samedi 12 janvier 2013

Marché du travail : L' autre guerre qui attend François Hollande


Le gouvernement redoute la mobilisation de la gauche


En fait, le gouvernement redoute que la gauche du PS, EELV et le Front de gauche, ne partent en campagne contre un accord qu’ils voient d'avance comme une porte ouverte à la flexibilité. Le projet sur la table encadre la possibilité d’instaurer, dans une entreprise en difficulté, des baisses temporaires de salaire et de temps de travail. Ce qui existe déjà dans plusieurs entreprises avec l'accord des syndicats. Il devrait aussi limiter les recours contentieux en cas de licenciement. Le leader de la CGT, Bernard Thibault, a commencé d’aiguillonner les esprits à la gauche de la gauche sur le thème d’une flexibilisation accrue.

De quoi balayer médiatiquement tout "compromis historique" et engager une nouvelle bataille interne à la majorité, qui serait source de difficultés pour le gouvernement au moment de faire adopter le texte transposé dans une loi. Avec une mesure de lutte contre la précarité, et l’ensemble des autres dispositions pratiquement acquises, la CGT et les autres opposants auraient davantage de mal à condamner l’accord en bloc. C’est le vrai enjeu, très politique, des négociations qui continuent en secret aujourd’hui, plusieurs rendez-vous de hauts responsables ayant lieu sans être inscrits à leurs agendas.


La CGT et FO rejettent le texte


La CGT et FO se sont clairement opposées au texte, mais leur rejet ne devrait donc pas avoir de conséquences puisque les trois autres organisations syndicales sont favorables au texte. «L'accord national interprofessionnel est inacceptable de notre point de vue», a déclaré Agnès Le Bot (CGT). «C'est un jour sombre pour les droits des salariés», a estimé Stéphane Lardy (FO) dénonçant un texte qui «renforce la précarité».

«Nous souhaitons que cet accord soit ratifié en l'état par le Parlement au plus vite», a déclaré Laurence Parisot, présidente du Medef. L'accord «marque l'avènement d'une culture du compromis après des décennies d'une philosophie de l'antagonisme social. Avec le CICE (crédit d'impôt compétitivité-emploi) et avec cet accord, la France peut espérer amorcer des progrès significatifs pour reconquérir sa compétitivité», a ajouté Mme Parisot.

Ce compromis conforte les partenaires sociaux, mais aussi le président François Hollande, qui a érigé le dialogue social en méthode de gouvernement. Jeudi, il exprimait sa «confiance» dans l'issue de la négociation.
Le gouvernement estime cette réforme primordiale pour inverser d'ici à la fin de l'année la courbe du chômage qui touche 3,13 millions de personnes


Melenchon en guerre !

 " Je suis un éveilleur de conscience, un déclencheur d'évènement...mais.... c'est une guerre de paroles, c'est une guerre de lutte, c'est une guerre de lutte des classes, moi...je soutiens les syndicats. 
Celui qui dit qu'il n'y pas de lutte de classe, il met à égalité le Medef et la CGT. Hé bah....pas MOI, MOI je mets la CGT au dessus du MEDEF, je mets FO au dessus du MEDEF je mets SUD solidaire au dessus du MEDEF....par ce que le MEDEF ce n'est qu'une petite catégorie de patrons, ceux du CAC 40. 
La masse de petits patrons tire la langue jusqu'à par terre...

Il y a 5 millions de chômeurs dans notre pays, 9 millions de personnes sous employés. 
ÇA SUFFIT !!! Et maintenant il s'agit de comprendre que c'est une guerre, et que nous devons la gagner et pour cela il faut s'en donner les moyens légaux, c'est la guerre légale, civique, législative.

République Française : clap de fin - AgoraVox le média citoyen

PaSiDupes: Sécurisation de l'emploi: CGT et FO jugent l'accord "inacceptable"

Négociation sur l'emploi : Hollande salue l'accord entre syndicats et patronat

Et soudain en Hollandie ! Une guerre et des licenciements facilités


Le plat de lentilles de la CFDT


Les plus candides d'entre nous ont pu longtemps croire que le mensonge institutionnel relayé par la presse ne concernait que nos guerres humanitaires menées en Serbie, en Irak, en Libye ou en Syrie.

