mardi 30 avril 2013

L'homme qui a porté plainte contre Trierweiler déprogrammé de Canal+


Trierweiler a-t-elle fait déprogrammer son plaignant de Canal+ ?
La chaîne "indépendante" s'est-elle couchée devant la concubine présidentielle ?

PaSiDupes

Pour "détournement de fonds publics",
Xavier Kemlin, héritier du groupe Casino, 
a déposé une nouvelle plainte 
contre la concubine de François Hollande



Xavier Kemlin avait reçu une invitation pour Le Grand Journal de Canal+ du lundi 29 avril à 19 h 10, "suite à [son] dépôt de plainte contre Mme Trierweiler".  Dimanche en fin d'après-midi, le millionnaire français, installé à Genève, répond aussitôt favorablement. Depuis des mois, l'héritier du groupe Casino mène un combat contre la compagne du chef de l'État pour "détournement de fonds publics".


Un arrière-petit-fils de Geoffroy-Guichard veut... par leprogres


Vendredi dernier, Xavier Kemlin a une nouvelle fois porté plainte auprès du doyen des juges d'instruction du TGI de Paris contre Valérie Trierweiler, considérant que les fonds publics "ne peuvent servir à loger, nourrir, blanchir, vêtir, payer les voyages ainsi que le personnel d'une dame avec qui la nation n'a aucun lien juridique". 


En conséquence, lundi 29 à 12h13, Canal+ décide de le déprogrammer , expliquant qu'il n'y a "plus assez de place dans [son] conducteur". 


"Destitution de François Hollande"


Toutefois, la chaîne lui assure qu'il ne s'agit pas d'un boycottage, "bien au contraire", et lui promet de le "recevoir très prochainement", mais sans date. Au téléphone, Thomas Lacroix de Canal+ précisera au Point.fr qu'il ne s'agissait que d'"une éventuelle venue de Xavier Kemlin, qui ne lui a pas été confirmée", et que la chaîne "ne se refuse pas à l'accueillir plus tard".

Mais, de son côté, l'arrière-petit-fils de Geoffroy Guichard  estime que l'Élysée a fait pression pour le priver de sa liberté d'expression.  Sur les télévisions suisses, l'héritier du groupe Casino annonce dans la foulée qu'il va demander   mardi 30 avril la "destitution de François Hollande"...


Xavier Kemlin ne s'en laisse pas compter. 

Depuis quelques semaines, il multiplie les actions. Le 12 avril dernier, il déclarait au Point.fr qu'"au moins quarante députés et sénateurs de droite comme de gauche possèdent des comptes rien qu'à l'UBS", la principale banque helvétique. Il ajoutait que l'UBS lui avait demandé à plusieurs reprises de participer à des manifestations huppées à l'étranger, susceptibles d'attirer une clientèle européenne fortunée, allergique au fisc.

A la concubine de François Hollande, il reproche d'occuper des bureaux à l'Élysée et de bénéficier de personnel pour des fonctions "pas clairement définies", alors qu'elle n'est dépositaire d'aucune autorité légale. 
Sa première plainte a été rejetée le 11 avril dernier par le procureur de Paris, bien que, comme on l'imagine bien, ce dernier soit indépendant du pouvoir socialiste et de la ministre de tutelle, Christiane Taubira. "Je dépose une nouvelle plainte avec constitution de partie civile, ce qui signifie que tous les Français qui le souhaitent peuvent me rejoindre. J'espère qu'entre 10 000 et 20 000 personnes le feront", a-t-il annoncé dans l'hebdomadaire Le Matin Dimanche de Lausanne. 


Les mails reçus par Xavier Kemlin 


Reçu : 28 avril 2013, 17 h 28
Cher M. Kemlin, je suis Thomas Lacroix au Grand Journal de Canal+. Nous souhaitons vous soumettre une demande d'invitation à participer à notre émission suite à votre dépôt de plainte contre Mme Trierwieler. Qu'en pensez-vous ?
Êtes-vous éventuellement disponible demain, lundi 29 avril, pour notre direct de 19 h 10 ? Bien cordialement, Thomas.

Reçu : 29 avril 2013, 12 h 13
Cher M. Kemlin, nous devons laisser tomber pour ce soir. Nous n'avons plus assez de place dans notre conducteur. Loin de nous l'idée de vous boycotter, bien au contraire, je me permets de garder contact avec vous pour vous recevoir très prochainement. Bien cordialement, Thomas.

Si le procureur est aussi libre et indépendant que Canal+, Xavier Kemlin peut préparer sa troisième plainte ! 

PaSiDupes: Trierweiler a-t-elle fait déprogrammer son plaignant de Canal+ ?

Hollande : J'avance, je recule, je bombe le torse, je me dégonfle, je fanfaronne, je capitule


Tué par les siens !


Entre impopularité du Président de la République, ambitions personnelles et divergences sur le fond, la majorité déboussolée ne croit plus en son leader politique.

 Ce phénomène a quelque chose de culturel chez les socialistes. Il ne savent pas faire autrement que d’animer des courants à l’intérieur du PS comme ils le font de la même manière au sein du gouvernement. C’est un élément constitutif de leur ADN. Le parti socialiste est un parti très divisé et le gouvernement n’est que le reflet du parti lui même.

Pourquoi ne font-il pas l’union ? En réalité, ils votent les textes ensemble mais sont en désaccord sur de nombreux points. C’est la raison pour laquelle il apparait que le président n’a pas de cap clair. Dès qu’il fixe un cap, une partie des siens affirment le contraire.


Le mal est fait



L'autorité. Ce n'est pas la première fois que Hollande est pris en défaut sur ce chapitre. 
En l'occurrence, ce tangage est caricatural. Mais le mal est fait. Une nouvelle fois, la preuve est administrée que Hollande ne tient pas en main non seulement sa majorité mais son propre parti, qui, sur un sujet majeur, le double avec une stupéfiante arrogance. Mais qu'avait-il besoin d'évoquer publiquement il y a un mois la "tension" qui l'oppose à Merkel ? Il ajoutait "amicale", pour la forme. Les siens, les Bartolone, les Hamon, les Désir, n'attendaient que ce prétexte pour affirmer leur différence. De nouveau, les socialistes donnent le spectacle lamentable de leur désunion, ils l'offrent à l'Allemagne, ridiculisent le président français, le mettent en difficulté, le forcent à un exercice d'équilibre impossible, affaiblissent non seulement l'image de la France mais sa position.


Nullard depuis toujours...

Hollande tente de se rattraper aux branches avec le discours lénifiant sur l'avenir des entreprises, rappelons nos que Mitterrand, fin stratège n'en a jamais voulu comme ministre et que Ségolène son ex compagne en la citant "François Hollande n'a jamais rien entrepris comme Président du parti". Je passe sur tous les sobriquets de ses compagnons de routes entre la mollesse et l'inaction flagrante ; cela tout le monde le sait et le savait depuis fort longtemps mais n'oubliez pas que même si actuellement plus de 75% des Français rejettent sa politique, il a tout de même été élu au suffrage universel par près de 52% des Français...
Il y a encore 25% de Français qui vivent dans un autre monde... L'humour morbide peut encore faire sourire, enfin grimacer. Ce n'est pas grave ils défendent un "machin mort".



La France ? 

Si l'on était partisan comme ils le sont, on serait tenté de dire qu'elle a moins d'importance aux yeux des socialistes français que leur cuisine interne, leurs rivalités, leurs ambitions. Moins d'importance que leurs fantasmes idéologiques. Moins d'importance que la gauche. S'ils avaient un minimum de décence, ils régleraient leurs problèmes familiaux dans le secret de leurs cabinets. Ils s'étonnent après cela que trois Français sur quatre aujourd'hui les désavouent !

Mali : L' Armée Française Fâce à Des Chômeurs Du pôle Emploi



François Hollande a reçu hier matin les membres de la commission du Livre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale, présidée par Jean-Marie Guehenno. Il a été question de l’autonomie stratégique de la France en termes de défense et de sécurité nationale reste une condition de notre indépendance nationale, et des restrictions budgétaires. Mais, le plus drôle est en dessous.

«On paie les gars qui nous tirent dessus», constate Christophe Guilloteau, député UMP, en révélant que l’armée française a mis la main sur des documents de Pôle Emploi dans les caches des islamistes au nord du Mali. «Vous savez ce que nos soldats ont découvert dans les caches des islamistes, au beau milieu du massif des Ifoghas, dans le nord du Mali ?» demande Christophe Guilloteau, député UMP et surtout membre de la Commission de défense de l’Assemblée nationale, sourire en coin. «Peut-être les fusils, les missiles sol-air ou encore les mortiers que la France avait généreusement distribués en 2011 aux insurgés libyens pour détrôner Mouammar Kadhafi», lui répondons-nous. «C’est le cas, sourit Christophe Guilloteau. Mais ce n’est pas tout. En fait, ils sont tombés sur des circulaires vierges de Pôle Emploi dans les caches des islamistes. Vous vous imaginez. Il y avait des chômeurs français, des gens qui recevaient de l’argent de l’Etat français en face de nos propres hommes. On paie des gars qui nous tirent dessus.» Un comble qui ne fait sourire personne à Paris. ….

