dimanche 31 mars 2013

Les Videos de la Manif Pour Tous Truquées Par Manuel Valls ?


La Préfecture de Police a grossièrement  falsifié les images aériennes de la Manif pour Tous !
source : http://cestpasnormal.fr/

Tout a commencé avec le visionnage de la vidéo vue d’Hélicoptere proposée par la Préfecture de Police et reprise par le magazine TETU la vidéo de la préf. sur le site de TÊTU En creusant qu’on finit par trouver et en revisionnant les vidéos et les comparant au même endroit sur Google maps, je me suis rendu compte que toutes les zones « clairsemées » selon l’orateur ne comporte aucune signalisation au sol (passage piétons…) de plus toutes ces zones sont systématiquement plus floues que les autres. Ainsi, on aurait fabriqué des trottoirs vides, des passages piétons inexistants la ou ils devraient être. Le plus frappant se trouve sur la place de la Porte Maillot qui est normalement pleine de lignes au sol symbolisant les files de voitures. Elles sont sur une image satellite normale aussi nette et visible que celles qui sortent du tunnel vers Neuilly . Et la, disparues…! Quelques unes sont très mal redessinées et presque invisibles. Plus c’est gros plus ça passe.




Voici maintenant les images de la préfecture disponible sur leur site. Extra!ici Observation : qui nous fera croire que la caméra embarqué ne fasse que 0,4MP? Ma fille de 13 ans à mieux. Donc pas d’image haute définition . On s’en passera mais pourquoi pas leur demander?

Mais ça ne s’arrête pas la : les images proche de l’Arche sont clairsemées . Normal, c’est la queue de la manif. Mais a la Grande Armée, pareil, clairsemée ! Bizarre …. Comparons les images Neuilly / Grande Armée


Eh oui, quand on triture un petit fichier (fallait prendre la haute def!) on dégrade très vite l’image et en la sauvegardant, on la redegrade encore un peu plus. La photo du bas est très pixelisée alors celle du haut est restée « naturelle » Les spécialistes de l’image numérique confirmeront probablement… Dernier rebondissement livré par le monde.fr ici Le quotidien en ligne à réalisé avec les photos livrées par la préfecture de Police des panoramas de la partie Neuilly et de la partie Paris. On y voit très nettement une énorme différence de qualité entre les deux . Voilà la preuve de la manipulation de la Préfecture, relayée par lemonde.fr: La partie Neuilly (queue de la Manif n’a pas eu besoin de retouche pour montrer quelques zones clairsemées. La qualité de l’image n’est donc pas dégradée. lemonde.fr a dessiné sur les images de droite les zones qu’il considère comme dense… La partie Grande Armée elle est d’une qualité très inférieur car les images d’origine ayant été très retouchées pour faire apparaître des zones clairsemées. En effet, des opérations de retouche sur des image numériques, en particulier si la source est déjà de qualité médiocre, dégrade très vite l’image. Et ça donne ça :



Tout ceci me semblant tellement énorme que j’ai décidé d’aller faire un tour sur place. Voici mes constats : 1. Av de la Grande Armée : deux contre allées complètent les voies de circulations principales. De par et d’autre de chacune de ces contre allées , deux rangées d’arbres adultes les longent de bas en haut de l’avenue. On arrive donc a 4 rangées d’arbres sur cette avenue. L’espacement laisse environ 2 a 3 mètres de visibilité verticale si bien qu’en dessous de ces arbres les manifestant sont très peu visibles. Naturellement une vidéo de bonne qualité permettra de voir une grande partie des personnes situées en dessous et entre les arbres car il n’ont pas encore de feuilles. La dégradation volontaire des images d’origine permet de créer une « bouillie » en dessous de la quel aucun détail n’est visible. De plus cette bouillie est très facilement extensible par un graphiste aux zones situées entre les arbres. Il n’y a qu’à « boucher » les petits trous entre chacun d’entre eux. Résultat . L’Avenue de la Grande Armée n’ai remplie sur le film et les photos, que sur la partie centrale. CQFD En haut Google maps En bas image PREFECTURE Tout le monde suit bien?


2.Continuons notre promenade Place de la porte Maillot Sur la partie nord de la place (palais des Congrès) la chaussée est remplie de lignes blanches discontinues symbolisant les files de voitures. Ces lignes blanches sont aussi visibles de haut que celles du périphérique situé juste à côté et qui apparaissent sur la photo Googlemaps. Pourquoi n’en voit on aucune sûr l’image de la Préfecture? Ci dessous 3 images de haut en bas : image préfecture, image Googlemaps, photos prise le 29/03/2013 par mes soins. Décidément c’est étrange :




Je vous engage à zoomer fortement sur l’espace « vide » et a observer les « coup de gomme » grossiers, en particulier devant le palais des congrès. Ne parlons pas des voitures de presse qui étaient stationnées le long du Palais des Congrès…posté sur Twitter par un Pro mariage pour tous…



3. Neuilly a présent . L’av du Général de Gaulle constitue la fin du « cortège » et contient nécessairement des zones très clairsemées et en tout cas beaucoup moins denses par endroits que le haut du cortège . Ajoutons à cela que sur cette avenue, les arbres en quantités à peu près équivalentes sont très jeunes (âge évalué de 3a5 ans). Ces arbres se voient à peine sur les image Google ou préfecture si bien qu’on arrive a distinguer des manifestants, des voitures, bref du détail . Aucun besoin de retoucher ces images qui montrent une foule moins dense. Qualité finale préservée . On peut voire, passages piétons, voitures manifestants… Et les arbres, si fins, se voient à peine. En haut image Googlemaps, en bas image Préfecture


Ces « investigations » sont menées avec du matériel strictement amateur. Je remercie www.lemonde.fr pour sa contribution précieuse (panoramas), et regrette qu’aucun organe de presse se soit penché sur ces images. +cestgrospluscapasse! Dernière minute : l’enregistrement de la conversation téléphonique du journaliste Pascal Bories avec la préfecture de Police de Paris La publication de lm’ensemble de ces éléments par un média grand public doit mener à la démission du ministre de l’Intérieur et du Préfet de Police, Tous deux indignes de leurs fonctions devant les français. @tqtdebrg

jeudi 28 mars 2013

La Manif Pour Tous va T Elle Se transformer En Printemps Français ?


