jeudi 28 février 2013

Mali : La France En Guerre à Kidal


Mali : guerre invisible dans Kidal, coupée du monde

source : Issalane

LE MONDE |  Par Jean-Philippe Rémy – Kidal (Mali) Envoyé spécial

Un graffiti dans le centre de Kidal. Sur la droite, le drapeau de l'Azawad.
Une belle et grande fleur de mort s’épanouit tout à coup dans la nuit de Kidal. D’abord une grande bulle de lueur dorée au ras du sol, puis une corolle orange sombre, qui monte dans l’obscurité. Quelque chose vient d’exploser. Malgré la proximité, le bruit de la détonation est étouffé, peut-être absorbé par les maisons aux murs de terre crue ou l’air chaud. D’abord, les rebelles touareg du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad) qui se trouvent à quelques centaines de mètres en rient un peu : « C’est une bombe atomique, ou quoi ? » Puis ils comprennent qu’une nouvelle explosion vient de frapper Kidal, au nord du Mali, pratiquement coupée du monde mais devenue ville ouverte pour les attentats-suicides. Les hommes du MNLA qui tiennent le poste de contrôle à la sortie sud de Kidal viennent d’être touchés de plein fouet.
Il s’agit d’un nouvel attentat suicide, le second en ville, et le troisième dans la région, enregistré au cours des six derniers jours. Les hommes qui tenaient ce poste ont été fauchés à la fois par l’explosion, les éclats divers, et la projection dans leur direction du bloc moteur du véhicule pulvérisé. En ce début de soirée, ils étaient groupés, occupés à découper une chèvre tout juste égorgée pour le dîner, avant une nuit de veille. Un pick-up est arrivé depuis l’intérieur de Kidal. A une dizaine de mètres des gardes, le kamikaze a actionné le dispositif explosif. Selon une source informée de la sécurité du MNLA, il y avait du TNT dans le Land Cruiser, pas de l’explosif artisanal fabriqué à partir d’engrais.

La tombe commune pour les personnes tuées lors de l'explosion, le 27 février à Kidal.

Au petit matin, on enterre à la hâte, dans la même fosse commune, les dépouilles en lambeaux des six hommes du MNLA emportés par l’explosion, et celle du kamikaze. Seuls restent les noms des malheureux hachés par l’explosion, et de rares détails sur le kamikaze. « Il avait les cheveux longs », affirme en hésitant un responsable du MNLA sur place. Maigre indice. Mais cela signale que l’homme était probablement un« peau blanche », selon l’expression en vigueur dans la région. Touareg, ou arabe. Etranger ? Peut-être.
DEPUIS LE 21 FÉVRIER, LES HOMMES TIRENT À VUE
Sur le lieu du drame, des éclats d’obus traînent par terre au milieu de munitions diverses. Ils faisaient partie de la charge explosive. « Du 106 mm », évalue un officier tchadien venu constater les dégâts, et qui s’en retourne bien vite vers son camp, tout à côté, avant qu’un éventuel autre kamikaze ne tente sa chance au milieu des curieux qui affluent dans le plus grand désordre. Dans le même camp sont basées des forces françaises, invisibles. Le mur d’enceinte n’est qu’à quelques centaines de mètres. A Kidal, rien n’est jamais loin, et cette proximité pèse aussi comme une malédiction. « Ici, il faut se méfier de tout le monde », chuchote un responsable de la sécurité du MNLA.
Le pick-up du kamikaze, le 27 février à Kidal.
Ce n’est pas depuis la brousse, à l’extérieur de Kidal, que le chauffeur kamikaze a lancé son véhicule pour exploser. Il y a une bonne raison tactique à cela : dès la tombée de la nuit, personne ne se hasarde à approcher d’un poste de garde depuis le premier attentat suicide, le 21 février, sachant que désormais, les hommes tirent à vue.
La voiture bourrée d’explosifs est donc venue de l’intérieur de la ville. Est-ce une raison pour croire, comme ce responsable de la sécurité du MNLA, présent sur les lieux, que « l’attentat a été préparé ici » ? En somme, que les anciens maîtres de la ville, d’Ansar Eddine ou Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) auraient toujours les moyens de frapper en s’organisant depuis la ville abandonnée par leurs hommes fin janvier ?
Sur le lieu de l'explosion.
La préparation de la voiture suicide a pu avoir lieu aussi bien, techniquement, dans Kidal même ou dans l’une des zones contrôlées par les rebelles islamistes, qui sont visés par l’opération menée par l’armée française et ses alliés. Les deux hypothèses sont réalistes. Des candidats au martyre ont été formés pendant les neuf mois au cours desquels les groupes proches d’AQMI ont tenu les villes du Nord. Ces groupes sont désormais dans la nature, comme une bonne partie des combattants du Mujao (Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest), d’Ansar Eddine et des membres des katibas d’AQMI.

UNE VILLE PÉTRIE D’AMBIGUÏTÉ
Certains de ces rebelles sont localisés dans plusieurs zones du pays, dont la région de Taoudenni, dans la brousse entre Ansongo et Ménaka, ou encore dans les environs de Gao. Et même dans certaines régions proches de Tombouctou. Leurs forces seraient aussi concentrées tout particulièrement dans une zone cruciale au nord de Kidal, l’Adrar de Tigharghâr, où la plus importante opération militaire française depuis le déclenchement de « Serval » au Mali, le 11 janvier, est en cours avec l’aide de forces tchadiennes.
Un soldat du MNLA, le 26 février à Kidal.
Les kamikazes pourraient donc, en somme, venir de presque partout, sachant qu’il n’est pas difficile de s’infiltrer dans Kidal. « La terre est vaste », soupire le responsable du MNLA. Et les mouvements rebelles islamistes comptent de nombreux soutiens dans une ville au statut pétri d’ambiguïté.

