dimanche 30 juin 2013

Barroso Ou Le Rêve Ultralibéral Sans Frontières De Minc et Attali

Libéral ou Fasciste Il Faut Choisir

Barroso a juste voulu rappeler à la gauche Française, avec son exception culturelle, et au petit Montebourg que toutes velléités de protectionnisme, même en parole, est et sera stratégiquement, systématiquement qualifié de réac, voir de xénophobe, etc, quelque soit la personne et ses raisons.


Ce n’est pas nouveau et toute la classe politique Française use et abuse de cette stratégie depuis 30 ans pour faire avancer coûte que coûte leur UE chérie. Pourquoi Le PS serait protégé quand il sort de la ligne libérale ? 
Ben ouais, t’es protectionniste, donc t’es un facho cher  Montebourg, tu veux foutre des barbelés et des miradors partout ! Salaud ! Va voter FN alors !

Non, Barroso n’a pas fait « toutes ses études aux USA », il y a juste parfait sa formation à Georgetown (université située au cœur du pouvoir à Washington). Le jeune révolutionnaire maoïste a tout d’abord bénéficié d’une bourse d’études de la Volkswagenwerk avant d’être envoyé en Suisse à Genève à l’institut universitaire d’études européennes.


Barroso n’est qu’un haut représentant de la victoire inachevée des Alliés en 1945 


 "La réalité c’est que la guerre ne s’est pas achevée en 1945. Elle continue. Sous d’autres formes. Toutes les Nations encore souveraines peu ou pas alignées sur les Vainqueurs de 1945 sont éliminées, écrasées par la guerre, soumises à des embargos inhumains, à des pressions économiques et financières gigantesques, etc. 

  Et c’est toujours le camp du Bien contre l’Axe du Mal ; c’est toujours la Démocratie (à l’américaine, avec son Libre-échange, son FMI et sa Banque Centrale) contre les « dictateurs », mais surtout contre l’Indépendance financière et la Tradition ; c’est l’idéologie du multiculturalisme et du métissage contre les Peuples et les Cultures ; c’est le monde judéo-protestant des résistants/vainqueurs contre le monde hélléno-catholique des collabos/perdants."

 Ce à quoi on assiste c’est le Libre-échange total et l’idéologie de la Déclaration universelle des Droits de l’homme (qui n’est plus Citoyenne, comme celle de 1789), poussés jusque dans leur logique extrême contre l’indépendance économique, culturelle, ethnique, des Peuples et des Nations. C’est, pour faire simple, la prise de pouvoir de ce qu’on avait encore le droit par le passé d’appeler la « judéo-maçonnerie » via la Banque et l’OTAN. 

C’est le rêve, chez nous, des Minc et des Attali. 

samedi 29 juin 2013

Tout Va Bien Dans La France De François Hollande

François Hollande est plutôt bon ? 


Où sont les améliorations depuis sa prise de fonction ? 

Chômage en constante augmentation structurelle malgré les promesses

Dette : surtout on ne change rien, à 100% du PIB en 2015 on sabre le champagne ou on accuse l' UMP ? 

Logement : Duflot a finalement fait machine arrière (la réquisition n'était qu'un piège à cons !) Alors elle jure qu'elle va créer 500 000 logements en y croyant très fort...sauf que la construction s'effondre en France !  ; et que cerise sur le gateau l' UE pourrait retoquer son projet narcissique (le Duflot). 

Insécurité : on règle ses comptes à coups d'armes de guerre dans le centre de nos métropoles et les cambriolages explosent.

Retraites : une réformette qui va encore plus opposer le public au privé et basée sur des estimations de croissance romanesques. 44 ans de cotisations laisse espérer une retraite à 70 ans ! Merci qui? 

Taxes en augmentation malgré les promesses : C'est "indolore" sur les smart phones pour Delphine Batho, beaucoup moins sur le diesel qui va pénaliser les familles rurales et modestes qui se sont expatriés loin des centres urbains pour des raisons de coût du logement et qui n'ont pas 35 000 euros à mettre dans une hybride montebourgeoise. 

Taubira qui veut redonner les terres guyanaises aux descendants d'esclaves (en oubliant qu'elles appartenaient avant tout aux amérindiens).

 Montebourg qui s'agite dans tous les sens, cherche des boucs émissaires en se pavanant en marinière mais n'a sauvé aucun site en difficulté malgré (encore une fois) des promesses irréalisables.

Moscovici qui traite de menteurs des députés qui affirment que le déficit ne descendra pas sous les 4% et qui se fait remettre à sa place par la cour des comptes présidée par le socialiste Didier Migaud (qui c'est le menteur ?). 

Les marges des PME qui n'ont jamais été aussi faibles rendant impossible investissements et embauches (les investissements d'aujourd'hui représentent les emplois de demain).

La justice et son mur des cons (le doute est désormais établi quant à l'impartialité des magistrats)... 

Mais bon, puisque tout va bien...François Hollande a donc raison de sourire comme un benêt en peaufinant son image de Popeck de l' Apocalyspse (Bravo Pastureau, pas mieux.)

Y'a Hitler Qui M'a Dit...Qu' il' Était Socialiste

Hitler m'a dit : Hermann Rauschning publié en 1939 !

Le national-socialisme a fonctionné pour les allemands en appauvrissant (et plus exactement, en affamant) tous les pays conquis. Par ailleurs l'élimination des juifs a eu une motivation économique, car ça n'a été que l'aboutissement de leur expropriation progressive.

Alors que l'armée allemande n'était pas prête de l'avis de nombreux experts y compris allemands, l'attaque de la Pologne, initialement prévue entre 42 et 45, a été avancée à 1939 dans le but de piller les richesses polonaises, parce que l'économie allemande était à la ramasse, ruinée par les dépenses sociales destinées à acheter la complaisance des Allemands vis-à-vis du régime nazi. Voilà la réalité : le national-socialisme avait ruiné l'économie allemande.

C'est donc comme le socialisme, en plus rapide : il enrichit les uns aux dépends des autres, tout en étant intenable dans le temps.


 « L'ANTILIBÉRALISME, DOCTRINE OFFICIELLE DE L'ÉTAT NAZI » 

Nul ne peut souffrir de la faim! Nul ne peut avoir froid !
Les restos du coeur !


Socialisme national ou national-socialisme ?


« Et bien oui, nous sommes des barbares. C’est un titre d’honneur. Nous sommes ceux qui rajeuniront le monde. Le monde actuel est près de sa fin. Notre tâche est de le saccager. »
Extrait de H. Rauschning, Hitler m’a dit, Somogy, 1979
  
Le NSDAP ou Parti socialiste national des travailleurs allemands a été fondé par Hitler en 1923. Il résulte la fusion du Parti ouvrier allemand (distinct du Parti social démocrate de Marx, de Lénine et de l’Internationale ouvrière) et du Parti nationaliste. La doctrine officielle du NSDAP est exprimée dans le nom Nationalsozialismus. 

C’est un mot composé formé de l’adjectif national suivi du nom Sozialismus. L’adjectif est épithète du nom : il le qualifie en prédiquant (id est attribuant) la qualité de national au socialisme que le nom désigne. En français, l’ordre dans lequel les adjectifs et les noms se suivent est différent de celui qui prévaut en allemand. En allemand, l’adjectif se place avant le nom ; en français, il se place après. Le mot Nationalsozialismus aurait dû être traduit en français par socialisme national. Il n’a été que transposé en national-socialisme. De fait, le sens a été déformé. En effet, dans la doctrine du NSDAP, ce n’est pas le nationalisme qui est social, mais c’est le socialisme qui est national. Il y a un abîme entre les deux formulations. Dans les mots français national-socialisme, la réalité du socialisme national est en partie occultée. En allemand, le Nationalsozialismus est un socialisme, alors qu’en français, c’est un nationalisme. 