 Vers la Révolution Française 2.0 ?













Non, ce n'est pas une incatation auto-suggestive, mais une analyse politique réflechie de la situation pré-révolutionnaire dans laquelle notre pays, la France, se trouve désormais, quatre jours après la manifestation historique du 24 mars 2013, et à quelques heures de l'intervention télévisée du président de la République dont personne n'attends rien. En particulier pas les 51 % de Français qui pensent que François Hollande est un mauvais président, selon un sondage CSA pour BFM TV.

Dimanche, 300 000 Français - selon l'estimation des commissaires politiques de la Stadt Sicherheit (Stasi) parisienne, 1,7 million selon les organisateurs bénévoles improvisés de la Manif pour tous - 1 million si l'on accepte le principe d'un compromis en faisant la moyenne des deux, sont "montés" à Paris pour défendre... non pas des intérêts catégoriels mais un principe, une vision de la Société.

Retenez bien ceci : pour la première fois, un mouvement populaire, assis sur une myriade de structures associatives embryonnaires, dont aucune n'a été conçue pour organiser et piloter un mouvement de cette ampleur, a su lever une armée d'hommes, accompagnés de leurs femmes, enfants et parents puisque la manifestation était prévue et présentée comme "familiale".

Une armée qui, jusqu'au 24 mars 15h00, était effectivement totalement pacifique, bien que déjà considérablement échauffée par le camouflet de Valls Mielke (Erich Mielke était ministre de la sécurité intérieure de la RDA en 1989, NDLR) qui a fait interdire les Champs-Elysées, mais aussi la moitié de la place de l'Etoile, pourtant promise par le préfet de police de Paris, moins de quatre jours avant la manifestation.

La suite ? vous la connaissez. On peut dire ce que l'on veut sur les médias, ils ont fait le job. En insistant lourdement sur les "débordements", les télévisions ont fait ce qu'elles savent le mieux faire, à savoir montrer des images en mouvement, plus attractives qu'une foule statique. Mais surtout, ils ont prouvé ce qu'était la Manif pour Tous, et ceux qui y ont participé : le Peuple. Le vrai peuple français. Des hommes, des femmes, des enfants, des personnes âgées, dont 9 sur 10 ne sont jamais allé manifester de leur vie dans la rue.

Compilation de scènes des forces de l'ordre, en pleine action de neutralisation de "casseurs"


Or, ce peuple n'est pas descendu dans la rue pour défendre l'universalité des allocations familales. Ni non plus les droits à la retraite des femmes au foyer ou la retraite à 55 ans pour les travails pénibles. Le jour de carence dans la fonction publique. La semaine de 4 jours à l'école. La prime de charbon. 

Ce peuple est descendu, entendez bien Messieurs Hollande Honecker et Vals Mielke, pour défendre un principe absolu : la liberté de penser différemment, et la liberté de pouvoir l'exprimer. Aujourd'hui, dire que le mariage pour tous n'est pas forcément la meilleure solution, tant pour les couples homosexuels que pour les enfants qu'ils souhaitent convevoir (ou qu'ils ont conçus parfois dans l'illégalité) n'obtient qu'une réponse : homophobes. Fachos. 

Nous sommes bien en RDA, nous sommes bien en octobre 1989, à Leipzig. Le 8 octobre, la Stasi attend tout au plus 25 000 personnes dans la deuxième ville du pays à la marche pour les droits totalement improvisée. Internet et le téléphone mobile n'existent pas. La police controle les moyens de transport. Et pourtant, 75 000 personnes se déplacent et inondent la ville. Les 5000 policiers (vopos), qui auraient pu contenir 25 000 manifestants (1 pour 5), ne peuvent rien contre 75 000 personnes, et les laissent passer et se répandre dans la ville.

Dimanche, Valls Mielke avait mobilisé, ou bien son préfet.... 2000 policiers et gendarmes. Face à 1 million de manifestants, ou plus, ou moins. Comprenez bien ce qui est en train de se passer ! La France compte en tout et pour tout 130 000 gendarmes, et autant de policiers. Qui sont répartis sur l'ensemble du territoire, et ont donc déjà de quoi faire. Si demain, un mouvement de plusieurs centaines de milliers de manifestants devait se radicaliser, comme c'est sans doute le cas depuis dimanche dernier, aucune force de maintien de l'ordre ne pourrait l'endiguer. (lire ici)

Ce qui est arrivé en Tunisie, en Egypte, en Lybie, dans des pays où la police et l'armée n'ont pas les états d'âme qu'auront forcément policiers et gendarmes français, est en train de se produire en France. Sur Facebook, un internaute m'a interpellé en me lançant "et la Syrie alors ?". Oui, en Syrie, le pouvoir fait tirer sur la foule. Assassine les femmes et les enfants. 

Le gouvernement en place depuis moins de 10 mois est face à un choix : laisser se cristalliser un mouvement radical et déterminé : C'est l'état d'urgence sous 15 jours, et plus personne ne pourra plus répondre de rien. Autant, en 2005, les heurts qui opposaient une "certaine France" aux forces de l'ordre se déroulaient loin de "La Ville", la capitale. Les forces de l'ordre n'avaient pas d'état d'âme à intervenir. Autant, en 2013, si l'état d'urgence est décrété, ce sera dans "La Ville". Dans chaque immeuble se cacheront un ou des résistants. Toutes les portes s'ouvriront pour accueillir les traqués. Le tout, sous les yeux du monde entier, comme en Tunisie, en Egypte, en Libye, même en Syrie.

Et les forces de l'ordre ? Quelle sera la limite à leur loyauté ? J'ai déjà la réponse. La plupart des manifestants que j'ai croisés dimanche ont le même "logiciel" que les officiers et sous-officiers qui leur faisaient face. La fraternisation sera facile.

Gendarmes et policiers : des réactions bien différentes face aux manifestants venus protester pacifiquement.


