Quelqu'un qui lutte est forcément mal vu par ceux qui se couchent. Il les renvoie à l' insignifiance dont ils se satisfont avec fatalisme : ces mystères nous dépassent feignons d'en être les organisateurs et comme l'idiot regarde le doigt qui lui montre la lune, alors.... Mais , pires que tout, sont les inconséquents qui acceptent de Hollande ce qu'ils reprochaient à Sarkozy. En attendant et ne leur en déplaise, ce sont les analyses des gens comme Mélenchon qui s'avèrent exactes. Malheureusement devrait-on dire car on préférerait que les oracles se trompent qui annoncent le malheur. En l'occurrence, les Socialistes eux-mêmes se rendent compte de la stérilité de leurs timides tentatives de s'opposer au système qui déroule sa logique. Ils nous annoncent une " anno horibilis" qui va faire exploser les déficits et le chômage. Ils s'y résignent même s'ils s'agitent beaucoup. Un continent est en train de se paupériser et la seule solution pour susciter la relance de l'économie se trouve dans la mise en concurrence des forces du travail des différents états qui le composent. Le grand marché qui devait apporter l'opulence est devenu le grand souk où se négocie la misère. Le moins-disant social - quels que soient les artifices pour en cacher la réalité chez ceux qui ne seraient pas réceptifs à l'idée - est en marche. L'amélioration de la productivité est le faux nez de la régression sociale. Pour d'illusoires et souvent très temporaires victoires. Alors on peut toujours railler Mélenchon, ridiculiser ses propositions, c'est d'autant plus facile que c'est dans l'air du temps et peut-être bien se trompe-t-il même aussi mais au moins il se trompe debout.
Ainsi donc
Selon MELENCHON, HOLLANDE, qualifié il y a quelques mois de capitaine de pédalo, aura toujours vocation à pédaler. Pour le moment, on a surtout l'impression qu'en bon équilibriste il fait surtout du surplace car on attend toujours les véritables réformes qui auraient dû transformer les institutions et améliorer la démocratie et la justice dans ce pays. A mon avis, sa campagne électorale a été une vaste supercherie car pour le moment, on a comme l'impression qu'il distribue surtout les fromages de la République à ses obligés, le dernier pourvu étant l'inénarrable Jack LANG.
1 La stratégie de la diversion Elément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l'attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d'informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s'intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l'économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l'attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » (extrait de "Armes silencieuses pour guerres tranquilles") 2 Créer des problèmes, puis offrir des solutions Cette méthode est aussi appelée "problème-réaction-solution". On crée d'abord un problème, une "situation" prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu'on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore: créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics. 3 La stratégie du dégradé Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l'appliquer progressivement, en "dégradé", sur une durée de 10 ans. C'est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n'assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution si ils avaient été appliqués brutalement. 4 La stratégie du différé Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme "douloureuse mais nécessaire", en obtenant l'accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d'accepter un sacrifice futur qu'un sacrifice immédiat. D'abord parce que l'effort n'est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que "tout ira mieux demain" et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s'habituer à l'idée du changement et l'accepter avec résignation lorsque le moment sera venu. Exemple récent: le passage à l'Euro et la perte de la souveraineté monétaire et économique ont été acceptés par les pays Européens en 1994-95 pour une application en 2001. Autre exemple: les accords multilatéraux du FTAA que les USA ont imposé en 2001 aux pays du continent américain pourtant réticents, en concédant une application différée à 2005. 5 S'adresser au public comme à des enfants en bas-age La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Exemple typique: la campagne TV française pour le passage à l'Euro ("les jours euro"). Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi? "Si on s'adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d'une personne de 12 ans." (cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles") 6 Faire appel à l'émotionnel plutôt qu'à la réflexion Faire appel à l'émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l'analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l'utilisation du registre émotionnel permet d'ouvrir la porte d'accès à l'inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements... 7 Maintenir le public dans l'ignorance et la bêtise Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. "La qualité de l'éducation donnée aux classes inférieures doit être de la plus pauvre sorte, de telle sorte que le fossé de l'ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures." (cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles") 8 Encourager le public à se complaire dans la médiocrité Encourager le public à trouver "cool" le fait d'être bête, vulgaire, et inculte... 9 Remplacer la révolte par la culpabilité Faire croire à l'individu qu'il est seul responsable de son malheur, à cause de l'insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l'individu s'auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l'un des effets est l'inhibition de l'action. Et sans action, pas de révolution!... 10 Connaître les individus mieux qu'ils ne se connaissent eux-mêmes Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le "système" est parvenu à une connaissance avancée de l'être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l'individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes. source : L' écrivain Noam Chomsky
Les Hexagonaux apprécieront. Selon une récente étude de l'hebdomadaire britannique, qui s'est appuyé sur différentes sources (BRI, Haver Analytics, Nationwide, OCDE, Thomson Reuters...), l'immobilier français apparaît comme l'un des plus surcotés au monde, tandis que les prix en Allemagne seraient les plus sous-évalués d'Europe. L'Hexagone serait le numéro un en Europe pour la surévaluation des loyers par rapport au prix de vente (derrière le Canada, Hongkong et Singapour) et le numéro un mondial pour la surévaluation des prix par rapport au revenu des ménages. Selon l'étude, les prix français sont surcotés de 50 % pour les loyers et de 35 % pour les prix. En Europe, les situations des marchés allemands et espagnols sont diamétralement opposées. Alors que les prix seraient sous-évalués de 17 % outre-Rhin, ils seraient encore surévalués de 20 % en Espagne. Un constat qui explique les évolutions de prix observées en 2012 : tandis que les prix ont progressé de 2,7 % en Allemagne, ils ont reculé de 9,3 % en Espagne et de 1,3 % en France. CHUTE DES PRIX The Economist estime que la probabilité d'un retour à la normale en France est faible, car la chute des prix "devrait vraisemblablement y être modeste comparée à celle observée en Espagne". Le marché ibère est caractérisé par un excédent massif d'offre de logements par rapport à la demande, et le taux de chômage espagnol a atteint 26,6 % de la population active en novembre. Le magazine estime également que la reprise du marché immobilier américain observée en 2012 devrait se poursuivre. Après une hausse de 4,3 % l'an passé, les prix outre-Atlantique resteraient inférieurs de 20 % à leur valeur réelle.