LES FORCES FRANÇAISES ET TCHADIENNES RETRANCHÉES
Depuis le 30 janvier, les forces françaises et tchadiennes se sont déployées à Kidal. Deux jours plus tôt, le MNLA y était entré. Depuis, un équilibre temporaire s’est instauré. Le MNLA patrouille en ville, a installé son administration et ses principaux responsables dans des bâtiments en ville, ainsi qu’au « camp 1″. Les forces françaises et tchadiennes sont au « camp 2″ et évitent de sortir en ville, restant retranchées derrière les hauts murs d’enceinte de leur camp. Tout les y pousse : la volonté de se démarquer du MNLA et la nécessité de se protéger d’attentats-suicides. Les contrôles effectués aux portes de la ville le sont par des soldats du MNLA.
Cette superposition de forces ne donne pas encore la grille de lecture de Kidal : que va devenir le MNLA et quels sont ses objectifs ? Combien de temps l’armée malienne, qui n’a pas dépassé la limite nord de Gao (400 kilomètres plus au sud), peut-elle renoncer à poursuivre la « reconquête du nord » promise par la France en se voyant interdite d’accès à une vaste partie de ce même nord ?
Des soldats du MNLA regardent un téléphone portable, le 27 février à Kidal.
Dans son bureau aux murs bleutés, installé dans l’antenne de l’agence pour l’emploi locale, et où trône un drapeau de l’Azawad, la région pour laquelle les rebelles touareg réclament l’autonomie, ou un statut spécial, le chef du MNLA, président du Conseil transitoire de l’Etat de l’Azawad (CTA), Bilal ag Cherif, tente de minimiser la portée des attentats-suicides. « Il ne s’agit que des derniers recours des terroristes », assure-t-il mercredi 27 février. Le chef du MNLA y voit la volonté de frapper les « forces convergentes pour imposer la paix » que sont « la France, le Tchad et le MNLA ». Il est clair que les auteurs des attentats des derniers jours, dont certains ont été revendiqués par le Mujao, visent ces trois cibles. Il est clair aussi que Kidal n’est pas une zone d’affrontement direct à ce stade des opérations militaires. Mais le passé est moins net en ce qui concerne la séparation entre «  terroristes  » et «  forces de la paix  ».

« HASARD »
La ville avait d’abord été prise en mars 2012 par les forces conjointes du MNLA et d’Ansar Eddine, le mouvement d’Iyad ag Ghali, ouvrant la voie à la présence de certains des alliés de ce dernier, qui allaient se révéler si encombrants par la suite : les chefs d’AQMI, qui s’étaient fondus dans le décor en profitant des avancées du MNLA dans le premier temps des conquêtes du nord du Mali, avant de prendre graduellement le contrôle de ces mêmes villes.
Pour la conquête de Kidal, par exemple, le MNLA a attaqué par le Nord, Ansar Eddine et ses alliés par le Sud. Puis, une fois en ville, les tensions ont commencé. Le MNLA a été repoussé par des forces supérieures en nombre, en organisation et en moyens.
La sortie de Kidal, en direction de Menaka.
Le même scénario s’est joué à Gao et Tombouctou, tombées dans la foulée de Kidal. Partout, le MNLA s’est fait finalement chasser. Aujourd’hui, il réfute avoir été associé à ces groupes que la France traque dans les massifs montagneux du Mali. « On attaquait Gao, le Mujao et Ansar Edine ont attaqué le même jour. C’était l’effet du hasard », affirme, un peu embarrassé, Bilal ag Cherif.
Mais l’opération Serval a aussi eu un effet mécanique sur l’autre mouvement rebelle à forte identité touareg, recrutant plus particulièrement parmi les Ifoghas, Ansar Eddine. Iyad ag Ghali est en fuite, mais une grande partie de ses combattants seraient passés du côté du MNLA lorsque certains responsables politiques de son mouvement, emmenés par Alghabas ag Intallah, ont créé une scission, le Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), dont on aperçoit quelques combattants en ville.
Bilal ag Cherif, président du Comité transitoire du MLNA.
Bilal ag Cherif, le chef de la rébellion touareg désormais alliée de la France, assure que «  70 % de leur jeunesse (combattants d’Ansar Eddine) ont désormais intégré le MNLA  »«  Le MIA n’existe pas  » tranche, assez sèchement, Bilal ag Cherif, qui souhaite voir le MNLA reconnu comme une force participante, pas seulement « dans la clandestinité », mais avec un appui sérieux alors que le MNLA manque de tout, à commencer par le carburant.

« COINCÉS »
Qui, de la France, ou du MNLA, tente d’utiliser l’autre ? La question arrache un sourire à Sidi Mohammed ag Saghid, responsable de la sécurité du MNLA : « La France est coincée, et elle nous a coincés. » La particularité de cette situation tient aussi à l’absence d’un acteur de la guerre au Mali : l’armée malienne. Les forces nationales n’ont pas dépassé une certaine ligne au-delà de Gao, Tombouctou, et Ménaka. Un responsable influent du MNLA avertit : « S’ils essaient de venir ici, on leur tire dessus.  »


28 février 2013

La "Gauche" en Europe Alliée Des Marchés : La Vérité Italienne


Wall Street dégringole de -1,55% en apprenant que la “Gauche” n’est pas majoritaire au Sénat italien


de UPR | Union Populaire Républicaine - François Asselineau

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LA “GAUCHE” EUROPÉISTE NE FAIT PLUS PEUR À QUELQUE FINANCIER QUE CE SOIT

Il fut un temps où l’arrivée d’une majorité de gauche dans un pays européen faisait frissonner le capitalisme mondial et s’effondrer le cours des marchés financiers.
Ce fut le cas, par exemple, lors de l’élection de François Mitterrand à l’Élysée le 10 mai 1981. Celle-ci avait provoqué une baisse très violente de 33% de l’indice de référence de la Bourse de Paris en l’espace d’un mois.

Ce temps est bien révolu ! 
Désormais, la « gauche » ne fait plus peur à quelque financier que ce soit, dans la mesure où elle se déclare pour l’Europe et pour l’euro, comme le font le PS français, le PS espagnol, le SPD allemand, le Parti Démocrate  italien, etc.
Au contraire, même, l’arrivée de la gauche est parfois ardemment souhaitée. Car il n’y a pas mieux qu’un gouvernement dit « de gauche » pour faire accepter par le monde du travail des sacrifices colossaux, un appauvrissement massif et une remise en cause de tous les acquis sociaux. Les exemples de Lionel Jospin ou de François Hollande sont là pour nous en administrer une preuve éclatante.