Ou bien, le gouvernement recule. Taubira et Valls démissionnent, ou sont limogés. Le projet de loi sur le mariage pour tous enterré. Cela suffira. Peut-être. Aujourd'hui, 28 mars 2013, à à quelques heures de l'intervention de François Hollande, je ne vois qu'une seule chose qui pourrait sauver sa tête (au figuré) : l'annonce d'une dissolution de l'Assemblée Nationale. Avec, si possible, l'appel à la constitution d'une Assemblée constituante pour poser les bases d'une VIe République.


Oui, la France de 2013 est dans la même situation que la France de 1789. Louis XVI, acculé à une situation économique catastrophique, se résoud à convoquer les Etats-Généraux les 4 et 5 mai 1789. On connaît la suite.


Merkel Déclare La Guerre Pour l' espace vital économique




En Espagne un économiste a publié une Tribune sur le site du plus grand quotidien El Pais.

Oui comparer Angela Merkel à Adolf Hitler est très malheureux car cela nuit complètement à la compréhension des problèmes actuels, cela discrédite totalement les idées pourtant pertinentes avancées et bien sûr Angela Merkel n'est pas Hitler, ce qui est une évidence. Mais ce n'est pas tout à fait ce qu'a voulu dire cet économiste lorsqu'on lit bien son texte.

Par Juan Torres López, économiste, professeur à l'Université de Séville
« Il est très significatif qu'on parle habituellement de « punition » pour désigner les mesures que Mme Merkel et ses ministres imposent aux pays les plus touchés par la crise.

Ils disent à leurs compatriotes qu'ils doivent punir notre irresponsabilité afin que les Allemands ne payent pas notre gaspillage et nos dettes. Mais le raisonnement est faux, car les irresponsables n'ont pas été les peuples que Merkel s'obstine à châtier, mais les banques allemandes qu'elle protège et celles d'autres pays auxquelles elles octroyèrent des prêts, avec une irresponsabilité cette fois réelle, pour obtenir des profits multimillionnaires.

Les grands groupes économiques européens ont réussi à établir un modèle d'union monétaire très imparfait et asymétrique qui a aussitôt reproduit et élargi les inégalités initiales entre les économies impliquées. En outre, grâce à leur capacité d'investissement énorme et la puissance de leurs gouvernements, les grandes compagnies du Nord ont pu s'approprier de nombreuses entreprises et même des secteurs entiers des pays de la périphérie, comme l'Espagne. Cela a causé d'importants déficits commerciaux dans ces pays et des excédents, en Allemagne surtout, ainsi que dans d'autres pays dans une moindre mesure.

Parallèlement, les politiques successives des gouvernements allemands ont concentré davantage encore les revenus au sommet de la pyramide sociale, ce qui augmenta son niveau d'épargne déjà élevé. De 1998 à 2008, la richesse du 10% le plus riche d'Allemagne passa de 45% à 53% du total, celle du 40% suivant de 46% à 40% et celle du 50% le plus pauvre de 4% à 1%.

Ces circonstances mirent à la disposition des banques allemandes des sommes énormes. Mais au lieu de les consacrer à l'amélioration du marché intérieur allemand et de la situation de ceux disposant des revenus les plus bas, elles s'en servirent (à raison de quelque 704 milliards d'euros jusqu'en 2009, selon la Banque des règlements internationaux) pour financer la dette des banques irlandaises, la bulle immobilière espagnole, l'endettement des entreprises grecques ou pour spéculer, ce qui fit bondir la dette privée dans la périphérie européenne et les actifs toxiques des banques allemandes (900 milliards d'euros en 2009).

L'éclatement de la crise perturba gravement les banques allemandes, mais elles obtinrent que leur insolvabilité, plutôt que d'apparaître comme le résultat de leur grande imprudence et irresponsabilité (à laquelle Merkel ne fait jamais référence), soit présentée comme la conséquence du gaspillage et de la dette publique des pays abritant les banques auxquelles elles avaient octroyé des prêts. Les Allemands retirèrent rapidement leur argent de ces pays, mais la dette demeura dans les bilans des banques débitrices.

Merkel s'érigea en défenseur des banquiers allemands et, pour les aider, elle lança deux stratégies. L'une est celle des sauvetages, vendus comme destinés à sauver les pays, mais qui consistent en fait à octroyer aux gouvernements des prêts que payent les peuples pour les transférer à des banques, dont une prompte récupération permettrait ensuite de rembourser les Allemands. L'autre stratégie est d'empêcher que la Banque centrale européenne stoppe d'emblée les attaques spéculatives contre la dette de la périphérie, la hausse des primes de risque des autres pays permettant alors à l'Allemagne de se financer à moindre coût.

Merkel, comme Hitler, a déclaré la guerre au reste de l'Europe, cette fois pour s'assurer un espace vital économique. Elle nous punit pour protéger ses grandes entreprises et ses banques et aussi pour faire oublier à son électorat le modèle honteux qui a fait que le niveau de pauvreté de son pays est le plus élevé des 20 dernières années, que 25% de ses salariés gagnent moins de 9,15 euros/heure ou qu'à la moitié de sa population ne correspond, comme je l'ai dit, qu'un misérable 1% de toute la richesse nationale.

La tragédie, c'est l'énorme collusion entre les intérêts financiers paneuropéens qui dominent nos gouvernements et que ceux-ci, au lieu de nous défendre avec patriotisme et dignité, nous trahissent en agissant comme de simples comparses de Merkel. »

 son article a été très vite censuré et supprimé du site d'El Pais !



« Je regrette l'interprétation selon laquelle la thèse de cet article serait la comparaison de Mme Merkel avec Hitler. Je crois même que l'interpréter ainsi ne sert qu'à détourner l'attention du fond de mon article, qui est clairement tout autre. Il est vrai que dans l'article j'affirme qu'à mon avis l'Allemagne a déclaré la guerre économique au reste de l'Europe et que je compare cela avec la recherche de l'espace vital qui conduisit Hitler à déclencher la guerre, mais je crois qu'il faut y voir la comparaison de deux faits historiques lamentables, quoique de facture inégale, mais non la mise sur le même pied de deux dirigeants politiques ».

