mercredi 31 juillet 2013

Autrefois, on mourrait pour la République, aujourd'hui on en vit

L'affaire DSKuzac


Pauvre Jaurès ! Pauvre Mendès-France ! Pauvres socialistes qui, dans le passé (et peut-être même dans le présent), ont cru à l'idéal socialiste ! On a pu dire "Autrefois, on mourrait pour la République, aujourd'hui on en vit!". On peut désormais ajouter que non seulement on en vit (et sur un grand pied) mais qu'en outre, on la vole! Que peuvent penser ces grands républicains (d'où qu'ils pensent) devant le spectacle que donnent deux des principaux hommes politiques de cette mouvance que, curieusement, leur proximité de comportements conduit à rapprocher en un mot valise "l'affaire DSK-uzac".

Ne revenons pas sur Cahuzac ! Il est probable que le Bourbon Comedy Club nous a donné, avec la seconde audition de Cahuzac, la dernière de ces représentations devenues, au fil du temps et des invités, si réjouissantes, du moins sur le plan dramaturgique. Il faut reconnaître que les choses allaient s'améliorant après la venue des hautes personnalités comme Pierre Moscovici ou Christiane Taubira qui avaient tenu leur rôle avec beaucoup de sérieux, mais de façon conventionnelle. Les prestations plus récentes, de Stéphane Fouks d'abord, puis de Cahuzac ensuite, ont été particulièrement remarquables.

On se prenait même à rêver d'une suite plus plaisante encore puisque, lors de la dernière représentation, plusieurs membres UMP de la Commission avaient réclamé, fort légitimement dans leur position, une confrontation, de toute évidence indispensable, entre Cahuzac et Moscovici puisqu'ils étaient, l'un et l'autre sous serment, en total désaccord sur la fameuse réunion du 16 janvier 2013, dont ce pauvre Jérôme Cahuzac n'avait pas gardé le moindre souvenir, en dépit de l'importance capitale qu'elle avait pour lui, puisqu'elle l'avait mis en présence, pour la première et seule fois, avec les plus hautes autorités politiques dont dépendait son sort.

On se pourléchait les babines d'avance de pouvoir assister à ce nouveau show, d'autant que le rapporteur (PS) Claeys, devant ces demandes convergentes et raisonnables, auxquelles ne semblaient pas s'opposer les membres socialistes de la commission vu leur mutisme, nous avait laissé espérer un moment réjouissant. Toutefois, sans vouloir, comme on aurait pu l'imaginer, prendre une décision immédiate et souveraine, (la commission étant réunie, elle pouvait donc tout à fait le faire sur le champ), le rapporteur (et non le président) nous avait annoncé solennellement qu'il allait "faire des propositions" sur cette question.

Bernique ! La rue de Solférino et Monsieur Désir en ont sans doute décidé autrement et on vérifie une fois de plus le célèbre vers de Corneille : "Et le Désir s'accroit quand l'effet se recule" (et non "quand les fesses reculent", comme me le proposait mon facétieux Dragon 12!). Hélas, nous n'aurons donc sans doute pas la suite et nous ne pouvons que le regretter, vu la qualité des précédentes représentations. 

On a ici l'illustration du fonctionnement de notre justice elle-même, dont la lenteur entraîne régulièrement sa condamnation par les instances européennes ; elle tient à ce que, dans une danse sur place, sans doute pleine à la fois de majesté et de grâce, elle est parfaitement inefficace, car quand elle fait un pas en avant, elle en fait aussitôt un autre pour reculer. En la circonstance, la prétendue "proposition" du rapporteur de la commission Cahuzac visait à en rester là, en créant un sentiment général de frustration et d'insatisfaction. Tout cela donne à penser que le beau et chevelu Jérôme a gardé du biscuit de ses fréquents passages aux photocopieuses de Bercy!

Pour l'autre grand socialiste, DSK, le 28 mars 2011, le parquet de Lille avait, sur la base des informations dont il disposait depuis deux mois, ouvert une information judiciaire pour « proxénétisme en bande organisée, association de malfaiteurs et blanchiment en bande organisée ». Le champ des investigations et les griefs s'étaient encore accrus dans la suite par la mention supplémentaire de « faux et usage de faux, abus de biens sociaux et escroquerie » au préjudice des sociétés auxquelles on avait fait payer toutes sortes de prestations, depuis la rémunération des prostituées, la location des chambres d'hôtels et surtout les voyages, parfois lointains, puisqu'il s'agissait de conduire les intéressé(e)s jusqu'en Amérique.

On avait donc cru un moment que les choses suivraient leur cours, mais une proposition de non-lieu est alors faite, pourtant sur les mêmes bases naturellement, par le procureur. Il n'en a finalement rien été et elle n'a pas été suivie par les juges. Toutefois, la notion de "bande organisée", pourtant centrale et évidente, a été supprimée des chefs d'inculpation, ce qui, je crois, fait passer de la Cour d'assises à la Correctionnelle! On reconnaît ici l'allégorie commune de la Justice : la balance pour peser les deux dossiers et le glaive pour couper la poire en deux !

Le détail des éléments recueillis et en particulier les conversations téléphoniques enregistrées ne laissent pourtant aucun doute sur le caractère d'organisation dans cette affaire ; dans tous les cas, il fallait même attendre que s'expriment les désirs de DSK, aussi bien sur les dates et les lieux que sur le cheptel retenu et les exigences de services formulées, pour que soient mis en place le dispositif et la logistique de transport du matériel.

Dans ces conditions il est donc bien difficile à DSK de plaider (comme d'autres... suivez mon regard) que tout cela été fait « à l'insu de son plein gré », bien que "en y réfléchissant", il admette qu'il peut se juger "naïf"!

On comprend toutefois aisément que lui-même ait pu être abusé, étant donné son charme irrésistible et le succès permanent qu'il a auprès de toutes les dames, qu'il s'agisse de journalistes débutantes qui viennent l'interviewer, de secrétaires, de collègues du parti socialiste ou même de femmes de chambre noires d'hôtel américain. Non seulement aucune ne résiste à son embonpoint prometteur, mais toutes le poursuivent et l'assiègent sans cesse, tandis que sa complaisance est sans limite.

Le charme de DSK est si puissant et si évident qu'on ne comprend pas que son ami Stéphane Fouks n'ait pas songé à en faire le George Clooney de quelques campagnes publicitaires qui auraient pu lui procurer de substantiels revenus. Tout indique, en effet, que DSK, ainsi que d'autres grandes figures passées du parti socialiste, est, comme dit le bon peuple, « près de ses sous » ; la moindre dépense qu'il parvient à éviter, dans quelque domaine que ce soit, double le plaisir qu'il peut retirer de la chose, ce qui explique son addiction toute spéciale aux plaisirs de la chair gratuits. Le pauvre homme !

La seule question, dans toute cette affaire, tient aux vrais mobiles de l'étrange générosité de ces hommes d'affaires et de ces policiers ; les premiers se montraient d'autant plus généreux que leurs complaisances se fondaient sur l'escroquerie. Tous les frais étaient assumés, en effet, par des sociétés qu'on escroquaient à coup de fausses factures. Que des hommes d'affaires achètent, aux frais de leurs sociétés, les services de politiques n'est pas chose très nouvelle, mais ils en retirent toujours des bénéfices. Quels pouvaient-ils être ici ? On le voit assez ! On pourrait donc espérer au moins que lorsque la justice est saisie d'une affaire pareille, où l'Etat même est en cause au plus haut niveau et où les faits apparaissent avec tant d'évidence, elle se montre inflexible et n'escamote pas le mode d'organisation et la finalité de ces libéralités, alors qu'il y a là un témoignage irréfutable et accablant sur le fonctionnement de notre système politique, administratif et financier.

Qu'il s'agisse de scanners et d'I.R.M. dans un cas ou de galipettes et d'inflations (comme dirait Madame Dati) tarifées-gratuites dans l'autre, c'est bien la même réalité ignoble et consternante que nous découvrons sous les oripeaux de la politique et de la franc-maçonnerie.

