jeudi 3 janvier 2013

L’euro : monnaie commune ou monnaie unique ?


L’euro est-il une monnaie commune ou une monnaie unique ?

La plupart des Français pensent que l’euro est une monnaie unique. Or, ce n’est pas le cas, nous allons le voir ci-dessous. Il n’y a pas qu’en France que l’opinion générale se trompe sur ce sujet ; quel que soit le pays, pratiquement tout le monde – y compris les dirigeants politiques et économiques – est convaincu que l’euro est une monnaie unique. Pourquoi n’est-ce pas exact ?
Les lettres figurant sur chacun des billets en euro témoignent du lieu de fabrication, c’est-à-dire du pays d’origine. Elles ne correspondent pas à des créances sur chacun des pays en question. Cela tendrait à accréditer l’idée « euro = monnaie unique », mais la situation est plus compliquée et il faut regarder les choses dans le détail.
Les billets en euro – pris dans leur globalité – sont des créances sur chacune des banques faisant parti de l’Eurosystème, et cela au prorata de leur part dans celui-ci. Les billets sont donc des créances sur la Banque centrale européenne (BCE) à hauteur de 8 % de leur masse, les 92 % restants étant ventilés en créances sur les 17 banques centrales nationales.
Ce qui est vrai au niveau « macro » est faux au niveau « micro » : nonobstant le point précédent, chaque billet pris individuellement n’est pas attribuable à une banque centrale nationale en particulier.
Le système européen force toute banque centrale nationale (BCN) à accepter tout billet comme si c’était « les siens ». Chaque billet est donc une créance sur la BCN à laquelle il est présenté.
Les documents précis sur ces questions sont très difficiles à trouver. C’est dû au fait qu’il s’agit de sujets hyper-techniques et sur lesquels règne une volonté de confidentialité pesante. Tout est fait pour que 99,999 % des gens n’y comprennent rien, y compris des spécialistes. Le point que nous venons d’aborder est néanmoins clarifié sans ambiguïté dans le paragraphe 5 du document (en anglais) suivant :
Voici ce que dit ce paragraphe :
« All euro banknotes should be subject to identical acceptance and processing requirements by the Euro­ system members irrespective of which member put them into circulation. »
Traduction en français :
« Tous les billets en euro doivent être soumis aux mêmes critères de recevabilité et de traitement par les membres de l’Eurosystème, quel que soit le membre qui les a mis en circulation. »
Par conséquent, un billet présenté à la Bundesbank, quelle que soit sa provenance, est accepté et donne lieu a un crédit sur un compte à la Bundesbank, qui est une créance sur la Bundesbank et sur elle seule.
Par ailleurs, les billets ne représentent qu’une partie des euros en circulation. Les euros qui ne sont pas sous forme de billets ou de pièces sont également des créances sur chacune des banques centrales nationales, au prorata de leur part dans l’Eurosystème, et ne sont donc pas des créances sur la BCE. Si nous parlons d’euro monnaie centrale, on a environ 900 milliards d’euros de billets, et
environ 200 milliards d’euros de comptes courants correspondant aux réserves obligatoires, et peut-être 500 milliards d’euros en surplus.