Partout en Europe (et c'est particulièrement valable pour la Grèce) le sentiment anti-européen et anti-allemand est de plus en plus fort. Dire que ce n'est pas bien, ne changera strictement rien à ce problème.

C'est pour cette raison que l'euro va exploser
Encore une fois nous n'avons pas le droit moral d'aller faire les poches de nos amis allemands et de leur demander de payer nos erreurs. Ils n'ont pas plus le droit moral de nous demander de payer pour sauver leurs banques. Ils n'ont pas plus le droit moral d'exiger de nous une rigueur qui conduit à la destruction de nations entières sur le plan économique et social.

Arrêtons l'angélisme béat! Les allemands ne sont pas nos amis (et réciproquement). Ils sont un partenaire. Et dans les partenariats tout est question de rapports de forces. Les allemands vont actuellement beaucoup trop loin et il n'y a pas d'axe européen suffisamment fort pour contre balancer leur influence.

Ne remboursons pas les dettes et nous pourrions nous rendre très vite compte que c'est l'Allemagne qui est toute nue (ne parlons pas d'Angela cela pourrait prêter à confusion et la police de la pensée vieille).

Alors comme l'euro est une monnaie allemande qui ne convient pas au reste de l'Europe, que nous ne pouvons pas demander aux allemands de payer pour nous et que nous ne deviendrons jamais allemands nous serons sans doute forcés de constater tôt ou tard l'échec de la monnaie unique car cela est insoluble dans le cadre actuel (ce qui ne veut pas dire que le retour des monnaies nationales sera une promenade de santé).

Pour Moody's, les autorités de la région surestiment leur capacité à contenir la crise
L'agence d'évaluation financière Moody's dans un entretien accordé à l'agence Reuters a indiqué que: « la gestion confuse du dossier chypriote par la zone euro renforce la pression sur les notes souveraines de l'union monétaire, et prouve que les autorités de la région surestiment leur capacité à contenir la crise ».

Et de poursuivre en disant que: « les décideurs politiques semblent très confiants dans le fait que les conditions sur les marchés sont apaisées et qu'ils disposent des outils permettant d'éviter une contagion à d'autres économies périphériques et à leur système bancaire. Nous pensons que cette confiance pourrait bien être malvenue ».

C'est une autre façon pour Moody's de vous dire que non seulement la crise n'est pas finie mais qu'elle va empirer. Après les économies périphériques et la mise en place de faux systèmes de sauvetage qui ne sauveront jamais rien, c'est le cœur même de la zone euro qui rentre en crise et cela va être dévastateur.

mercredi 27 mars 2013

Anti mariage Gay Mon Oeil : C' Était Une Manif Anti Hollande


Les Français dans la rue le 24 mars : toutes tendances confondues


Ce n'est pas spécifiquement la droite qui a manifesté dimanche 24 mars à Paris, c'est une France multiple qui rejette un projet de loi, et par extension, à l'heure où monte l'exaspération, le pouvoir exécutif pour l'ensemble de ses erreurs, mensonges, inactions, aveuglements. 
Si vous aviez été là, vous auriez vu/entendu des intervenants de toutes orientations politiques, toutes classes sociales, toutes origines ethniques, toutes appartenances religieuses (y compris athées et anti-cléricaux) hétéro ou homosexuels confondus... Dont hélas le message profond et étayé n'a pas été relayé par les médias, une fois de plus. La foule présente (plus d'un million on est tous d'accord) était constituée de la même diversité. Ce n'était pas spécifiquement un peuple de droite, mais le peuple dans son ensemble, celui qui n'est pas entendu.


La manip a fonctionné

Hollande a joué sur l'incapacité des français à comprendre quoique ce soit à l'économie (d’ailleurs même des énarques sèchent semble-t-il !) et sur le rejet de la personne de Sarkozy. Mais cela n'a jamais fait que 51% des votes exprimés, ce qui laisse supposer que si Sarkozy avait été un peu plus sympathique (et moins sniffé de Coke)  on n'aurait pas entendu parler de Hollande qui aurait fait moins bien que son ex. 
Mais finalement il est quand-même réconfortant que lorsqu'on joue sur la nullité des Français on n'obtient pas un score fleuve, ce qui fait remonter ce peuple dans l'estime mondiale. Sur ces 51% il apparait que la moitié a déjà quitté  Hollande qui n'a désormais derrière lui aujourd'hui plus qu'un petit quart des Français adultes. Et l'annus horribilis ne fait que commencer...


Pas à la hauteur

Hollande n'est pas à la hauteur de son poste et en plus il s'affirme comme le Président le plus impopulaire de la Vème République. Ce n'est pas faute d'avoir été averti par ceux et celles qui le connaissent le mieux, notamment Ségolène, Martine, Fabius, Melenchon dès la campagne présidentielle. Et pourquoi, ni Mitterrand, ni Jospin n'avaient jugé bon de le prendre comme Ministre, voire même comme simple Secrétaire d'Etat (hochet que Ségolène, quand à elle, avait obtenu). Diriger la Corrèze, le département le plus endetté du pays ou diriger la France, cela fait deux et les Français s'en rendent compte, y compris la plupart de ceux qui s'étaient trompés de bulletin.




mardi 26 mars 2013

Comment Hollande à Renforcé l' Europe Allemande



"L'idée que l'Europe devrait être dirigée par un partenariat franco-allemand était cruciale dans la réflexion des Français - et s'était matérialisée par la détermination de l'ex-président Nicolas Sarkzoy à former un partenariat étroit avec Mme Merkel. L'idée que l'Europe était dirigée par "Merkozy" a toujours été une illusion - mais au moins cela démontrait une détermination française à être au cœur de l'action."

