lundi 31 décembre 2012

Hollande et sa déclaration d' impôt pas très normale


Mr Hollande et la valeur de son patrimoine au journal officiel, là le mensonge commence.

J'aime pas les riches...de mon quartier


Nous allons vous dire la vérité et ce que Normal 1er cache:
Il déclare une maison à Mougins (06) de 800.000€, or c’est faux. La chambre des notaires estime cette maison à 1 380 000€, en effet le prix moyen du M2 est 5200€ à Mougins
L’appartement sur les hauts de Cannes rue Montrose de 80m2 est déclaré à 230.000€ :  encore tout faux ! 
La chambre des notaires l’estime à 392.000€, le prix du m2 est de 4900€.
 Quant à l’appartement rue Montrose de 54 m2 déclaré à 140.000€,  il est estimé à 264.600€.
Donc il déclare au J.O (Journal Officiel) du 11 mai 2012, 1.170.000€ de richesse alors qu’en fait son patrimoine est de 2.036.000€ presque le double.
Quelle belle optimisation fiscale !


Si t'as pas une maison à Mougins t'as raté ta vie 
A Londres, il se susurre qu’il serait propriétaire d’un appartement  d’une valeur estimée à 2.622.000€.
Il a oublié de déclarer des biens immobiliers à Londres au 6 Thomas More Street, d’une valeur estimée à  2.622.060€.
Nous arrivons donc à 4.658.060€ pas mal pour un président normal. 

Encore un oubli, erreur ou omission : sa SCI « La sapinière » au Capital de 914.694€, de location de biens immobiliers et de terrains dont le siège social est 28 avenue Duquesne 75007 Paris,  où lui et Ségoléne possèdent différents biens, SCI au CA environ de 218.000€ annuel.





Hollande canonisé par les journalistes pas sans raison:

En 1996, au nom d’une vaste réforme sur l’impôt sur le revenu, le gouvernement Juppé tire un trait sur toutes ces niches fiscales,
«devenues sans rapport avec la réalité des frais professionnels
supportés par les intéressés et qui ont donc perdu toute
justification». Une profession va particulièrement se plaindre, les journalistes.
Avant les primaires les syndicats de journalistes notamment de
l’humanité ont demandé à Mr François Hollande de rétablir
l’abattement de 30% pour les journalistes, de plus, chose étrange
une certaine Valérie Massonneau (plus connu sous le nom de Valérie
Trierweiler, future Madame Hollande) fut la porte-parole des
journalistes accompagnée bien sûr d’Audrey Pulvar.
A savoir qu’en 2008 cette demande de rétablir les 30% fut
demandée par les journalistes à Nicolas Sarkozy qui refusa, ce qui lui attira les foudres du monde journalistique, depuis ce jour la campagne anti-sarkozy commença.


Mme Trierweiler s’est battue pour en effet garder les 30% d’abattement, mais sans le plafond de 7650 € que vous mentionner. Comme par hasard, c’est à ce moment là (2008) que l’antisarkozysme a démarré en trombe, suite au refus de celui-ci. Toujours comme par hasard, notre président normal a promis lors de sa campagne d’accéder à cette demande; de cette façon, Mme Rothweiler, pardon, je voulais dire Trierweiler, aura une jolie petite niche (fiscale, bien sûr).


Le scandale éclate enfin !


Le couple Royal-Hollande a sous-estimé son ISF, selon "Le Canard enchaîné".
Au titre de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), la candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal et son compagnon, François Hollande, auraient dû s'acquitter d'une somme sept fois supérieure à la somme réellement payée en 2006, selon les révélations publiées, mercredi 7 mars, dans Le Canard enchaîné.


source : François Hollande déclare 1,17 million d’euros de patrimoine 


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Les partis socialistes d 'Europe : Capitulation face au libéralisme et permissivité sociétale