Tout ça ne sent pas très bon et les mots ont une fois de plus l'initiative, fût-elle dans un facteur commun scatologique  : DSK - Cahuzac ou DS - caca - Huzac ?

nouvelles persaneries: Affaire DSKuzac

A l' Elysée Cet Été : Le Banquier d'affaires de chez Rothschild Conseiller n°1 de François Hollande En Plein Conflit d'Intérêts

"Macron offre son temps et son hospitalité à un ami, sachant que ses clients privés le rémunèrent en fonction de l’influence qui lui est prêtée. Une confusion des intérêts publics et privés, assurément, qui rappelle les mauvaises habitudes de la maison Sarkozy."


Les lobbies ont table ouverte à l’Elysée



Emmanuel Macron principal collaborateur du président de François Hollande vient directement de la banque Rotschild donc il n'a rien à refuser à son ex et futur employeur comme Pierre Moscovici futur ex-ministre des finances qui méritera bien un poste grassement rémunéré après 2017 pour avoir bien servi les banques lors de la loi de "régulation" bancaire qui a accouché d'une souris pour ne pas leur déplaire.

Ce mardi 30 juillet, Emmanuel Macron déjeunera avec une dizaine de patrons à la table de l’Elysée. Banal, pour le secrétaire général adjoint ? Pas tout à fait, puisqu’il a confié le choix des convives à l’un des lobbyistes les plus féroces de Paris, Matthias Leridon. C’est l’assistante du patron de Tilder qui a adressé aux dirigeants sélectionnés un e-mail ainsi titré: « Invitation déjeuner Elysée avec Emmanuel Macron – mardi 30 juillet 2013 – de la part de Matthias Leridon. »

Chère,
Suite à notre échange téléphonique, je vous confirme que Matthias Leridon (Président de Tilder) et Emmanuel Macron (Secrétaire Général Adjoint de l'Elysée) organisent un déjeuner à l'Elysée le mardi 30 juillet avec une dizaine d' entrepreneurs  (heure exacte à confirmer) auquel ils souhaitent convier xxxx.
Auriez-vous l'amabilité de bien vouloir transmettre l'information à xxxx afin qu'il puisse nous confirmer (ou non) sa disponibilité pour ce déjeuner.
Merci d'avance de votre aide.
Bien à vous.

Comment interpréter cette étonnante invitation conjointe ?

Hypothèse 1 : Le principal collaborateur du président de la République a besoin d’un intermédiaire privé pour consulter les forces vives du pays. Or l’Elysée dément l’existence de tout contrat avec le cabinet de lobbying.

Hypothèse 2 : Macron offre son temps et son hospitalité à un ami, sachant que ses clients privés le rémunèrent en fonction de l’influence qui lui est prêtée. Une confusion des intérêts publics et privés, assurément, qui rappelle les mauvaises habitudes de la maison Sarkozy.




Pour 2017, c'est tout vu : Hollande ne sera pas au deuxième tour... 


Le deuxième tour sera probablement UMP contre FN. Car les millions de cocus d'hier ne se feront pas prendre une deuxième fois. Sachant qu'il n'a été élu en 2012 avec seulement 300 000 voix de différence, on voit mal comment il pourra se faire réélire après un quinquennat (de trahisons) catastrophique. Les électeurs de gauche ne feront pas le déplacement, ou ils voteront FG ou Vert.

Bref, Hollande est archi grillé Il n'y a que les militants du PS pour y croire encore. 
(Les pauvres, ils sont pathétiques.)

Les lobbies ont table ouverte à l’Elysée - Démocratie réelle et maintenant des Indignés de Nîmes

Dette Publique Européenne : Plus personne ne contrôle quoi que ce soit

LE HIT-PARADE DE L'ENDETTEMENT EUROPEEN (ET DES FUTURES FAILLITES) 



Le Blog de Pierre Jovanovic 2008 - 2013 : REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE

La Grèce, l'Italie, le Portugal, l'Irlande, la Belgique, la France, l'Espagne, le Royaume-Uni, Chypre sont en faillite. La dette publique de ces Etats atteint des sommes inimaginables. La dette publique de ces Etats est hors de contrôle. Les soi-disant « plans de sauvetage » de l'Union Européenne, de la BCE et du FMI sont un échec total. En Europe, plus personne ne contrôle quoi que ce soit. La question est donc : "QUAND vont avoir lieu ces défauts de paiement ?"

1- Médaille d'or: Grèce. Dette publique de 305,291 milliards d'euros, soit 160,5 % du PIB

2- Médaille d'argent : Italie. Dette publique de 2034,763 milliards d'euros, soit 130,3 % du PIB

3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 208,284 milliards d'euros, soit 127,2 % du PIB

4- Irlande : dette publique de 204,054 milliards d'euros, soit 125,1 % du PIB

5- Belgique : dette publique de 394,220 milliards d'euros, soit 104,5 % du PIB

6- France : dette publique de 1870,294 milliards d'euros, soit 91,9 % du PIB

7- Espagne : dette publique de 922,828 milliards d'euros, soit 88,2 % du PIB

8- Royaume-Uni : dette publique de 1385,701 milliards de livres sterling, soit 88,2 % du PIB

9- Chypre : dette publique de 15,342 milliards d'euros, soit 86,9 % du PIB

La Revue de Presse radio sur 95,2 Mhz direct un mercredi sur deux 14h. 

Le Plan de Guerre Nucléaire Totale du Pentagone Contre la Chine


« Qui a autorisé les préparatifs de guerre contre la Chine »: Deux fausses démocraties qui menacent le monde