CE QUI FAIT PEUR À WALL STREET, C’EST LA REMISE EN CAUSE DE L’UE ET DE L’EURO

Désormais, ce qui fait trembler Wall Street et les marchés financiers, ce n’est plus du tout la « gauche » ; ce sont les mouvements politiques qui tentent de remettre en cause l’euro et l’empire euro-atlantiste qui ont assujetti les peuples d’Europe, sous couvert de prétendue « construction européenne ».
Les élections italiennes nous offrent l’occasion d’en avoir la démonstration sous les yeux, avec une pureté de cristal.
Le Dow Jones – l’indice phare de la bourse de New York – avait démarré en trombe le 25 février au matin, en se hissant même à un nouveau sommet depuis cinq ans. Sur la foi des derniers sondages, tous les investisseurs et spéculateurs de Wall Street anticipaient en effet la victoire du Parti Démocrate italien et de sa coalition dite « de gauche ». Une « gauche » version Hollande, qui fait rire de pitié les gestionnaires des grandes fortunes de ce monde derrière les portes capitonnées de leurs bureaux.
Seulement voilà. Les sondages, encore une fois, ont été démentis par les urnes. La coalition « de gauche » est certes arrivée en tête à la Chambre des députés, mais elle n’a pas la majorité au Sénat. Pire encore pour les maîtres de l’empire, selon des résultats encore partiels, le Mouvement 5 étoiles obtiendrait 25,5 % à la Chambre et 23,8 % au Sénat, devenant ainsi le deuxième parti politique italien, devant le parti de Berlusconi pourtant en forte progression lui aussi.
En d’autres termes, les grands battus du scrutin sont l’Union européenne et l’euro puisqu’une majorité des électeurs italiens a voté pour deux responsables politiques (Beppe Grillo et Berlusconi) qui veulent remettre en cause les politiques d’austérité et la monnaie européenne. Quant à Mario Monti, qui n’arrive même pas à faire voter 10% des électeurs en sa faveur, son échec est tellement humiliant que l’on espère qu’il va disparaître au plus vite des colonnes de l’actualité et prendre définitivement sa retraite.
Du coup, Wall Street a perdu -1,55%, pendant que la presse aux ordres en Europe occidentale s’indignait à qui-mieux-mieux de la victoire du « populisme » en Italie. Car quiconque ne s’aplatit pas devant les maîtres de Washington est bien entendu un « populiste », selon la langue de bois de notre époque.
Ce qui terrorise Wall Street, ce n’est donc pas la « gauche ». C’est ce qui est en train de se dessiner inexorablement en Europe. À savoir l’effondrement inéluctable du glacis géopolitique américain qualifié de « construction européenne » dans les contes de fées racontés aux enfants.

François ASSELINEAU

Si Vous Croyez Que "Ça va mieux" En Amérique...


source : Signes des Temps 
Si l'économie s'améliore, alors pourquoi bon nombre des plus grandes chaînes de vente au détail d'Amérique ferment des centaines de magasins ? (...) Même Wal-Mart se heurte à des problèmes. Une récente note interne de Wal-Mart, divulguée sur Bloomberg, annonce que les ventes de février sont un désastre total.

Qu'arrive-t-il ? Pourquoi toutes ces grandes chaînes de vente au détail, partout en Amérique, s'effondrent ? Est-ce l'« apocalypse des détaillants » ? La vérité est que c'est un signe supplémentaire de l'effondrement de l'économie américaine, en direct sous nos yeux. Les revenus s'effondrent, les taxes s'envolent, la dépendance des populations au gouvernement a atteint un niveau record, et selon le Bureau of Labor Statistics, le pourcentage de la population active américaine employée est en baisse constante depuis 2006.

10% des salariés a conservé ses revenus, mais la plupart des américains sont soit fauchés, soit croulent sous les dettes. Les revenus confortables, dont les grandes chaînes de vente dépendaient dans le passé, n'existent plus. En conséquence, les chaînes de vente au détail, partout aux États-Unis, ferment leurs magasins non rentables. Cela est particulièrement vrai dans les zones à faibles revenus.

Lorsque vous prenez du recul sur la situation, le déclin rapide de certaines de nos plus grandes chaînes de distribution est vraiment incroyable. Il se produisait déjà dans certains domaines, mais bientôt la moitié des centres commerciaux seront vides et joncheront le paysages des villes à travers l'Amérique. Il suffit de consulter les chiffres des fermeture de magasins pour 2013. Ces chiffres sont tirés d'un article récent de Yahoo Finance :
Best Buy : Fermetures de magasins prévisions: 200 à 250

Sears Holding Corp : Fermetures de magasins Kmart prévisions: 175 à 225, 100 à 125 Sears

JC Penney : Fermetures de magasins prévisions: 300 à 350

Office Depot : Fermetures de magasins prévisions: 125 à 150

Barnes & Noble : Prévisions fermetures de magasins: 190 à 240, par la société des commentaires

Gamestop : Fermetures de magasins prévisions: 500 à 600

OfficeMax : Fermetures de magasins prévisions: 150 à 175

RadioShack : Prévisions fermetures de magasins: 450 à 550

Le RadioShack d'une ville voisine vient de fermer, là où je vis. Tout cela se passe si vite qu'il est difficile d'y croire. Mais la fermeture de ces magasins n'est pas tout. Lorsque vous creusez plus profond, vous trouvez beaucoup plus de détaillants en difficulté.Par exemple, Blockbuster a récemment annoncé que cette année, ils allaient fermer environ 300 magasins et éliminer environ 3.000 emplois.

Le fabricant de jouets Hasbro a récemment annoncé qu'il réduisait ses effectif de près de 10 %.

Mais que se passe-t-il ?

Les médias grand public continuent à proclamer que nous vivons une robuste « reprise économique », mais en même temps il y a une foule d'indications concrètes que les choses s'aggravent. Même les ventes mondiales de téléphones portables ont diminué en 2012. C'était la première fois depuis la dernière récession.

Peut-être qu'il est temps de regarder la vérité. La classe moyenne disparait, les revenus chutent et il y a de moins en moins d'emplois. Mort Zuckerman l'a souligné dans un récent article du Wall Street Journal ...

Le marché du travail américain, qui culminait en Novembre 2007 à 139 143 000 emplois, ne comprend plus que 132.705.000 travailleurs, soit une baisse de 6,4 millions d'emplois. Le seul travail qui ait augmenté est celui à temps partiel, c'est parce qu'il permet aux employeurs de réduire leurs coûts grâce à des prestations diminuées ou supprimées.