Lire l’ensemble de l’article au format pdf (hébergé sur le site de l’Adefdromil)

Thomas Fabius Chômeur sans revenus achète un appartement de 7 millions


Thomas Fabius, un chômeur capable d’acheter un appartement de 7 millions d’euros

La question est de savoir pourquoi les français continuent à voter pour ces types qui ne se cachent même plus leurs magouilles. C’en est fini de la France, le peuple est complètement lobotomisé, mentalement contrôlé. 


Règlements de comptes à pourri coral

Affaire Sarkozy : PS 1 : UMP 0
Affaire Cahuzac : PS 1 : UMP 1
Affaire Guéant : PS 2 : UMP 1
Affaire Fabius : PS 2 UMP 2
Prévoir prolongations et tir aux penaltys.


Le fils de Laurent Fabius ministre des Affaires étrangères et donneur de leçons a acheté en 2012 un appartement de 280 m2 pour 7 millions d’euros. Pour une personne qui ne paye pas d’impôts sur le revenu, c’est louche. Papa a-t-il offert ce logement au fiston ? Est-ce encore une entourloupe du jeune homme habitué à ce genre de mic-mac ? Le parquet de Paris s’intéresse aux conditions d’achat du logement.
Les fabius sont des habitués de la Justice. Il y a eu le père avec l’affaire dite du « sang contaminé ». Quant à Thomas Fabius, qui suit les pas de son père, il est visiblement de nouveau dans le collimateur de la justice.  Déjà condamné en 2011 dans une affaire pour « abus de confiance », le fils de l’actuel locataire du Quai d’Orsay serait cette fois la cible d’une enquête diligentée par le parquet de Paris.
On apprend même que le jeune homme a racheté ce grand appartement de Paris qui appartenait au réalisateur Claude Zidi dans les beaux quartiers de Paname. Hum ! Thomas Fabius se défend et dit qu’il a eu un prêt bancaire. De combien ? Qui s’est porté garant ? Ah, la France, pauvre République bananière et donneuse de leçons !
Le jeune homme serait même au chômage. J’en connais vraiment beaucoup qui réussissent à avoir un prêt bancaire dans ces circonstances. C’est une boutade…

Commentaires sur l'article : L'appartement à sept millions d'euros de Thomas Fabius - Le Point

lundi 29 avril 2013

Quand l' Assistante De Taubira Fait Foirer la Reprise De Pétroplus

Elle tue Petroplus et est récompensée par Taubira

Une proche du PS (nommée depuis au cabinet de Christiane Taubira), se fait inviter dans une délégation d' Arnaud Montebourg sur pression d'un patron de presse (Franz Olivier Gisbert) dans une affaire qui ne la concernait pas afin de faire "ses affaires"...

Si le bordel diplomatique qu'elle a mis en Libye n'avait pas indirectement privé les ouvriers de Pétroplus de repreneur on pourrait en rire, sauf que ça donnerait plutôt envie de pleurer ou de se révolter...au choix.

Depuis sa nomination au cabinet de Taubira, elle s'est déjà fait remarquer pour sa haine des victimes par un tweet éloquent.


Les libyens s'énervent (source charlie hebdo 1074)

le 11 novembre, Montebourg s'invite au voyage prévu par Fabius à tripoli. 

Alors qu'une petite poignée de journalistes couvrent le déplacement, Sihem Souïd fait un forcing d'enfer pour se joindre à la délégation, menaçant de tout "faire annuler par le président libyen" (selon un proche de Montebourg) si elle n'est pas admise.
Le cabinet du ministre reçoit même un appel de Franz Olivier Gisbert, le patron du Point, qui exige qu'elle fasse partie du voyage.
Pari gagné ! On leur a demandé de se faire discrets, mais la journaliste Fonctionnaire et l' avocat sont dans l' avion. À partir de là, ça dérape ; vont s'ensuivre une série d'incidents. 


"Nous avons fait sortir Sihem Souïd d'une réunion fermée à la presse, qu'elle enregistrait avec son téléphone", peste un membre du cabinet Montebourg, énervé par le "mélange des genres" ; 

"soit cette dame était là comme journaliste, soit elle fait ses affaires et vient sur ses propres deniers."

Sihem Souïd dément, expliquant à Charlie qu'elle n'enregistrait rien et qu'elle a pris soin de ne rien publier, histoire d'éviter justement le mélange des genres.
Quoi qu'il en soit, un esclandre a lieu devant les lybiens effarés


"Ils se sont demandé ce qui se passait et finalement qui était cette jeune femme", raconte un témoin.

Résultat, Sihem Souïd et Alexandre Brahimi sont interrogés par les services secrets et leurs chambres d' hotel fouillées. De quoi gâcher l'ambiance...
Dailleurs les articles vont fleurir en Libye reprochant aux autorités de vouloir investir dans une usine en faillite.


source Charlie Hebdo n° 1074 (16 janv 2013)