Depuis que François Hollande est au pouvoir, l'idée que la France puisse jouer un rôle équivalent à celui de l'Allemagne a totalement disparu. Sur la crise chypriote, même les Finlandais ont semblé avoir eu plus de poids dans les débats que les Français. Une partie du problème réside dans le fait que M. Hollande a clairement fait savoir qu'il désapprouvait l’insistance allemande vis-à-vis de la politique d'austérité mais n'a proposé aucune alternative cohérente. Il ne s'est pas positionné à la tête d'une alliance de pays du sud qui aurait pu tenir tête aux Allemands. Et il n'a pas non plus établi une bonne relation de travail avec Angela Merkel. 

Les diplomates et fonctionnaires français ne jouent plus le rôle qu'ils avaient l'habitude de tenir au cœur de l'Europe. Depuis le départ à le retraite de Jean-Claude Trichet, il n'y a plus de français à la tête de la Banque centrale européenne. Michel Barnier, commissaire européen au Marché intérieur et aux Services, ne fait pas vraiment le poids."

Affaire Cahuzac : un Repenti Suisse propose De Tout Deballer


source : sudouest.fr

Affaire Cahuzac : les révélations d'un banquier repenti

des personnalités politiques françaises de droite et de gauche et de grands capitaines d'industrie désireux de tromper le fisc

Pour la justice, le doute n'est plus de mise. Même s'il date de douze ans, même s'il est de qualité relativement médiocre, l'enregistrement remis à la police judiciaire par l'avocat agenais Michel Gonelle, l'ancien rival politique de Jérôme Cahuzac en Lot-et-Garonne, est authentique. Les récits de plusieurs témoins et l'expertise scientifique de la bande-son concordent. Il y a de très fortes probabilités pour que la voix qui dit : « Cela me fait chier d'avoir un compte là-bas, UBS ce n'est pas forcément la plus planquée des banques », soit celle de l'ancien ministre du Budget.


Reste désormais à démontrer la réalité de ce fameux compte dont Jérôme Cahuzac nie farouchement avoir été le détenteur. Ouvert à Genève, il aurait été transféré en 2010 à Singapour, selon le site d'information en ligne Mediapart, dont les révélations sont à l'origine de l'affaire. Pour l'instant, la brigade nationale de répression de la délinquance fiscale n'a pu apporter la preuve irréfutable de son existence, même si elle a recueilli une déposition selon laquelle les sommes versées sur ce compte proviendraient de laboratoires pharmaceutiques.

Les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire, auxquels a été confiée l'information judiciaire, vont cependant pouvoir s'appuyer sur une contribution susceptible de se révéler déterminante. Celle d'un banquier suisse d'une quarantaine d'années, professionnel de la gestion de fortunes. Les policiers lui ont fait écouter le fameux enregistrement. Il pense avoir reconnu l'homme avec lequel parle Jérôme Cahuzac.

« Il y a des intonations de voix, des tournures de phrase qui me semblent être celles d'Hervé Dreyfus. Je n'en suis pas sûr à 100 %, mais cela me semble probable. Or, si effectivement c'est lui, cela crée un immense faisceau de présomptions de culpabilité étant donné ce qu'était la fonction d'Hervé Dreyfus auprès du groupe financier suisse Reyl », explique le financier genevois dans une interview accordée à Antoine Peillon, grand reporter au quotidien « La Croix » et auteur l'an dernier d'une enquête fouillée sur les mécanismes d'évasion fiscale employés en France par UBS (1).

Un système bien huilé

Selon Mediapart, Hervé Dreyfus, ancien cadre du Crédit commercial de France reconverti dans la gestion de fortunes, aurait noué des relations avec Jérôme Cahuzac dans les années 1990. Il aurait été son conseiller financier à l'époque où ce chirurgien de formation menait une lucrative activité de conseil auprès de firmes pharmaceutiques tout en dirigeant, avec son épouse, dermatologue, une clinique d'implants capillaires dans les beaux quartiers de la capitale.

Dans le petit monde de la finance genevoise, le nom d'Hervé Dreyfus est associé à celui de son demi-frère, Dominique Reyl. Ce dernier a géré pendant plus de vingt ans une société d'actifs financiers. Le banquier, qui s'est confié aux policiers, leur a expliqué qu'Hervé Dreyfus rabattait en Suisse, au profit de Reyl, des capitaux français. Il s'est surtout longuement appesanti sur le système mis en place, qui permettait de dissimuler l'identité des apporteurs de fonds.

Pendant des années, Reyl, qui n'était pas encore une banque, a ouvert à son nom dans divers établissements comme UBS des comptes dits « masters ». Ils permettaient de gérer sous une seule identité plusieurs sous-comptes. Dans les livres d'UBS, les patronymes des véritables détenteurs de capitaux n'apparaissaient jamais. Seul celui de Reyl y figurait.

« Le banquier genevois qui se propose d'aider la justice assure que Reyl a eu pour clients des personnalités politiques françaises de droite et de gauche et de grands capitaines d'industrie désireux de tromper le fisc, explique Antoine Peillon. Je sais qu'il a éclairé la police judiciaire sur des procédures techniques dont elle ne pouvait pas connaître l'existence. »

Voyage à Singapour

Il appartient désormais aux juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire d'explorer ces tuyauteries, avec le concours des autorités helvétiques. Pour peu qu'elles veuillent bien collaborer à des investigations susceptibles de jeter le discrédit sur un système bien trop accueillant pour les fraudeurs fiscaux. Les magistrats ne feront pas non plus l'économie d'un voyage à Singapour. À partir de 2008, les dirigeants des banques et des compagnies suisses, tétanisés par la remise en cause du secret bancaire, ont en effet ouvert des filiales dans ce paradis fiscal asiatique. Ce qui est allé de pair avec la création d'une couche supplémentaire de sociétés-écrans et de rideaux de fumée - toujours dans le même but : qu'il ne soit pas possible d'identifier le détenteur des fonds.