La manipulation consiste à gommer la réalité de cette idéologie sous une dénomination hybride ou chimérique. 


HITLER M'A DIT


La lecture du livre d'Hermann Rauschning " Hitler m'a dit " permet de mieux comprendre la véritable nature du nazisme.
Je cite donc dans ce qui suit des parties de son livre, les guillemets correspondants à des commentaires de Rauschning lui-même ou à des propos tenus par Hitler, et enfin à une définition de Wikipedia.

Une doctrine d'extrême gauche

Gateau pour tous !

La première impression à cette lecture doit conduire le néophyte à remettre en cause la classification politique de la doctrine hitlérienne. En effet, le nazisme est habituellement présenté comme une doctrine d'extrême droite. On peut cependant se demander ce qu'extrême droite signifie véritablement puisque le nazisme est un communisme achevé dont l'objectif est la création d'une fourmilière humaine. Si la droite justifie les libertés individuelles et la loi du marché, alors le nazisme ne peut se classer à l'extrême droite mais à l'extrême gauche, dans la mesure où cette nauséabonde idéologie prétend selon les termes d'Hitler " libérer des exigences d'une liberté individuelle que très peu d'hommes sont capables de supporter ".

Le capitalisme, création des Juifs 

Il en découle logiquement que le libéralisme est la doctrine la plus haït du Führer ainsi que le déclare Eduard Heimann, socialiste chrétien. Hitler considère que ce sont les Juifs qui l'ont répandu pour ébranler des empires et s'enrichir : " Rappelez-vous que c'est le Juif qui a inventé cette économie du mouvement perpétuel des capitaux et de leur entassement qu'on appelle le Capitalisme, cette création géniale d'un mécanisme à la fois si raffiné et si parfaitement simple et automatique. Ne nous y trompons pas, c'est une trouvaille géniale, diaboliquement géniale. L'économie moderne est une création des Juifs. Elle est entièrement et exclusivement dominée par eux. C'est leur empire universel, qu'ils ont étendu sur tous les royaumes et tous les rois du monde. Mais à présent, ils nous trouvent en face d'eux avec notre conception de la révolution éternelle ; nous sommes les rivaux intolérables qu'ils doivent détruire sous peine d'être détruits. "

Sa " révolution éternelle " est substantiellement antilibérale car les Juifs avec leur libéralisme ont contaminé l'esprit des Allemands, il s'agit donc là de la pensée dominante à extirper : " Nous devons secouer définitivement la coquille d'un libéralisme dans lequel nous sommes nés, et que nous portons encore inconsciemment collé à nos épaules. C'est chose difficile pour beaucoup d'entre nous. Car nous avons ramassé nos idées, au long de notre expérience, à toutes les broussailles du chemin et la plupart du temps nous n'en discernons plus l'origine. "

Il est étonnant que l'on trouve aujourd'hui tant d'auteurs pour dire cela que ce soit dans les manuels de nos écoles ou dans nos media. Ce qui choque Hitler dans le libéralisme c'est aussi bien le capitalisme en tant que conséquences, que la liberté individuelle et l'égalité en droit dans ses principes : " Il ne peut y avoir un droit égal pour tous. Nous aurons le courage de faire de ceci non seulement la maxime de notre conduite, mais encore de nous y conformer. " Et donc la liberté d'entreprise appartenant à chacun, le droit égal à s'enrichir s'oppose à une hiérarchie naturelle basée sur le sang : " la conception démocratique d'une hiérarchie basée sur l'argent n'est pas une moindre folie. Une véritable domination ne peut naître des bénéfices hasardeux réalisés par la spéculation des gens d'affaires. "

Hitler, réalisateur du marxisme  

L'autre folie évoquée par Hitler est la société sans classes des marxistes, car au contraire il entend intensifier ces inégalités pour " et d'en faire une loi protégée par des barrières infranchissables comme dans les grandes civilisations des temps antiques. " Il a cependant compris que le programme communiste tient aussi d'une publicité mensongère, et admire le tour de passe-passe de l'aristocratie communiste qui a su, elle, bâtir de telles barrières entre elle et la masse. Effectivement Hitler admire la transformation à l'œuvre en URSS, la sauvagerie de la Nomenklatura et les méthodes des bolchéviques le fascinent. Plus encore il s'annonce comme le réalisateur du marxisme : " Je ne suis pas seulement le vainqueur du marxisme. Si l'on dépouille cette doctrine de son dogmatisme judéo-talmudique, pour n'en garder que le but final, ce qu'elle contient de vues correctes et justes, on peut dire aussi que j'en suis le réalisateur… Le national-socialisme est ce que le marxisme aurait pu être s'il s'était libéré des entraves stupides et artificielles d'un soi-disant ordre démocratique."

Une bolchévisation de l'Allemagne  

Avant même la signature du pacte Germano-Soviétique des contacts existaient entre Nazis et Soviets. Les chefs du parti national-socialiste dont Goebbels lui-même "avaient reconnu dès les premières années de la lutte pour le pouvoir, une étroite parenté entre le national-socialisme et le bolchevisme; ils en avaient fait état, en s'en félicitant, dans des déclarations publiques ; ils avaient plus tard maintenu leur opinion et l'avaient propagée plus ou moins discrètement. "
Certains milieux conservateurs qui avaient soutenus et financés Hitler eurent peur d'avoir misé sur le mauvais cheval. En 1934 ils pensaient à se débarrasser de lui mais craignaient la guerre civile qui risquait d'en être le résultat d'autant que " les ouvriers à peine sortis des organisations marxistes, la masse de la petite classe moyenne, des employés et gagne-petit de toutes sortes étaient, au contraire, totalement acquis au national-socialisme. "

Et lorsqu'un interlocuteur d'Hitler s'inquiétait de la bolchévisation de l'Allemagne, Hitler répondait : " Ce n'est pas l'Allemagne qui sera bolchevisée, c'est le bolchevisme qui deviendra une sorte de national socialisme. D'ailleurs, il existe entre nous et les bolchevistes plus de points communs que de divergences, et tout d'abord le véritable esprit révolutionnaire, que l'on trouve en Russie comme chez nous, partout du moins où les marxistes juifs ne mènent pas le jeu. J'ai toujours tenu compte de cette vérité et c'est pourquoi j'ai donné l'ordre d'accepter immédiatement dans le parti tous les ex-communistes. Les petits bourgeois social-démocrates et les bonzes des syndicats ne pourront jamais devenir de véritables nationaux-socialistes ; les communistes toujours. " Il rajoutait : " Peut-être aurait-il mieux valu pour l'Allemagne qu'on pu éviter une rupture entre les marxistes et nous. Croyez-le bien, il fallait peu de chose pour débarrasser les ouvriers allemands de leurs idées fausses, pour les décider à jeter au ruisseau la défroque démocratique. Mais c'est à nous que la Providence avait réservé de faire ce pas décisif, qui change l'histoire du monde. "

Deuxième révolution ou révolution permanente, deux stratégies pour un même objectif  

Si les SA de Roehm furent liquidés en 1934 lors de la nuit des Long Couteaux, il ne s'agissait pas là d'un simple règlement de compte entre l'aile gauche et l'aile droite (si ces termes ont un sens) du parti national-socialiste, mais de rivalités pour le contrôle du parti, ainsi que de stratégies divergentes.

Du côté de l'aile gauche certains s'exprimaient ainsi : "Hitler mort servirait mieux le mouvement qu'Hitler vivant", "À la porte le pantin", ils réclamaient une deuxième révolution pour installer pour de bon le socialisme. Mais telle n'était pas la stratégie d'Hitler, Rauschning l'explique d'ailleurs clairement : " Hitler ne songeait pas un instant à faire comme en Russie, à détruire homme par homme la classe des possédants. Ce qu'il voulait c'était les contraindre à collaborer de tous leurs moyens à la construction de la nouvelle économie. Il ne pouvait pas se permettre de laisser l'Allemagne végéter pendant des années, comme la Russie soviétique, dans le besoin et dans la famine. Les capitalistes d'après-guerre devaient s'estimer heureux d'avoir la vie sauve. On les tiendrait en haleine, on les mâterait, par la crainte d'un pire danger. "
Hitler comme son rival du parti Gregor Strasser partageait donc bien " la passion anti-capitaliste du peuple allemand ".