dimanche 28 avril 2013

Hollande Trierweiler : Leur Part d' Ombre Fiscale



Hollande : Viens chez moi j’habite chez une copine



Monsieur Hollande a enfourché le cheval de la transparence et souhaite faire un bœuf avec les déclarations de patrimoine de ses ministres, enfin ceux qui sont encore là… Effectivement, celui qui voulait une République apaisée ne cesse de se prendre les pieds dans ses contradictions.
Après avoir découvert la crise seulement en fin d’année 2012, voilà qu’il découvre que ses ministres bricolent des comptes à l’étranger avec des outils qui ne sortent pas de sa propre boite nous dit-il.
Ce brave François est tellement occupé à jouer les pompiers, qu’il en oublie sa propre situation. Pourtant, il veut imposer le mariage pour tous dans les plus brefs délais à tout le monde.
À tout le monde sauf à lui, bien entendu, considérant sans doute qu’il est l’exception qui doit confirmer la règle. Soit, mais lorsque l’on se veut moralisateur de la vie publique, il convient de montrer l’exemple, et là, en termes d’exemple, ça se gâte.
Ça commence par un député UMPGuillaume Larrivé, qui, le 12 mars dernier, interroge le 1er ministre Jean-Marc Ayrault par le biais de deux questions écrites publiées au journal officiel, pour en savoir plus sur la présence numérique de Valérie Trierweiler:
M. Guillaume Larrivé interroge M. le Premier ministre sur le coût, pour les finances de l’État, des collaborateurs affectés au service de Madame Valérie Trierweiler, compagne du Président de la République, faisant l’objet d’un site internet officiel à l’adresse http://www.elysee.fr/valerie-trierweiler. Il lui prie de bien vouloir lui indiquer le nombre, le statut et le montant de la rémunération de ces agents.
M. Guillaume Larrivé interroge M. le Premier ministre sur le site internet officiel http://www.elysee.fr/valerie-trierweiler. Il lui demande de bien vouloir préciser en vertu de quel texte – constitutionnel, législatif ou réglementaire – la compagne du Président de la République bénéficie ainsi d’un site internet présentant une biographie et des portraits photographiques.
Nous attendons avec impatience les réponses de notre fringant 1er ministre, réponse qui ne devraient pas manquer de sel compte tenu de ce qui suit.
Deuxième épisode, voilà notre célibataire invétéré de Président pris à son propre piège de la moralisation par un certain Xavier KemlinArrière-petit-fils de Geoffroy-Guichard, l’homme, héritier de Casino et néanmoins défenseur des petits actionnaires, n’en est pas à son coup d’essai face aux « grands » de ce monde qui ne l’intimident guère malgré les pressions (voir la vidéo). Vivendi, Carrefour, la Société Générale s’en souviennent encore.
Xavier Kemlin a donc déposé une plainte au Tribunal de Saint Etienne (Le Figaro ici où l’Express là….) pour détournement de fonds publics contre Valérie Trierwieller.
Mais, la plainte se trouve rapidement classée sans suite…
Qu’à cela ne tienne, l’homme est tenace, et rectifiant le motif de sa plainte en « recel de détournement de fonds publics« , aussitôt dit aussitôt fait, il dépose une nouvelle plainte ce jour. Vous en trouverez la copie ici : Plainte Doyen Paris
Néanmoins, comme tout ce qui touche à Hollande et son entourage, la presse traditionnelle s’est faite particulièrement discrète sur l’affaire et le bien-fondé de son action.
Début janvier, Union Républicaine avait publié un premier article de Pascal Delleaux, Mme Trierweiler, first girl friend et l’argent public,  traitant de ce mélange des genres quelque peu surprenant et un second de Contribuables Associés : spéculations fiscales autour du couple présidentiel.
Il s’agit en effet pour l’Elysée de changer l’image de Valérie Trierweiler après des débuts que l’on peut qualifier de « compliqués », et ce d’autant que la dame a bien du mal à trouver sa place en marge de ce capharnaüm qui nous tient lieu de gouvernement.
Nous passerons donc sur le caractère pour le moins rugueux de la dame, le propos n’étant pas ce sujet.
Non, étant, aux dires du sieur Hollande, dans une république non seulement apaisée, mais irréprochable, nous nous intéresserons, dans la foulée de Xavier Kemlin, de Pascal Delleaux et de Contribuables Associés, à la situation du couple Trierwieler-Hollande notamment du point de vue fiscal, c’est à la mode, par la lorgnette matrimoniale.
Tout comme l’armoire de Félicie chantée par Fernandel, cette situation semble particulièrement bancale.
L’histoire en fait débute avant l’élection présidentielle et prend un aspect des plus tortueux après le 6 mai 2012.
  • La première des questions à trancher : Dame Trierwieler et Sieur Hollande ne sont ni pacsés ni mariés. Dans ce cas-là, quel est leur statut matrimonial ?
  • Si donc Dame Trierwieler est la maitresse de ce cher François, « girl friend » comme la qualifie un peu gêné le protocole américain, elle pourrait en être la concubine.
En fait sous des abords légers et que d’aucuns considéreraient appartenir à la vie privée, c’est là que ça se complique, d’autant que nous sommes toujours dans le cadre d’une république irréprochable.
Donc deux problèmes parfaitement identifiés dans la plainte de Xavier Kemlin apparaissent au grand jour:
  • Soit Valérie et François sont notoirement concubins, et nous verrons que la déclaration de patrimoine du candidat Hollande est fausse,
  • Soit ils ne sont pas concubins, et Dame Trierwieler n’a aucune existence légale, par conséquent ne peut être entretenue par la République.
Dans notre belle république irréprochable, on voit de suite qu’il y a un problème inextricable, car jusqu’à preuve du contraire, les liens affectifs ne sont pas reconnus juridiquement.
Pour tenter d’y voir un peu plus clair, penchons-nous sur les textes.
Le concubinage :
D’après l’article 515-8 du Code Civil « Le concubinage est une union de fait, caractérisée par une vie commune présentant un caractère de stabilité et de continuité, entre deux personnes, de sexe différent ou de même sexe, qui vivent en couple. »
  • Soit ils ne sont pas concubins, rendez-vous au paragraphe A
  • Soit ils sont concubins, passez alors directement au paragraphe B
A : Ils ne sont pas concubins
Il est normal que la Candidat Hollande ait produit une déclaration de patrimoine séparée.
Dans son son article Hollande et le fisc ? Cela ne nous regarde pas !, notre ami Valentin Yablonski soulève l’incongruité et les invraisemblances de cette déclaration qui le place juste en dessous de la barre fatidique de l’ISF, étonnant non ! Je vous laisse savourer cette brillante étude, et nous continuons notre présent propos.
Donc François pose sa déclaration de patrimoine tout seul. Dans le cas présent, nous n’avons que faire d’une déclaration de Dame Trierwieler, puisqu’elle n’a pas d’existence légale.
Là où ça se complique, c’est au niveau du statut de la dame.
Sachant qu’elle n’est ni la femme dudit François, ni sa partenaire de PACS, elle n’a donc aucun lien juridique avec l’actuel locataire de l’Elysée.
Dans la mesure où l’on a vu que les liens affectifs n’ont pas de reconnaissance juridique malgré la confirmation des photos ici ou la question de sa présence à l’Élysée se pose, mais également celle de la prise en charge de non seulement de ses frais de bouche et de teinturerie, mais également de l’équipe permanente des six « experts » qui l’entoure à l’Élysée pour assurer sa communication et son secrétariat sans oublier le chauffeur et la voiture.
Sur un plan juridique, cette situation pourrait être passible de l’article 432-15 du Code Pénal et puni de 10 ans de prison et 150.000 € d’amende pour « une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public » dans le cas où l’acte est jugé intentionnel.
Si cet acte résulte toujours de cette même personne, mais d’une négligence, l’article 432-16 du même Code Pénal s’appliquerait avec une peine plus légère c’est-à-dire 1 an d’emprisonnement et de 15.000 € d’amende.
Par conséquent, dans ce premier cas, où Dame Trierweiler n’apparait que comme la simple maîtresse de Hollande sans statut particulier du protocole, elle a donc bien participé à des détournements de fonds publics à des fins personnelles.
Ça fait un peu désordre, vous en conviendrez, dans la république irréprochable et apaisée.
B : Ils sont concubins
Soit, le concubinage des deux tourtereaux est reconnu au sens de l’article 515-8 du Code Civil.
Le statut de Dame Valérie pourrait lui procurer une espèce de droit de représentativité de son François de concubin. Alors les dépenses publiques de la dame pourraient se justifier.
Néanmoins, aux yeux de l’administration fiscale, les concubins sont étrangers l’un à l’autre, à une exception notable près qui fait débat : celle de l’ISF.
Par conséquent, chacun des dits concubins souscrit une déclaration de revenus personnelle, en indiquant bien entendu s’il est célibataire, veuf, divorcé ou séparé.
En aucun cas il n’est possible de déclarer à sa charge son concubin, même si celui-ci ne dispose d’aucune ressource, ce qui ne semble pas être le cas de la dame pas plus que celui de son bon François.
Mais, car il y a un « mais » que nous venons de survoler, et il est de taille:
  • Contrairement aux règles de l’impôt sur le revenu, celles de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) obligent les concubins à effectuer une déclaration commune.
Une remarque en passant pour se détendre : la discrimination étant très à la mode en ces temps socialistes, on pourrait évoquer la discrimination des concubins au regard du principe de l’égalité des citoyens devant l’impôt !
En effet, les couples en union libre sont privés du bénéfice du quotient familial pour l’impôt sur le revenu, mais en revanche pénalisés par la déclaration conjointe à l’ISF.
Amusant, n’est-il pas, à l’heure où le gouvernement veut s’attaquer au quotient familial pour respecter les promesses du bon François.
Revenons-en à notre problème qui commence à tourner au vinaigre.
Étant notoirement concubins pendant la campagne électorale, nos tourtereaux auraient du, en toute logique de la république exemplaire, produire une déclaration conjointe à l’ISF.
Pour information, le seuil d’imposition à l’ISF en 2012 est de 1.300.000 €.
En effet, suivant la déclaration de patrimoine du candidat Hollande, signifié depuis Président de la République (Journal officiel du 11 mai 2012 page 9000), le candidat devenu Président déclare un patrimoine à hauteur de 1.170.000 € duquel nous soustrayons les sommes restant à rembourser d’un montant total de 255.294,35€, arrondis à, soyons magnanime, 255.000 € qui nous donne un patrimoine net de 915.000 €.
On vient de voir que les concubins ont l’obligation de faire une déclaration commune à l’ISF. Alors, de deux choses l’une :
  • Soit Dame Triervieller a un patrimoine d’un maximum de 385.000 €, et les amoureux échappent à l’ISF n’étant pas soumis à une déclaration commune à l’impôt sur la fortune,
  • Soit alors la dame a un patrimoine d’au moins 385.000 €, et il y a un risque de poursuite pour fraude fiscale et absence de déclaration.
Nous ne reviendrons pas sur l’incongruité qu’a soulignée notre ami Valentin Yablonski dans son article Hollande et le fisc ? Cela ne nous regarde pas !, article dans lequel il signale que le sieur Hollande a manifestement sous-estimé ses biens – appréciation erronée probablement due à la fatigue de la campagne – une déclaration en bonne et due forme lui aurait déjà fait franchir le seuil de l’ISF, ce qui ferait désordre pour un président qui n’aime pas les riches.
Non, dans un excès de mansuétude, nous allons le croire et prendre en compte son patrimoine à hauteur de 915.000 €, pour nous intéresser au sort de sa concubine notoire qui lui arrache de fougueux baisers devant les caméras de télévision et une salle pleine de militants en liesse face à tant d’amour.
Pour garder les pieds sur terre et resté à l’écart des polémiques, nous ne chercherons pas à savoir si Dame Trierwieler, néeMassonneau du nom de la Banque de son grand père est, comme le prétend la rumeur, fortunée ou non.
Ce qui nous intéresse c’est de savoir si elle a un patrimoine de plus ou de 385.300 €, c’est-à-dire de savoir si son patrimoine, si faible soit-il, déclenchait ou non une déclaration à l’ISF, car là est le problème.
Si l’on en croit sa carrière journalistique, la dame travaille à Paris-Match depuis 24 ans, et en plus depuis 2005 anime des émissions, notamment hebdomadaires sur la chaine Direct 8.
Elle ne compte pas abandonner son métier de journaliste :
« J’ai besoin de gagner ma vie, d’avoir mon indépendance. J’élève mes trois enfants et ne trouverais pas normal que ce soit l’État ou François qui les prennent en charge » nous déclare-t-elle, dont acte.
On comprend donc pourquoi en 2000 elle avait acheté avec son mari de l’époque, Denis Trierwieler, l’ancien restaurant l’Eden Gourmand à Parmain dans le Val d’Oise (lire l’article de la presse locale L’écho du 17 mai 2012). Même revendu pour cause de séparation vers 2010, il en reste quelque chose.
Il est donc difficile de croire que Valérie Trierwieler n’ait pu, au cours de sa carrière se constituer un « petit » patrimoine d’au moins 385.000 €.
En effet, vivant depuis 2007 dans un trois-pièces au 5ème étage de la résidence plutôt tranquille du 8 rue Cauchy, dans le 15èmearrondissement avec son François qu’on estime raisonnablement la location à 1.700€ (charges comprises). Réparti sur 2 têtes, ça fait 850€ à déduire du salaire de la dame. Avec un double salaire, il semble difficile de verser une larme sur la condition de revenu de cette « girl friend« , dont les rentrées satisferaient nombre de français.
Enfin, si l’on prend également en compte le régime fiscal particulier des journalistes (abattement pour frais professionnels), abattement dont profite largement dame Trierwieler, il est très surprenant que la dame n’ait aucun patrimoine à déclarer.
Conclusion :
  • Soit Valérie & François ne sont pas concubins, mais alors la dame devrait assurer sur ses propres deniers, ses frais divers et variés (personnel, secrétariat, logement blanchisserie…), mais également rembourser les dépenses occasionnées pour sa personne depuis le 6 mai 2012.De plus cela ne la met pas à l’abri d’une éventuelle condamnation pour recel de détournement de fonds publics ou co-auteur de l’infraction.
  • Soit alors nos deux tourtereaux sont concubins, et ils auraient du vraisemblablement établir une déclaration de l’ISF conjointe.Mais dans ce cas, la déclaration précédemment établie serait fausse et la sanction juridique peut aller à l’annulation de l’élection présidentielle et l’inéligibilité du candidat Hollande si l’on considère que la déclaration de l’ISF est liée directement à la déclaration de patrimoine du candidat.
En tout état de cause, que ce soit la première ou la deuxième solution qui s’impose, la république exemplaire prendrait un sacré coup de vieux.
Quant à notre valeureux Président, après la publication du confortable patrimoine de certains de ses ministres, il aurait quelques difficultés à réitérer son aversion pour les riches, quoiqu’il n’en soit pas à une contradiction près…