D'un strict point de vue politique, cette année 2013 commence chez nous de façon stupéfiante. La droite est en capilotade, achevée par la pantomime Copé-Fillon mais surtout incapable de proposer la moindre « vision » de l'avenir. Le centre s'est évaporé, et Jean-Louis Borloo aura du mal à lui redonner consistance. Quant à la gauche parvenue au pouvoir, le plus extraordinaire est qu'elle ne profite pas du naufrage de ses adversaires. Au contraire, la popularité des chefs de l'exécutif - François Hollande et Jean-Marc Ayrault - décline à mesure. Bizarre, en effet. Élargissons le paradoxe à l'ensemble du Vieux Continent. Ce n'est pas le « populisme » qui balaye aujourd'hui l'Europe, c'est un grand vent de conservatisme crispé. De dureté sociale en régression sécuritaire s'installe un peu partout, ou se fortifie, ce « monstre doux » dont parlait en 2010 l'essayiste italien Raffaele Simone. Les peuples en font les frais. Ils se sentent orphelins. Ils le sont. C'est inimaginable ! Les sociétés sombrent sous nos yeux dans la précarité, l'exclusion, le chômage de masse (pensons aux chiffres français donnés ce vendredi !), l'inégalité et la logique financière qui transforment les humains en simples variables. En toute logique, les gauches devraient voir gonfler leurs voiles. Ce n'est pas le cas.

Quand on répète à l'envi que ces gauches sociales-démocrates ont « perdu-la-confiance-des-classes-populaires », on n'a pas dit grand-chose. Reste à comprendre pourquoi et comment. Je ne crois pas qu'on puisse répondre en se cantonnant à la politique au sens étroit du terme. C'est ce qu'Ulrich Beck appelle la « subpolitique » qu'il faut convoquer. Par ce néologisme, le sociologue allemand désigne le climat culturel, les idées en vogue, les pensées médiatiques dominantes, bref l'air du temps jusque dans sa frivolité. C'est là qu'une cassure s'est produite entre les sociaux-démocrates et leurs électeurs traditionnels.

Chez nous comme ailleurs en Europe, les socialistes n'ont pas mesuré la gravité d'un phénomène qui, en quelques années, a métamorphosé les représentations collectives les unissant aux plus démunis. Premier stade : l'effet de souffle de l'effondrement du communisme. Il a ringardisé l'aspiration égalitaire et ce qu'on s'est mis à appeler - péjorativement - « l'ouvriérisme ». Après 1989, il n'était plus « tendance » de s'y intéresser. Les travailleurs ont été vus comme des beaufs, des Dupont-Lajoie, voire d'indécrottables ploucs.

Les partis socialistes, les uns après les autres, ont ainsi rendu les armes face au libéralisme, sans voir venir la pathologie financière qui a métamorphosé ce dernier. Ils ont cru trouver sur le terrain des mœurs un « marqueur » de substitution. Malgré leurs ralliements (ou reniements), la permissivité sociétale les ancrait encore symboliquement à gauche. Ce fut toute l'ambiguïté du discours « libéral-libertaire ». Je suis rallié au libéralisme mais je reste de gauche, car je lutte contre « l'ordre moral », etc. Le débat actuel sur le mariage gay illustre aujourd'hui cette partie de bonneteau - et de bla-bla - qui voit le « sociétal » préféré au « social ».

Pour le reste, la presse de gauche prit l'habitude d'admirer les nouveaux champions de la finance, qu'elle traita en rock stars. Les troubadours du système adjuraient les socialistes de rompre avec la « gauche de gauche » pour entrer dans le prétendu cercle de la raison. Quant au « populo », il fut vertement accusé d'être réac. Obsédés par les classes moyennes et les bobos, les socialistes en vinrent à oublier qu'il existait encore en France près de 6 millions d'ouvriers et que ceux-ci avaient déjà intériorisé un fort sentiment d'abandon. Aux ouvriers stricto sensu, ajoutons une partie des classes moyennes et un nombre croissant de « précaires ». Cela fait beaucoup d'hommes et de femmes effectivement lâchés en rase campagne, face aux mitrailles de la finance.

Écoutez bien : ils crient au secours !

Médéric P. Maze