Mais le marxisme à la sauce nazie ne s'embarrasse pas de fatras idéologiques, Hitler ne recherche pas l'amélioration de situations individuelles, même s'il prétend le contraire pour ne pas perdre l'adhésion des masses. Il ne révèle ses desseins qu'à ses proches : " Je vous demande d'emporter avec vous la conviction que le socialisme, tel que nous le comprenons, vise non pas au bonheur des individus, mais à la grandeur et à l'avenir de la nation toute entière. C'est un socialisme héroïque. C'est le lien d'une fraternité d'armes qui n'enrichit personne et met tout en commun. "

Ainsi en décevant tous les espoirs individuels , le nazisme ressemble terriblement dans sa vocation même aux pires cauchemars totalitaire réalisés par Pol Pot, Staline, Mao, Castro, … Pour autant le nazisme ne renonce pas aux artifices et doit cacher ses plans à un peuple encore trop contaminé par le libéralisme : " La révolution n'est pas un spectacle pour le divertissement des masses. La révolution, c'est un dur labeur. La masse ne voit que les étapes parcourues. Mais elle ne connaît pas, et elle n'a pas non plus à connaître quelle somme de travail secret il faut fournir, avant de pouvoir faire un nouveau bond en avant. La révolution n'est pas achevée, elle ne peut jamais être achevée. …Aux yeux du public, j'ai mis fin à la révolution. Mais nous la transportons à l'intérieur de nous-mêmes. Nous gardons notre haine bien au frais dans la glacière et nous pensons au jour où nous jetterons bas le masque pour apparaître enfin tels que nous sommes et que nous resterons toujours. Je ne puis encore vous dévoiler tous mes plans. "

Le volontarisme économique nazi : une synthèse keynésiano-marxiste avant la lettre  

Pas plus que les marxistes il ne cherche à comprendre les mécanismes de l'économie. Il a horreur de ce sur quoi le volontarisme humain n'a pas de prise, pour lui tout est simple et découle d'un logique keynésienne d'avant Keynes.
Ainsi face au chômage Hitler veut l'autarcie : " ce qu'il faut, c'est établir un circuit économique fermé, de façon que notre force économique n'aille pas se saigner à l'étranger " couplée à une politique de relance par les dépenses publiques : " je pourrai obtenir le succès aussi bien par le réarmement que par la construction de maisons ou de cités ouvrières ", mais aussi à une politique de redistribution destinée à doper la demande : " je pourrai peut-être aussi distribuer aux chômeurs suffisamment d'argent pour satisfaire leurs besoins urgents. De cette façon, je créerai un pouvoir d'achat et j'augmenterai le mouvement d'affaires. ".

Les discours des pseudo économistes anti-libéraux ne disent aujourd'hui rien d'autre que cela, les manuels d'économie théorisent cette vision simpliste en parlant de l'efficacité des multiplicateurs keynésiens et des vertus des politiques contracycliques. La présentation des politiques keynésiennes sur Wikipedia démontre d'ailleurs qu'on aurait pu aussi bien parler de politiques hitlériennes : " Ainsi, durant une période de conjoncture économique mauvaise, notamment de récession économique, l'État peut mener une politique de relance, politique keynésienne, qui passe par une politique budgétaire expansionniste, c'est-à-dire l'augmentation de ses dépenses. C'est ce que l'on appelle, au sens de Keynes, le "multiplicateur d'investissement", qui consiste donc pour l'État, à augmenter ses dépenses dites "investissements autonomes" afin d'injecter des revenus dans l'économie, pour augmenter la demande. Par exemple, lors de la construction de logement sociaux, l'État injecte des revenus dans l'économie lorsqu'il payent les ouvriers, et ces revenus distribués vont permettre d'augmenter la demande de consommation, qui doit se traduire par une augmentation de la production des entreprises, et donc par l'augmentation de l'emploi. "

Le détail et les mérites de telles politiques sera largement expliqué par des théoriciens modernes de la régulation, lesquels font la promotion de la relance keynésienne sans partager le souci de Keynes qui était de sauver le capitalisme. Hitler n'avait pas plus ce souci. Si les économistes nazis étaient alors, comme le rappelle Hermann Rauschning, la risée des économistes professionnels ; ils sont aujourd'hui considérés avec sérieux, peuplant nos plateaux télévisions et les tribunes du Monde Diplomatique pour dénoncer l'odieuse déréglementation néolibérale et la mondialisation qui ouvre nos frontières aux marchandises et aux capitaux apatrides.
Le (néo)libéral critiquera toujours les effets pervers d'une relance par l'inflation qu'elle génère et donc la perte de pouvoir d'achat qui neutralise la relance tout en laminant la compétitivité. Hitler lui répondrait que ces effets pervers sont l'œuvre de la déréglementation et que l'inflation peut être réglée si l'on élimine les spéculateurs, tout en ajoutant : " Il se produit de l'inflation si on le veut. L'inflation n'est qu'un manque de discipline : indiscipline des acheteurs et indiscipline des vendeurs. Je veillerai à ce que les prix restent stables. Pour cela, j'ai mes S. A. Malheur à celui qui oserait augmenter ses prix. Il n'y aura pas besoin de textes législatifs. Le parti s'en chargera. Vous verrez, quand nos S. A. iront faire respecter les prix dans les magasins. Ils n'auront pas besoin d'y aller deux fois. "

Pire que la communisation des choses, la communisation des âmes  

Nul besoin de nationaliser outre mesure donc, et plus subtil pas de réglementations à outrance quand l'État de droit n'existe plus. Il suffit d'instaurer un nouvel ordre économique et un nouvel ordre social, ce qu'Hitler explique avec un sens aigu du cynisme : "Le parti joue le rôle de la société d'autrefois, voilà ce que j'ai voulu vous expliquer. Le parti embrasse tout. Il règle l'existence dans tous les sens et dans tous les domaines. Nous devons donc prévoir des cadres dans lesquels s'insérera la vie entière de chaque individu. Tous ses gestes et tous ses besoins doivent être réglés et satisfaits par la communauté, dont le parti est l'expression. Il n'y a plus de libre arbitre, plus de lacunes, plus d'isolement; l'individu ne s'appartient plus. C'est cela qui est le socialisme et non pas l'organisation de choses secondaires comme la question de la propriété privée ou celle des moyens de production. A quoi ces questions riment-elles quand j'ai soumis les individus à une discipline rigide dont ils ne peuvent s'échapper ? Qu'ils possèdent donc tout le sol et toutes les maisons et toutes les fabriques qu'ils voudront. Le point important est que, propriétaires ou ouvriers, ils soient eux-mêmes la propriété de l'État. "

Plus fort que le communisme des choses, le communisme intégral des âmes, un rêve altermondialiste quoi !

Le Café-philo de droite: VOUS ETES CONTRE LE LIBERALISME ? HITLER AUSSI !

Socialisme national ou national-socialisme ? : Nouvelle Langue Française

Social-nationalisme : « L'antilibéralisme, doctrine officielle de l'État nazi » - Le blog de la Résistance sur Internet

jeudi 27 juin 2013

Syrie : l' Occident Va T Il Devenir l' Empire Du Mal ?


Les États-Unis « conduisent par derrière », selon Hillary Clinton 


Ils soutiennent l'initiative de guerre si elle réussit et s’y opposent si elle échoue.