Amitai Etzioni a soulevé une question importante : « Qui a autorisé les préparatifs de guerre contre la Chine » ( Who Authorized Preparations for War with China ? The Yale Journal of International Affairs, june 12, 2013.) Etzioni dit que le plan de guerre n’est pas le genre de plan pour le « cas où » qui pourrait être à portée de main en cas d’événement improbable. Etzioni signale également que le plan de guerre du Pentagone n’a pas été ordonné, et n’a pas été revu par les autorités civiles US. Nous sommes confrontés à une armée US « néoconisée » et hors de contrôle mettant en danger les américains et le reste du monde.
Etzioni a raison quand il dit que cette décision prise par une armée néoconisée est capitale. La Chine est évidemment consciente que Washington se prépare à la guerre contre elle. Si le Journal Yale le sait, la Chine le sait aussi. Si le gouvernement chinois est réaliste, il est conscient que Washington envisage une attaque nucléaire préventive contre la Chine. Aucun autre type de guerre n’a de sens du point de vue de Washington. La « superpuissance » n’a jamais été en mesure d’occuper Bagdad, et après 11 ans de guerre a été vaincue en Afghanistan par quelques milliers de talibans légèrement armés. Ce serait la fin pour Washington s’il entrait dans une guerre conventionnelle contre la Chine.
Quand la Chine était un primitif pays du tiers-monde, elle a combattu l’armée américaine et l’a acculée dans une impasse en Corée. Aujourd’hui, la Chine a la deuxième plus grande économie du monde et est rapidement en train de dépasser l’économie US en faillite détruite par la délocalisation des emplois, la fraude des bankster et la trahison des grosses firmes et du Congrès.
Le plan de guerre du Pentagone pour la Chine est appelée « AirSea Battle ». Le plan se décrit lui-même comme « forces inter opérationnelles aériennes et navales qui peuvent exécuter en réseau et de manière intégrée des attaques en profondeur pour perturber, détruire et défaire les capacités de la stratégie d’interdiction d’accès de zone de l’ennemi. »
Oui, ça veut dire quoi ? Cela signifie des milliards de dollars de plus de profits pour le complexe militaro-sécuritaire tandis que les 99 pour cent sont écrasés et dominés. Il est également clair que ce jargon absurde ne peut vaincre une armée chinoise. Mais ce genre de rodomontades peut conduire à la guerre, et si les abrutis de Washington obtiennent leur guerre, le seul moyen que Washington a de la gagner est d’utiliser les armes nucléaires. Les radiations, bien sûr, tueront aussi les usaméricains.
La guerre nucléaire est dans l’agenda de Washington. La montée des néocons nazis a rejeté les accords de désarmement nucléaire que Reagan et Gorbatchev avaient faits. L’extraordinaire livre particulièrement véridique sorti en 2012, « The Untold History of the United States », par Oliver Stone et Peter Kuznick, décrit la rupture post-Reagan avec l’arrivée de la notion de l’attaque nucléaire préventive en tant que première option de Washington.
Pendant la guerre froide les armes nucléaires avaient un but défensif. Le but était d’empêcher une guerre nucléaire par les Etats-Unis et l’URSS chacun ayant le pouvoir de rétorsion suffisant pour assurer la « destruction mutuelle certaine ». MAD, comme on l’appelait, signifiait que les armes nucléaires n’avaient aucun avantage offensif de part et d’autre.
L’effondrement de l’URSS et le fait que la Chine se concentrait sur son économie plutôt que sur son armée ont abouti à donner l’avantage à Washington en matière d’armement nucléaire qui, selon Keir Lieber et Daryl Press, deux personnages us de Dr Folamour, donne la capacité de première frappe à Washington. Lieber et la presse écrivent que le « déclin précipité de l’arsenal de la Russie, et la lenteur de la modernisation des forces nucléaires de la Chine », ont créé une situation dans laquelle ni la Russie ni la Chine ne pourraient riposter à la première frappe de Washington.
Le « AirSea Battle » du Pentagone, Lieber et l’article de presse du Foreign Affairs ont informé la Chine et la Russie que Washington envisage une attaque nucléaire préventive sur les deux pays. Pour s’assurer que la Russie ne puisse pas riposter, Washington place des missiles anti-balistiques sur les frontières de la Russie, en violation de l’accord USA-URSS.
Parce que la presse US est un ministère de la propagande d’un gouvernement corrompu, le peuple US est dans l’ignorance totale du fait que les néocons de Washington envisagent une guerre nucléaire. Les Usaméricains ne sont pas plus au courant de ça qu’ils ne le sont de la récente déclaration de l’ancien président Jimmy Carter, rapportée seulement en Allemagne, selon laquelle les Etats-Unis d’Amérique ne sont plus une démocratie qui fonctionne.
Le déclenchement d’une guerre nucléaire par les États-Unis d’Amérique a été rendu possible il y a onze ans, lorsque le président George W. Bush, à la demande de Dick Cheney et des néocons qui dominaient son régime, a signé le Nuclear Posture Review 2002.
Ce document néocon, signé par le président le plus débile que les Etats-Unis d’Amérique aient jamais eu, a entraîné la consternation et la condamnation du reste du monde et a lancé une nouvelle course aux armements. Le président russe Vladimir Poutine a immédiatement annoncé que la Russie allait dépenser toutes les sommes nécessaires pour maintenir la capacité nucléaire de riposte de la Russie. Les Chinois ont montré leurs performances en frappant un satellite dans l’espace avec un missile. Le maire de Hiroshima, ville victime d’un énorme crime de guerre US, a déclaré : « Le Traité de non-prolifération nucléaire, axe central de l’accord international visant à l’élimination des armes nucléaires, est sur le point de s’effondrer. La principale cause est la politique nucléaire des Etats-Unis qui, en déclarant ouvertement la possibilité d’une première frappe nucléaire préventive et en appelant à la reprise des recherches en mini-nucléaires et d’autres soi-disant ’armes nucléaires utilisables’, semblent vénérer les armes nucléaires comme ils vénèrent Dieu. »
Des sondages de partout dans le monde montrent de façon constante que Israël et les Etats-Unis sont considérés comme les deux plus grandes menaces pour la paix et la vie sur terre. Pourtant, ces deux gouvernements criminels se pavanent en prétendant être les « plus grandes démocraties du monde. » Ni l’un ni l’autre de ces deux gouvernements n’accepte d’endosser de responsabilités, quelles qu’elles soient, sur le droit international, les droits de l’homme, les Conventions de Genève, ou ses propres lois statutaires. Les États-Unis et Israël sont des gouvernements voyous, en régression à l’époque de Hitler et de Staline.
Les guerres post seconde guerre mondiale proviennent toutes de Washington et Israël. Aucun autre pays n’a des ambitions expansionnistes impériales. Le gouvernement chinois n’a pas saisi Taiwan, ce que la Chine pourrait faire si elle le voulait. Le gouvernement russe n’a pas saisi les anciennes parties constituantes de la Russie, comme la Géorgie, qui, poussée par Washington pour lancer une attaque, a été immédiatement submergée par l’armée russe. Poutine aurait pu pendre la marionnette géorgienne de Washington et réintégrer la Géorgie dans la Russie, dont elle faisait partie depuis plusieurs siècles et à laquelle beaucoup de géorgiens pensent appartenir.
Au cours des 68 dernières années, la plupart des agressions militaires peuvent trouver comme sources les États-Unis d’Amérique et Israël. Pourtant, ces deux fauteurs de guerres prétendent être victimes d’agressions. C’est Israël qui possède un arsenal nucléaire qui est illégal, non reconnu, et non comptabilisé. C’est Washington qui a élaboré un plan de guerre basé sur la première frappe nucléaire. Le reste du monde a raison de voir ces deux gouvernements voyous irresponsables comme des menaces directes pour la vie sur terre.
Paul Craig Roberts

Article original :
Traduction : Avic pour le Réseau International

Coup d'État Militaire Imminent En Tunisie ?

L’armée tunisienne a posé des barbelés autour de la place centrale de la capitale et l’a proclamée "zone militaire fermée" afin d’éviter les affrontements entre les manifestants pro et anti-gouvernement, annoncent lundi les médias locaux.

Chaque jour la Tunisie s'enfonce un peu plus. Les libertés individuelles sont bafouées et la misère est en forte progression. Certains reprochaient à la France d'être restée silencieuse lors du Printemps Tunisien (sic)... Comme prévu ce pays tranquille et pacifiste est devenu un bastion de l'islam radical qui n'hésite pas à éliminer physiquement les géneurs. Les Tunisiens auront ou pas le courage de refaire une autre révolution? 

C'est eux seuls qui peuvent gérer leur avenir. L'Occident ne doit intervenir en aucune façon. 


L’armée prête à intervenir en Tunisie : la chute du pouvoir islamiste est une question de temps



L'armée a posé des barbelés autour de la place centrale de la capitale. D. R.

Le scénario égyptien destiné à écarter les islamistes du pouvoir en Tunisie, auquel appelait le député d'opposition Mohamed Brahmi, se met en place. Son objectif : engager le pays dans une transition dirigée par un gouvernement de salut national chargé de préparer des élections honnêtes et transparentes et d'engager des réformes pour améliorer la situation économique et politique dans le pays. Visiblement, l'armée tunisienne est prête à intervenir. Elle a posé des barbelés autour de la place centrale de la capitale et l'a proclamée «zone militaire fermée». 

Dans ce contexte, un fait d’une extrême gravité s’est produit : neuf militaires tunisiens ont été tués, dont trois auraient été égorgés, dans une embuscade tendue par des terroristes d’Al-Qaïda à une unité d'élite de l’armée à Talla (Jebel Chaambi), gouvernorat de Kasserine, près de la frontière algérienne, où se trouve un groupe composé de plusieurs dizaines d'hommes dont certains étaient au nord du Mali, selon les indications officielles. Les députés qui ont démissionné de l’Assemblée constituante et qui ont organisé le «sit-in du Départ», ont annoncé leur soutien à l’armée et à «ses soldats qui risquent leur vie tous les jours pour garantir la sécurité du pays». Samedi, rappelons-le, un véhicule de la gendarmerie a été visé par l'explosion d'un engin piégé à La Goulette, près de Tunis, sans faire de victimes. On sait que des milliers d’islamistes tunisiens ont été embrigadés par Al-Qaïda dans une opération financée par le Qatar pour être envoyés en Syrie combattre dans les rangs des groupes de mercenaires terroristes. 