De ce point de vue, les habituels experts stipendiés sont déjà prêts à sauter sur nos plateau de télévision, comme la Légion à Kolwezi, pour nous expliquer gravement pourquoi la France doit envoyer des troupes pour combattre au Mali ceux qu'elle arme et soutient en Libye et en Syrie.

Dans la marche à la dictature, il y a toujours un moment très bref, avant que ne coule le premier sang, où celle-ci prend un aspect grotesque et odieux et c'est exactement là que nous en sommes aujourd'hui, avec un gouvernement du 'changement' qui ait parvenu en quelques mois à se rendre odieux à tous
Comment est-il possible de présenter comme un succès une négociation dont les conclusions ont été rejetées par la CGT et FO ?
Comment est-il possible que les termes principaux de l'accord signé par le MEDEF et la CFDT soient systématiquement occultés de tous les articles de presse ?

Comment ne pas être submergé de colère par la mascarade de prétendues négociations, les pas de danseuses des négociateurs de la CFDT et du Medef  ?


Emportés par leur euphorie et l'ivresse du carnage contre les droits ouvriers, ces gens en oublient toute retenue,comme le représentant du Medef s'exprimant à propos d'une 'concession ' faite à la CFDT « Patrick Bernasconi, négociateur pour le Medef, fait son apparition. Satisfait, il annonce que la taxation de certains CDD coûtera 110 millions d'euros mais que l'exonération fera économiser rien de moins que 150 millions au patronat. »

M Hollande annonce déjà sa satisfaction et son gouvernement croit qu'il va pouvoir affronter des millions de travailleurs, le mouvement ouvrier organisé, détruire le Code du travail, donner de la 'souplesse' aux patrons pour licencier et baisser les salaires et mener à son terme ce programme de guerre civile avec le soutien de la seule CFDT, foutaise et folie que cela, foutaise folie qui annonce les plus grands affrontements.

Le plat de lentilles de la CFDT - AgoraVox le média citoyen

Hollande Interpellé par des Employés Du CIF

En visite à Bordeaux, hollande a été interpelé par un père de famille. 
"Qu'est-ce que je vais dire à mon petit garçon Monsieur Hollande"? 
 2000 salariés du Crédit Immobilier de France vont voir leurs postes supprimés !


Qu'est-ce que je vais dire à mon petit garçon Monsieur Hollande ?"





CIF en faillite !

Début septembre 2012, le gouvernement a du se porter au secours du Crédit Immobilier de France afin de lui éviter la faillite. Fin août, il avait vu sa note dégradée par Moody's.
Mais le plan de sauvetage de l'Etat sonne toutefois le glas des activités de l’établissement qui a cessé depuis d'accorder de nouveaux prêts. Le Crédit Immobilier de France se contente maintenant de gérer les crédits existants.
Le CIF représente un ensemble de 2500 salariés, Selon France 3 Bourgogne, 300 seraient repris par la Banque Postale et 700 devraient rester en poste pour gérer les dossiers de prêt en cours. 500 salariés pourraient être repris par des fililales. Cependant, un plan social concernerait entre 750 et 900 salariés.

Pour en savoir plus : cyberpret.com

2.000 sur le carreau

« Nous ne sommes pas une banque de dépôts », explique un salarié de l'agence blésoise. « Notre financement se fait sur les marchés à l'intention d'octroi de prêts immobiliers sociaux. Aujourd'hui, nous gérons les dossiers en cours en attendant le plan social qui devrait intervenir dans les prochains mois. Actuellement, nous ne pouvons accorder des prêts qu'avec des conditions draconniennes qui écartent nos clients habituels. »

Le service commercial (5 personnes à La Chaussée) devrait être le premier à disparaître. « La Banque postale ne reprendra que 300 personnes maximum sur les 2.500 salariés. Nous nous attendons à une première vague de départs volontaires avant un plan social d'envergure avant la fin du 1er semestre 2013. Nous n'avons plus d'avenir et avons l'impression d'être oubliés. Nous serons pourtant plus de 2.000 sur le carreau. »
Malgré plusieurs manifestations à Paris, le sort des employés du CIF n'émeut guère…« Nous disparaissons dans l'indifférence », s'insurge le conseiller financier.