Voilà pourquoi nos présidents  de le république successifs de l' UMP au PS se métamorphosent en va t en guerre, Sarkozy en Libye, Hollande en Syrie. 
Sans oublier la confiance absolue en Nettanyahu et Israël qui en profite pour pérorer à chacune de ses visites en France. 
La méthode Obama c'est de continuer la guerre comme Bush mais en se servant de l' UE comme poisson pilote.

Le Dernier Président de gauche c'était Chirac, désormais tout est verrouillé. l' OTAN, le marché transatlantique, les négociations en cas de faillite bancaire à Bruxelles (tout va bien).

Barroso vous l' a bien dit : "les souverainistes c'est des fascistes".


Poutine : Où est passée l' Europe des lumières ?


« Si chacun balayait devant sa porte, comme la ville serait propre ! » (Proverbe russe)


« Je suis sûr que vous êtes d’accord que nous ne devrions sûrement pas aider des gens qui non seulement tuent leurs ennemis, mais dépècent leur corps et mangent leurs entrailles en face du public et des caméras. 
Est-ce ces gens que vous voulez soutenir ? Voulez-vous les armer ? Si c’est le cas, il semble qu’il y ait très peu de relation ici avec les valeurs humanitaires que l’Europe a épousées et répandues durant des siècles. En tout cas, nous, en Russie, nous ne pouvons concevoir une telle situation. 

Mais, jetant les émotions de côté et adoptant une approche purement de travail sur la question, permettez-moi de souligner que la Russie fournit des armes au gouvernement syrien légalement reconnu, en pleine conformité avec les règles du droit international. J’insiste sur le fait que nous ne violons ici aucune loi, aucune, et je demande à nos partenaires d’agir dans le même sens. »

 (le président russe interrogé par la presse dès son arrivée au G8 devant un Cameron incrédule)



Même l' ONU met en garde


Paulo Pinheiro, président de la Commission d’enquête du Haut-Commissariat aux Droits de l’homme sur la Syrie, a déclaré à la presse, le 21 juin 2013, qu’en cas de livraison d’armes aux rebelles syriens, la responsabilité des États pourvoyeurs serait engagée en cas de « crimes de guerre » ou de « crimes contre l’humanité ».
Laurent Fabius traîne déjà une réputation d'"empoisonneur au sang contaminé" il n' a pas besoin qu'on lui rajoute la "complicité de crimes contre l' humanité". 

L' ONU serait peut être plus tatillonne que la justice française vendue au pouvoir en place.


Trop tard pour palabrer


Au début de la révolte syrienne, il aurait peut-être été possible d’exiger des réformes politiques en Syrie, qui ne remettent pas en cause le pouvoir de Bachar al-Assad, mais qui auraient ouvert le chemin  d’une alternance politique en Syrie après quelques années. Aujourd’hui, après deux ans d’un conflit sanglant, il n’y a plus rien à espérer de la diplomatie. Le conflit durera jusqu’à ce qu’un des deux camps abandonne la partie.

Il ne reste donc aux terroristes que…le terrorisme. Il ne reste à ces renégats que des attentats contre des innocents. Il ne reste à ces clowns que le mensonge pour exister. Il ne reste à ces meurtriers que l’OTAN, la CIA, Obama, Hollande, tous, faisant partie du même gang des barbares…

Le FN Voulait Remplacer l' UMP il va finalement Remplacer le PS...




Le FN a muté

Le FN est devenu un objet politique mutant, qui est de moins en moins d'extrême droite au sens "facho" et de plus en plus un parti "poujadiste" qui fait dans le protestaire pur, en surfant sur les thèmes qui inquiètent l'électorat. Ils peuvent donc de plus en plus piocher à gauche, chez des populations qui souffrent de la crise, et qui désespèrent des actuels dirigeants, qui ne font pas un politique différente de leur prédécesseurs. 
On peut comprendre le pauvre précaire ou quasi-précaire de l'Oise, qui voit les usines fermer, et à qui on ne parle que "mariage pour tous" et cumul des mandats, et qui comprend que Montebourg, malgré ses gesticulations, n'arrive à rien. Pour lui, le changement, c'est pas maintenant.»

PARTIELLE DANS L'OISE

Le député sortant UMP l’a emporté de justesse (51,41%) avec un écart de 789 voix face à la candidate du Front national, Florence Italiani, qui termine avec 48,6% des voix.
Entre 40% et 45% des électeurs socialistes ont voté pour Florence Italiani du FN –et il faut remarquer que cela s'est vérifié dans toutes les communes de la circonscription.

Le cas Villeneuve sur Lot

Il y a eu un report très important du vote socialiste sur le Front national dans l' ex circonscription de Jérôme Cahuzac. 
Le Parti socialiste est faché avec ses électeurs (ou le contraire) qui désormais n'écoutent plus les consignes de Solférino, surtout quand c'est Harlem Désir qui les donne...  
Le PS ne sera plus au second tour de la plupart des futures élections, tellement il est discrédité dans l'opinion publique.



Le FN créature du PS des années 80 va finalement dévorer son créateur...comme dans Frankestein !

Le FN grandit au détriment des partis de gouvernement. Il a montré qu’il est devenu l’autre grand parti capable de devancer le PS. 
Ceux qui voulaient l’alliance avec le FN ne le savent peut-être pas encore mais ils sont en train de perdre.  Le FN devient le nouveau parti protestataire. Ce sont des ouvriers, des employés modestes, des ruraux qui se tournent vers lui.
Les électeurs qui grossissent les rangs du FN viennent de la gauche. L’UMP s’adressera difficilement à ceux-là.
Jean Marie Le Pen et ses électeurs du FN de l' époque pouvaient se revendiquer "de droite" (le Reagan français), car JMLP avait des préceptes d'économie bien libéraux qui fustigeait le fénéant assoiffé d'aides d' Etat providence.
Marine Le Pen est bien plus  à gauche. D'ailleurs ses invectives en 2012 n'allaient qu'à l'encontre de Nicolas Sarkozy : le carton rouge, l'abstention, l'appel à faire battre le président sortant, son envie de voir l UMP en ruine, le maintien du nombre de fonctionnaires, la retraite à 60 ans...
Le FN version "bleu marine" se retrouve dans le costume politique d'un Chevènement en beaucoup plus radical...
Voila pourquoi ce parti est sur le point de remplacer le PS.





mercredi 26 juin 2013

FRANCOIS HOLLANDE EST-IL UN GROS COCHON COMME LOUIS XVI ?

Lisez la biographie de Turgot et vous verrez que le roi ne savait jamais prendre de décisions Turgot lui a dit « Sire votre indécision vous coutera votre tête ». Tiens ça nous rapelle quelqu'un...



« La famille des cochons ramenée à l'étable » 

Au premier plan de la caricature, on observe six porcs à tête humaine dans une charrette pleine de paille conduits par un cocher. De droite à gauche, on reconnaît la reine Marie-Antoinette coiffée de son chapeau à la mode parisienne, le roi Louis XVI portant le ruban royal, le dauphin ébouriffé.
Derrière lui, Mme Elizabeth, soeur du roi puis Monsieur, frère du roi et Mme Royale, la fille ainée de Louis XVI et Marie-Antoinette, qui porte un chapeau ridicule. Le cocher (personne qui conduit une voiture à cheval) est vêtu d'une veste rouge et a deux chevaux. Son fouet symbolise le pouvoir du peuple. Au second plan, on aperçoit un détachement de gardes nationales encadrant le chariot d'une présence neutre mais attentive. Ils symbolisent la « conscience de la Révolution »

Affaire Cahuzac : Moscovici Complice ?


La corruption en France est totale selon les classements internationaux. 

On ne reproche pas tellement à Cahuzac d'avoir pioché dans la caisse, mais d'avoir avoué, car c'est bien son aveu qui a créé le scandale et non la fraude en elle-même qui est le souvent moteur de la politique : c'est le moyen le moins risqué de s'approprier l'argent des autres une fois celui-ci collecté dans l'impôt, comme il le serait dans un compte off-shore. 