L'exception allemande Second enseignement de l'enquête de The Economist : malgré la chute vertigineuse des prix espagnols (près de 10 % en 2012, après une baisse de 5,5 % en 2011), le marché ibère reste surcoté de 20 %. Le retour à la normale côté tricolore n'est donc pas près de se faire. Mais le pays qui se distingue véritablement de la France est bel et bien l'Allemagne, cette "exception européenne". Selon l'hebdomadaire, "les propriétaires allemands ont de bonnes chances de continuer à enregistrer des plus-values". En effet, la hausse des prix outre-Rhin se révèle modérée et s'élève à 2,7 %, la même que celle de l'année précédente. Au total, les loyers, comme les prix, y seraient sous-évalués de 17 %. Testosterone Pit - Home - The Next Shoe To Drop In France
Tout en donc en place dans notre beau pays pour une émigration massive de la population active vers l' Allemagne. La France n'a qu'à offrir un chômage record, des loyers inaccessibles, des impôts démesurés...sans compter sur une ambiance sociétale digne d'une cour de prison. STO : On fait du bon boulot !
Les rapports entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel étaient compliqués mais ils avançaient dans la même direction. Les rapports entre François Hollande et Angela Merkel sont inexistants. Cette semaine, Ils n’avaient rien à se dire. Rien sur l’euro, rien sur les reformes de structure, rien sur la coopération militaire, rien sur la solidarité budgétaire, rien sur la gouvernance, rien de nouveau sur la croissance, rien, rien, rien. Pas étonnant que Pierre Moscovici se soit endormi pendant les discours au Bundestag. Plus grave, en répétant en boucle que tout allait bien, que le courant passait, les peuples européens de France et d'Allemagne ont acquis la conviction que leurs dirigeants n'avaient plus confiance les uns dans les autres. Il est évident que la France soupçonne l’Allemagne de vouloir lui imposer un modèle trop sévère... Il est aussi évident que l’Allemagne doute de la capacité de la France à entamer ses réformes de structures… Piégée par ses promesses de campagne, François Hollande ne parvient pas à affronter le mur des réalités. Donc il prend des engagements qu’il ne peut pas tenir, il doit encaisser des statistiques financières qui risquent de le mettre politiquement KO.
Si les pays de la zone euro ont réussi à sécuriser le contexte monétaire, ils n’ont pas avancé sur les réformes économiques. L’Allemagne a encore demandé expressément à la France comment elle allait faire pour réduire son déficit budgétaire et quelles dépenses elle allait couper. Sur ce point c’est toujours silence radio. La banque centrale européenne, par la voix de Mario Draghi, a rappelé très fermement qu’il n y avait pas de contradiction entre assainissement budgétaire et croissance, ajoutant qu’il voulait bien mobiliser ses moyens pour prévenir et éteindre les incendies à condition que certains ne s'amusent pas à craquer des allumettes. Et Mario Draghi ne pensait pas aux Italiens bien sur, pas plus aux Espagnols ou aux Portugais, trois peuples qui ont accepté des efforts considérables et qui donnent des signes de redressement ou de redémarrage. Mario Draghi pensait explicitement à la France. La France est donc au pied du mur, parce que si elle n’apporte pas la preuve de sa volonté de réforme, les taux d'intérêt qui nous sont fait augmenteront dans des proportions insupportables. Actuellement, les taux sont très faibles parce que la BCE promet encore de payer et de nous protéger mais les échéances de mars, avril et mai ne seront pas bouclées sans un plan de financement français crédible. Pour l’instant, François Hollande n’a pas décidé de trahir encore plus sa majorité.