Cette dégradation de la situation sécuritaire est liée au laxisme voire à la complicité des islamistes d’Ennahda dont le pouvoir est contesté par des manifestations réclamant la chute du gouvernement et la dissolution de l’Assemblée constituante, qui se multiplient à Tunis et un peu partout dans le pays. La montée de ces manifestations anti-islamistes a conduit à la fragilisation du parti d’Ennahda mais son Premier ministre Ali Larayedh a rejeté cette revendication en promettant des élections le 17 décembre prochain. Les manifestants qui brandissent des drapeaux de la Tunisie continuent d’exiger le départ du régime islamiste. Un Front de salut national, créé vendredi par une vingtaine de partis politiques et d'organisations au lendemain de l'assassinat de Mohamed Brahmi, a appelé les Tunisiens à se joindre à un sit-in permanent devant la Constituante. Le scénario du changement à l’égyptienne semble bien parti.

Kamel Moulfi L’armée prête à intervenir en Tunisie : la chute du pouvoir islamiste est une question de temps | Algérie Patriotique

Affaire Tapie : Claude Bartolone a toujours intrigué dans les coulisses en faveur de l’arbitrage

L'amitié de Jean-Louis Borloo et de Claude Bartolone 


Bernard Tapie ne se souvient donc de rien. 
...
Mais les dernières surprises de cette audition sont ailleurs : elles ont trait à l’irruption dans l’histoire de deux proches amis de Bernard Tapie, en la personne de Jean-Louis Borloo, le président de l’UDI, et de Claude Bartolone, l’actuel président (PS) de l’Assemblée nationale. Décrivant aux policiers ses relations avec Stéphane Richard, Bernard Tapie raconte en effet aux policiers que la deuxième fois qu’il l’a rencontré, cela a été « dans le cadre de l'anniversaire de Monsieur Bartolone ; c'était lors des dernières primaires socialistes ». Lequel Claude Bartolone, selon nos informations, a toujours intrigué dans les coulisses du pouvoir en faveur de l’arbitrage, notamment du temps où Laurent Fabius était ministre des finances, et a fait encore ces derniers mois pression sur l’Élysée pour que son ami Bernard Tapie puisse faire l’acquisition des journaux régionaux du Sud-Est de la France. 



Pressé de questions par les policiers, Bernard Tapie a accepté de se montrer un peu plus prolixe en racontant les contacts qu’il a eus avec Jean-Louis Borloo, quand celui-ci fut nommé ministre des finances pendant quelques mois, tout au début du quinquennat de Nicolas Sarkozy – lequel Jean-Louis Borloo avait été son avocat tout au long des années 1980 : « Dans les tout premiers jours de son ministère, M. Borloo m'avait invité à un petit déjeuner rue de Lille. Il est arrivé comme souvent en retard, Monsieur Richard me voyant seul dans l'entrée est venu me faire la conversation en attendant l'arrivée de M. Borloo. À l'arrivée de M. Borloo, M. Richard est resté quelques minutes avec nous puis nous a laissés seuls. J'ai alors pris comme prévu un petit-déjeuner avec Monsieur Borloo. Nous sommes alors restés que tous les deux. » Et c’est ainsi que, dès les premiers jours de la présidence Sarkozy, l’idée de l’arbitrage a commencé à cheminer. 

Cela, Bernard Tapie le nie farouchement. Tout comme Jean-Louis Borloo. Mais les magistrats instructeurs ont si bien travaillé, et la Brigade financière avec eux, que les filets de la justice se resserrent de plus en plus autour de la « bande organisée »...

Ce que Tapie a dit pendant sa garde à vue - gaullisme.fr

lundi 29 juillet 2013

Livret A : François Hollande offre plus d’épargne aux banques que Nicolas Sarkozy

Livret A : le fric-frac de l'été


source médiapart

Mais qu’a donc à cacher le gouvernement pour faire une communication qui ne peut passer qu’inaperçue dans la touffeur d’un matin d’été ?

Rien de moins qu’un énorme fric-frac sur l’épargne la plus partagée des Français : le Livret A.

Les banques, après avoir pris en otages l’État et les contribuables, sont en train de faire main basse sur une partie de l’épargne des Français.

Les banquiers ont obtenu, à l’issue de leur rencontre avec François Hollande vendredi19 juillet, de pouvoir garder pour eux une partie des sommes collectées par l’intermédiaire du Livret A et du livret de développement durable, et non de les remettre à la Caisse des dépôts, comme cela se faisait jusqu'ici.

Les changements d’utilisation de quelque 364,2 milliards d’euros – encours du Livret A et du livret de développement durable au 30 juin dernier – sont tranchés par un simple décret, sans que cela semble émouvoir un seul élu.

 Tout est donc laissé à la discrétion de Bercy. Et là, il y a tout à craindre.
Le ministère des finances redonne encore plus d’épargne aux banques que ne leur avait concédé le gouvernement Sarkozy. 

Combien ? La semaine dernière, Bercy évoquait la somme de 25 milliards d’euros supplémentaires pour les banques. Le communiqué du ministère des finances parle de 30 milliards d’euros. Lundi, Les Échos avançait la somme de 50 milliards d’euros.

 Ce nouveau cadeau fait aux banques – car il s’agit de mettre à leur disposition une liquidité qui leur fait cruellement défaut – n’est accompagné d’aucune exigence, d’aucune contrepartie. Aucun contrôle ne semble être prévu sur l’utilisation par les banques de l’épargne du Livret A.

La leçon de la crise de 2008 aurait pu pourtant être retenue : à l’époque, 16 milliards d’euros, puisés déjà dans le Livret A, avaient été mis à leur disposition, pour assurer déjà le financement des PME. Comment a été utilisé cet argent ? Mystère. Mais à l’époque, les crédits aux PME se sont effondrés. Jamais les chefs d’entreprise n’ont autant parlé de leurs difficultés pour trouver des financements. De même, le gouvernement n’a posé aucune condition au secteur bancaire pour l’obliger à diminuer sa taille et renforcer sa solidité.

L’addition des bilans des trois premières banques françaises – BNP Paribas, Société générale et Crédit agricole – représente trois fois et demi le PIB de la France. Mais officiellement, elles n’ont aucun problème ni d’exposition, ni de taille, ni de fonds propres, ni d’engagements. Alors que, pour renforcer leur bilan, les banques allemandes ou britanniques font des augmentations de capital, à prix bradé s’il le faut, les banques françaises, elles, n’ont aucunement besoin de solliciter leurs actionnaires. Quand la Deutsche Bank annonce sa volonté de diminuer ses effets de levier d’un cinquième d’ici à 2015 – sur injonction discrète semble-t- il de la Bundesbank et du gouvernement allemand –, les banques françaises n’ont officiellement aucun besoin de diminuer leur bilan.

Pourquoi le feraient-elles d’ailleurs ? Le gouvernement n’exige rien. Mieux : il leur offre l’épargne des Français.

Monsieur le Président Hollande : "Je serais incapable de diriger un pays mais je pense que malheureusement vous non plus"

Vous nous avez menti Monsieur Hollande, 

On m'avait promis "le retour de la gauche". Lors de la majorité plurielle de Lionel Jospin j'étais trop jeune pour voter (je suis née en 1992!).
Je vous avais écouté, j’ai cru en vos paroles, j’ai voté pour vous, et le résultat n’est que mensonge, vous n’avez pas les épaules pour nous représenter, rien à changé depuis votre arrivé, que des excuses toujours à remettre la fautes sur les anciens gouvernement, quand j’ai voté pour vous j’ai entendu qu’il y aurait un changement rapide… il n’y a rien ; licencier un ministre, le mariage pour tous, c’est loin d’être la priorité, ça ne sert à rien pour faire repartir la croissance, aider les entreprises qui nous embauchent, nous n’étions pas forcement tous bien payé mais au moins on avait un travail pour faire vivre nos familles, sauf erreur de m’a part je n’ai jamais entendu une entreprise sauvé par votre gouvernement comme vous l’aviez promis. 
Vous voulez augmentez notre pouvoir d’achat mais créez d'abord des emplois ! 
Je serais incapable de diriger un pays mais je pense que malheureusement vous non plus. 