Comment les grands médias peuvent-ils parler de reprise alors que nous avons encore perdu 6.400.000 emplois par rapport à Novembre 2007 ? Malheureusement, les choses pourraient encore empirer, si le Congrès ne fait rien au sujet des millions de travailleurs fédéraux, qui pourraient bientôt être confrontés à des licenciements très douloureux selon CNN... Les travailleurs fédéraux pourraient commencer à faire face à des licenciements dès Avril, selon les agences fédérales, qui se préparent au pire.

A moins que le Congrès n'intervienne, quelque 85 milliards de dollars de réduction des dépenses va frapper le gouvernement fédéral, les licenciement vont frapper beaucoup des 2,1 millions de fonctionnaires fédéraux, disent les experts.

Si vous vivez toujours dans une zone du pays où les magasins et les restaurants sont en plein essor, vous êtes chanceux, parce que ce n'est plus la réalité pour la plupart du pays. J'écris souvent sur le déclin économique des grandes villes, comme Detroit , mais il y a de grandes zones de l'Amérique rurale qui sont dans un pire état à bien des égards.

Par exemple, de nombreuses réserves indiennes partout en Amérique, ont été honteusement négligées par le gouvernement fédéral et sont devenus des foyers de criminalité, drogue et la pauvreté. Business Insider a récemment enquêté sur la réserve indienne de Wind River, dans l'ouest du Wyoming. Ce qui suit en est un bref extrait : l'article exceptionnel...

Ce n'est pas un endroit facile d'accès, mais j'ai dû le voir par moi-même.Trente-cinq à cent miles carrés de prairies et de montagnes, dans l'ouest du Wyoming, la réserve abrite des ennemis ancestraux : les Shoshones de l'est et les tribus Arapaho du nord. Même parmi les réserves, la criminalité est terrible, la consommation de drogue répandue et le déversement de déchets toxiques légal.

Vous pouvez voir quelques photos étonnantes de la réserve de Wind River Indian. Il est difficile de croire qu'il y ait encore des endroits comme ça en Amérique, mais la vérité est que cela se propage à d'autres communautés, chaque jour qui passe.

Nous sommes une nation qui est dans un état avancé de déclin. Mais tant que les marchés financiers sont ok, nos dirigeants ne semblent pas trop se préoccupé des souffrances du peuple. En fait, l'ancien président de la Réserve fédérale, Alan Greenspan, résume les choses dans une récente interview accordée à CNBC. Voici un article pour résumer cette interview...
« (...) le marché boursier est le principal acteur dans le jeu de la croissance économique. »
Et l'administration Obama ? Ils continuent à poursuivre les mêmes politiques qui nous ont mis dans ce pétrin. Leur dernière idée de « réforme économique » est de menacer de poursuivre les entreprises qui n'embauchent pas les ex-détenus ! Maintenant que Barack Obama a été réélu, il met une énorme quantité d'efforts à « stimuler l'économie ». Par exemple, il a passé ce week-end a faire du golf en Floride , et la famille Obama a récemment passé pour environ 20 millions de dollars des contribuables de vacances à Hawaï.

Pendant ce temps, l'économie américaine se détériore de jour en jour. Si vous doutez que les conditions économiques se détériorent, lisez cet cet article : «  Montrer cet hôtel à quiconque croirait que « Ça va mieux » en Amérique  ».

Nos dirigeants ne font rien pour régler nos problèmes. En fait, la plupart du temps ils ne font juste qu'empirer les choses. Alors bouclez votre ceinture et préparez-vous. Nous sommes entrés dans une phase chaotique, et ce n'est que le début...

Sources :

echelledejacob.blogspot.fr
theeconomiccollapseblog.com
conscience-du-peuple.blogspot.fr

mercredi 27 février 2013

La France "post sarkozyste" de François Hollande : Très loin de 2003


Un Sarkozy peut en cacher un autre

Cela devait cesser, et Sarkozy a fait ce qu’il fallait. Il nous a réintégrés dans le concert des grands. Bien sûr, il a fallu donner un petit coup de pouce au destin, mais quand on veut, on veut ; il faut ce qu’il faut. Mais Sarkozy est parti avant d’avoir atteint son objectif. Il est vrai qu’il partait de zéro. C’est au successeur de prendre le relais et de finir le boulot. Avec quelqu’un comme Hollande, on pouvait douter de ses capacités à continuer l’entreprise. Mais, à la surprise générale, il a réussi l’exploit. Depuis le 19 février, la France est le pays occidental qui a le plus de ressortissants pris en otage dans le monde, suivi des États-Unis (neuf otages).
À lire les journaux, c’est le cocorico presque général. Nous existons enfin. On nous craint plus que les Étatsuniens. On nous hait plus qu’eux au point que nous sommes encore moins en sécurité que leurs GIs. 15 otages. Le chiffre est brandi comme un trophée. Certes, nos ambassades ne sont pas encore des châteaux-forts ou des forteresses inexpugnables comme celles des États-Unis avec leurs barbelés, leurs surveillances vidéo et même radar, leurs milices armées jusqu’aux dents, leurs multiples check points munis de toutes sortes de détecteurs et scanners. Trop dur de rivaliser. Mais un pas important a été franchi. A entendre certains, c’est presque une victoire.
Dans quels cerveaux malades peut naître l’idée que plus les français se sentent en danger à l’étranger, plus nous sommes importants ?
Je me rappelle pourtant qu’avant l’arrivée de Sarkozy, au temps de Georges W. Bush, les États-Unis étaient considérés presque partout, y compris en France, comme un état voyou volant, pillant, tuant, affamant, écrasant tout ce qui lui résistait. George Bush lui-même était honni de tous, au point qu’Obama était arrivé presque comme le sauveur du monde. Par quel miracle, les Français qui, hier, ne tarissaient pas d’anathèmes contre Washington, acceptent et cautionnent aujourd’hui tout ce qu’ils exécraient, refait à l’identique par leurs dirigeants.
En puisant encore dans les souvenirs, je revois cette fantastique bouffée de fierté et de patriotisme qui submergea tous les Français, le jour où Dominique de Villepin abattit sur la table du Conseil de Sécurité de l’ONU le veto de la France. Ah quel moment ! La France redressait la tête et restait plus que jamais fidèle à ses valeurs. Chirac, qui n’avait été que Chirac jusque là, était tout d’un coup devenu le digne héritier de De Gaulle. Le cocorico national fut même repris à l’unisson par tous les peuples sauf, bien sûr, les Étatsuniens. Qu’y a-t-il eu de changé depuis ce jour de Février 2003 ?
Bien sûr Sarkozy est passé par là. Mais ça n’explique pas tout. Il serait trop facile aussi de tout mettre sur le dos des médias. Ils ne sont pas innocents, loin de là. Mais ils n’auraient jamais eu beaucoup d’impact si le terrain n’avait pas été préparé. Si changement il y a eu, il faut le rechercher principalement chez les 