Il faut donc insister sur un point aussi important que méconnu : les billets en euro ne sont pas des créances sur la BCE, mais sur l’Eurosystème.
Remarque annexe : les billets en euro portent la signature du Président de la BCE mais cette signature est seulement décorative, tout comme l’étrange signe du « copyright » (©) qui figure juste avant la mention « BCE ECB EZB EKT EKP » qui désigne la BCE. Cette mention du « copyright » n’est pas un hasard : elle témoigne d’une prise de distance juridique. Elle ne figurait pas du tout sur les billets en francs, où la mention « Banque de France » signifiait bien que le billet était une créance sur la Banque de France.
L’euro est donc bel et bien une « monnaie commune » et non pas une « monnaie unique » car il n’y a pas une Banque centrale unique. C’est d’ailleurs le distinguo que font les Allemands entre « Gemeinsame Währung » (utilisé pour désigner l’euro) et « Einheitliche Währung » (utilisé pour désigner le Mark après la fusion du Mark est-allemand avec le Mark ouest-allemand).
Cependant, le terme de « monnaie commune » lui-même est doublement ambigu car :
- d’une part, la plupart des gens le confondent avec le terme de « monnaie unique » ;
- d’autre part, certains faux experts (Mme Le Pen et M. Dupont-Aignan, par exemple) le confondent avec le système de changes variables autour d’un cours pivot, comme l’était le « serpent monétaire » de naguère.
Pour être plus précis, nous devrions utiliser une autre expression, plus longue et plus lourde mais dénuée d’ambiguïté : l’euro est un système de monnaies homonymes liées entre elles par un taux de change fixe de 1 pour 1 (« peg »).
S’agissant de la fuite des capitaux entre les États de la zone euro, nous vous renvoyons au système Target 2, qui est bien expliqué sur la notice Wikipedia en allemand, avec un superbe graphique divergent qui signe l’explosion de l’euro (cette notice n’est curieusement pas du tout aussi précise et claire sur Wikipédia en français). Pour faire simple, Target 2 est le système de paiement qui permet actuellement aux banques de l’Union européenne de transférer des fonds en temps réel par-delà les frontières des États membres, et cela de façon illimitée et au taux de change de 1 pour 1.
En conclusion générale, il est vrai de dire que la marque distinctive par pays que l’on trouve sur les billets en euro et  la qualification juridique de la créance ne sont pas corrélées. En revanche, il est faux de dire qu’un euro est une « créance sur la BCE ». Un euro est une « créance sur l’Eurosystème », lequel compte la BCE et 17 banques centrales nationales (BCN).
Ce point est décisif car si l’on confond l’un et l’autre, on ne peut pas comprendre ce qui se passe en ce moment, notamment en Allemagne (voir notre texte « Pourquoi l’Allemagne envisage de sortir de l’euro ? »), et on ne peut pas non plus comprendre l’entrée en divergence de Target 2.

Cet article L’euro est-il une monnaie commune ou une monnaie unique ? est apparu en premier sur Union Populaire Républicaine (UPR).

Nous vous suggérons également

Hollande encerclé le 13 janvier ?



Flamby est pathétique

Le gouvernail Zayrault n'indique nul cap sur le pédalo.
Les sinistres sont nullissimes.
L'équipage prétentieux est impuissant économiquement et notamment sur l'emploi.
Comment nous détourner encore de l'essentiel et par quel saupoudrage pour neuneu ?
La majorité à 16 ans peut être ?
Le trouble existe quand les mots n'ont plus aucun sens...
A l'aune de leur prétention, les socialistes n'ont qu'à inventer un mot pour satisfaire ce qui leur reste d'électorat : le "pariage" par exemple.
Cette gauche ridicule et incapable de cohérence entre ses paroles et ses actes, ne cesse de confondre le progrès avec la décadence.
2013 sera pour elle une année boomerang et son tombeau! 
Mauvaise année aux semeurs de misère et à leurs ignobles complices : les journalistes.





L'encerclement de François Hollande par les oppositions et Gauche et de Droite by rtl fr

Notre Dame Des landes et la Zone humide : La zone qu' Ayrault gêne





L'aéroport Has Been

Il s'agit désormais d'un enjeu national qui mobilise chaque jour de plus en plus de citoyens responsables, il s'agit de savoir quel avenir nous voulons et c'est maintenant que ça se joue. Non cet aéroport ne se fera pas. D'une surface aussi grande que l'iule d'ouessant, sur des terres humides dont la flore et la faune y retrouve une grande fertilité, on veut nous imposer une fuite en avant dans toujours plus de béton, faire la part belle aux lobbies, nous apprendre à ne jamais contester une décision "politique" dans le contexte morose d'un pays surrendetté et dont le projet est complètement incertain quant à son avenir financier... 
Encore une illustration du décalage démagogique (c'est à dire mensonger) de ces apparatchiks du PS, beaucoup plus en adéquation avec les lobbies du profit qu'avec les citoyens !



Quand Jean-Marc Ayrault défendait les zones humides (pas à Notre-Dame-des-Landes)


Reporterre a retrouvé la signature du Premier ministre Jean-Marc Ayrault sur une pétition contre la destruction des zones humides que projetait alors EDF pour réaliser la centrale nucléaire du Carnet, en Loire-Altantique. C’était 1996, et il était alors maire de Nantes.