Ces 600 milliards qui manquent à la France : Enquête au coeur de l'évasion fiscale



http://www.sudouest.fr/2013/03/26/le-banquier-repenti-a-les-cles-1005534-7.php

lundi 25 mars 2013

Moscovici et le PS Passent le point Godwin à la vitesse du çon


Moscovici 



Source : Blog de Raoul Marc JENNAR

Moscovici un relai de Terravova
Le PS et avec lui son relai médiatique qu’est le journal Libération ont inventé une parade à toute critique de Pierre Moscovici. Critiquer ses choix politiques relèverait de l’antisémitisme. C’est évidemment très commode pour empêcher tout débat politique. Ils en sont là ! La débâcle du PS est telle, son bilan après dix mois à la direction du pays est si catastrophique, son électorat traditionnel est à ce point désorienté, qu’il faut museler toute critique de gauche.

Néanmoins, au risque d’encourir cette accusation infamante, je voudrais rappeler quelques choix de Pierre Moscovici. Des choix politiques et idéologiques.

Je me souviens des réserves qu’il a exprimées à propos de la rencontre entre Mitterrand et Yasser Arafat. Je me souviens aussi de sa démarche à l’Ambassade des USA lors de la seconde guerre d’Irak pour dire que « les relations avec les USA furent toujours meilleures quand la gauche était au pouvoir », signifiant par là sa désapprobation de la position de la France hostile à la volonté des USA et de la Grande-Bretagne (qui avaient inventé l’existence d’armes de destruction massive) d’envahir un pays et renverser son régime, en violation du droit international,.

Ministre délégué aux Affaires européennes de Jospin, il fut le principal négociateur du traité de Nice. Au cours de cette négociation, lors du sommet de Nice en décembre 2000, il céda sur un principe défendu jusque-là par la diplomatie française depuis Mitterrand : la réunification allemande ne devait pas modifier l’influence de l’Allemagne au sein des institutions européennes (Commission, Conseil, Parlement). C’est à Nice que la France a lâché et que la représentation de l’Allemagne est devenue plus importante que celle de la France et de la Grande-Bretagne.

Par la suite, il fut un des négociateurs français du traité établissant une constitution pour l’Europe dont il fut aux côtés de son mentor DSK un des défenseurs acharnés lors du référendum de 2005. Il a défendu, au sein du PS et en public avant même que son parti ait décidé, le soutien au traité de Lisbonne, négocié par Sarkozy, un copié-collé du TCE.

Du point de vue idéologique, il appartient à cette catégorie de personnalités du PS – comme DSK, comme Pascal Lamy, Cahuzac, Valls et quelques autres – qui ont totalement adhéré au néo-libéralisme et sa traduction dans les politiques de l’Union européenne, de l’Organisation Mondiale du Commerce et du FMI. Ces prétendus socialistes ont été aux responsabilités lorsqu’il s’agissait de déréguler, de privatiser, de favoriser un modèle de société où c’est la finance et l’économie qui dictent les choix. Et, dans l’opposition, ils ont soutenu les mêmes politiques.

Moscovici a soutenu DSK lors des primaires du PS en 2007 et, jusqu’aux frasques de ce dernier, il le soutenait pour les présidentielles de 2012.

Ministre de l’Economie et des Finances, partisan des politiques de rigueur et défenseur des traités européens (MES, TSCG) qui soumettent la souveraineté populaire aux diktats de la Commission européenne et de la BCE, il a tout cédé aux lobbies financiers lorsqu’il s’est agi de rédiger une loi de séparation bancaire.

Qui pourrait contester qu’il s’agit d’un défenseur de la finance, et puisque celle-ci ne connaît aucune frontière, de la finance internationale ?

La réalité des faits ne peut être occultée. Même pas par les insultes les plus calomnieuses du PS et de journalistes qui ignorent tout des mots « rigueur » et « indépendance ».

Raoul Marc Jennar : Mais qui est donc Moscovici ?

samedi 23 mars 2013

Après la Mali le Centrafrique ?


intervention française à Bangui. Après le Mali, la République centrafricaine?


Selon nos informations exclusives, la Seleka tente depuis hier soir d’entrer à Bangui, la capitale de la République centraficaine. Un détachement d’un RPIMa (régiment de parachutistes d’infanterie de marine) est en train d’arriver en République centraficaine en renfort du R-I. (150 hommes RPIMA + 250 du R-I), et l’armée française va sécuriser les sites sensibles français.
 Selon RFI, les rebelles de la Seleka ont effectué une percée le 22 mars en direction de Bangui, où 400 soldats sud-africains assurent la protection du président Bozizé. On sait que les rebelles de la Seleka ont forcé, vendredi 22 mars, un barrage de la force africaine au nord de Bangui, dernier verrou menant à la capitale. On sait également qu’ils étaient, hier, en route vers Bangui où règne l’inquiétude avec une population qui se prépare à l’assaut.
De plus, après les villes de Buca et Batangafo, les rebelles ont attaqué vendredi matin à l’aube la ville deBossangoa, dans la moitié nord du pays, qui est une ville stratégique, car elle abrite une importante garnison de la garde présidentielle.
Toujours vendredi matin, environ 2,000 rebelles partis de Sibut sont entrés dans Damara, dernier verrou à 75km de la capitale. Des combats se sont déroulés toute l’après-midi contre les 500 soldats des forces de la Fomac (force multinationale d’Afrique centrale), et la Seleka assure contrôler la ville.
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En conséquence, les écoles de Bangui ont fermé et des habitants ont fait des réserves dans les magasins. De nombreux commerces ont également baissé leur rideau.
Le gouvernement centrafricain a appellé au calme, mais la population à Bangui est prise de panique. Un témoin affirme que « au niveau de Bangui c’est la psychose. Les gens arrivent en provenance de PK12, parce que c’est là que les rebelles vont arriver. »
Toujours selon nos informateurs, un hélicoptère français a décollé hier vers 20h30 probablement pour une reconnaissance alors que la BBC rapporte qu’un hélicoptère a ouvert le feu hier soir sur une colonne de rebelles de la Seleka qui approchait de Bangui.
« La colonne de rebelles, qui se dirigeait vers le sud, a été arrêtée par l’attaque d’un hélicoptère », a déclaré hier soir une source militaire à Reuters. « L’hélicoptère a ouvert le feu sur la colonne, les forçant à se disperser, ce qui a empêché les rebelles d’atteindre Bangui ».