Monsieur le Président Hollande je n'ai pas envie de travailler toute ma vie pour payer des impôts dont une bonne partie ne servira qu'à honorer les 1 900 milliards d'euros de dettes que votre génération nous a aimablement légués en héritage. 

Si ces emprunts avaient au moins servi à investir et préparer l'avenir du pays, si j'avais l'impression de pouvoir en profiter un peu, cela ne me poserait aucun problème de les rembourser. Mais ils ont seulement permis à votre génération de vivre au-dessus de ses moyens, à s'assurer une protection sociale généreuse à laquelle je n'aurai pas droit

A s'offrir des vies, j'allais dire "pépères", mais j'ai peur que le mot vous froisse.

Si vous voulez vraiment aider la France, s’il vous plait partez, je suis sûre qu’il y a des gens plus compétent que vous pour cette lourde tâche de diriger notre pays.

François Hollande : Le Dernier "casimir" Avant la Renaissance ?

L’univers de Hollande, tel que le ressentent les Français, c’est sa tête dans les nuages et nos mains dans le cambouis. 

Eh oui, la France c’est, depuis 40 ans, "Casimirland" dirigé par des Casimir bipolaires qui nient la réalité et s’inventent un monde idéal où "tout va très bien Madame la Marquise", alors que la maison brûle et que ces manants de Français sont de plus en plus désespérés et pauvres. 

Arrêtons de dire que c’est de notre faute : nous aurions élu ces Présidents ! 
Non, car le système électoral nous impose le choix entre la peste et le choléra, les partis sélectionnant et imposant leurs candidats, l’élection est un leurre, la démocratie aussi… (exemple : la Constitution européenne et le referendum…).
Nous sommes prisonniers de cette classe politique majoritairement nullissime, vaniteuse et cupide, donneuse de leçons : pouvoir autocratique, irrespectueux des besoins des citoyens, incapable de résoudre les problèmes majeurs et le premier d’entre eux : le chômage exponentiel et ravageur. 

Nous sommes dans une guerre économique et morale sans pitié, ligotés par les lois européennes et la Constitution que nous avions rejetée, qui disent tout et leur contraire, un leurre pour nous mettre à genoux, réduire notre continent au chômage puis à l’esclavage, au suicide, détruire nos cultures, nos savoirs-faire, le génie intellectuel, scientifique et artistique de l'Europe qui la fit renaître à chaque crise au cours des siècles. 

Mieux, le Traité européen prévoit des châtiments exemplaires si nous nous révoltons : tir à vue/ peine de mort pour la population en cas d’émeute, d’insurrection ou de guerre, travaux forcés sur simple soupçon de terrorisme, travaux forcés des citoyens en cas de crise. 

Désillusions, négation de l'humain, massacre de nos vies, de nos enfants, espionnage, asservissement des populations : pour tous, le constat est implacable et déprimant. Il reste à souhaiter une renaissance rapide.

dimanche 28 juillet 2013

Pourquoi Eiffage Payait des Prostituées à DSK ? Demandez à martine Aubry !


DSK peut en toute légalité rencontrer des postituées, mais comment pouvait-il ne pas savoir d'où venait l'argent qui rémunérait ces calls girls ?
Ignorait-il que David Roquet du groupe Eiffage écrivait son nom (DSK) au dos des factures hotelières ?
Ignorait-il que son alliée politique martine Aubry a fait attribuer la construction du grand stade de Lille à ce même groupe Eiffage alors que le projet coutait plus de 100 millions d'euros que le projet de Bouygues ?


Un cadeau du con-tribuable lillois de 100 millions

La justice veut comprendre comment et pourquoi le chantier du Grand stade de Lille a été attribué en 2008 au groupe de BTP Eiffage alors que le coût du projet de son concurrent Norpac-Bouygues était inférieur de 108,5 millions d'euros.  Une information judiciaire pour «faux» a été ouverte fin 2012 par le parquet de Lille. L'instruction a été confiée à la doyenne des juges d'instruction, Fabienne Atzori, spécialisée dans les délits financiers. 
En avril 2012, Eric Darques, ancien élu de la ville de Lambersart (Nord), dans l'agglomération lilloise et militant de l'association Anticor (lutte contre la corruption et pour la transparence en politique), avait déposé plainte avec constitution de partie civile pour «faux» et «atteinte à l'égalité des candidats». 

A l'époque, la communauté urbaine présidée par Pierre Mauroy avait attribué ce projet de 50 000 places à Eiffage pour un budget de 440 millions d'euros. 

Les élus avaient justifié ce choix en estimant que l'architecture était «plus esthétique» que le stade présenté par Bouygues. 



Un protagoniste du chantier la veille de la désignation d' Eiffage affirme que M Aubry, maire de Lille lui avait annoncé par téléphone que le projet bouygues était retenu par l'organisme compétent. Il s'est passé quelque chose dans la nuit ? 



 Au dos des factures, j'indiquais DSK

Billets de train, d'avion, boissons, déjeuners, dîners... "Au dos des factures, j'indiquais DSK et le nombre de personnes présentes", a ajouté David Roquet, précisant que cela se faisait "avec l'aval de [s]on patron". Le salarié a également expliqué que certaines sociétés "dépensaient des dizaines de milliers d'euros pour manger une fois avec un conseiller général ou un ministre", afin de promouvoir leur activité. Une pratique fâcheuse car cela pourrait constituer un abus de bien social, et donc du recel d'abus de bien social pour les bénéficiaires. D'autant que, selon nos informations, Fabrice Pashowski, le coorganisateur de ces rendez-vous tarifés, aurait confirmé aux policiers avoir payé l'autre partie des frais au nom de sociétés dont il est le gérant. Notamment les chambres d'hôtel à Paris, et à Washington.

Eiffage devra  expliquer pourquoi des prostituées en visite à Washington (siège du F.M.I,) furent présentées comme des “secrétaires d’Eiffage” .


Dalongeville balance les "pourris du ch'nord"

(cliquez sur l'image pour aggrandir)





Carlton de Lille : "Au dos des factures, j'indiquais DSK" - Le Point

Affaire Carlton de Lille et les sauteries de DSK : la morale c'est pour le peuple pas pour l'élite. 

Grand Stade de Lille : une enquête sur l'attribution du marché à Eiffage

Yacht et Hotel de Luxe en Grèce Pour Valérie Trierweiler Sans françois Hollande


Vacances de Luxe sans François Hollande à Hermione en Grèce Pour Valérie Trierweiler





"Valoche" acceuillie en grandes pompes par le boss du «Barcelo Hydra Plage» Joseph IRL


Soleil coquillages et Crustacés du Péloponnèse au menu de la première girl friend de France, Valérie Trierweiler qui se trouve actuellement en Grèce pour des vacances avec ses enfants, mais sans son compagnon, François Hollande.
Valerie Trierweiler s'est rendu dans un hôtel de luxe à Hermione, tandis que son concubin François Hollande reste en France pour donner le bon exemple, après avoir demandé aux ministres du gouvernement Ayrault de ne pas quitter la France pendant leurs vacances d'été.

En revanche, Valérie Trierweiler a quitté l'Hexagone et mis les voiles vers la Grèce.
 Accompagnée de ses enfants, elle a jeté son dévolu sur le Barcelo Hydra Beach, dans le Péloponnèse.

UN SUPERBE PANORAMA SUR L'ÎLE D'HYDRA.
Situé directement sur le front de mer de Thermisia, à 7 km du port d'Hermione, ce resort 5 étoiles dispose d'un spa et d'une piscine extérieure offrant un joli panorama sur l'île d'Hydra. Un panorama sur la grande bleue que l'on admire également depuis le restaurant, où l'on pourra par exemple savourer des feuilles de vignes accompagné d'un verre de résiné bien frais, le bonheur quoi !