D’autres promoteurs de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes comme Jacques Auxiette, qui est aujourd’hui président du Conseil régional des Pays de la Loire, Patrick Rimbert, maire de Nantes, et Patrick Mareschal, président du Conseil général de Loire-Atlantique, signaient à l’époque ce document.

Rappelons que le projet controversé d’aéroport prévoit lui aussi la destruction de zones humides que Vinci fait croire qu’il peut compenser.


Veni vidi mais pas Vinci

L'affaire de "l'ayraultport" s'envenime. Entre tracteurs et concerts reggae, l'opposition au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes s'annonce bruyante et rythmée dans le bocage nantais en 2013, au moment où la discussion voulue par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault risque fort de tourner au dialogue de sourds. Les quelques centaines d'irréductibles qui campent sous la pluie et dans le froid sur le site prévu pour la construction de l'aéroport du Grand Ouest ont prévu de relancer leur mouvement vendredi avec un "Festi-ZAD", trois jours de musique sous chapiteaux. 
Mercredi, plus de 7 500 personnes avaient annoncé sur Facebook leur intention de s'y rendre.


Le groupe Vinci, concessionnaire du projet qui doit remplacer l'actuel aéroport de Nantes, n'exclut désormais plus un retard de l'ouverture de l'infrastructure, prévue en 2017 pour un coût qui dépasse 550 millions d'euros. Les travaux proprement dits ne démarreraient au mieux qu'au deuxième semestre 2014. Pour les retarder, les opposants multiplient les recours juridiques, dont un, relatif à la loi sur l'eau, doit être tranché en mai par les institutions européennes. "On va faire en sorte que petit à petit l'esprit d'un moratoire se mette en place", résume le porte-parole de l'Acipa.

Pour José Bové, le rapport de la commission du dialogue pourrait permettre au gouvernement de se sortir du dilemme sans se déjuger si les Sages reconnaissaient que le projet n'est pas viable économiquement. "2013 pourrait être la fin de ce projet inutile et imposé", espère-t-il.


Quand Jean-Marc Ayrault défendait les zones humides (pas à Notre-Dame-des-Landes) | Une Vigie Rue89 Planète

Aéroport de Notre-Dame-des-Landes : la contestation s'organise - Le Point

François Hollande : Son ennemi c'est le chômage

Mr Hollande qui semble apprécier les visites matinales pour nous montrer qu'il travaille, ne pourrait-il pas prendre le 1er RER B vers 5 H ou suivre les éboueurs de Paris à 4 H du matin ? 

Il y verrait aussi les travailleurs qui se lèvent tôt et pourrait partager au moins une fois leur vie de galère. Quant au chômage contre lequel il dit être mobilisé, on sent bien qu'il est totalement impuissant et soumis aux diktats du MEDEF.

Il s'engage pour l''emploi comme il le fit pour le pacte de croissance. Il s'engage, il ne fait que cela s'engager. Mais que sont des engagements sans résultats ? de vaines promesses données à un peuple agonisant sous les hausses de prix, l'augmentation du chômage, la désindustrialisation. 

Le chômage est une conséquence. Lutter contre le chômage sans en comprendre les causes, ne sert à rien. Autant vider la mer avec une petite cuillère, aller soyons fou, une louche. 
Notre Bon Président se ment d'abord à lui même. Si il était vraiment capable alors il mettrait en jeu son mandat. Pas d'inversion du chômage en 2013, alors je démissionne. Mais faire des moulinets et du bruit avec sa bouche ne coûte rien et il sait au fond de lui même que l'enjeu le dépasse.

Il faut sortir tous ces hommes et ces partis politique de droite, de centre, de ""gauche" qui cautionnent cette Europe. Toute politique devient illégitime quend elle entraîne le malheur de son peuple.

Le plus grave est le manque de confiance des Français dans le tandem Hollande-Ayrault. On veut tous bien faire des efforts, mais pas sous la houlette de types qui nous font penser au chirurgien "héros" du film de Risi "Le fou de guerre"...

Il n'y a pas de chef à la tête de l'État


Par PHILIPPE TESSON


"Il n'y a pas de chef à la tête de l'État"


Pour Philippe Tesson, François Hollande fait preuve d'un défaut d'autorité flagrant et surtout il ne dit pas la vérité.