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Albert Bertold pour www.Dreuz.info

Entrèe de Chypre Dans l' Euro : Que les Menteurs de 2008 s'expliquent !

Preuve d'aveuglement numéro 1 :











Preuve d'aveuglement numéro 2



« Pour une petite économie dynamique comme Chypre ,intégrer l’euro c’est se protéger des crises financières internationales »

Jean-Claude Trichet en 2008

« Quand les choses deviennent sérieuses,il faut mentir »

Jean-Claude Juncker en 2011

http://blogs.elconfidencial.com/economia/lleno-energia/2013/03/23/chipre-y-el-circo-europeo-otro-caso-ldquoexcepcionalrdquo-8208

Chypre n'aurait jamais dû entrer dans l'UE


Qu'on ne se méprenne pas : nous n'avons aucune compassion pour les Chypriotes. Cette île n'aurait jamais dû entrer dans l'UE. Depuis 1974, le nord de l'île est occupé par les Turcs, représailles contestables mais explicables à un coup d'Etat ultranationaliste grec. Au milieu des années 1990, les Européens font une fleur à la Grèce qui a levé son veto à la création d'une union douanière avec la Turquie : ils entament des négociations d'adhésion avec Chypre, mais jamais ils ne font de la réunification de l'île un préalable. Certes, il est décidé d'organiser la réunification de l'île parallèlement à son adhésion européenne sous l'égide du secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan. Un référendum est organisé, mais les Chypriotes grecs répondent non à 76 % le 24 avril 2004, à l'inverse des Chypriotes turcs. Il est trop tard, l'élargissement de l'UE est célébré en grande pompe à Dublin le 1er mai suivant.

Deuxièmement, les Chypriotes n'auraient jamais dû adopter la monnaie unique. La Commission de Bruxelles fait du juridisme pour masquer sa couardise. Elle a fait entrer dans l'euro, avec l'aval des ministres des finances et de la BCE, une grande lessiveuse de capitaux russes, un paradis fiscal qui ne taxe qu'à 10 % les profits des entreprises. Regardons les chiffres : l'île compte 800 000 habitants, son PIB est de 18 milliards d'euros tandis que ses banques recèlent 70 milliards d'euros de dépôts. 20 milliards d'euros de ces dépôts sont russes et attestent d'une activité bien louche : 250 milliards d'euros vont et viennent chaque année entre Chypre et la Russie.

Ces dépôts furent investis massivement en dette grecque. Lorsqu'est venue la faillite d'Athènes, en 2011, les banques chypriotes ont essuyé, comme les autres, une perte de 70 % : près de 5 milliards d'euros, soit plus du quart du PIB de l'île. Pour éviter une hémorragie des capitaux, les banques chypriotes ont augmenté leur rémunération, qui atteignait récemment 5 %. La faillite est devenue inéluctable, et l'évidence finit par s'imposer : il faut payer, mais qui le fera ?

http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/03/20/chypre-une-erreur-europeenne_1851012_3232.html

vendredi 22 mars 2013

Délit d' initié à Chypre : Les Proches des Politiciens ont déjà viré leurs fonds


Certains connaissaient les projets de taxation des dépôts bancaires. Et ils auraient fait des virements, à temps. 4,5 milliards d’euros envolés à l’étranger, la semaine dernière.

« Des enquêtes doivent être menées et des noms doivent être publiés, ceux de tous ces hommes d’affaires, politiciens, proches des politiciens, qui les jours derniers ont fait des retraits importants et peut-être transféré l’argent à l’étranger. » a affirmé Marinos Sizopoulos, du parti d’opposition Edek.

Le président Anastasiades a promis que si le parlement le réclame, il demandera une liste de noms, pas seulement pour les virements de la semaine dernière mais ceux des deux derniers mois.

Sources : Euronews


Chypre : la Russie laisse l'Union européenne régler la crise


Pour ce qui est de la partie russe, les discussions ont pris fin

C'est un échec. Selon une source diplomatique, Michael Sarris et l'ensemble de la délégation chypriote sont de retour sur l'île de Chypre ce vendredi 22 mars, sans solution pour le pays. M. Sarris a expliqué ne pas avoir convaincu les investisseurs russes de l'intérêt des ressources gazières chypriotes alors que c'était l'une des contreparties envisagées, 

Les discussions entre la Russie et Chypre se sont soldées vendredi par un échec, ont annoncé les ministres des deux pays, réduisant les options à disposition de Nicosie pour la levée des milliards d'euros nécessaires pour éviter un effondrement financier qui serait un prélude à une sortie de la zone euro.

Le ministre russe des Finances Anton Siluanov, a déclaré que les deux jours de négociations n'avaient pas abouti, ajoutant que les investisseurs du pays n'étaient guère intéressés ni par les réserves de gaz chypriotes, ni par son secteur financier.

"Pour ce qui est de la partie russe, les discussions ont pris fin" a-t-il déclaré.

Ce constat d'échec a été partagé par son homologue chypriote Michael Sarris, rentré les mains vides à Nicosie où l'on tente toujours de trouver une solution.

Chypre avait demandé à la Russie de proroger de cinq ans, jusqu'en 2021, un prêt de 2,5 milliards d'euros obtenu en 2011 et qui vient normalement à échéance en 2016. Chypre souhaitait également que Moscou revoie à la baisse le taux d'intérêt (4,5%) de ce prêt.

Chypre avait demandé en outre à la Russie de lui prêter cinq milliards d'euros supplémentaires, selon le ministère russe des Finances.

Merkel juge le plan "inacceptable"


L'option avancée jeudi d'une nationalisation des fonds de pensions n'a pas reçu l'écho favorable qu'espéraient les chypriotes. La chancelière Angela Merkel l'a même jugée inacceptable.

Dans un entretien accordé au quotidien grec Ta Nea, le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a jugé qu'il était juste que les détenteurs de comptes bancaires chypriotes participent au plan et qu'il ne soit pas uniquement assumé par les contribuables européens.

L'Union européenne a donné à Chypre jusqu'à lundi pour trouver les quelques six milliards d'euros nécessaires pour compléter son plan de sauvetage, sous peine d'un effondrement de son système financier qui entraînerait sans doute son éviction de la zone euro.