LE BARCELO HYDRA BEACH DANS LE PÉLOPONNÈSE
Cerise sur le gâteau, le Barcelo Hydra Beach abrite un spa de 1 600 m² avec une piscine intérieure. On peut supposer que la première dame ira faire un tour sur l'île d'Hydra, ainsi que sur l'île de Poros.




Trierweiler et ses enfants enchantés par le magnifique port d' Hermione. 


Dès les premiers instants la famille Trierweiler a pris le large sur un yacht de luxe de 17 mètres dans le golfe de Saronique, Valérie et ses enfants ont adoré la mer grecque d'un bleu profond que les yeux des touristes n'oublient jamais selon un vieil adage local.



Elle a demandé au capitaine du yacht Pegasus de ne pas se précipiter, de sorte que ses enfants puissent avoir le temps de photographier les îles avoisinantes. 


La concubine glamour de François Hollande était très affable et parlait avec tout le monde, visiblement ravie de s'echapper loin des turpitudes parisiennes...
La famille de V. Trierveler divisée entre piscine et plage...

Elle a passé des heures sur sa chaise longue avec ses livres, tandis que dans le même temps, ses enfants ont apprécié le ski nautique. 

Valerie Trierweiler évidemment ne voulait pas quitter la Grèce sans voir un coucher de soleil. Donc, en fin d'après midi, elle s'est rendu avec ses amis au célèbre bar  «Mylos». Là, surplombant le port d'Hermione elle pu admirer le soleil disparaître dans la mer, tout en dégustant un bon cocktail.


Trierweiler a vu Buda mais elle a pas vu Pest(e)


Pendant que la quasi reine de France vit des vacances dignes de l' hyperclasse mondiale les grecs vivent un enfer social :
Les plans d’austérité ont drastiquement réduit salaires et retraites dans des proportions inhumaines. Et alors même que les salaires sont déjà à leur plus bas niveau, de plus en plus de grecs ne sont même plus payés. 
La qualité des soins a elle aussi radicalement diminué. Les laboratoires pharmaceutiques refusent de livrer des médicaments aux hôpitaux et pharmacies, de peur qu’ils ne puissent pas payer. De 25 à 30% des personnes qui se présentent aujourd’hui à l’hôpital sont refusées. Plusieurs hôpitaux grecs sont contraints de refuser les femmes enceintes, incapables de payer les 900€ en moyenne qui leur sont demandés.
Cela ne semble pas choquer notre marie antoinette nationale pour qui 900€ ne doit pas payer grand chose dans son "bling bling sur mer"...




Finalement Berlin et Pékin Pourraient Voir la Troïka Avant Paris

Panic !

Le système bancaire de la Chine est en mode panique. Le fameux "crédit interbancaire" dont on a tellement parlé en 2008 en occident est totalement gelé en Chine, des rumeurs de faillite circulent sous le manteau. Les banques de l' Empire du milieu ont accumulé pendant la folle période d’expansion à crédit des milliards de créances pourries.

l' Allemagne d' Angela Merkel qui s'est gavèe de subprimes durant les "années folles" (1999-2007) a tout planqué dans ses banques régionales (une autre manière de planquer les déficits sous le tapis).
Ces deux puissances qui se veulent les "modèles de demain" pourraient se voir assez rapidement affublées du bonnet d'âne du banqueroutier.


Chine : audite "de toute urgence" sa dette publique devenue objet de toutes les d'inquiétudes


La Chine va "d'urgence" procéder à un audit sur l'ensemble de sa dette publique, selon la Cour des comptes chinoise, le niveau d'endettement de la deuxième économie du monde est désormais la source d'inquiétudes croissantes quant à son niveau d'endettement "réel".


"Conformément à une demande ces derniers jours du Conseil d'Etat, le Bureau national d'audit (Cour des comptes, ndlr) organisera dans l'ensemble du pays un audit de la dette publique", a écrit cet organisme dans un communiqué laconique sur son site internet.


Le Conseil d'Etat, le gouvernement central de la Chine, est dirigé par le Premier ministre Li Keqiang.

Selon le Quotidien du Peuple, la demande "urgente" de cet audit à été faite vendredi.

La Cour des comptes a suspendu tous ses autres projets pour se concentrer sur cet audit et doit envoyer dans les prochains jours des enquêteurs dans les provinces et les villes, affirme ce journal, organe du Parti communiste chinois, sur son site internet.


Le niveau d'endettement de la Chine, sur fond de ralentissement de la croissance, est considéré comme faisant peser une grave menace sur l'économie de ce pays, si des mesures ne sont pas prises pour freiner sa progression.


Le Fonds monétaire international avait récemment estimé que le total des obligations émises par les autorités centrales et locales s'élevait à 45% du produit intérieur brut de la Chine.

Bien que cette dette ait soutenu une forte croissance fondée sur l'investissement, les économistes et le gouvernement lui-même estiment que cette politique n'est plus tenable et que le modèle de croissance doit être réorienté vers la demande des consommateurs.


l'Allemagne et ses banques régionales “kaputt”

« Si vous n’arrivez absolument pas à vous en débarrasser, passez-le à une banque régionale allemande ». Il est plus que probable qu’une proposition comme celle-ci concernant des actifs à risque ait circulé dans les bureaux des banques d’investissement du financial district à New York en 2007. Et en effet, les banques régionales allemandes, appelées « Landesbanken », ont acheté ce qu’elles pouvaient : a elle seule, une des 10 banques régionales avait investi début 2007 60 milliards d’euros en Irlande, 20 milliards de plus que ce dont sera dotée la future BPI (Banque publique d’investissement) en France lorsqu’elle entamera sa tâche d’aide aux PME innovantes. Cela donne une idée de l’envergure du système aujourd’hui absolument dépassé des « Landesbanken ».

La mise en place d'une supervision bancaire internationale ("un gendarme"), est bloquée par  l' Allemagne qui a des problèmes sérieux avec ses banques régionales.

Les autorités allemandes préférent que l'accent soit mis sur les banques «systémiques» c'est-à-dire les grosses. «Si l'on suit la logique allemande, 100 % du secteur bancaire français seraient contrôlés par la BCE, contre 10 % seulement du secteur allemand: ce n'est pas acceptable!» dit un important banquier français.

Procès en Allemagne de la quasi-faillite de HSH Nordbank

pour la première fois en Europe, c'est la totalité de l'exécutif d'une banque qui doit répondre de ses actes perpétrés durant la crise financière.
Le parquet de Hambourg a accusé six membres du directoire ex-responsable des marchés de capitaux de faux en écriture.
HSH, ainsi que d'autres Landesbanken (banques régionales) allemandes, a perdu des milliards d'euros en raison d'investissements risqués durant la crise financière. 
Elle a dû subir une injection de capitaux de trois milliards d'euros, accompagnée de 10 milliards d'euros de garanties de prêt.

En décembre 2007, alors que la crise financière se développait, HSH a vendu des créances liées à des actifs immobiliers à BNP Paribas en échange de produits structurés confectionnés par la banque française, dont certains avaient un lien avec des certificats de Lehman Brothers et des obligations islandaises.
Le parquet estime que cette transaction, effectuée par le biais d'un véhicule ad hoc appelé Omega, a dégagé des fonds propres et fait apparaître le bilan plus sain avant un projet d'introduction en Bourse.




En 1997 Marie-George Buffet Voulait Un Football Propre Elle a du s' Excuser...

 «Ce qui s'est passé mérite de figurer dans le grand bêtisier de fin d'année. Il faut être un peu tordu pour programmer des contrôles, le dernier jour d'un stage familial de l'équipe de France. Ce ministère est un ministère sans argent qui se donne des allures répressives. Ce n'est pas très bien, ni glorieux.» (Noël Le Graët)


1997 A Tignes, sale temps pour la lutte antidopage

Le contrôle inopiné lors du stage familial de Tignes effectué un 26 décembre sur six joueurs de l'équipe de France suscite la polémique. Première victime: la lutte antidopage elle-même. Marie-George Buffet juge cette initiative «regrettable» et «comprend l'émotion que cela a pu susciter».