Hollande : Viens chez moi j’habite chez une copine — Union Républicaine

L'abandon des rênes du pouvoir par François Hollande ressemble à la chute de Louis XVI


Il y a de troublantes similitudes entre la chute de Louis XVI et l'abandon complet des rênes du pouvoir par François Hollande. Un historien explique que nous sommes sans aucun doute en 1788 : les marges de manoeuvre sont réduites pour le pouvoir (si mal) en place, afin d'éviter d'entrer de plain-pied en 1789, bis.



Ce n'est pas Frigide Barjot qui a appelé le 5 mai à une grande manifestation nationale afin de donner un « coup de balai » : c'est Jean-Luc Mélenchon, candidat à l'élection présidentielle il y a 10 mois, qui a attiré sur lui 11,1 % des suffrages. Les sondages lui en accordaient souvent 15 ou 18 %. C'est Marine Le Pen, (particuliérement discrète en ce moment, pour des raisons stratégiques évidentes), qui a atteint les 18 % promis à Mélenchon. A eux deux, ils ont rassemblé 39 % de l'électorat français. Que réclame Mélenchon ? Ni plus ni moins qu'une sixième République. Que réclame Marine Le Pen ? Une dissolution, et la proportionnelle. La démission du gouvernement et du Président au passage.

Qui doit payer ? Le Tiers-Etat, les classes moyennes

Mais qui défile dans la rue tous les soirs depuis des semaines, non seulement à Paris, mais un peu partout en France ? Des hommes et des femmes, leurs fils et leurs filles, de tous âges. La plupart n'ont jamais manifesté de leur vie, ou alors pour les plus vieux, en 1984 pour l'Ecole Libre, et en 1997 contre le PACS. Qui sont-ils ? Des petits bourgeois, la classe moyenne. Les cheveux peignés. Les filles en ballerines. Tous mains nues.  

A écouter sur le même sujet, l'éditorial d'Alexis Brezet sur RTL le 20 avril 2013.

Retournons un instant en 1789. Qui, excédé par le mépris dans lequel le Roi les enferme, se proclame Assemblée nationale constituante ? Les députés du Tiers-Etat. Qui sont-ils ? Des petits bourgeois, la classe moyenne.

Qui, en 2013, retourne dans la rue tous les soirs, quasiment tous les week-ends (les prochaines manifestations massives sont programmées pour le 5 mai, le 26 mai). Des petits bourgeois, la classe moyenne.

Autres traits communs entre les deux époques, 1789 et 2013 : 

En 1789, la France croûle sous le poids de sa dette extérieure, notamment contractée pour financer la Révolution américaine mais aussi le train de vie du royaume, ubuesque. Le Roi convoque les Etats-Généraux pour les convaincre de l'autoriser à lever de nouveaux impôts. Qui doit payer ? Pas le Clergé ni la Noblesse, exonérés, mais le Tiers-Etat. La bourgeoisie.

En 2013, la France croule sous le poids de sa dette extérieure, notamment contractée pour financer une guerre économique qui ne dit pas son nom, celle de l'utopie d'une monnaie unique inadaptée à la moitié des pays qui l'utilisent, et nourrir un Etat ventripotent qui ne veut pas faire de régime, malgré le lent coma dans lequel plonge son corps, le pays. Le gouvernement, dont le ministre du Budget a menti pendant des mois sur ses comptes à l'étranger et sur sa probité, tente de convaincre qu'il n'y a pas d'autre moyen que de lever encore plus d'impôts, et de couper dans les allocations familiales. Qui doit payer ? Le Tiers-Etat, les classes moyennes.

La chute de la RDA doit servir de miroir (déformant) à ce qui se passe en ce moment en France

En écrivant ces mots, père de famille (nombreuse), entrepreneur, journaliste, écrivain, expérimenté puisque désormais à plus de la moitié de ma vie, j'ai pleinement conscience de ce que cette analyse froide et subjective implique. Je pense en particulier à tout ceux de mon entourage, de mes amis, parfois chers, qui me disent ou m'écrivent : « Non, ce n'est pas possible, nous ne pouvons pas nous le permettre. C'est trop dangereux ». « Toi qui est responsable, raisonnable, calme les chose ".

Je ne souffle sur aucune braise. Je suis d'abord un reporter. Le journaliste reporter est celui qui rapporte ce qu'il voit. Forcément, ce qu'il rapporte est subjectif. Les premiers comptes-rendus de guerre, en Crimée, à la fin du XIXe siècle (avant les journaux reproduisaient les communiqués militaires), étaient rédigés par des journalistes postés sur une butte à des kilomètres du champ de bataille, munis d'une longue vue. Lors du Débarquement, plus d'un journaliste a péri sur la plage caméra en main. Idem en Afghanistan, en Libye, en Syrie. 

Ce que j'ai observé ces derniers jours est sans commune mesure avec tout ce qu'il m'a été donné de voir ou de lire sur la France dans ma carrière. Ou plutôt, ne me rappelle que trop bien ce que j'ai lu et sait des précédentes révolutions. Le Point « fait bien le job », rappelant succintement les événèments qui ont provoqué 1830, 1848, la Commune. Bravo FOG.

Personnellement, je pense que François Hollande et Manuel Valls sont trop bien informés, trop intelligents, pour ne pas mesurer le danger qui se profile à l'horizon. Seulement, le petit manuel anti-Révolution pour chefs d'Etat est bourré de pages blanches. Et sur les autres, on retient surtout les conneries à ne pas faire. Mais tout ce qui n'a pas été tenté, n'a pas encore été contré. Et la manif pour tous, le Printemps français, les veilleurs, tout cela est inédit, ou en tout cas, différent d'autres modèles importés.

Pour ma part, (faisant écho au personnellement du paragraphe plus haut), je pense que c'est la chute de la RDA qui doit servir de miroir (déformant) à ce qui se passe en ce moment en France. Bien sûr, nous ne sommes pas dans une dictature communiste. Mais dans un État social-iste, qui dirige tout, contrôle tout, brime tout, ponctionne tout, oui, c'est une certitude. Entrepreneur depuis onze ans, je sais tout le mal que l'on peut avoir dans ce pays à vouloir créer. Les entrepreneurs français, en France, ont en commun d'être fous, ou inconscients, ou les deux.

Coups de matraque et boucliers

Quand on voit dans quel mépris les administrations les tiennent, et les obstacles qui se dressent en permanence contre eux ! Le premier, et non des moindres, étant que bien souvent, une entreprise publique, semi-publique, soutenue par des fonds ou subventions publics, une collectivité, fait déjà une partie du job à votre place. Ou vient le faire à votre place, bien entendu à moindre coût, puisque dopé aux subventions et aux couts cachés pris en charge par la collectivité. Sans qu'aucun conseil de la concurrence n'intervienne. Ni qu'aucun élu ne perçoive l'impossibilité de la chose qu'il a bien souvent suscitée voire décidée.

Voilà ce que nous avons en commun avec la RDA dirigiste de Honnecker. Nos performances économiques n'en sont plus si éloignées ! Nous sommes trois fois moins performants que l'Allemagne, comme la RDA en son temps l'était par rapport à la RFA, proportionnellement parlant.

Et les manifestants de ces derniers jours, les veilleurs en particulier, qu'ont ils en commun avec les manifestants qui firont tomber sans un coup de feu la RDA ? Les bougies. Les chants. la non-violence. En 1989, les vopos et leurs officiers, ne sachant pas que faire fasse à une foule compacte de camarades citoyens bougies à la main, laissèrent leurs barrages percer. Une fois, deux fois, dix fois. Tous les soirs. Pendant un mois. C'était ca, ou utiliser les fusils. Mielke, le ministre de l'Intérieur, a refusé de donner l'ordre. Moscou lâchait Honnecker.