Français eux-mêmes. Mais, y a-t-il eu vraiment un changement ? Si l’on compare les deux cocoricos, que 10 ans pourtant séparent, on peut en douter, car c’est le même. À y regarder de près, toute la fierté française d’il y a 10 ans n’était pas due à la victoire des valeurs humaines sur la barbarie, ni même à une quelconque compassion pour le pauvre peuple irakien. Elle n’a été engendrée que parce que la France a tenu tête aux États-Unis. Ni plus, ni moins. L’erreur de Georges Bush a été d’avoir traité la France et l’Europe (hors Royaume-Uni) avec mépris et de n’avoir pas su les caresser dans le sens du poil comme le fit son père avec succès pour la première guerre d’Irak en 1990. À cela, bien sûr, il faut ajouter les convictions propres de Jacques Chirac. Mais pour l’opinion publique, seule comptait la valeur symbolique du veto, qui n’a rien empêché d’ailleurs. Le discours de Dominique de Villepin redonnait à la France sa grandeur et rappelait au monde qu’elle était une grande puissance, au grand dam des États-Unis. C’était une victoire, et pas contre n’importe qui. C’était une victoire contre la plus grande puissance du monde.
Dix ans plus tard, le même cocorico retentit. Pour les mêmes raisons. Nous avons encore damé le pion aux États-Unis. Le contenu du défi importe peu. Ce qui compte c’est que nous avons gagné contre l’hyperpuissance. Syndrome bien français. Il ne peut y avoir d’autres premiers que nous. Tout premier en quelque chose devient un adversaire. Il y a d’abord eu les Anglais pour la suprématie mondiale, puis les Allemands pour l’économie – et ce jusqu’à nos jours, les États-Unis enfin. La France est toujours au front car il y a toujours un meilleur quelque part. Aucune victoire ne compte si elle n’a pas été remportée contre le tenant du titre. On l’a vu souvent en sport. La France est même prête à se bagarrer pour être la première dans la saloperie, pourvu que l’un de ses challengers habituels demande à en être le champion. C’est bien ce que nous vivons aujourd’hui. Nous commettons exactement, et même parfois en pire, toutes les ignominies que nous dénoncions chez les autres. Nous utilisons les mêmes méthodes basses, la même rhétorique tordue, les mêmes stratégies cyniques, le tout adapté à la sauce française. La France a toujours agi comme les autres grands prédateurs, se maintenant toujours au meilleur niveau. Mais il existe une différence fondamentale entre elle et les autres. La motivation des autres grands prédateurs c’est d’abord leurs intérêts, que ceux-ci soient économiques, géopolitiques, ou autres. La France, elle, a d’abord pour motivation le défi et la course à la suprématie, ses intérêts ne venant qu’ensuite. Ce qui ne l’empêche pas de faire exactement comme les autres et même avec une certaine tendance à surenchérir.
Sans revenir sur les circonstances qui ont permis de battre le triste record étatsunien en matière de prise d’otages, ni même sur la nature de certains de ces otages, il y a comme une indécence dans cette satisfaction mal cachée des médias. Au lieu de se poser des questions sur les raisons réelles qui font que les Français sont devenus, presque du jour au lendemain, les cibles privilégiées des preneurs d’otage, ils préfèrent compter les points. Il ne leur viendrait même pas l’idée d’incriminer ceux qui ont rendu cela possible. Le plus important pour eux, c’est de commenter les scores, comme pour un grand match au Stade de France. On verra même peut-être bientôt un compteur sur le parvis de Notre-Dame ou à l’Hôtel de Ville de Paris qui affichera au quotidien le nombre d’otages français détenus à l’étranger.

Elections en Italie : Les marchés opposent leur véto

Saleté de démocratie !

Une évidence, le "super Mario" Monti imposée par l’Europe bruxelloise, peut aller se rhabiller.
La proportionnelle à 1 tour évite le bi-partiste à la sauce « rossbeef », avec quelques inconvénients certes, mais donne le véritable reflet politique de la population. 
Pour la gouvernance du pays, l’entente ne peut se faire que sur un dénominateur commun, ne serait-ce que le plus petit, pour éviter la dictature d’une majorité sur la minorité comme en France ou l'on se demande où a bien pu passer le vote "non" de 2005...
Contrairement à la France, qui ne permet pas à l’U-P-R et son président François Asselineau de s’exprimer, les médias italien ont ouvert leurs portes pour permettre au Mouvement « Cinque Stelle » et son leader Beppe Grillo de faire campagne.
Par ailleurs, sa fiche sur Wiki est édifiante et vaut le coup d’oeil, le bonhomme se bat très bien, son blog est le plus visité en Italie en 2005 d’après Technorati, et en 2008 par The Guardian, il se classe dans les 50 plus visité au monde,
(http://www.guardian.co.uk/technology/2008/mar/09/blogs).
En fait, il utilise son blog pour mener des actions nationales avec l’appui de ses supporters.
Un peu d’humour, en restant dans les « barzellette », une bien bonne :

(sous titrée français)




Italie : “L’Italie s’enlise, l’Europe s’impatiente”


de Presseurop



A l’issue d’un scrutin législatif sans réel vainqueur et marqué par la montée du populisme, L'Italie se retrouve dans une impasse politique.
Le Parti démocrate de Pier Luigi Bersani aura bien du mal à former une coalition”, note le journal.
De quoi rendre nerveux les marchés, et inquiéter ses partenaires européens, qui craignent que “l'instabilité ne gagne l'ensemble de la zone euro”, toujours convalescente.


Les italiens n'ont rien compris et devront revoter !



