mercredi 30 janvier 2013

Si l' Etat est en faillite alors pourquoi donner 20 milliards au MEDEF et faire la guerre ?


Etat en faillite ? 20 milliards donnés au patronat, une guerre au Mali...; on se fout de qui là ?

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« Je ne suis pas allé partout, mais je suis revenu de tout » (Coluche)
PARIS (Reuters) - Le gouvernement français doit impérativement s'en tenir à son programme de réduction des déficits publics et ne pas céder aux "sirènes" qui l'invitent à renoncer à l'austérité, a déclaré dimanche le ministre du Travail, Michel Sapin.
              "Il y a un Etat mais c'est un Etat totalement en faillite", a-t-il dit sur l'antenne de Radio J. "C'est la raison pour laquelle il a fallu mettre en place des programmes de réduction des déficits et aucune sirène ne doit nous détourner de cet objectif."
              La politique d'austérité du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, qui s'est engagé à ramener les déficits publics français à 3% du PIB à la fin de l'année, est critiquée sur sa gauche, en particulier par le Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon.
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              L'ancien Premier ministre Michel Rocard, figure d'une gauche modérée tendance sociale-démocrate, critique également ce calendrier serré : dans les colonnes du Journal du Dimanche, il juge notamment que la consommation, un des moteurs de la croissance, est en panne.
              "La récession va s'aggraver, donc le chômage va augmenter. Il y a le feu", estime-t-il. "Il faut expliquer aux marchés financiers qu'en poussant à la récession, ils risquent de ne pas récupérer l'argent qu'ils nous prêtent."
              "Il faut donc un autre calendrier pour les déficits", ajoute-t-il. "Aussi longtemps que nous n'aurons pas fait accepter un ralentissement dans la réduction de la dette, nous serons sous contrainte."
              Emmanuel Jarry
LA COLERE FROIDE DE NOTRE LECTEUR, M. ARFEUILLE, CONTRE MICHEL SAPIN, MINISTRE DU RIDICULE :
Je vous livre l'analyse de Mr Arfeuille, particulièrement savoureuse, puisqu'il a retrouvé des citations originales de notre ministre. En tout cas, pour l'emploi en France, ça sent aussi le sapin...
"Vous vous rappelez toutes les belles promesses au moment du référendum sur le traité de Maastricht en 1992? Vous vous rappelez toutes les belles promesses en 1992 pour nous inciter à voter "oui" à la monnaie unique, "oui" à l'euro?"
- "L'Europe est la réponse d'avenir à la question du chômage. En s'appuyant sur un marché de 340 millions de consommateurs, le plus grand du monde - sur une monnaie unique, la plus forte du monde, sur un système de sécurité sociale, le plus protecteur du monde, les entreprises pourront se développer et créer des emplois". (Michel Sapin, 2 août 1992, Le Journal du Dimanche)
- "Pour la France, l'Union Economique et Monétaire, c'est la voie royale pour lutter contre le chômage" (Michel Sapin, 11 septembre 1992, France Inter)
"En réalité, nous avons eu exactement le contraire. En réalité, la construction européenne aboutit à un désastre économique, un désastre financier, un désastre social, un désastre humain. Vendredi 25 janvier 2013, France: chômage concernant les catégories A, B, C, D, E: 5.560.100 demandeurs d'emploi inscrits en fin de mois à Pôle Emploi (ici lien pdf officiel).
Espagne: Les chiffres effarants du chômage de masse en Espagne. Le taux espagnol a terminé l'année 2012 sur un nouveau record historique à plus de 26% de la population active, tandis qu'il monte même à 55% chez les jeunes. Et la situation a toutes les chances de s'aggraver encore en 2013.
Grèce: Avec 26,8%, le chômage en Grèce va de record en record. Le taux grec a atteint un nouveau record en octobre à 26,8%, contre 26,2% le mois précédent (chiffre révisé), a annoncé jeudi l'agence nationale des statistiques Elstat. L'économie grecque devrait subir une sixième année consécutive de récession en 2013, lire les Echos ici
".
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Etat en faillite ? 20 milliards donnés au patronat, une guerre au Mali...; on se fout de qui là ?
Députés, sénateurs, ministres, présidents, tous au smic, y compris les anciens pour avoir mené le pays à la faillite, on y verra plus clair et ils seront plussss crédibles...
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Ceux qui ont détruit l'économie ont reçu plus de 2000 milliards de dollars depuis que la crise financière a commencée



Obama c'est tout ce que vous voudrez sauf Roosevelt !