Que s'est il passé le 24 mars à Paris ? Un barrage, deux barrages, vingt barrages, ont percé. Ce n'était jamais arrivé en maintien de l'ordre en France, à ce point, si "simplement". Mais en 1989, à Leipzig comme à Berlin et ailleurs en RDA, les vopos n'avaient PAS de gaz lacrymogène. Ni non plus de matraques. Pas besoin ! Dans un état policé comme la RDA, la seule injonction du vopo suffisait à vous glacer le sang, ou à vous envoyer à l'interrogatoire pour une durée indeterminée. Le 24 mars, policiers (surtout) et gendarmes (rarement) ont utilisé les gazeuses pour intimider (souvent), ou pour se dégager, pris de panique (parfois). Avec quelques coups de matraque ou de boucliers pour intimider.

La France a une réputation mondiale (à tenir) en matière de maintien de l'ordre. A Saint-Astier (Périgord), une ville fantôme reconstituée sert à entraîner les gendarmes mobiles mais aussi les forces de police et de gendarmerie du monde entier. Souvenez-vous l'offre de service de Michel Alliot Marie au gouvernement tunisien, aux prémices de sa révolution ! La France proposait au pouvoir tunisien de lui prêter des unités de mobiles... Et les caisses de grenades lacrymogènes bloquées par les douaniers à Roissy... Celles-là même qui sont utilisées aujourd'hui contre le petit peuple français.

Mais tout cela ne peut rien contre une foule déterminée, pacifiste, les mains nues. Si un rang tombe sous les coups de matraque, sous les jets de gaz, un autre rang sortira de l'ombre. Puis un autre. Vous connaissez, vous, sur ces cinquante dernières années, beaucoup de manifestations qui ont remplacé les slogans par le poème de Charles Péguy "Heureux ceux qui sont morts",  "l'Espérance", ou "le chant des Partisans" ? Moi pas.

Car pour la première fois depuis des décennies, ceux qui connaissent par coeur Péguy, "l'Espérance" ou "le chant des Partisans", sont dans la rue.

Et ça, c'est un signe.

François Hollande peut-il encore éviter un «1789» bis? | JOL Journalism Online Press

Bartolone Le Futur Cahuzac de la Majorité ?


Bartolone, justice, corruption, mafia



Le cas Bartolone

C'est un ouvrier qui a présenté la demande d'étude des relations de services réciproques entre un affairiste utilisant la Suisse et un élu. Cet élu étant M. Bartolone, Président de l'Assemblée nationale. Les magistrats ont classé sans suite
Depuis qu'il a été demandé aux magistrats d'enquêter sur des faits des relations civiles problématiques de M. Bartolone, n'eût il pas été judicieux, conforme au bon fonctionnement des institutions, que les magistrats prissent l'initiative d'une vérification de ces liens avérés entre un élu et un aventurier ?

Comme dans l'affaire Cahuzac, faut il absolument attendre qu'une « Gorge profonde », française ou étrangère, instille dans la presse d'investigation française le poison du soupçon, voire de la preuve, concernant un homme qui aura peut être réussi à devenir « Premier Ministre » ?

Les magistrats se rabaisseraient ils en prenant l'initiative d'une audition du quatrième personnage de l'Etat pour l'entendre sur ses relations de services personnels et fiscaux réciproques avec un affairiste qui est aussi un exilé fiscal ?


Paris, le mecredi 5 décembre 2012


V. Réf. :
Avis de classement du 9 octobre 2012
N° parquet : 12221000175
Plainte/dénonciation en date du 6 avril 2012 de la
Contre X
Faits : Autres affaires non pénales
Avis de classement
L'examen de cette procédure ne justifie pas de poursuite pénale au motif que :
« les conséquences des fait dont vous vous êtes plaint ne sont pas suffisament grave pour que le parquet estime utile de faire juger votre affaire sur le plan pénal . »
Vous avez néanmoins la possibilité de saisir le tribunal civil pour réclamer des dommages et intérêts.
Vous pouvez contester cette décidion de classemnt en adressant un courrier motivé et accompagné d'une copie du présent avis de classement au procureur général près la Cour d'Appel. »

N. Réf. :
a- Demande d'ouverture d'une enquête préliminaire, le 6 avril 2012
b- Appel de classeement sans suite, le vendredi 16 novembre 2012



Monsieur le procureur général,

J'ai l'honneur de vous communiquer le Mémoire annoncé par l'Appel du 16 novembre 2012


Titre 1 : Premier examen. P.2-3
Titre 2 : La réalité judiciaire de la demande. P. 4-12
Titre 3 : Faits publics et « conséquences insuffisament graves » : P. 13-16
Conclusion et PS : P. 17

Titre 1- Premier examen

1)- L'illégalité du texte
Je demande l'examen de la valeur légale du texte de M. le procureur de la République. Il présente des tares juridiques manifestes :

1- M. le procureur de la République emploie une formule toute faite complètement inadaptée à la demande concernée.
« les conséquences des fait dont vous vous êtes plaint ne sont pas suffisament grave pour que le parquet estime utile de faire juger votre affaire sur le plan pénal . »
M. le procureur de la République répond à une autre question que la question posée.
Il n'est nul part demandé de jugement.

2- Il n'y pas de demande de jugement au pénal puisqu'il ne s'agit pas d'une plainte. C'est une demande d'ouverture d'enquête préliminaire.
C'est un magistrat de Nanterre qui m'a exposé qu'il y a une différence entre les deux. Elle existe donc.
Le procureur de la République de paris dit : « Vos courriers », et non votre plainte.

3- Le texte est signé d'un gribouilli informe qui n'est très probablement pas du fait de M. le procureur de la République. Il n'y a aucune délégation de signature indiquée. Il est pourtant signé. Or, ce texte n'est pas un argumentaire administratif type. Il s'agit d'une décision du procureur de la République en personne. Il n'y a pas son nom, ni sans doute sa signature.

2)- La reconnaissance
a- Le parquet ne conteste pas l'exposé des faits,
Par cette formule « Les conséquences des faits... ne sont pas suffisament grave » M. le procureur de la République reconnaît implicitement que mon propos est incontestable.

Comment en irait il autrement ? Les textes soumis à l'attention du parquet sont les analyses d'articles de presses, ou de livres, qui n'ont fait l'objet d'aucune plainte et qui sont eux mêmes construits sur la vérification, scrupuleuse et juridique, des faits relatés.

b- L parquet ne conteste pas mes analyses ni mes demandes. Il se contente de parler d'autre choses et de répondre à d'autres questions.





3)- Conclusion
La plainte que M. le procureur de la République classe sans suite est une pure invention de sa part.

Il n'y a pas de plainte. Il n'est pas question de jugement. Il ne discute ni des faits ni des analyses.
Il ne se prononce pas sur la demande qui lui est soumise.
Son texte n'est probablement pas signé par le procureur de la République en personne, ni légalement en son nom.

Ça fait beaucoup de fautes pour créer l'évidence légale du classement d'une demande d'enquête sur un cas de corruption et d'association maffieuse.

Je demande l'examen de la légalité de ce texte.


Titre 2- La réalité judiciaire de la demande


M. le procureur de la République invalide son artefact. Sur quelle base ?
Il le fait non sur la base d'une contestation des faits, dont il prend acte, mais sur la base d'une estimation du degré de gravité de leurs conséquences.

Comme les faits dont il fait état sont nécessairement imaginaires, je vais restituer les faits réels et analyser les notions de « conséquence » et de « conséquence insuffisament grave » qui leur sont appliquées par M. le procureur de la République.

1- La matérialité des faits
2- Les logiques du refus de la demande
3- L'arguement des « conséquences ».

1)- La Matérialité des faits


A- Les faits et le droit
La demande n'a pas eu lieu sur les « conséquences » des faits mais sur leur matérialité.
Nous n'avons pas besoin de donner les conséquences d'un transport de drogue pour le dénoncer.
Les voisins n'ont pas besoin d'attendre que le rôdeur entre dans la maison qu'il lorgne pour le signaler à l'attention des autorités. Etc.
Les faits signalés sont en soi des faits criminels. Ces faits constituent la fabrication d'une structure sociale criminelle.
Il est avéré que les alliances des élus et des affairistes, qui fonctionnent sur le soutien réciproque, la promotion d'un droit particulier qui est le droit bien connu des « frères », sont des alliances connues sous le titre général d'alliances maffieuses. Elles constituent par elles-mêmes un potentiel de conséquences criminelles.
Que ces conséquences soient en actes ou à venir ou à effet retard ne change rien à la forme criminelle de telles alliances.

Ce qui se passe en Corse aujourd'hui est la « conséquence grave » d'alliances entre élus et affairistes qui se sont nouées il y a plusieurs années.
Les magistrats vont ils attendre que ce type d'alliances ait gangrenné toute la Région Ile de France, voire toute la chambre de député, pour agir ? Comme ils l'ont fait en Corse.