L'Italie s'enfonce dans la crise by Europe 1



Actu Forex – Italie : Le taux à 10 ans remonte de 0,66 % face à l’incertitude politique, l’EUro recule face au billet vert


...Italie est parvenue à placer 6,5 milliards d’Euros sur les marchés de la dette, comme voulu par le trésor Italien. Dans le détail : -2,5 Mds d’obligations à 5 ans ont été vendues au taux de 3,59 % contre 2,94 % lors de la précédente émission obligataire similaire.



Voilà, vous savez ce qui reste de la démocratie en Europe !

mardi 26 février 2013

La Guerre Au Mali Très Loin Du Scénario Envisagé Par l’Elysée

Nord-Mali : l’ensablement de la France, une réalité qui se précise 

National Émancipé 

La facilité avec laquelle la force d’intervention militaire française a chassé les groupes armés jihadistes des localités qu’ils contrôlaient au Nord-Mali, a suscité l’euphorie à Paris au point que l’Elysée en était arrivé à prétendre que l’opération « Serval » ayant atteint l’objectif pour lequel elle a été montée, ce qui reste à terminer au Nord-Mali peut l’être par l’armée malienne et les contingents militaires que les Etats de la CEDEAO ont déjà dépêchés au Mali ou en voie de le faire.



Optimiste, François Hollande avait même fixé le délai au désengagement des soldats français sur le terrain au profit des forces africaines déployées au Nord-Mali. Au plus tard début mars avait-il affirmé dans l’euphorie de la « débandade » des groupes jihadistes qu’il pensait avoir été rendus incapables d’opérer leur retour dans les zones d’où ils ont été chassés.


La facilité avec laquelle la force d’intervention militaire française a chassé les groupes armés jihadistes des localités qu’ils contrôlaient au Nord-Mali, a suscité l’euphorie à Paris au point que l’Elysée en était arrivé à prétendre que l’opération « Serval » ayant atteint l’objectif pour lequel elle a été montée, ce qui reste à terminer au Nord-Mali peut l’être par l’armée malienne et les contingents militaires que les Etats de la CEDEAO ont déjà dépêchés au Mali ou en voie de le faire. 


Ce qui se passe au Nord-Mali depuis une semaine démontre que le scénario envisagé par l’Elysée est loin d’être  est loin d’être réalisable et que c’est celui redouté de « l’ensablement » de la France au Nord-Mali qui est en train de s’imposer. Les jihadistes que l’on pensait réduits à se terrer dans le plateau des Iforas et dans l’impossibilité d’opérer leur retour dans les zones d’où ils ont été chassés ont lancé des raids dans celles-ci qui ont démontré qu’ils ont toujours leur capacité de nuisance et que sans l’intervention des militaires français l’armée malienne qui a réoccupé les localités du nord du pays est incapable de défendre celles-ci contre eux. Dans ces conditions, le désengagement rapide de la force d’intervention française envisagé par Hollande et les stratèges militaires de l’hexagone tournerait à l’échec de l’opération Serval.

Non seulement la France est désormais contrainte de renoncer à son scénario optimiste, mais obligée d’admettre qu’elle s’est fourvoyée dans une opération militaire dont le bout n’est pas près d’être atteint. Il est passé le temps des« cocoricos » triomphalistes lancés en France et de l’unanimisme favorable dont ont bénéficié Hollande et son gouvernement quand ils ont ordonné l’opération Serval. L’on reconnaît désormais en France que le pays s’est piégé en lançant seul celle-ci. Pire, l’on s’interroge si la France a « bien fait » d’engager une guerre en train de prendre une tournure à laquelle l’armée française est manifestement incapable de faire face si elle ne reçoit pas les renforts d’Etats alliés.

C’est que les jihadistes qui sévissent au Sahel font preuve qu’ils obéissent à une stratégie de combat qui contraint la force d’intervention française à disperser sa puissance de feu, mais aussi à monter des opérations de diversion qui obligent Paris à ne plus penser à quitter la région. L’enlèvement de 7 ressortissants français au Cameroun en est l’une d’elles même si les autorités françaises se refusent à faire un lien entre lui et l’opération Serval menée au Nord-Mali. Ils n’ont pas tort les experts et observateurs militaro-médiatiques qui estiment que la guerre dans laquelle la France s’est engagée au Nord-Mali commence en fait maintenant et que les groupes armés jihadistes qui l’a mènent contre elle ont surmonté le « désarroi » qui a été le leur devant la puissance de feu qu’ils ont subie en voulant opposer une défense statique à l’offensive de la force d’intervention française. L’opération Serval qui s’annonçait un triomphe pour le président français en mal avec les sondages de popularité risque par la tournure qu’elle prend de l’enfoncer encore plus bas dans ceux-ci.

Le National Émancipé: Nord-Mali : l’ensablement de la France, une réalité qui se précise

lundi 25 février 2013

Coca Cola et Pepsi Cancérigènes ?


Le colorant de Coca-Cola et Pepsi serait cancérigène

source : rusty james news
coca
 Le CSPI (Center for Science in the Public Interest) a récemment expliqué au Daily Mail que Coca-Cola et Pepsi utilisent un caramel, pour colorer leurs boissons, qui serait cancérigène. En effet, deux substances chimiques provoqueraient des cancers : le 2-MI et le 4-MI.
Le porte-parole de l’organisme précise que : « Contrairement au caramel préparé chez soi, en faisant fondre du sucre dans une poêle, la version artificielle à l’origine de la couleur “coca” est le fruit de la réaction chimique obtenue par l’association de sucre, d’ammoniac et de sulfites portés à haute température ».  Ce processus aurait pour effet de créer ces deux substances toxiques qui, d’après les études menées sur des rongeurs, provoquent des « cancers du poumon, du foie, de la thyroïde et de la leucémie ». Les experts affirment que ce type de caramel pourrait provoquer des milliers de cancers.
L’institut de prévention toxicologique américain aurait confirmé le fait que ces deux substances seraient cancérigènes chez les animaux et donc potentiellement chez l’homme.
Le CSPI estime que ce colorant artificiel n’apporte aucun bienfait nutritionnel aux boissons d’autant plus que des alternatives existent pour donner cette couleur marron-noire comme les betteraves et les carottes par exemple.
Le directeur du CSPI demande ainsi tout simplement à la FDA (Food and Drug Administration)que ces deux boissons soient interdites !
Cette nouvelle n’a visiblement pas plu à tout le monde. Coca-Cola a réagi en affirmant que « nos boissons sont totalement sûres » et ajoute que les « extrapolations de CSPI pour la santé humaine et le cancer sont totalement infondées ».