Le pouvoir actuel connaissait très bien les nombreuses casseroles que Cahuzac avait eu depuis 30 ans l'habileté de déjouer de main de maître, et tous étaient bien certains que cela continuerait douillettement et sans aucun risque compte tenu des qualités exceptionnelles du bonhomme. 

Dès lors son impensable aveu a fait l'effet d'une trahison pour François Hollande et ses boys, tout ça à cause d'un téléphone portable vicieux. Il y a surement bien d'autres cas douteux ou déjà condamnés dans le gouvernement.


Affaire Cahuzac : Moscovici de plus en plus fragilisé


http://ldhcibp.wordpress.com/

Dangereusement, l’affaire Cahuzac vient de se rapprocher du gouvernement. La position du ministre de l’économie, Pierre Moscovici, qui se défend depuis plusieurs semaines d’avoir utilisé les moyens de l’Etat pour tenter de blanchir son ancien ministre délégué au budget dans le scandale de ses comptes offshore, a été fragilisée, mercredi 19 juin, par l’audition du procureur de la République de Paris à l’Assemblée nationale.

Devant les députés de la commission d’enquête parlementaire chargée d’établir d’éventuels dysfonctionnements des pouvoirs publics liés à l’affaire Cahuzac, François Molins a en effet confié son étonnement face à l’existence d’une enquête administrative de Bercy, qui avait conclu — à tort —, fin janvier, à l’innocence de Jérôme Cahuzac. Ces “investigations” administratives avaient été lancéees dans le plus grand secret, alors que le parquet de Paris enquêtait déjà depuis près d’un mois sur les comptes cachés en Suisse et à Singapour de l’ancien ministre socialiste.


« J’estime que quand on est dans un cadre pénal, (le parquet) doit avoir le monopole des choses. Rien ne devrait se faire sans qu’il en soit avisé », a déclaré le magistrat, confirmant que les investigations parallèles de Bercy avaient été déclenchées dans le dos du parquet de Paris. « Je n’ai eu aucun contact avec la DGFIP (Direction générale des finances publiques – ndlr) », a expliqué François Molins, qui a qualifié l’opération du ministère des finances de « première ». M. Molins dit ainsi avoir demandé aux magistrats du parquet financier s’ils avaient déjà été confrontés dans leur carrière à une telle situation : la réponse fut négative.Une enquête préliminaire avait été ouverte par le parquet de Paris le 8 janvier sur des faits de « blanchiment de fraude fiscale », un mois après nos premières révélations, mais surtout quelques jours après l’envoi, le 27 décembre, d’un courrier du directeur de Mediapart, Edwy Plenel, au procureur de Paris, à une période où la seule enquête judiciaire existante visait notre journal pour des faits de diffamation. « Le courrier de M. Plenel a constitué un accélérateur de ma décision (d’ouvrir une enquête préliminaire) », a assuré le procureur Molins devant les députés.

Diligentée le 24 janvier, l’enquête administrative de Bercy, qui a pris la forme d’une demande d’entraide fiscale avec la Suisse, a débouché, elle, en un temps record, le 31 janvier, à la conclusion que Jérôme Cahuzac n’avait pas eu de compte en Suisse. Sitôt arrivée, la réponse des Suisses avait été communiquée aux policiers saisis des investigations pénales sur les avoirs cachés de Jérôme Cahuzac.

« On a pu s’interroger à juste titre (au parquet de Paris) sur la légitimité de la communication de ces pièces par Bercy. A priori, l’utilisation de ces informations (par la justice) est exclue », a enfoncé le clou le procureur de Paris, expliquant qu’une convention franco-suisse écartait, au nom du principe dit “de spécialité”, la possibilité d’une transmission de renseignements fiscaux à des fins judiciaires. Pour autant, le procureur Molins dit avoir accepté de verser cette réponse au dossier, considérant qu’il s’agissait d’un « renseignement comme un autre ». Autrement dit : avec une valeur toute relative.

Le procureur de Paris s’est dit également « étonné », voire « gêné », par l’exploitation médiatique de cette réponse suisse favorable au ministre fraudeur. Ce n’est que le 31 janvier, soit le jour du retour de la demande d’entraide fiscale franco-suisse, que François Molins a appris son existence par… un journaliste qui souhaitait l’interroger sur le sujet, a-t-il confié aux députés.

Les doutes du procureur après l’opération JDD


Le témoignage du procureur Molins apparaît donc aujourd’hui comme une pierre dans le jardin du ministre de l’économie et des finances. Pierre Moscovici avait en effet assumé, le 7 février, au micro de la matinale de Patrick Cohen sur France Inter, la totale responsabilité politique de cette étrange enquête de Bercy, allant même jusqu’à déclarer : « En lançant cette procédure, je n’avais pas de doute sur le résultat », sans en donner précisément la teneur... Une phrase qui pourrait lui coûter cher aujourd’hui.

D’autant que l’utilisation médiatique qui a été faite de cette réponse suisse n’a pas été de toute délicatesse. Deux jours après le passage de M. Moscovici sur France Inter, le Journal du Dimanche annonçait en Une de son édition du 9 février « Les Suisses blanchissent Jérôme Cahuzac », sur la foi d’une information fournie par une « source administrative à Bercy » et « dans l’entourage du ministre de l’Economie », écrivait alors l’hebdomadaire — Pierre Moscovici affirme aujourd’hui avoir été « utilisé », sans dire précisément par qui.



Devant la commission d’enquête parlementaire, le procureur de Paris a dit avoir été ébranlé par l’article du JDD, qui a permis à Jérôme Cahuzac de crier victoire et au président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, d’affirmer sur le plateau de Canal+ : « Maintenant, on a la preuve que ce qu’avait dit Cahuzac pendant toute la durée des accusations contre lui était vrai. Il n’a jamais eu de compte en Suisse ».

« J’ai eu des doutes sur ce que j’avais fait en lisant le Journal du Dimanche. Je me suis dit : “Après tout, si je m’étais trompé…” », a relaté François Molins. « Mais en réfléchissant, a-t-il poursuivi, je suis revenu à mon fondamental : l’enregistrement », en référence à la bande audio révélée par Mediapart le 5 décembre 2012, dans laquelle on entendait Jérôme Cahuzac s’inquiéter, fin 2000, de l’existence de son compte occulte à l’UBS Genève.

La précision est utile : le procureur de Paris a expliqué aux députés qu’il savait depuis le 24 janvier, jour de l’envoi de la demande d’entraide fiscale à la Suisse dans son dos, que l’enregistrement en question n’était pas truqué, grâce à un premier résultat d’expertise de la police technique et scientifique (PTS). Les experts lui ont également confié ce jour-là qu’il était possible de réaliser une expertise vocale de la bande en dépit de sa mauvaise qualité — celle-ci s’avèrera confondante pour l’ancien ministre du budget.



La question centrale qui anime la commission d’enquête parlementaire depuis fin mai demeure donc : comment se fait-il que, sur la foi des mêmes informations (celles de Mediapart), Bercy soit arrivé à la conclusion que Jérôme Cahuzac n’avait pas de compte en Suisse ou à Singapour, alors que le parquet de Paris obtiendra quelques jours plus tard la preuve du contraire par l’intermédiaire d’une demande d’entraide pénale internationale ?

A cela, le procureur de Paris a livré quelques éléments de réponse. « Il n’y a aucun point commun entre une demande administrative, qui tient sur une page, et une demande pénale, qui tient sur plusieurs pages. Les questions ne sont pas posées de la même façon. On (la justice – ndlr) intègre toutes les problématiques du blanchiment, avec les noms d’emprunt, les “master accounts”, les sous-comptes, tous les mécanismes d’empilages bancaires possibles. Les demandes de fisc à fisc ne prennent pas en compte toutes ces problématiques », a détaillé le magistrat.