Les faits ont déjà été étudiés dans la demande du 6 aoùt. J'y renvoie. Par contre je me permets de revenir sur eux à partir de la démarche du parquet pour invalider cette demande.


B- Les faits et leurs raisons

Les liens de M. Bartolone avec cet affairiste ne sont pas circonstanciels ni amicaux. Ce sont des liens de travail, d'affaire, de carrière. Des deux cotés, ces gens sont intéressés ; y compris financièrement.

Ce n'est pas un ami qui finance l'anniversaire de M. Bartolone, c'est un obligé.
Ce n'est pas un ami qui utilise les locaux de M. Berda, c'est un associé.
En intervenant auprès de M. Beregovoy, Ministre des finances, puis Premier Ministre, pour sauver l'entreprise de M. Berda, M. Bartolone n'a pas simplement demandé à l'Etat d'examiner le sort d'une entreprise en difficulité.
M. Bartolone et M. Berda ont établi là un pacte.
Je demande à la justice de nous dire s'il s'agit d'un pacte de corruption.
C'est pourquoi je demande l'ouverture d'une enquête préliminaire.

Il m'apparaît totalement irresponsable de se fier aux « conséquences », actuelles et visibles, de ces actions manifestement corruptives pour classer la demande sans suite.
C'est le propre de la corruption que d'être constamment sans « conséquences graves » à chacune de ses manifestations.

Si le critère d'intervention judiciaire est celui ci, il faut en avertir le public. C'est une conception avant-gardiste de l'Etat mixte. C'est ce genre de mixité qui a conduit la N'drangheta de Palerme à Milan, et maintenant à Franckfort et Marseille.

L'anniversaire de M. Bartolone n'est pas un rendez vous amical. C'est un rendez vous professionnel. M. Bartolone n'en aurait pas les moyens financiers par lui-même. M. Bartolone n'organise pas cette sauterie pour fêter son anniversaire. Il profite de cet anniversaire pour accèder à un monde auquel son statut social ne lui donne pas droit.

Il est Bac+3 et cadre commercial, dans un monde où il faut être bac+5 et Grande école pour prétendre à un poste majeur. Par cette réception, il peut en mettre plein la vue à des gens qui ordinairement le méprisent.

Si M. Bartolone fait carrière avec l'argent des affairistes, et non seulement avec ses capacités politiques, avec son programme et l'importance de celui-ci pour le peuple, c'est qu'il veut faire, qu'il sera obligé de faire, la politique de ses soutiens réels, celle des affairistes.

Par cette réception, probablement entre autres, M. Berda a assuré à M. Bartolone l'accès aux cercles qui pourvoient aux fonctions dirigeantes nationales, et non plus simplement locales. En ce sens, M. Bartolone doit son poste de Président de l'Assemblée nationale aussi à M. Berda.


Au nom de quoi la justice refuserait elle de demander compte à M. Bartolone de ses relations avec les affairistes ?

Cela aurait dû être fait depuis le 7 juillet 2011, lors de l'anniversaire de M. Bartolone. Il était alors Président du Conseil général de Seine-Saint-Denis.

C'est encore plus important, urgent en quelque sorte, quand M. Bartolone est Président de l'Assemblée nationale. Il est le 4ème ou 5ème personnage de l'Etat. Comment peut on accepter qu'il ne rende pas compte devant la justice de la totalité de ses relations au moins potentiellement maffieuses ?

C'est à la justice de donner quitus ou non.

C- Les temps changent

Disons le clairement, les relations de M. Berda et de M. Bartolone sont de caractère, de logique, maffieux. Il est impossible aujourd'hui de passer outre les rapports d'un homme politique et d'un affairiste que le politicien lui-même qualifie dans le langage maffieux, de rapports de « frères ».

Ce terme est un terme juridique d'un autre droit que celui du Code civil. C'est un concept juridique qui découle de la pensée maffieuse. Que les films de gansters l'aient popularisés dans certaines population n'y change rien. M. Bartolone n'est pas un keumé des cités.

Il fut un temps où un grand écrivain pouvait décrire ses sodomisations de petits garçons d'Algérie, comme un défi à l'ordre établi. Aujourd'hui, c'est d'office le chemin du tribunal. Prendre une femme de force pour la soumettre au devoir conjugal, un droit autrefois, un viol aujourd'hui. Plaisanter entre la poire et fromage des jolis jambes nus des scouts en short est devenu aléatoire.

La corruption des hommes politiques, les valises de billets, les emplois fictifs, les arrangements entre amis auprès du fisc, etc. Ces pratiques furent le terrain vague des relations dangereuses de la vie politique. Un jeu et un rite d'initiation.

Tout ça fut un ordinaire de transgressions sociales. Depuis les années 80, l'affaire Urba en matière de corruption politique, de l'eau a coulé sous les ponts.

M. Bartolone ne peut s'entêter de maintenir ce style de train de vie politique que parcequ'il fait ce qu'il faut pour que personne ne lui en fasse le reproche. Il a pu le faire en toute quiétude car la Seine-Saint-Denis est un département où les partis UMP et Socialistes sont d'accord sur un objectif commun qui est de se distribuer les postes entre eux.


Tant que l'objectif n'est pas réalisé, il y aura silence sur les méthodes des socialistes en Seine-Saint Denis. Comme il y a silence sur les méthodes utilisées par les élus de droite en Hauts de Seine.

A cet anniversaire, le Chef de réception, le véritable hôte, n'est pas M. Bartolone. C'est M. Tapie. Il vient d'empôcher 450M d'euros de la part des contribuables du fait des conséquences d'une décision prise par la Ministre des finances de M. Sarkozy. Les députés socialistes présents ont tous pris publiquement de véhémentes positions contre cette mesure. M. Bartolone sert de pont entre M. Sarkozy et les dirigeants socialistes. Il n'aurait pas pu le faire sans cette réception. Il aurait dû s'exprimer politiquement et aurait été balayé. C'est M. Berda qui lui permet de se mettre au niveau des discussions entre les personnes de rang gouvernemental de l'Ump et du PS.

C'est aussi pour ce genre de services rendus que les cadres de l'Etat font le silence sur les sources des revenus de M. Bartolone. Car il s'agit bien de source de revenus ; de revenus non déclarés. Ceci fait parti des questions à aborder par l'enquête préliminaire.

C'est de ce silence que M. le procureur tire qu'il n'y a pas de « conséquence » « grave ». C'est ce que disaient il y a encore peu les cadres dirigeants français des relations affairistes en Corse. Aujourd'hui, c'est le branle bas de combat contre la « dérive affairiste » Corse.

Pour l'instant, l'intense activité maffieuse, la fameuse « porosité » des voyous et des élites n'est pas encore devenue une affaire politique en Seine-Saint-Denis. Un jour prochain, comme pour la Corse, les français découvriront les « conséquences insuffisament graves » des alliances des cadres politiques et des aveuglements judiciaires.

2)- Les logiques de l'invalidation

L'argument des « conséquences insuffisament graves » semble une simple remarque circonstancielle. Il n'en est rien.

M. le procureur de la République s'incrit dans une série de principes logiques. Nous allons les étudier les uns après les autres.
1- Le critère du sang
2- Le critère social.

1- La question : Est-ce qu'il y a du sang ?
La question des « conséquences graves » nécessaires à l'engagement d'une action légale n'est pas circonstancielle. C'est, depuis des années, la logique des rapports des cadres de l'Etat au public.

Dans les rapports de la police aux citoyens les « conséquences graves » se traduisent par « Est-ce qu'il y a du sang ? ». S'il y a du sang on se déplace. S'il n'y a pas de sang, on ne se déplace pas. J'en ai été témoin en Province et à Paris.

Un reportage sur la pédophilie nous montre un pédophile en crise qui se déplace successivement : chez  son psychiatre, aux urgences psychiatriques hospitalières, dans un commissariat. Dans tous les cas, la réponse est la même : Passez à l'acte d'abord et nous interviendront ensuite. Nous ne ferons rien tant que vous n'aurez pas agressé un enfant.

M. le procureur de la République ne déroge pas au principe. Tant que les turpitudes des cadres n'ont pas de conséquences politiques il y a lieu de ne rien faire.

Cet engrenage de la démission volontaire de l'Etat est sans fin.

Le critère social

La deuxième logique qui sous-tend cette formule est la logique sociale.
Le magistrat-chercheur x en donne les clés dans son intervention auprès du journal Le Parisien.
a- Le magistrat affirme un droit inégal, de type féodal, colonial ou censitaire.
- DENIS SALAS, magistrat et chercheur*
« SANS commenter l’action de Marc Salomone, il me semble fondamental de rester très prudent quant à l’usage de l’arme pénale, et notamment de la dénonciation. Il me paraît dangereux de faire de la saisine du juge une action populaire, c’est-à-dire de l’ouvrir très largement à n’importe quel citoyen, sans qu’il n’y ait aucun filtre, au risque d’aboutir à ce que j’appelle le populisme pénal. La dénonciation a un effet pervers. Il suffit de regarder le nombre de celles qui ont ruiné la vie de certaines personnes. Combien de dénonciations se soldent par un non-lieu ! Mais le mal est fait, puisque l’accusation, une fois rendue publique, reste comme une souillure. »
Propos recueillis par A.-C.J. Le Parisien, Octobre 2007.

