attitude et le discours m'inspireraient davantage confiance.
Notre actuel ministre du budget savait donc déjà bien trouver les solutions, à l'époque, pour détourner le fisc.....
Mais toujours insatisfait de ses revenus, le bon Dr CAHUZAC qui cultivait toujours ses relations au travers de ses engagements politiques au Parti Socialiste, eut alors l'idée de créer une société de conseil portant son nom, lui permettant d'explo iter enfin le sérieux carnet d'adresses qu'il avait pu récolter, et se faire rémunérer en qualité de "conseiller technique" auprès de grands laboratoires pharmaceutiques qui pouvait alors lui verser enfin des salaires mirobolants pour quelques missions, davantage en rapport avec ses attentes ....
On peut donc être certain du fait que ce monsieur dédaigne l'argent, n'est pas cupide du tout .... ne soit pas du genre à avoir possédé un compte en Suisse à l'époque, et soit porteur de ces belles valeurs de gauche qui lui ont permis aujourd'hui d'être nommé Ministre du Budget !
Il ferait mieux d'être plus sincère avant que l'Histoire ne le rattrape, à l'exemple de son illustre prédécesseur : François Mitterrand.
"Non, non, je n'ai jamais eu de compte en Suisse" .... Comment ne pas comparer au fameux : " non, non, il n'y a jamais eu d'écoutes téléphones à l'Elysée" de Mitterrand.
Un petit lien pour se rafraîchir la mémoire : http://www.youtube.com/watch?v=8KRLlkNNWvs&sns=em
Une grande tradition socialiste : nier en bloc, même contre toute évidence.
Et aujourd'hui, quand on sait le niveau de ses revenus de l'époque notamment au travers de ces fameux salaires mirobolants versés par l'industrie pharmaceutique en qualité de pseudo-conseiller, comment croire qu'il est un saint̀ et ne pas pouvoir imaginer qu'il ait jamais eu de compte en Suisse ?
Un parcours personnel vraiment remarquable, digne d'un ministre du gouvernement actuel.
Triste gouvernement, en fait....
Docteur Hervé LE BRIS
http://orl-paris-8-le-bris.fr/Ancien Chef de Clinique des Universités
OTO-RHINO-LARYNGOLOGIE & CHIRURGIE CERVICO-FACIALE
PATHOLOGIES RESPIRATOIRES DU SOMMEIL17 rue Daru
75008 PARIS - FRANCE
Tel : +33 (0)1 45 72 25 60
Cahuzac, arriviste, carrièriste « Francaisdefrance's Blog
Syndicalisme Gouvernemental : Ils ne savent plus ce qu'est un licenciement boursier
TIÉDEUR OU TRAHISON DES SYNDICATS ?
Les organisations syndicales semblent avoir changé de pied sur les licenciements boursiers. Gêné par la question de la définition du terme, Colin Rick, qui est aussi délégué syndical SUD chez SFR se défend : "Licenciements boursiers, non, c'est plus compliqué que ça, c'est un terme générique..."
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CFDT |
"Je partage leur inquiétude, je comprends leur colère, a déclaré mardi matin le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, sur BFMTV-RMC. Mais une loi contre les licenciements boursiers, il faut bien savoir de quoi on parle. Moi, je ne sais pas ce qu'est un licenciement boursier."
"Ce que je sais, c'est que des entreprises parfois font des licenciements qui ne sont pas justifiés économiquement et dans l'accord que nous avons signé, ces licenciements sont encadrés", a-t-il dit. Selon M. Berger, l'accord du 11 janvier "est une bonne base et ça, il faut d'abord le retranscrire dans la loi. Ce qu'il faut rajouter, c'est une loi sur la reprise des sites."
Le problème est que seules les entreprises distribuant des dividendes sont concernées, ce qui n'est pas le cas de la majorité des entreprises tricolores. Et que seuls les licenciements sont pris en compte. Or l'exemple de SFR ou de Renault montre qu'il existe bien d'autres moyens de "dégraisser".
Tout ce qui est un peu structuré, et a bâti une hiérarchie, semble finir toujours un jour ou l'autre par ne plus être fidèle à la représentation des personnes qui en constituent le socle.
Pas étonnant dès lors, que Mme Parisot fasse l’éloge de l’accord signé par les syndicats traitres. Selon elle : « il marque l’avènement d’une culture du compromis après des décennies d’une philosophie de l’antagonisme sociale. »
C'est le fonctionnement de l'économie néo-libérale : Les entreprises mondialisées ne plus disposent que d'une seule variable d'ajustement : l'emploi et les salaires. Donc en sus des marchandises, elles produisent aussi du chômage et réduisent la monnaie circulante. C'est pas grâve docteur FRIEDMAN, c'est l'État qui est chargé des conséquences, et non pas les entreprises, qui peuvent alors s'adonner très calmement à l'évasion ou à l'optimisation fiscale.
On me confirme aujourd'hui que le Gouvernement supprime 8500 emplois dans la Défense (exactement le même nombre que Renault...) . Je supplie M. Montebourg de nationaliser la Défense. ou à défaut, de trouver un repreneur....
Loi contre les licenciements boursiers : les ambiguïtés du combat syndical