Relancé par le président de la commission d’enquête, le député Charles de Courson (UDI), sur la notion d’« ayant droit » d’un compte suisse, la seule recherchée formellement par Bercy dans son enquête éclair, le procureur Molins a confirmé que « derrière cette notion se cache une nébuleuse qui peut couvrir des montages différents ». En un mot : ce n’est pas avec une enquête administrative réalisée en quelques jours, a fortiori si elle se fait dans le dos de la justice, que l’on peut débusquer un compte occulte.

En résumé, si la police et la justice s’étaient contentées de la réponse apportée sur un plateau par les services de M. Moscovici, le mensonge de Jérôme Cahuzac serait aujourd’hui une vérité. A savoir, comme le disait l’ancien ministre du budget devant les mêmes députés qui enquêtent aujourd’hui sur l’affaire qui porte son nom : « Je n’ai pas et je n’ai jamais eu un compte à l’étranger, ni maintenant, ni avant ».

http://ldhcibp.wordpress.com/2013/06/20/affaire-cahuzac-moscovici-de-plus-en-plus-fragilise/

Patrimoine Des Élus : Les Balances Iront En Taule !


François Hollande, l’honnête homme qui a sous évalué ses biens immobiliers, et omis de déclarer sa situation maritale sur sa déclaration fiscale afin de ne pas payer l’ISF et l’homme qui après dix années en tant que premier secrétaire du PS, ne savait rien ni des malversations du PS dans le nord, ni des goujateries de DSK, ni des affaires de Cahuzac… Un honnête homme …. qui potègera toujours ses copains... un Président pour rien qui n'est déjà plus personne au bout d'un an de mandat.


La grande moralisation de la vie publique français, ce n’est pas pour aujourd’hui, et les « politiques » attirés par l’appât du gain et l’enrichissement personnel en profitant de leur position dominante ont de beaux jours devant eux… avec l’argent que les contribuables appauvris peinent à verser.

Et la France, classée 37e parmi les pays les plus répressifs en matière de liberté de la presse, ne va pas redorer son image. Le retard de la France par rapport aux autres démocraties occidentales en matière de transparence n’est pas non plus en voie de se réduire.


De la prison pour ceux qui divulgueront le patrimoine des élus


Dans son projet de loi sur la transparence du patrimoine des élus, les journalistes encourront jusqu’à un an de prison s’ils divulguent des informations sur la situation financière des parlementaires.

Mardi soir, les députés ont voté l’article concernant les déclarations de patrimoine des parlementaires, dans le cadre du projet de loi sur la "transparence" de la vie publique.

Pour éviter que les documents «consultables» par les citoyens de la circonscription ne soient divulgués, la justice pourra sanctionner pénalement les informateurs de 45 000 euros d’amende et d’un an de prison. Une nouvelle restriction contre la liberté d’informer en France.

Depuis 1999, un journaliste pouvait en France, publier des éléments sur le patrimoine d’une personnalité, si cela permet d’éclairer un débat d’intérêt général. Plus maintenant.

Pour autant, le gouvernement ne pourra pas empêcher les sites d’information étrangers de le faire. La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a confirmé que le gouvernement ne pourrait rien contre la divulgation des patrimoine d’élus français par des sites étrangers. Cependant, Najat Vallaud Belkacem assure que le gouvernement se défendra si la situation se présente.


Pouvoir et argent

Ont ils honte de leur argent gagné illégalement ?

Ont ils oublié leurs valeurs ou bien les ont ils énoncées uniquement pour leur électorat ?

La France va mal, et eux ne pensent qu’à voler l’argent des citoyens, Mais nous ne sommes pas dupes, nous ne sommes pas des moutons, Un jour proche viendra, ou une nouvelle révolution se fera…


Après l’affaire Cahuzac, chacun aurait pu penser que nos parlementaires, auraient justement inscrit dans la loi l’obligation de transparence. 

Bien au contraire. Impliqués dans des compromissions avec ceux qui possèdent vraiment l’argent et la pouvoir, ils n’ont pas d’autres alternatives. 

Pensez bien que les bribes d’information qui vous parviennent sur ces faits sont intolérables et constituent une mise en danger d’un système. Pensez-vous vraiment qu’accéder à des fonctions de dirigeants soit sans retour, sans enrichissement ? 

Alors pourquoi accéder au pouvoir ?

lundi 24 juin 2013

Hollande Trierweiler : Les Détestés




S’il vous arrivait de devoir démontrer preuves à l' appui comment pourrait prendre forme une chute sans fin, je vous recommande de prendre exemple sur la côte de popularité de François Hollande et de sa chère concubine Valérie Trierweiler.
 Il est désormais évident que le couple présidentiel est devenu en un peu plus an d ' Elysée, le tandem le plus détesté de toute l’histoire de la 5ème République. 

Valérie Trierweiler donna le ton du quinquennat un beau jour du mois de juin 2012...

En mettant au grand jour ce vaudeville d’un goût plus ou moins contestable, Valérie Trierweiler s’est vite arrogé une image de méchante mégère qu’elle n’a cessé ensuite d’alimenter à travers diverses algarades avec des confrères ou en méprisant récemment ouvertement une chroniqueuse du "Grand Journal" sur Canal Plus. Or se mettre à dos la quasi-totalité d’une profession influente, c’est s’assurer une réputation calamiteuse pour longtemps !
Rechute en Avril 2013 : quelques secondes d’énervement contre un reporter à Tulles et voilà Valérie Trierweiler encore clouée au pilori de la lessiveuse médiatique. Il faut bien avouer que la compagne du président de la République a "l’art et la manière" de cristalliser les agacements de toutes parts. 

Il n’y a pas si longtemps, une citoyenne française lançait de but en blanc à François Hollande :

"Et ne vous mariez pas avec Valérie ! On ne l'aime pas en France. On ne l'aime pas, voilà !"


À la décharge de Valérie Trierweiler, jamais le climat ambiant n’a été autant empreint de tension autour du cercle élyséen : piteux aveux de Jérôme Cahuzac pour ses entourloupes ministérielles alors qu’il avait été coopté par le président nouvellement élu, révélations concomitantes sur le trésorier de la campagne présidentielle de 2012 pour ses comptes personnels hébergés dans les paradis fiscaux, tirs à boulets rouges de toutes parts sur la "République exemplaire" promise à corps et à cri par François Hollande. 
Pas un jour ne s’écoule sans qu’une giboulée médiatique n’éclabousse toujours un peu plus l’image élyséenne déjà sérieusement amochée dans les sondages..

Plus énervant que Sarkozy : Il a Réussi !

Avec une grande naïveté, François Hollande a répété qu’il désirait « réenchanter le rêve français ». La tempête économique balaie bien des illusions et montre une rude réalité.
En une petite année d’exercice du pouvoir suprême, François Hollande a collectionné un ample éventail de sobriquets. On le vit affublé de bien des surnoms. 

Le président Hollande, dont chaque apparition publique est ponctuée de pluie, d’orages ou de tornades, persiste à voir dans l’avenir une amélioration notable de la situation. Et si l’on en reste aux seuls éléments économiques et financiers, force est de constater qu’au mieux, il ment (puisque dans ce cas, il connaît la situation réelle), ou au pire, c’est un parfait crétin (dont l’optimisme camoufle mal une totale incompétence).

Souvenez-vous de Nicolas Sarkozy. Lui aussi pérorait à qui mieux-mieux sur la crise de l’euro… « terminée ». Souvenez-vous de Chritine Lagarde qui nous bassinait en mai 2011 avec son fameux 
« tous les clignotants sont au vert » (si, si elle a osé, vérifiez).