Note : Le mot « fondamental » lorsqu'il est employé de façon à ne rien vouloir dire, comme dans ce cas, signifie que l'auteur est un administratif qui s'adresse aux autres administratifs. Il signale que son texte va servir à épurer l'administration d'un étranger aux clans reconnus par les camarillas en place.

Cette doctrine « fondamentale » nous apprend que :
1- Il existe un citoyen de seconde zone.
Il est défini par les mots « populaire » « n'importe quel citoyen », celui ne peut entrer dans la sphère judiciaire que si on « ouvre très largement » la « saisine »,
2- Ce citoyen est un M. Jourdain de la criminalité
Il « ruine la vie de certaines personnes », il « dénonce » sans raison, Il fait « le mal ». Il « souille ». Il est « populiste ». Il est « n'importe qui ». Il est « dangereux ».
3- Il faut le combattre : Il faut le « filtrer ».
La formule du parquet est donc l'application d'une politique à la fois de ségrégation sociale et de subordination de l'action publique à la criminalité. Ce n'est que lorsque la population est atteinte dans sa chair par le crime que le pesonnel d'Etat agit, ou prétend agir.

Sous le prétexte d'une évaluation des « conséquences », « graves » ou non, d'une délinquance, c'est une complicité à distance qui s'installe.

4)- L'argument des « conséquences »

1- La protection
M. le procureur de la République ne nie pas et ne réfute pas les accusations portées au sujet de relations maffieuses. Il déclare qu'elles n'auraient pas de « conséquences insuffisament graves ».
Il ne nie même pas qu'il y a des « conséquences » et qu'elles peuvent être « graves ». Il dit juste qu'elles ne le sont pas « suffisament ».
Nous sommes là dans la protection à priori.
En effet, ces faits n'ont pas été établis judiciairement. Comment M. le procureur de la République peut il juger de leurs conséquences ?
Il nous demande simplement de nous projetter dans l'avenir, le temps des « conséquences ».
Ces conséquences à venir, peuvent être les conséquences passées à découvrir dans l'avenir. L'effet « subprime ».
Qui rendra leur dû aux victimes à venir des « conséquences insuffisament graves » ?


2- L'insouciance

Pour M le procureur de la République l'entente d'action entre un élu et un affairiste n'a pas de conséquences « suffisament grave ».

Nous parlons ici sous le contrôle du sang versé en Corse, à Marseille, principalement et pour l'instant. Ce ne sont ni l'Argent-roi ni la population excentrique qui en sont directement responsable. C'est d'abord et directement du fait de la Corruption des cadres de l'Etat d'abord, de l'action des voyous ensuite. Depuis ces assassinats et la dissolution de la BAC de Marseille, les facilités des magistrats prennent un autre sens.

En renvoyant aux « conséquences » de faits non établis, M. le procureur de la République cherche à ne pas les établir. C'est pour ça qu'il reporte notre regard sur l'après. Il nous montre la lune pour que nous ne regardions pas la terre.

3- Les acteurs des faits

En se référant aux conséquences des actes et non à leur fait, M. le procureur de la République veut nous entrainer ailleurs, hors des faits. Pourquoi et vers où ?

Je vais donc examiner le débat judiciaire suceptible de « conséquences graves » contenu dans les actes de chacun des acteurs de cette action.

A- M. Berda
B- M. Bartolone
C- M. le procureur de la République de Bobigny

A- M. Berda
M. Bartolone n'est pas le manipulateur de cette réception. Il n'est, à ce moment là, qu'une marionnette.
Le Maître d'oeuvre, c'est M. Berda.

M. Berda ne peut pas se dire désintéressé, mécène de la vie politique. Si c'était le cas, il resterait en France pour payer les impôts qu'il doit au titre des activités françaises qui lui rapportent sa fortune.

Cet affairiste notoire, exilé fiscal en Suisse, entre dans une relation qu'il sait de type maffieux avec un homme politique auquel il a au moins une fois demandé un service décisif pour ses affaires. M. le procureur de la République fait bien du crédit moral à un homme qui s'exile en Suisse pour ne pas payer les impôts dûs,

M. le procureur de la République nous assène que les « conséquences ne sont pas suffisament graves ». Qu'en sait il ?
Qu'est ce qui nous dit que cette réception n'est pas une opération de blanchiment d'argent sale ?
Quelles ont été les conséquences de cette réception dans les affaires de M. Berda ?
Quelles sont les relations d'affaires habituelles de l'affairiste et de l'élu ?

Le juge chercheur Salas déclare publiquement que les demandes des personnes de rang inférieur sont salissantes pour les personnes de rang supérieur. A part ce féodalisme, au nom de quoi les magistrats se subordonnent ils à cette doctrine administrative du « frère » ? Chacun sait qu'il s'agit d'un langage maffieux.

B- M. Bartolone
M. le procureur de la République invalide la demande car ça ne se fait pas, en France, de gêner un personnage considérable de l'Etat pour les demandes d'un n'importe qui.

M. Bartolone n'a pas les moyens de cette réception, ni de la politique qui va avec. Il n'est ni énarque, ni fils d'énarque, ou équivalents.

Ses rapports avec son parain politique M. Fabius le présentent en « porte flingue ». M. Hollande, Premier secrétaire du Parti socialiste en parle comme d'un « petit mec du 9-3 ».
Ces rapports de Maître à domestique sont très courant dans les classes diplômés. Lors d'un procès d'Assise, cf. Affaire Lechien, l'enquête de vie du prévenu a mis au jour qu'il avait été persécuté à l'école normale des instituteurs parce que son père était « concierge » Ces camarades se devaient de marquer la bassesse de son extraction sociale en le martyrisant.

Et on se demande pourquoi la France peine à entrer dans le 21ème siècle.


C'est donc pour surmonter de réels handicaps sociaux que M. Bartolone décide de mener une politique de carrière fondée sur le luxe, Il peut ainsi se mettre à la hauteur de ces gens qui détiennent les clés des postes de pouvoir et qui le méprisent.

A cette fin, il saisit l'occasion d'une demande de service d'un entrepreneur aventurier. Il entre avec lui dans la logique des rapports de « frères » et des services réciproques.

C'est la filière historique type de la pénétration maffieuse de l'Etat et des collectivités publiques.

Les syndicats des Teamsters américains, les camioneurs, se sont laissés envahir et contrôler par les maffieux en voulant règler les problèmes très concrets posés par l'opposition du patronat aux syndicatx. Notamment l'usage de provocateurs armés. La maffia les a débarassé des provocateurs du patronat. En « conséquence », ces syndicats sont devenus l'un des principaux points d'encrages de la maffia dans la société civile. Ils sont en 1960 la bête noire du Ministre de la justice Kennedy. Ils seront l'une des sources crédibles de l'assassinat du Président JF Kennedy en 1964, et du candidat Bob Kennedy en 1968.

Je n'épilogue pas, je pense que les magistrats connaissent les « conséquences graves » de ce dossier, ses ramifications criminelles, mieux que quiconque en France. Au nom de quoi, M. le procureur de la République déclare-t'il que le nuage de Tchernobyle du crime évite une fois de plus la France ?

M. le procureur de la République nous dit que ces faits n'ont pas de conséquences suffisament grave. M. le Maire de Sevran, dans le 9-3 a demandé la mobilisation de l'armée pour simplement permettre à ses administrés de vivre en sécurité.

Qu'est ce qui permet à M. le procureur de la République d'être certain que cette criminalité est sans lien avec les politiques « fraternelles », de services réciproques, de M. le Président du Conseil général ?

C- M. Le procureur de la République
Le procureur de la République de Marseille insiste sur la formule  : « Il faut savoir ne pas pousser un dossier à tout prix ».
Ce magistrat parle de la Corse, en France, pourquoi en irait il autrement dans le 9-3 ?
Dans cette affaire sont en cause les liens personnels des réseaux de cadres locaux de la justice avec les réseaux de cadres élus du même territoire.

Qelle est l'impartialité de M. le procureur de la République lorsqu'il traite de questions concernant le « frère » des élus du « 9-3 », lequel « frère » en devenant Président de l'Assemblée Nationale se voit sans doute lui-même comme le « frère » du Président de la République.

Est-ce seulement par aveuglement que M. le procureur de la République répond à coté de la question posée et juge « insuffisament grave » les conséquences d'une alliance stratégiques, de carrière, entre un affairiste et un élu ?

Aveuglement ou appréciation judicieuse des rapports de forces au sein de l'Etat ?



Titre 3 : Faits publics et « conséquences insuffisament graves » 


1)- La Corse

En quelques clic sur Internet nous trouvons cette référence:

Tous les témoins des actions de l'Etat en Corse ont dit que l'Etat avait refusé de se préoccuper de la corruption, de l'affairisme, des dérives des alliances des élus et des affairistes. Il en résulte que deux ministres, la justice et l'intérieur, viennent de se déplacer en Corse pour suppléer à la défaillance de l'Etat.