Graphique des actifs combinés des bilans de huit banques centrales : USA, Royaume-Uni, BCE, Japon, Allemagne, France, Chine et Suisse
Qu’a acheté tout cet argent ?

Du temps. Voilà qui est certain. Nous ne saurons jamais ce qui se serait passé si les banques centrales n’avaient pas fourbi leur planche à billets. Essayons donc de faire le point sur les conséquences de la politique des banques centrales.
Leurs milliers de milliards de liquidité ont donc acheté :
– un rebond boursier en 2009 et celui du début d’année 2012.
- une multi-crise. On peut sans trop de risque avancer que les banques centrales ont rendu l’expérience de la crise plus longue. C’est particulièrement vrai en Europe. Si la BCE avait décidé dès fin 2009 de laisser la Grèce faire faillite, la crise de la dette souveraine aurait peut-être pu être contenue et maîtrisée.
- de nouvelles bulles. Je pense particulièrement à la bulle du crédit immobilier en Chine.
- une flambée des matières premières. L’or et le pétrole en sont les principaux témoins. Comment expliquer la flambée du pétrole ces derniers mois. Il y a certes une demande importante (venue des émergents qui compense la baisse de la demande occidentale) ainsi que les troubles politiques dans les régions productrices de pétrole (hier le printemps arabe, aujourd’hui la Syrie et la crise Iran-Etats-Unis-Israël).
Mais plus fondamentalement, c’est la dévaluation du dollar qui pèse sur les cours. C’est ce qu’explique régulièrement Simone Wapler sous cette forme : prenez un producteur de pétrole. Il sait que le dollar se dévalue. 1 $ de 2000 ne vaut pas un dollar de 2012 $. Contre son baril de pétrole il va donc demander plus de dollars de 2012. Et ainsi contribuer au maintien du pétrole au-dessus des 100 $.
Pour s’en convaincre, il suffit d’observer l’effet des QE1 et 2 sur l’ETF Market Vectors Oil Services (NYSE: OIH) qui comprend des parapétrolières.
Graphique des ETF
Quant à l’or… c’est encore plus évident. La part de la joaillerie ou de la demande industrielle dans la demande mondiale d’or est minoritaire. Par contre la flambée des achats d’or physique par les banques centrales et les particuliers ainsi que l’engouement pour l’or papier ne peut s’expliquer que par la crainte d’une destruction progressive des monnaies fiduciaires.
Les banques centrales ont donc acheté l’économie telle que nous la connaissons maintenant.
Que ne peut pas acheter cet argent ? 

C’est simple : une véritable et saine croissance.
Les milliards des banques centrales brouillent les cartes, ils nous empêchent de voir les secteurs, les actions, les matières qui ont un véritable potentiel de croissance et qui ne sont pas tout simplement pas manipulés (à la hausse ou à la baisse) par eux.


Bilderberg et Goldman Sachs pousseraient la nomination de Pascal Lamy à Matignon




Pascal Lamy est pressenti pour remplacer Ayrault à Matignon ou dans un ministère fort. Et c'est Bruxelles et Washington qui poussent... J'attends ça avec impatience! On va vraiment s'amuser lorsque les salariés constateront que 1) les indemnités chômage vont être divisées par deux ou trois (Lire ici Le Monde), et 2) que le CDI n'existera plus afin "de sortir le pays de la crise" (crise qui est "derrière nous")... Hollande ne se rend même pas compte que ses mensonges à répétition ont déjà lassé la population. 

Pascal Lamy, Le Premier Ministre Idéal Pour François Hollande ?