IMAGINEZ le décor: un hôtel de montagne avec femmes et enfants histoire de souder, sans ballon et en vacances, un groupe de joueurs à qui un pays tout entier a fixé un immense défi pour les mois de juin et juillet. C'est un 26 décembre plongé dans cette douce apathie des lendemains de réveillon, avec en toile de fond la neige qui tombe à gros flocons. Soudain, un docteur mandaté par le ministère de la Jeunesse et des Sports débarque à l'improviste, réclame six pensionnaires, tous membres de l'équipe de France de football, et exige de chacun d'eux un flacon d'urine afin de réaliser un contrôle antidopage inopiné. On sent d'ici l'ambiance.

Les joueurs visés  traînent des pieds mais s'exécutent. L'un d'eux (Pedros) explique que tout cela est «débile». Les autres préfèrent se taire. Aimé Jacquet, qui a eu du mal à rassembler son monde, est le plus en colère: «Je suis favorable à des contrôles féroces mais cette pratique durant la trêve me choque. C'est assez mesquin, petit. Je souhaite une Coupe du monde propre mais pour un grand pays de droit, riche d'histoire comme le nôtre, je me demande qui peut bien ordonner de telles pratiques. Il y a 365 jours dans une année, un nombre important de matches de préparation, et quelqu'un a trouvé le moyen d'ordonner un contrôle au lendemain du réveillon...»

Claude Simonet, président de la Fédération française de football, détaille son «trouble»: «Je crois qu'il faut faire une différence entre un stage de convivialité et un stage de préparation. Là, les gens du ministère ont effectué leur travail devant les femmes et les enfants des joueurs. C'est choquant.» Plus démonstratif, Noël Le Graët, président de la Ligue nationale de football, parle de contrôle «indécent», «grotesque», et ajoute qu'«il faut être un peu tordu pour programmer des contrôles le dernier jour d'un stage familial de l'équipe de France»

.
Les six joueurs contrôlés sont Lionel Charbonnier, Fabien Barthez, Bruno N'Gotty, Franck Gava, Reynald Pedros et Florian Maurice. C'est Aimé Jacquet lui-même qui a effectué le tirage au sort parmi les vingt-cinq footballeurs présents au stage de Tignes.



L. C. A Tignes, sale temps pour la lutte antidopage | Humanite

L' Europe vers une réduction violente de 25% à 30% de son niveau de vie

Entretien avec Alexandre Aïvazov spécialiste des cycles économiques

"Le néolibéralisme a détrôné dans les années 1980 le modèle de développement keynésien, et le néolibéralisme sera à son tour remplacé durant la décennie actuelle par le post-keynésianisme, fondé sur la participation déterminante de l'Etat dans la vie économique de la société, jusque dans la planification, comme au Japon ou en Chine."

La crise de l'euro a repris de plus belle au Portugal. L'euro pourra-t-il surmonter cette crise?


L'euro survivra, mais l'Europe aura besoin d'une intervention chirurgicale. Certains pays devront être exclus de la zone euro, les autres traverseront des années difficiles. Mais je suis convaincu qu'après cette intervention, ce bloc n'en sera que plus fort. Bien sûr, il fallait tout de suite faire une "ablation" de la tumeur, et ils ont décidé de réaliser une "chimiothérapie" (émission de crédit). On ne note pas d'amélioration pour le moment, la maladie a été mise en veilleuse pour un temps.
En outre, l'UE traverse une crise de croissance, une monnaie commune existe mais il n'y a pas d'union budgétaire et fiscale. Il aurait fallu introduire avec l'euro des règles communes en matière d'impôts et de dépense des budgets publics. Le problème est que la zone euro a été formée lors de la phase montante du cycle de Kondratiev, alors que l'économie était florissante. Dès qu'on est passé en phase baissière, les problèmes sont apparus de plus belle. Il faut les résoudre, pas les remettre à plus tard.

Quand l'économie sortira-t-elle de la crise qui a débuté en 2008 lors de l'éclatement de la bulle des "subprimes"?


L'économie se récupèrera, mais cela n'arrivera pas avant 2019-2020. Il faut bien comprendre la nature de la crise actuelle. Le fait est que depuis la révolution néolibérale des années 1980, quand Thatcher et Reagan ont brutalement réduit les impôts sur les riches, étranglé leurs syndicats et créé les conditions pour la baisse des salaires des travailleurs, le monde a brusquement mis le cap sur la sphère financière, les riches n'investissant plus dans la consommation, mais dans les spéculations financières.
Regardez, actuellement, même les grandes corporations obtiennent jusqu'à la moitié de leur chiffre d'affaire non pas en produisant des biens, mais par le biais de spéculations sur les marchés, alors qu'il y a 30 ans ce chiffre était de 15%. Dans le même temps, le salaire réel aux Etats-Unis, si l'on déduit l'inflation, est resté au niveau de 1968.

Une question s'impose: à quoi était due la hausse du niveau de vie de l'Américain lambda avant la crise? La réponse est simple: au crédit. Les ménages, les villes et les autorités régionales vivent à crédit, tout comme les gouvernements des Etats. L'ensemble du monde occidental vit à crédit: cela signifie qu'il ne vit pas en conformité avec ses revenus, aux dépens d'autres pays qui ne consomment pas autant qu'ils le pourraient, et n'empruntent pas.

Va-t-on assister à un rééquilibrage violent?


Oui, le temps du rééquilibrage est venu. En Europe, personne n'est prêt à accepter une réduction violente de son niveau de vie, et il le faudra pourtant, de 25-30% au moins. Seule la crise le pourra, ce n'est qu'au terme de cette dernière qu'arrivera une restauration de l'équilibre mondial, gravement malmené depuis 30 ans.

De nombreux médias financés par l'oligarchie financière mettent l'accent sur des pays secondaires, comme la Grèce ou le Portugal, mais ce qui arrive aux Etats-Unis est bien pire. Il n'y a qu'une seule différence entre Washington et Athènes: le premier peut imprimer de l'argent, le second pas. Les Américains comme les Grecs vivent au-dessus de leurs moyens, créant moins de biens qu'ils n'en consomment, mais les premiers compensent la différence avec des "morceaux de papier vert" sans valeur, tout comme les colonisateurs de jadis achetaient de vraies ressources avec des morceaux de verre. Le monde entier accepte ces "morceaux de verre" pour fournir des biens véritables. Toute violation de l'équilibre mènera tôt ou tard à une crise, vouée à restaurer l'ordre violé.

Alexandre Aïvazov: "Le dollar s'effondrera en 2014" | Débats | RIA Novosti

samedi 27 juillet 2013

François Hollande : Les Impôts Pour Tous Sauf pour Lui !

l'optimisation fiscale f. Hollande y pense et pas qu'en se rasant!

Le maître Hollande dépasserait-il l'élève Cahuzac ?

« Comme vous l’indiquiez il y a un an dans votre déclaration, votre patrimoine personnel immobilier net de 970 000 € est presque exclusivement de la plus-value, si on en juge par les dates et prix d'achats de l'ordre de 300 000 € de ces biens. Alors que votre patrimoine hors immobilier net est négatif de - 32 757.77€ ! » DR
" Mieux vaut aller chercher la matière imposable là où elle se cache aujourd'hui " Chiche, Monsieur le Président de la République ? Une fois n'est pas coutume, je suis d'accord avec vous et souhaite vous aider modestement dans cette vaste entreprise. Permettez-moi de prendre un exemple d'optimisation, voire de possible fraude fiscale : le vôtre me semble tout particulièrement éloquent.