François Hollande réalise le tour de force de nous insupporter encore davantage car : il est ontologiquement insupportable avec son sourire en coin benêt, et le décalage avec la réalité devient de plus en plus grand.
 Nicolas Sarkozy, l’intrépide sauteur bondissant, s’était distingué hier par ses foucades. François Hollande, lui, se fait remarquer par ses dérobades et approximations.

Le couple détonateur...


Voilà donc ce néo "couple royal" qui cristallise le raz le bol dans un pays au bord de la banqueroute !

Le peuple « explose » uniquement lorsqu’il n’a plus de quoi manger : aller faire un tour sur les sites des resto du cœurs et autre bonnes œuvres ou mieux, faites la fermeture d’un supermarché mais version poubelles : vous viendrez nous raconter ce qu’aucun journaliste n’a les couilles de montrer…

Le peuple « explose » toujours pour se VENGER, pas pour créer un avenir meilleur: en 1789, les gens ne voulait pas une démocratie, ils ne savaient même pas ce que c’était ! Le peuple aspirait uniquement à détruire les responsables à l’origine de leur malheur: la classe dominante, écœurante par la somme des privilèges accumulés comme le faste… Il en va de même aujourd’hui.

Si un jour cela pète en France, l’objectif ne sera pas de « changer de système », juste de découper en morceaux la nouvelle noblesses gavée de privilèges qui ment depuis si longtemps : les élus…
Nous aurons sans doute une petite remise à plat, un tout petit peu moins d’Etat (au moins sur tout ce qui sera enfin officiellement « mort »: retraites, sécurité sociale…) et tout recommencera… comme d’habitude.
Et pour rappel, après la révolution, le nouveau pouvoir repris les dettes des prédécesseurs et les honora comme siennes…

Si les cotes de popularité de la premiére "girl friend" de France et du Président sont aux abysses, c'est que finalement ils vont bien ensemble.


La France En État de "Guerre Civile Froide"


Un climat épouvantable



Comment le nier ? Un climat épouvantable règne en ce moment sur le pays :

-          Rejet massif de la classe politique par l’opinion publique, en particulier des plus hauts dirigeants nationaux,

-          Perte de confiance dans les institutions, en particulier la justice,

-          Pratique de délation généralisée, admise, reconnue, et du lynchage à haute dose de personnalités,

-          Détournements de la vie publique à des fins personnalisées, en particulier narcissiques,

-          Soumission globale des médias et de la presse,

-          Montée hallucinante des passions et du vote extrémistes, de droite comme de gauche,

-          Dictature de la pensée unique, persécution morale de toute dissidence,

-          Triomphe de la haine, du sectarisme, de l’intolérance, dans un pays déchiré, en pleine "guerre civile froide",

-          Sentiment d’impuissance absolue de l’Etat, face aux drames de l’époque, chômage, insécurité, désindustrialisation,

-          Pessimisme généralisé, surtout chez les jeunes, sentiment d’une absence de « futur »,

-          Négation des valeurs, de l’histoire, des piliers de la société,

-          Banalisation du chaos, de la violence et la barbarie qui gangrènent la société française.

On cherche en vain des références historiques ou géographiques pour tenter de comprendre ce phénomène. Années 1780 ? 1930 ? 1950 ? Il n’en vient aucune à l’esprit. Soft totalitarisme ? Tyrannie douce ? A quoi bon vouloir mettre un mot sur une réalité nouvelle, sans précédent. Aucun pays européen ne se trouve dans un tel abîme mental. Même sous l’ère Jospin ou aux pires moments de l’époque Mitterrand, nous n’avons jamais ressenti une atmosphère aussi délétère et violente à la fois.

Les plus hauts responsables politiques , aveuglés par la passion d’eux-mêmes, la fureur des idéologies, manipulé par mille groupuscules haineux, ne sont, il faut le savoir, absolument pas conscients de l’ampleur du malaise qui s’est emparé du pays. Ils vivent dans un autre monde, celui de leur nombril.

Que va-t-il en sortir ? Telle est la seule question qui vaille aujourd’hui ! «  Le bien ne succède pas nécessairement au mal ; un autre mal peut lui succéder, et pire. » (Montaigne, Les Essais, livre 3, chapitre 9). Mais nul n’a la moindre idée d’un lendemain, synonyme d’inconnu. Ne parlons pas du pire. Le meilleur ce serait, à la suite d’une crise effroyable, l’émergence de nouvelles élites dirigeantes, issues de la société civile, un renouveau de l’esprit public, de la conscience collective, une recomposition générale de la vie politique.

http://quotidien-mark.blogspot.fr/2013/06/un-climat-epouvantable.html

dimanche 23 juin 2013

Hollande Au Qatar rend Hommage à "l' Audace De Sarkozy"

Qatar : les deux faces d'une même diplomatie

"Il y a cinq ans, quand la première pierre a été posée, Nicolas Sarkozy, président de la république, en a été à l'initiative, c'était un pari qui était d'une grande audace." (François Hollande)


En déplacement à Doha, François Hollande a salué la "grande audace" de Nicolas Sarkozy vis-à-vis du Qatar.

Longtemps, le climat n'a pas été au beau fixe entre les deux hommes. Et voici qu'à Doha (Qatar), François Hollande a salué l'action de Nicolas Sarkozy. En visite, le chef de l'Etat s'est réjoui "des excellentes relations" de la France avec le Qatar depuis l'indépendance de l'émirat en 1971.

"Tous les présidents successifs en France y ont veillé avec leur tempérament, leur façon de faire, mais pour nous c'est une constante de l'action politique extérieure. Nous savons où sont nos amis", a assuré François Hollande, évoquant "une estime réciproque, une compréhension" entre les deux pays.

Même Nicolas Sarkozy a trouvé grâce aux yeux de François Hollande. L'hommage a été rendu samedi lors de l'inauguration du lycée franco-qatarien Voltaire, à Doha. "Il y a cinq ans, quand la première pierre a été posée, Nicolas Sarkozy, président de la République, en a été à l'initiative. C'était un pari qui était d'une grande audace", a reconnu François Hollande.

Le Quatar les aura réunis l'espace d'un instant. Nicolas Sarkozy était d'ailleurs lui-même dans l'émirat la semaine passée, quelques jours à peine avant la venue de François Hollande.

Sarkozy félicité pour son "audace" par Hollande - RTL.fr

Quand François Hollande salue "l'audace" de Nicolas Sarkozy - Lelab Europe1

Si l' Art A Besoin d' être Subventionné Pour Survivre C'est Qu'il Est Déjà Mort


source illustration


Culture d' État Dégage !

Un maître verrier haut de gamme me relatait un jour le conseil de son père : "tu travailleras toute la semaine pour tes clients, et le dimanche pour ton plaisir et ton art".
Les poèmes de Ronsard n'étaient pas subventionnés, mais répondaient à des commandes.
Désormais, le cinema est subventionné (à condition qu'il fasse l'éloge des invertis, des filles-mères  et répète ses grosses farces jusqu'à ce que le dernier débile ait compris), le théâtre est subventionné (et qualifié de génial) à condition que le public s'y barbe, on paie des millions pour déformer nos plus beaux édifices à coup d'oeuvre contemporaines qu'il suffit de regarder pour deviner que l'auteur est encarté PS ...
Et pour les choses sérieuses, on fait appel à l'étranger.
Au contraire du mécenat, qui pousse à l'excellence, la subvention est l'apologie de la médiocrité.

Ce n'est pas un hasard si Hitler, Mussolini, et Staline ont mis sur pied et chéri chacun un ministère de la culture.


Pourquoi l’Etat n’a pas à se mêler des arts et de la culture : un bref argumentaire.

source : contrariobelgique

Dans la tête du commun des mortels évoluant dans nos vieilles économies occidentales, il est monnaie courante d’accepter le subventionnement des arts et de la culture via les fonds publics. Les arguments sont toujours les mêmes : sans subventions, comment les arts et la culture pourraient-ils éclore, vivre et survivre ? Comment les masses pourraient-elles y avoir accès ? Et c’est de sophisme en sophisme que nous naviguons dans le discours prémâché de nos grands défenseurs de l’intervention publique. Pourtant, à la réflexion, les arts et la culture ont-ils toujours été subventionnés ?