Raisons pour arrêter de boire des sodas :

  • Les sodas sont inutiles sur le plan nutritionnel. Ce n’est que de l’eau sucrée avec des additifs.
  • Ils augmentent le risque de devenir obèse, diabétique, de développer des caries.
  • Ils peuvent provoquer de l’ostéoporose et ralentir la croissance des os.
  • Ces boissons sont dangereuses pour les reins, le foie et le pancréas.
  • Ils entravent le bon fonctionnement de l’appareil digestif.
  • Par la forte concentration en caféine ils favorisent la déshydratation et la fuite des minéraux par l’effet diurétique (auxquels se rajoutent tous les effets secondaires indésirables à une surdose de caféine).
  • Le colorant utilisé dans certains sodas est très probablement cancérigène pour l’homme.
  • Les sodas qui contiennent de l’aspartame sont dangereux : l’aspartame possède à lui tout seul 92 effets néfastes pour la santé !

Changez de boisson, beaucoup d’autres alternatives existent :

  • Boire tout simplement de l’eau
  • Du thé
  • Des jus de fruits (de préférence pressés fraichement soi-même, et encore mieux avec des fruits bio)

Suggestions pour approfondir le sujet :

Le documentaire “L’affaire Coca-Cola” (The Coca-Cola case) :
“Dans certains pays, on ne s’embarrasse pas des syndicalistes. On les tue! Depuis 2002, plus de 470 leaders ouvriers y ont été abattus par des milices paramilitaires à la solde de compagnies prêtes à tout pour empêcher leurs employés de se syndiquer. Au nombre de ces entreprises figurerait Coca-Cola ! Dans ce fascinant road-movie judiciaire, trois militants américains acharnés se lancent dans une véritable croisade contre le géant, à coups de poursuites devant la Cour fédérale des États-Unis et de campagnes de dénonciation chocs. Les victimes obtiendront-elles enfin justice ? Et que choisiront-elles : l’argent, le pouvoir ou la dignité?”

Sources principales :
http://www.dangersalimentaires.com/2011/04/coca-cola-une-boisson-dangereuse-et-cancerigene/

10 ans après l’invasion anglo-américaine, l’Irak au bord de l’implosion


Peu de temps après que la campagne anglo-américaine de bombardement - nommée « Opération Renard du Désert » - ait dévasté plusieurs zones en Irak en décembre 1998, je discutais avec un ami dans le hall de l’Hôtel Palestine à Bagdad.
19 FÉVRIER 2013
J’étais déçu par le fait que notre emploi du temps chargé en Irak - l’essentiel du temps consistant à visiter les hôpitaux remplis de blessés ou de victimes des armes à l’uranium - ne m’ait laissé guère de temps pour acheter quelques livres en arabe et les ramener pour ma fillette à mon retour. Comme je me préparais à monter dans le bus pour le long trajet vers la Jordanie, un Irakien avec une épaisse moustache et une barbe soigneusement taillée s’est approché de moi. « C’est pour votre fille, » me dit-il avec un sourire alors qu’il me tendait un sac en plastique. Le sac contenait plus d’une douzaine de livres avec des illustrations de couleur de contes traditionnels pour enfants irakiens. Je n’avais jamais rencontré cet homme avant, et nous n’allions jamais nous rencontrer à nouveau. C’était un client de l’hôtel et par hasard il avait eu vent de mon souci. Comme je le remerciais avec profusion et rapidement avant de prendre ma place dans le bus, il me fit comprendre que mes mots n’étaient pas nécessaires : « Nous sommes frères et ta fille est comme la mienne. »

Je n’étais qu’à moitié surpris. La générosité dans les pensées comme dans les actes est une caractéristique qui distingue les Irakiens, et les Arabes ne le savent que trop bien. D’autres qualités irakiennes sont la fierté et la persévérance, la première s’expliquant par le fait que la Mésopotamie - qui englobe l’essentiel de Irak d’aujourd’hui - est « le berceau de la civilisation », et la seconde par les misère indicibles vécues par les Irakiens dans leur histoire moderne.

C’est la Grande-Bretagne qui a déclenché la tragédie moderne de l’Irak, en commençant par sa prise de Bagdad en 1917 et le remodelage du pays pour l’adapter au mieux aux besoins coloniaux et aux intérêts économiques de Londres. Le désordre précoce et sans égal produit par les envahisseurs britanniques a continué à faire des ravages, qui se sont manifestés de diverses manières jusqu’à ce jour : le sectarisme, la violence politique et les querelles frontalières entre l’Irak et ses voisins.

Mais bien évidemment, les États-Unis supportent l’essentiel des responsabilités pour avoir détruit ce qu’avait réalisé le peuple irakien pour acquérir son indépendance. C’est l’ancien secrétaire d’État James Baker, qui avait menacé Tarek Aziz, le ministre irakien des Affaires étrangères lors d’une réunion à Genève en 1991, en disant que les États-Unis détruiraient l’Irak et « le ramèneraient à l’âge de pierre ». La guerre américaine qui s’étend de 1990 à 2011, va d’un blocus dévastateur à une invasion brutale. Ces guerres étaient autant sans scrupules que violentes. Outre leur coût humain énorme, elles s’inséraient dans une stratégie politique horrible visant à exploiter dans le pays des lignes de fracture existantes, à déclencher des guerres civiles et à favoriser une haine sectaire dont l’Irak est peu susceptible de guérir avant de nombreuses années.

Pour les Américains, c’était une simple stratégie visant à atténuer la pression exercée sur ses soldats, lesquels se sont retrouvés confrontés à une vive résistance au moment où ils ont mis les pieds en Irak. Mais pour les Irakiens, tout ceci représentait un cauchemar qui ne peut être exprimé ni par des mots, ni par des chiffres. Mais les chiffres ne font pas défaut. Selon les estimations des Nations Unies, cités par la BBC, entre mai et juin 2006 « une moyenne de plus de 100 civils (ont été) tués chaque jour dans des violences en Irak. » Les Nations Unies estiment le nombre total de morts parmi les civils en 2006 à 34 000. C’est l’année où la stratégie américaine de diviser pour régner, a produit le plus de succès.