Concernant l'optimisation fiscale :
En tant que député de Corrèze, à cause des avantages fiscaux des élus municipaux (pour les communes de plus de 100 000 habitants) et des élus départementaux et régionaux (membres proprement dits, présidents et vice-présidents des conseils généraux et régionaux), vous avez réduit de moitié et en toute légalité votre contribution fiscale personnelle !
En 2010, selon les chiffres que vous avez vous-même fournis au Canard Enchaîné (n°4770, 28/03/2012) vous avez gagné 101 456€ et avez réglé à Bercy 10 113 €, revenant à un taux d'imposition de 10%. Oui, cela existe, mais uniquement pour les hauts salaires des hauts "serviteurs" de l'Etat (et non hauts contributeurs de Bercy)... Je vous signale, Monsieur le président, que pour l'un de ces "riches" que vous pointez du doigt, à la situation familiale et aux revenus équivalents, la facture se serait élevée à 20 000 €. Vous avez donc réalisé une économie d'impôt de 10 000 €, soit 50% du montant dont le citoyen "normal" devrait s'acquitter ! Ne pensez-vous pas qu'il est temps de remédier à ce genre de privilège ?

Je vous rappelle qu'en tant que député, près du quart de votre indemnité parlementaire (14 700 € sur 62 300 € par an) n'était pas imposable. Pire encore, à cause du système de retenue à la source, votre revenu était ainsi divisé en deux parts, imposées séparément : revenu local d'un côté et revenu parlementaire de l'autre. D'ailleurs, comme le reconnait votre conseiller fiscal, interrogé par le célèbre volatile : " ce système casse fortement la progressivité de l'impôt. " Et c'est ainsi que vous êtes resté deux fois dans les tranches d'imposition les plus basses, échappant à la tranche supérieure de l'époque à 41%.

Auriez-vous été victime de privilèges imposés ? Que nenni! Puisque comme le soulignait le Canard, " c'est l'élu qui choisit son régime fiscal, droit commun ou retenue à la source ". Ainsi, cher, très cher Président, savez-vous parfaitement profiter du système pour diminuer vos impôts. Êtes vous en capacité, dans ces conditions de faire la chasse aux profiteurs ? 

Une fraude est-elle possible, probable ?
Vous avez été député, haut fonctionnaire chargé de mission auprès de François Mitterrand , professeur à l’IEP de Paris, et directeur de cabinet ministériel. " Un cabinet ministériel, ça paye mieux qu'un député ", détaille le député PS René Dosières en 2010. Ainsi, pendant 30 ans, vous avez perçu des émoluments importants et avez toujours été dans les 10% des salaires les plus élevés de France selon l'Insee.

D’autre part, comme vous l’indiquiez il y a un an dans votre déclaration, votre patrimoine personnel immobilier net ( valeurs brutes des immeubles moins emprunts immobiliers) de 970 000 € est presque exclusivement de la plus-value, si on en juge par les dates et prix d'achats de l'ordre de 300 000 € de ces biens. Alors que votre patrimoine hors immobilier net (liquidités, meubles et placements moins emprunts de trésorerie) est négatif de - 32 757.77€ !

Souvenez-vous Monsieur Hollande, sous Mitterrand vous avez été Secrétaire de la Commission des Finances et du Plan et rapporteur du budget de la Défense. En 1990, vous livriez un rapport sur votre sujet de prédilection : la fiscalité. Celui-ci portait principalement sur le patrimoine. Alors je vous le demande Monsieur Hollande, comment un expert de votre calibre peut-il se retrouver pauvre comme Job au point de vous rendre régulièrement à la soupe populaire de l'Élysée ?

Certes, on a vu vos prouesses en matière de gestion du département de la Corrèze, le plus endetté de France. Et aujourd'hui "Vous Président" plongez le pays dans la récession en matraquant toujours plus le contribuable... Il semble néanmoins que vous sachiez appliquer à vos petites affaires personnelles vos cours d’économie à l' IEP Paris, un enseignement que votre fanclub juge "brillant".
Au terme de 30 ans de carrière, avec de hauts revenus et une épargne "normale", vous auriez dû vous trouver en possession d'un patrimoine hors immobilier dans une fourchette entre 700 000€ et 1 000 000€ selon l' INSEE (sans compter les revenus conséquents de Ségolène Royal avec qui vous viviez ni tous les avantages en nature dont votre couple bénéficiait et qui évidemment favorisent l'épargne). Alors ?
Un patrimoine hors immobilier déclaré négatif de - 32 757, 77€ au lieu d'un patrimoine théorique proche du million d'euros ? Avec cette troublante anomalie, Monsieur le Président, il y a bien là de quoi être inquiet, sinon inquiété …

Le maître Hollande dépasserait-il l'élève Cahuzac ?
Très (trop) cher Président ...
- Auriez-vous acheté des œuvres d’art ou des forêts ? Cela expliquerait le peu de liquidités dont vous disposez au point d'avoir recours à des emprunts. Sauf qu'en ce cas vous auriez mentionné "bien sûr" ces œuvres d'art et forêts sur votre déclaration de patrimoine, qu'elles soient exonérées ou pas. De plus, autant que je sache, on ne peut déduire de l'ISF les emprunts destinés à acheter des biens exonérés.
- Auriez-vous pratiqué ce Window Dressing de fin d'année avant chaque déclaration ? Il s'agirait d'une fraude facile et fréquente dans certaines entreprises peu scrupuleuses mais aussi chez les particuliers très particuliers. Mais, rassurez-moi, ce n’est pas votre cas, n'est-ce pas ?
- Comme il est impossible que vous vous soyez trompé dans le montant de votre patrimoine, miseriez-vous sur votre impunité temporaire, sur le silence des médias et la complicité de Bercy ? En ce cas Monsieur le Président, je vous rassure : l’élève Cahuzac ne dépassera jamais le maître Hollande en la matière ! Vous avouerez que tout cela fait désordre pour un Président Français mais sied à merveille au dirigeant d’une république bananière.
Non, pas vous Monsieur le Président. Vous qui prônez à longueur de temps une "république irréprochable". Faites un effort et expliquez moi comment vous pouvez sans complexe déclarer 32 757, 77€ de dette au lieu de l'actif théorique "normal" (hors immobilier) proche du million d'euros ?
Depuis votre déclaration de patrimoine du 11 mai 2012 "ça n'a pas changé", hormis un compte à la Société générale passé de 2.790 € "à 5.500 € " indique-t-on à l’Élysée. Monsieur le Président, vous avez-donc royalement économisé 2710 € en un an soit 226 € par mois ? Sans vouloir être indiscrète, où passent les 15 000 € restants mensuels d'argent de poche que vous offre la République, en plus de la prise en charge complète de votre personne et de votre concubine ? En d'autres termes, comment arrivez-vous à dépenser tout cet argent, vous qui n'avez aucun des frais de vie que supportent tous les contribuables : logement, nourriture, voiture, etc ?

Et oui ! Car à tout cela s’ajoute votre "étourderie" avec Mme Trierweiler : afficher aux yeux du monde votre concubine et laisser les Français dans le doute quant à la situation fiscale de votre couple au regard de l'ISF manque cruellement de cette "transparence" que vous appelez pourtant de vos vœux. En cas possible -probable- de patrimoine supérieur à 1 300 000 euros, ne pas faire la déclaration d’ISF commune obligatoire pour les "concubins notoires", ajouté aux cachoteries précédemment évoquées, cela mérite de figurer dans le "Guiness des Records" et aussi accessoirement, quelques 5 années de prison, des amendes allant jusqu'à un million d'euros et pire encore pour votre "normalitude", la privation des droits civiques. Et tout ça indépendamment des sanctions fiscales applicables. Révisez l'article 131-26 du code pénal ainsi que l'article 1741 du C.G.I. et avouez que c'est ballot !

Comme vous le dites si bien en évoquant la lutte contre les fraudeurs du fisc : " Il convient donc de venir se déclarer de manière raisonnable ". Je suspends ici cette réjouissante perspective illustrant l’histoire de "l'arroseur arrosé", en attendant vos prochains emberlificotages, Monsieur le Président.

Avec l’assurance de mon profond respect pour la fonction que vous occupez.