Pour rappel, les arts et la culture sont au sommet de la pyramide des besoins. Les besoins de base (nourriture, gîte et protection) une fois assurés, l’ascension de notre apprenti-cultureux peut se poursuivre pour, une fois le stade ultime de la désutilité du travail atteint, l’épargne et le budget "arts et culture" constitués, allouer ce surplus à un acte de consommation oisif mais rencontrant néanmoins les préférences de la personne.

En Grèce et Rome antiques, ce privilège était souvent réservé aux aristocrates, gouvernants et riches marchands. Néanmoins, des théâtres de rue et prestations musicales non subventionnés étaient déjà connus. L’utilisation des fonds publics à des fins de distraction du peuple rencontrait déjà un succès de foule et assurait aux gouvernants une relative tranquillité ainsi que  l’estime de ses citoyens. Panem et circenses (du pain et des jeux) est un leitmotiv éprouvé qui trouve toujours ses débouchés sous d’autres formes de nos jours.            

Ne nous y trompons pas. Derrière des intentions louables se cachent d’autres intentions tout à fait inacceptables et liberticides.

Violation de la propriété privée par extorsion fiscale


Tout a un coût. Rien n’est gratuit. Même l’entrée du concert généreusement financé par monsieur le Bourgmestre. Ce dernier présente en fait la facture aux citoyens via le budget de la municipalité et lève des taxes et impôts locaux pour assurer son financement. Il n’y a pas de secret. Le concert, si vous n’y assistez pas, vous participez quand même au paiement de la douloureuse.

Voyez le budget de la culture dans vos pays respectifs. Ça se chiffre en centaines de millions d’euros et beaucoup de dépenses de la sorte sont masquées dans divers budgets locaux ou supranationaux. Pensez aux carnavals sponsorisés par l’Unesco dont le budget est financé par vos contributions fiscales.

Il faut donc la violence fiscale de l’Etat pour vous prélever une partie du fruit de votre travail ou encore opérer une ponction sur votre patrimoine pour financer les arts et la culture.

Une démarche anti-démocratique


Le fait d’imposer un événement artistique ou culturel financé sur fonds publics tient compte au mieux des goûts de la majorité, au pire des goûts d’une minorité omnisciente (cfr le cinéma francophone pseudo-intello où les frères Dardenne raflent les subventions et les prix du jury mais n’obtiennent jamais le plébiscite du public vu le faible nombre d’entrées…). Dans les 2 cas de figure, les goûts de l’individu ne sont pas pris en compte alors que ce dernier doit participer aux frais. On ne lui a pas accordé la liberté d’exprimer son vote démocratique en dépensant librement l’argent laissé dans sa poche pour des activités culturelles ou artistiques de son choix. Ou en choisissant de ne rien dépenser du tout, ce qui est aussi sa liberté. Même un grand référendum municipal ou national, pour autant qu’il soit possible, ne se montrera pas aussi démocratique que l’exercice des libertés individuelles car il y aura toujours au moins une unité (un individu) exprimant son désaccord sur un projet.



Par ailleurs, il est fréquent de voir que José le bon Wallon préfère dépenser ses petits sous dans un abonnement du Standard plutôt que se rendre à l’exposition d’art dont l’entrée est gratuite (mais pas le financement). Tout simplement parce qu’il se moque peut-être éperdument des arts et de la culture et c’est son droit. Il n’a pas à payer pour cela s'il n'en a pas exprimé la volonté. Dans le même ordre d’idée, sa femme exprimera sa préférence en payant 100 euros pour un ticket de concert de U2 pendant que leur fille optera pour le concert de Lady Gaga, les 2 événements payants et non subsidiés ayant à leurs yeux plus de valeur que l’exposition et le concert « gratuits » cités plus haut.    

Endettement


On est fauché, endetté jusqu’au coup. Le financement des fonctions régaliennes de l’Etat et au-delà consomme tellement d’argent que, comme cité plus haut, les dépenses allouées à des besoins non essentiels en deviennent très malsaines.

Les civilisations et les sociétés qui ont pu développer les arts et la culture sont celles qui ont accordé une place prépondérante au commerce et à son libre exercice dans une environnement juridico-fiscal relativement équilibré et respectueux de la propriété d’autrui. Et il n’y a rien d’étonnant à cela. L’accumulation de capital augmente les standards de vie et les individus, une fois délivrés des contraintes liées aux besoins essentiels, peuvent s’adonner à des activités non-économiques. Les arts et la culture, c’est quand on a accumulé de l’épargne, et même un surplus. Ca ne se finance pas via l’endettement public mais sur fonds propres et privés.

Censure


L’art a bien existé sous les pires dictatures, me rétorquerez-vous ! En effet, c’est indéniable. On peut même s’étonner qu’une telle floraison artistique ait eu lieu sous les Borgia à la Renaissance. Toutefois, ne nous y trompons pas : il était courant pour le pouvoir et ses proches à cette époque de faire preuve d’opulence en prenant un artiste prometteur ou confirmé sous son aile, le payant sur sa propre cassette, sans intervention du public. C’est ce qu’on appelle du mécénat.

Je rappellerai à nos zélés défenseurs des arts et de la culture par les fonds publics que nazis et communistes étaient intolérants et lapidaires vis-à-vis de toute forme d’art qui ne soutenait pas leurs théories extravagantes et nauséabondes. Le nazi Joseph Goebbels fit fermer l’école d’architecture Bauhaus en 1935 dans laquelle il trouvait « la plus parfaite expression d’un art dégénéré ».  On n’était guère mieux loti en tant qu’artiste de l’autre côté du rideau de fer si les œuvres ne servaient pas parfaitement l’appareil de propagande. Avec Staline, les artistes sont entièrement mis au service du régime, ils doivent être syndiqués et être membre du parti communiste. On ne rigolait pas avec l’art chez les Soviets. Certains auront l’audace de me rappeler l’adhésion de Picasso au parti communiste espagnol. N’oublions pas que ce dernier, riche de son vivant grâce à son talent et son travail, y voyait là une distraction et un moyen de s’afficher avec son temps. Les communistes, de leur côté, le détestaient, lui et sa peinture abstraite, y voyant néanmoins un formidable outil de propagande.

Quoi qu’il en soit, lors que l’Etat se mêle des arts et de la culture, il est évident que seuls ses mignons auront accès aux fonds nécessaires et malheur à ces artistes maudits qui oseront tancer le Dieu-Etat et ses cerbères.

Conclusion


Il n’y a rien de plus anti-démocratique que l’Etat se mêlant des arts et de la culture. Si votre production est bonne, mesdames et messieurs les artistes, elle trouvera acquéreur auprès du public qui exprimera ses préférences en dépensant ses deniers épargnés par l’absence de gabegie étatique en la matière. Si votre production ne trouve pas acquéreur, alors remettez-vous en question et changez de registre. Ne maudissez pas le public qui, quoi que vous en pensiez, possède certainement des goûts dans les domaines culturel et artistique. Le fait de vous détourner de la souveraineté du public et de réclamer le subventionnement et la protection de l'Etat est un déni de démocratie et une atteinte aux libertés civiles et à la propriété privée d’autrui. Il convient que vous soyez à même d’anticiper les demandes de votre public-cible et d’y répondre en assurant une offre adéquate. De grâce, évitez d’aller pleurnicher auprès des autorités. Nous n’aurons au final qu’une offre raréfiée, peu innovante et coûteuse dans un contexte de spoliation fiscale et de dictature du « bon goût ». En vous remerciant.

http://contrariobelgique.blogspot.ca/2013/05/pour-quoi-letat-na-pas-se-meler-des.html