La Banque centrale européenne a en effet prévenu les dirigeants chypriotes que, faute de solution, elle cesserait dès le 25 mars de fournir des liquidités d'urgence aux établissements bancaires de l'île.

La fin de l' Euro pour 0.18% du PIB ?

Restent beaucoup d'inconnus. Une sortie de Chypre serait la preuve en actes que l'euro n'est nullement un processus irréversible. Tout le discours des Européens et d'Angela Merkel déclarant que « si l'euro échoue, l'Europe échoue », sera désormais soumis au principe de réalité. La crédibilité de ce discours sera sur la table. Le « sauvetage de l'euro » réalisé l'été dernier par Mario Draghi et la BCE serait donc intrinsèquement mis en défaut. Ce serait donc l'occasion de tester la détermination de l'institution de Francfort à défendre ce qui reste de la zone euro via son programme OMT de rachat illimité d'obligations souveraines.

Même si Chypre ne représente que 0,18 % du PIB eurolandais, elle pourrait donc bien constituer une nouvelle goutte d'eau, qui, ajoutée à celles de la Grèce, du Portugal et aux verres d'eau espagnols et italiens, finirait peut-être par être fatal à l'Union Monétaire A l'évidence, la crise de la dette publique et celle de la zone euro sont loin d'être terminées. 

Chypre : Les Banques En Faillite En Cas De Réouverture 11 Milliards en Attente de Virement

Chypre : Un Épargnant Attaque sa Banque Au Bulldozer

Jean Luc Mélenchon : Chypre est Entré En Enfer !

jeudi 21 mars 2013

L’élève Hollande récite sa leçon libérale devant ses maîtres à Berlin


HOLLANDE CONVOQUE PAR LES PUISSANTS PATRONS EUROPEENS  A BERLIN


Bon, ce n’était pas les patrons qui avaient dressés les couverts du diner lundi soir à Berlin entre les grands patrons Européens et Hollande, mais Angéla Merkel qui voulait mettre le Président de la République Française sous le feu roulant du libéralisme destructeur du social honni.
A ce diner y participait aussi le pâlichon Barroso, président de la commission européenne chargé de mettre les serviettes de table et de vérifier si le ragout capitaliste que devait ingurgiter Hollande était suffisamment âcre.
La kaiser Allemande dominait de sa toute puissance selon les propos rapportés par les agences de presse.
J’ai noté quelques phrases significatives pour caractériser la soumission du Président de la République face à un consortium ultralibéral venu lui donner les instructions du libéralisme en temps de crise.
Je cite d’abord la Chancelière Allemande : «Nous savons que nous sommes dans un contexte aigu de compétition mondiale. Et les grands dirigeants d'entreprises européennes vont nous le dire » s’adressant ainsi à Hollande sous un ton professoral.
Quel aveu : voilà des politiciens incapables de discerner ce qu’est le monde dans lequel ils vivent et ils ont besoin de ces patrons qui ont ruiné l’économie européenne pour expliquer celle-ci et dont on sait que leur crédo ce sont les marchés et de la mise en concurrence des salariés qu’ils appellent du doux nom de la compétitivité.
Vint ensuite les propos Leif Johansson, PDG d'Ericsson, président de la «Table ronde des industriels européens» (ERT), le club très sélect d'obédience libérale : «Nous pouvons rester compétitifs face à la Chine, les États-Unis et l'Inde en restant en Europe à condition de réussir ensemble à créer les conditions d'un nouveau cycle de croissance et de compétitivité.
Aux dires des affidés, la compétitivité prônée par Johansson serait de s’en prendre aux salaires trop élevés en Europe par rapport à ceux des pays émergeants : tout un programme que la CGT, hier dans son congrès a fustigé et dénoncé.
Puis autre citation , celle du ministre libéral Allemand Philippe Rösler visant la France en moquant dit-il : «les idées catastrophiques des sociaux-démocrates allemands», qui veulent s'inspirer du modèle français » et il précisa : «75 % d'impôts pour les plus riches, la retraite à 60 ans»: c'est la recette pour «faire monter le chômage, les dettes et atteindre une croissance nulle».
Une description connue et développée par l’UMP en France mais aussi des socialistes genre Moscovici.
Les médias allemands ne sont pas privés de donner la leçon, eux aussi, à Hollande et pour le quotidien des affaires Handelsblatt, le président français, acculé par les chiffres du chômage, la stagnation de l'économie et une cote d'opinion au plus bas, n'a plus d'autre choix que de mener à bien des réformes visant à renforcer la compétitivité de la France en taillant dans l'État-providence et en réformant le marché du travail….
Le brave soldat Hollande n’a pu qu’acquiescer à ce que ses nouveaux maitres lui ont enseigné tout au long de ce repas par une phrase qui résume bien son état de dépendance face au capital Allemand mais aussi celui Européen qui mène le bal de l’austérité.
Pour bien montrer qu’il avait compris la leçon, il l’a récité à haute voix devant tout le corps professoral libéral et de sa maitresse d’ouvrage Merkel par ces paroles : « nous devons tout faire pour que la compétitivité de l'économie européenne soit la plus haute possible » et pour bien montrer que qu’il progressait en matière d’économie libérale, l’élève Hollande se leva pour porter un toast à la flexibilité et célébrer l’accord  pour la Sécurisation de l’emploi exigé par le Medef et signé par quelques syndicats minoritaires qui permettra pour ainsi dire de réduire les salaires pendant 2 ans, de flexibiliser les salariés dans des emplois de plus en plus précaires et mobiles avant de s’attaquer à la mère des réformes capitalistes, la retraite.
Tous les patrons libéraux furent éblouis de la rapidité de discernement de l’élève Hollande et ils décidèrent de lui remettre le diplôme de hautes études du libéralisme européen.
Une  prochaine session aura lieu à Paris, certainement  dans les salons du Medef, plus propices pour faire progresser davantage Hollande à la science du profit à tout prix.
Bernard LAMIRAND