Le fait demeure, cependant, que les États-Unis et la Grande-Bretagne ont conjointement détruit l’Irak moderne et aucun remords ni aucune excuse - bien qu’il n’y ait rien eu de tel jusqu’à aujourd’hui - n’y changeront rien. Les anciens maîtres coloniaux de l’Irak, comme les nouveaux, n’avaient aucune base légale ou morale pour envahir ce pays dévasté par les sanctions. Dépourvus de toute pitié, ils ont détruit une génération et préparé le terrain pour de futurs conflits qui promettent d’être aussi sanglants que ceux de ces dernières années.

Quand la dernière brigade américaine de combat a quitté l’Irak en 2011, ce devait être la fin d’une époque. Les historiens savent bien que les conflits ne se terminent pas par un décret présidentiel ou un déploiements de troupes.L’ Irak est tout simplement entré dans une nouvelle phase de la guerre et les États-Unis, la Grande-Bretagne et d’autres, demeurent parties intégrantes de ce conflit.

La réalité de la guerre et de la période qui a suivi l’invasion, c’est que l’Irak a été divisé en zones d’influence basées sur des critères purement sectaires et ethniques. Dans la classification des médias occidentaux des gagnants et des perdants, les sunnites, accusés d’avoir été favorisés par l’ancien président irakien Saddam Hussein, sont apparus comme les plus grand perdants. Alors que de nouvelles élites politiques irakiennes ont été divisées entre politiciens chiites et politiciens kurdes (chaque partie avec son armée privée, quelques-unes réunies à Bagdad et d’autres dans la région autonome du Kurdistan), la population chiite s’est retrouvée considérée par divers groupes militants sunnites comme responsable de leurs malheurs. Rien que le 8 février dernier, cinq voitures piégées ont explosé dans ce qui a été rapidement présenté comme des « zones chiites » , tuant 34 personnes. Quelques jours plus tôt, le 4 février, ce sont 22 personnes qui avaient été tuées de façon similaire.

Le conflit sectaire en Irak, qui est responsable de la mort de dizaines de milliers de personnes, est de retour. Les sunnites irakiens, avec leur principales tribus et leurs partis politiques, exigent l’égalité et la fin de la ségrégation dont ils sont les victimes dans le système politique irakien partisan incarné par le le premier ministre Nouri al-Maliki. Des manifestations massives et des grèves ont été organisées avec un clair message politique et unificateur. Cependant, de nombreux autres partis exploitent la polarisation de toutes les façons imaginables : réglant de vieux comptes, poussant le pays au bord de la guerre civile, amplifiant le chaos en cours dans divers pays arabes, notamment en Syrie, et dans certains cas ajustant les frontières sectaires d’une manière qui pourrait créer des opportunités intéressantes pour s’enrichir.

Oui, la division sectaire et le business font bon ménage dans l’Irak d’aujourd’hui. L’agence Reuters a rapporté que Exxon Mobil avait engagé Jeffrey James, un ancien ambassadeur américain en Irak (de 2010 à 2012) en tant que « consultant . Bien sûr, c’est un exemple de la façon dont la politique d’après-guerre et la diplomatie d’affaires sont des alliés naturels, mais il y a cependant plus. Profitant de l’autonomie de la région du Kurdistan, le géant pétrolier et gazier multinational a concocté des affaires lucratives qui sont indépendantes du gouvernement central à Bagdad. Ce dernier a amassé des troupes près de la région contestée et riche en pétrole depuis la fin de l’année dernière. Le gouvernement kurde a fait de même. Impossible de savoir qui a la haute main sur ce conflit pour contrôler l’avenir des ressources pétrolières. Exxon Mobile est déchiré : doit-il honorer ses contrats avec les Kurdes, ou doit-il chercher des contrats plus lucratifs dans le sud [chiite]. James pourrait avoir de bonnes idées, surtout quand il exploite son influence politique acquise au cours de son mandat comme ambassadeur américain.

L’avenir de l’Irak est actuellement déterminé par diverses forces et presque aucune d’entre elles n’est composée d’Irakiens ayant une vision d’unité. Coincé entre le sectarisme, l’extrémisme, des élites assoiffées de pouvoir, de richesses, de puissance acteurs régionaux, des intérêts occidentaux et un héritage très violent de la guerre , le peuple irakien souffre au-delà de ce que peuvent exprimer des analyses politiques ou des statistiques pour faire saisir son angoisse. Cette nation fière, au potentiel humain impressionnant et aux remarquables perspectives économiques, a été littéralement mise en lambeaux.

L’écrivain irakien Hussein Al-alak, qui vit au Royaume-Uni, a écrit un hommage aux « victimes silencieuses du conflit », les enfants, à l’occasion du dixième anniversaire de l’invasion de l’Irak. Selon le ministère irakien des Affaires sociales et du travail, il y a environ 4,5 millions d’enfants qui sont maintenant orphelins, avec « un choquant de 70 pour cent » d’entre eux ayant perdu leurs parents depuis l’invasion de 2003.

« Sur ce nombre total, près de 600 000 enfants vivent dans les rues, sans abri ni nourriture ni de quoi survivre », écrit Al-alak. Ceux qui vivent dans les quelques orphelinats gérés par l’État « manquent de ce qui est le plus essentiel. »

Je pense toujours à l’homme bienveillant qui a offert à ma fille un recueil de nouvelles irakiennes. Je pense aussi à ses enfants. Un des livres qu’il avait achetés était l’histoire de Sindbad, présenté dans le livre comme un brave et bel enfant qui aimait l’aventure autant qu’il aimait son pays. Peu importe combien cruel son sort a pu être, Sinbad est toujours rentré en Irak pour tout recommencer à nouveau, comme si rien ne s’était passé.

Ramzy Baroud
12 février 2013
Traduction : Info-Palestine.eu - Claude Zurbach

* Ramzy Baroud (http://www.ramzybaroud.net) est un journaliste international et le directeur du site PalestineChronicle.com. Son dernier livre, Mon père était un combattant de la liberté : L’histoire vraie de Gaza (Pluto Press, London), peut être acheté sur Amazon.com. Son livre, La deuxième Intifada (version française) est disponible sur Fnac.com