Voici deux exemple de faits jugés insuffisament graves par le préfet et le procureur de la République :

1- L'exemple ministèriel
Le 11 septembre 2004, le Ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie d'alors, M. Sarkozy, présentait aussi son « frère », M. Jean Reno, à M. le préfet de la Corse Lemas. Il s'agissait de forcer la main au préfet pour qu'il accorde un permis de construire dans une zone inconstructible. Cette fois-ci ce fut refusé. Mais on sait que l'affairisme est la cause principale citée par les deux Ministres dans ce qu'ils nomment la « dérive affairiste » et désormais « maffieuse » de l'Ile. Nous en sommes aux crimes de sang.

Voici le détail de la conversation sans « conséquences suffisaments graves » :
 Jean Reno : J’ai déposé un permis de construire à Bonifacio.
  Cécilia Sarkozy : C’est vrai ?
  Jean Reno : Ouais.
  (Voix Anonyme - probablement Cécilia Sarkozy) : Ça va devenir un hôtel particulier, tu vas voir. Y aura toi et nous...
  Jean Reno : Voilà !
  Nicolas Sarkozy, s’adressant à Jean Reno : Le préfet... Alors ? Tu connais, Jean ?
  Jean Reno : Oui, bien sûr...
  Pierre-René Lemas : On s’est occupé ensemble du permis de construire...
(Le comédien pose le bras sur l’épaule du haut fonctionnaire)
  Camille de Rocca Serra : Alors, alors, alors... Quand même !
  Jean Reno : Non, non, mais tout va bien, tout va bien...
  Camille de Rocca Serra : Jusqu’à ce que tu te fâches !
  Pierre-René Lemas : Mais non ! puis, s’adressant à Nicolas Sarkozy : On se parlera plus tard.
  Camille de Rocca Serra : Tu sais, il est chez nous maintenant... Plus Corse que lui...
  Pierre René Lemas : Camille est fâché avec moi...
  Camille de Rocca Serra : Il faut que tu vois le film aussi... Plus Corse que lui, tu ne peux pas savoir...
  Nicolas Sarkozy, s’adressant à Camille de Rocca Serra : Oui, c’est ce que m’a dit Christian...
  (Voix anonyme - probablement Jean Reno) : Ah, tu vas le voir alors...

Certes, l'intervention « insuffisament grave » du Ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie d'alors n'avait pas directement de « conséquences graves ». Elle a simplement servi à légitimer toutes les actions « affairistes » dans l'immobilier.

2- L'exemple judiciaire

La magistrature s'est soumise aux caprices de cet affairisme soutenu par les élus et représentants du Pouvoir Exécutif. En témoigne les revirements du Tribunal administratif de Bastia :

Le 28 février 2008, le Tribunal administratif de Bastia ordonnait la suspension du permis déposé Jacques Séguéla.
Le 17 avril dernier la même juge, Lucette Erstein, rejette la requête en référé déposé par l’ABCDE. Elle justifie cela au nom de "la présence d’éléments de droit nouveaux et de nouvelles explications".
La seule nouveauté est que M. Sarkozy, Ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, est devenu son « frère ». Il a besoin de se faire un nom dans le monde du Showbizz, des paillettes, des artistes.

M. le Ministre de l'intérieur Valls à dit que M. le Président de la République, François Hollande, demande de s'interroger sur « les causes » des désordres Corses. La compromission et la soumission des institutions de l'etat à la réalité de l'intégration de la corruption dans l'Etat en est une des causes principales.
Au lieu de cela, comme si de rien n'était les cadres d'Etat mettent en cause le mythe « argent » et le fantôme « population ». Ca ne mange pas de pain, ils ne répondront pas.

Parmi les « Conséquences insuffisement graves » : 18 morts dans l'annnée.

2)- M. Copé



A- L'identité
l'intérêt de M. Copé dans notre discussion est qu'il présente les mêmes caractéristiques que M. Bartolone.
M. Copé est ancien Ministre du Budget, Secrétaire général de l'UMP, député.
M. Bartolone est Ancien Président du Conseil général de Seine-Saint-Denis, député, Président de l'Assemblée nationale.

M. Copé, comme M. Bartolone, a choisi un mentor financier pour l'accompagné dans son ascension sociale et politique.
M. Bartolone l'appelle « frère ». M. Copé le nomme « ami ». Dans les deux cas, la fréritude et l'amitude sont partagées par l'autre.
Pour l'un et l'autre, le frère-ami paie l'accès à un monde auquel ils n'auraient pas accès sans son concours.

Dans les deux cas, il est affirmé haut et fort qu'il n'y a aucune discussion d'argent, d'interêt ou de corruption entre les frères-amis.

Il y a pourtant une différence remarquable.

Dans un cas la justice enquête dans l'autre elle classe le dossier. Le même, à l'identique.

M. le procureur de la République use de subterfuges pour classer sans suite une demande d'ouverture d'enquête sur les liens de M. Bartolone et de M. Berda.

Dans le cadre d'une affaire qui ne concerne pas directement M. Copé, les magistrats Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire prenennt l'initiative d'examiner les liens entre M. Copé et M. Takieddine, un affairiste libanais. La justice française veut vérifier si le cadre de cette amitié n’est pas assez large pour y laisser la place à des cadeaux de toutes sortes, y compris en espèces sonnantes et trébuchantes. 

M. Copé dément toute participation à quelque délinquance que ce soit. Il n'en va pas différenment de M. Bartolone. Mais pour M. Copé, cela ne suffit pas à arrêter l'action des magistrats.

Ce changement judiciaire est un simple changement de regard. Les questions posées par les juges pour motiver une enquête sont les mêmes que celles posées par une reflexion sur l'anniversaire de M. Bartolone. Y a -t'il corruption, association maffieuse, pénétration criminelle de l'Etat, formation d'un réseau criminel dans l'Etat, dans quelle mesure ?

B- L'Omerta discriminante


Nous voyons que l'omerta distingue deux catégories de réseaux de cadres. Ceux qui en bénéficient et les autres.

Il ne s'agit pas de la rituelle distinction des puissants et des misérables. Cette distinction-ci concerne des types de cadres de même rang.


Pour les mêmes critères, des cadres voient les magistrats classer leurs dossiers ou au contraite s'y intéresser. Ce qui est sans conséquences graves, ou sans caractéristiques pénales, pour les uns, devient au moins suspect pour les autres.

Ainsi :
a- M. Copé se fait payer un séjour à Londres par un patron, sur l'argent personnel de celui-ci, c'est « suffisament grave ». Deux juges se mettent en chasse.

b- Par contre, pour les élus et hauts cadres salariés, du Conseil régional d'Ile de France qui se font payer 4 jours à Londres, sur un mensonge professionnel, aux frais du contribuable, les magistrats qualifient les faits ainsi : « ne font état d'aucune infraction pénale ».

S'il s'agit, comme le prétend le juge-chercheur Salas, de ne pas compromettre des carrières par des accusations hasardeuses, en quoi le tord fait à M. Copé par cette initiative judiciaire est-il moins important, ou plus important, pour les capacités politiques de celui-ci que ne le serait l'ouverture d'une enquête préliminaire sur les informations d'association maffieuse concernant M. Bartolone ?



Conclusion :

Au regard de ce qui se passe en France aujourd'hui, la réponse judiciaire de M. le procureur de la République est indaptée et tiers-mondiste. Couvrir les turpitudes des élites est une distraction dont les français n'ont plus les moyens, principalement du fait d'en avoir laissé couvrir trop.

C'est bien beau de donner publiquement des leçons de civisme aux corses. Jusqu'à l'insulte publique. Encore faut il que les cadres de l'Etat, dont les magistrats, donnent un autre visage de l'Etat que celui vu par les Corse, par exemple.

Je vous prie de bien vouloir donner suite à la demande d'ouverture d'une enquête préliminaire. Vous ne pouvez pas suspecter M. Bartolone d'être moins capable qu'un autre de répondre aux questions des juges et aux investigations des policiers concernés.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le procureur général, l'assurance de ma considération distinguée,


Marc SALOMONE


PS :
1- Lâcheté
Lorsque j'informe des cadres civils des demandes d'ouvertures d'enquêtes préliminaires que j'ai déposées, que je leur dit que je suis trop seul, la réponse est toujours la même.
a- - Ha ! Sarkozy ? Bartolone ? C'est délicat. Il faut rechercher toutes les preuves. Sinon, ils peuvent attaquer en justice. C'est très compliqué.
La meilleurs réponse que j'aie eu est celle d'un avocat international spécialisé dans la plainte déclarée contre des Chefs d'Etat. Ils sont tous noirs et africains.
Question au téléphone en 2007 :
- « Maître, j'ai déposé une demande d'ouverture d'enquête préliminaire visant M. Sarkozy. La presse dit que vous avez une expérience dans la plainte contre des Chefs d'Etat. Pouvez vous me donner des renseignements ?
- Réponse :
Ha ! C'est vous ? Excusez moi, j'ai un avion à prendre ! »
Un sénariste de film n'oserait produire cette réplique.
b- Il y a peu, un éditeur d'extrême-gauche :
« Ha ! Sarkosy ! Bartolone ! C'est délicat... Excusez moi, on me demande ! »

2- Ci-joint le texte du 6 août 2012