Pascal Lamy, l’homme qui gouvernera bientôt la France ?
Portrait d’un homme à posture internationale qui, si rien ne dit qu’il sera choisi, apparait comme un candidat au CV aussi impressionnant que Dominique Strauss-Kahn, le penchant sulfureux en moins. Coup de chance, il est de gauche ! Enfin presque…
Pascal Lamy, le premier ministre « parfait ». Intéressons-nous à cet homme aux larges épaules, mais dont le nom n’est pas très connu en France, qui pourrait diriger le prochain gouvernement que François Hollande « délèguera » comme l’avait fait Jacques Chirac au cours de ses deux mandats de Président de la République. 
Pascal Lamy Premier Ministre
Peu connu du grand public, Pascal Lamy pourrait obtenir un rôle clé

Pascal Lamy : Le monsieur « génie » de la gauche à fort charisme

La soixantaine dynamique, le regard vif et métallique, une allure nordique qui inspire la ténacité et l’assurance, Pascal Lamy bénéficie d’une apparence positivement à part qui lui confère un charisme de leader sans déborder sur l’antipathie ou l’arrogance. Un homme comme ça, comme Premier Ministre, ça ferait très bon effet pour les médias étrangers qui raffolent de prestance, bien loin de l’allure bonhomme et bon vivant de François Hollande.
Son parcours est impressionnant. Dès la fin des années 70, il prend de grosses responsabilités dans le public et le privé, en France, en Europe et dans le monde, mais toujours dans la discrétion. Voilà pourquoi le grand public ne le connait pas très bien. Pourtant son CV et son influence est telle qu’il sera nommé, en 2005, directeur de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce), avec l’appui de Jacques Chirac notamment. Aujourd’hui c’est l’un des français les plus puissants de la planète en terme politique et diplomatique.
Si on le compare souvent à Dominique Strauss-Kahn, c’est parce que son profil est très proche, autant que la qualité de son parcours. Ils sont tous les deux socialistes, respectés à l’international et très doués en économie. La différence, c’est l’exposition de leur vie privée, ou l’exposition tout court pourrions-nous dire.
Pascal Lamy Premier Ministre
Pascal Lamy partage avec DSK le culte de l'argent et des puissants, sous couvert d'un socialisme peu évident.
Pascal Lamy a une image beaucoup plus propre et moins « suspecte ». Ses compétences incontestables, ses puissantes relations et la virginité de son « casier politique » font de lui un candidat de poids pour Matignon. Et même s’il n’en prend pas le chemin, nul doute que François Hollande l’a inscrit sur sa liste. Reste à savoir à quelle position.

La face sombre : un socialiste… de droite ?

Mais le profil de Pascal Lamy n’est pas aussi parfait que ça, si l’on tient compte de sa compatibilité avec le programme du PS. Le directeur de l’OMC est certes socialiste mais socialiste… de droite ! Derrière cette plaisanterie, un paradoxe qui pourrait lui créer quelques obstacles. Membre du PS depuis toujours, ouvertement de gauche mais… mondialiste. Voilà que le mât blesse -pour la gauche-, il défend l’économie de marché, une gouvernance mondiale et la globalisation financière. Aux Etats-Unis, on pourrait le placer aux côtés des démocrates. En France, on l’imaginerait plutôt dans la droite sociale, pro-européenne et atlantiste que dans la gauche modérée.
Certes, Pascal Lamy défend une mondialisation « sociale et juste », mais une mondialisation quand même. Et beaucoup d’observateurs pourraient s’interroger sur la compatibilité entre globalisation et justice sociale quand la concurrence déloyale en est son moteur.
Son appartenance au Bilderberg Group, club de réflexion obscure s’apparentant à une société secrèteréunissant les puissants du monde, ainsi qu’à Le Siècle, « club de réflexion » réunissant politique de gauche et de droite, médias et grands patrons, pourraient lui exploser au visage, quand bien même ces deux « clubs » sont censés être invisibles du public.
La proximité de Pascal Lamy avec les puissants mais surtout son affection le dogme de la mondialisation pourrait être totalement incompatibles avec les aspirations sociales et souverainistes du peuple français illustrées par le premier tour des élections présidentielles de 2012.
Pascal Lamy à Matignon serait une forme de trahison pour tous ceux qui voteraient François Hollande. Ou pas. En effet, il semble prendre forme que le vote pour le candidat du parti socialiste soit avant tout anti-sarkozyste, et non un vote de conviction. François Hollande ayant estimé qu’il se contenterait de ses prérogatives de Président (comprendre : « Ne pas faire grand-chose et laisser les autres aller au front»), c’est probablement le Premier Ministre qui manœuvrera le pays. Et ça, aucun français ne l’aura choisi. L’histoire se répétera-t-elle ? On dirait que c’est bien parti.