Les lampions de Noël et du Nouvel An font illusion : 2012 se termine dans un climat politique délétère, et 2013 s'annonce sur des perspectives maussades. La France s'est donné il y a six mois une majorité qui n'en est pas une et un gouvernement qui bringuebale. À la tête de l'État, un champion déclaré du rassemblement, du redressement et de la vérité. Il n'a que ces mots à la bouche. Or, en fait de rassemblement, il n'est même pas parvenu à mettre de l'ordre dans sa maison. À plus forte raison dans le pays, divisé plus que jamais, camp contre camp.

Il a désigné un Premier ministre réputé consensuel, mais dont la maladresse est telle que chacune de ses paroles, quand elles ne provoquent pas un démenti, créent un problème. Quant au Parlement, il vit sa vie, indifférent aux principes élémentaires de cohésion et de solidarité qui ont noué les alliances auxquelles la majorité doit son existence. Même le PS est traversé par des courants contradictoires qui pèsent sur l'unité gouvernementale. Que dire du Front de gauche et des Verts ? Ils narguent le pouvoir. Des ministres Verts siègent au sein d'un gouvernement contre lequel votent des députés Verts sur des dossiers aussi importants que le budget. Ahurissant ! À Nantes, sous l'oeil des CRS, une guerre civile oppose une gauche à une autre, l'une et l'autre associées au pouvoir.

Au gouvernement, chacun en fait à sa tête, les directeurs de cabinet valsent, les ministres se piègent, on se hait, c'est la fable. Comble : on parle déjà remaniement. Et non des moindres : il concernerait quelques ministres de premier plan. On cite même les noms : Taubira, Moscovici, Peillon, Cahuzac ! On commence à mettre les personnes en cause, on perd ses nerfs, on insulte les gens, on nourrit bêtement la rumeur par des comportements ambigus. Mais après tout peut-être Montebourg est-il innocent des accusations que porte contre lui Tapie ? Peut-être Cahuzac est-il vierge des soupçons dont on l'accable ? Mais le mal est fait, parce que tout ce monde-là n'est pas dirigé. Il n'y a pas de chef à la tête de l'État.

Arrogance

À la limite on ne reprocherait pas à François Hollande de ne pas avoir encore réussi à redresser la France, s'il disait la vérité. Ils sont bêtes par arrogance en pensant que le peuple l'est. Ils sont bêtes par naïveté en croyant que le peuple les croit. Or qui a jamais imaginé que la France serait redressée en six mois ? Et ce mot de redressement est tellement idiot !... Il était inscrit dans les faits lorsqu'ils ont accédé au pouvoir que la crise allait s'aggraver. Et il était évident que la manière dont ils prenaient le problème ne ferait qu'aggraver l'aggravation. Tout le monde, le monde entier le leur prédisait. Mais depuis six mois ils nient l'évidence et la réalité. Encore aujourd'hui, Ayrault maintient contre tous les avis la prévision de croissance pour 2013.

Faisons-leur ce crédit : ce n'est pas faute de lucidité. S'agissant de Hollande en tout cas. Le virage de raison et de modération qu'il a pris récemment le montre. Mais il ne parvient décidément pas à l'accompagner d'un langage de clarté et de vérité, tout en en protestant. Le défaut d'autorité est là : manifester qu'on comprend la réalité, mais hésiter à inscrire résolument dans l'action cette prise de conscience, ne pas aller jusqu'au bout de sa démarche, permettre aux uns (aux Verts, à Montebourg, à Duflot, à Taubira...) de divaguer à leur aise, permettre aux autres de se laisser aller dans la parole, dans la parole contraire, ou ambiguë, ou maladroite. Bref, ne pas tenir son monde. Ne pas comprendre que les grenouilles demandent un roi, qui soit fort et franc.

Tesson : "Il n'y a pas de chef à la tête de l'État" - Le Point

Nibiru visible ?

Un astronome amateur a t'il filmé Nibiru ?:

Une info a confirmer. Cependant, le signalement de l'objet, une boule de feu rouge entourée de plusieurs satellites en orbite concorde avec ce que l'on sait de la fameuse naine brune.



SACRAMENTO (CBS13) - Elijah Prychodzko de Sacramento scrutait le ciel nocturne quand il a observé un éclat de lumière à travers son télescope. Il a enregistré ce spectacle étrange avec son smartphone.

La chaîne CBS13 a montré la vidéo a des experts pour voir s'ils pouvaient résoudre le mystère.
Plus d'infos »